Name: Association Royale des Gaziers Belges (ARGB)
Period: 1845-2003
Inventoried scope: 80 linear meters
Archive repository: National Archives 2 - Joseph Cuvelier repository
Heading : Associations
Authors: HENDRICK Annette — MOREAU Jean-Louis
Year of publication: 2024
Code of the inventory: I 68
Association Royale des Gaziers Belges, en néerlandais Koninklijke Vereniging van Belgische Gasvaklieden
Acronyme : A.R.G.B., en néerlandais K.V.B.G.
Anciens noms :
Association des Gaziers Belges, Société Technique de l'Industrie du Gaz en Belgique (en abrégé A.G.B.)
Producteurs associés :
Les Exploitations Gazières de Belgique s.c.
Collectivité du Gaz a.s.b.l., en abrégé C.G.B., en néerlandais Gasgemeenschap v.z.w.
L'Association des Gaziers Belges (A.G.B.) est fondée en 1877 avec pour but " d'établir des relations plus fréquentes, de faciliter l'échange d'idées et de maintenir un esprit de confraternité entre tous les fabricants de gaz de Belgique ", mais aussi " de propager parmi eux les découvertes et procédés utiles " et même " de créer des moyens d'étude de nature à éclairer par la discussion et le travail en commun les questions relatives à l'industrie gazière ". Peuvent être admis comme membres effectifs les administrateurs, gérants, directeurs, chef de service des sociétés gazières. La gestion de l'association est confiée à un comité de sept membres élus par l'assemblée générale et renouvelé chaque année par moitié.
Le premier conseil est composé d'E. Tricot, directeur de l'usine à gaz de Mons (président) ; E. Jacobs, directeur à Ninove ; Billouez, de Tournai ; Rombauts, de Namur ; Ratton, de Jemappes ; Van Hull, de Saint-Josse-ten-Noode ; et H. Aerts, de Laeken. Il est aussi question de former des comités locaux et des commissions spécialisées. D'emblée, il est décidé de publier les résolutions de l'assemblée générale et le compte rendu des " séances techniques ". Le bulletin de l'association commence à paraître dès 1878.
Si à l'origine, le gaz était presque uniquement employé pour l'éclairage, la gamme de ses applications est précisément en train de s'étendre au moment de la création de l'A.G.B. Aussi, celle-ci décide-t-elle en 1882 d'organiser à Bruxelles une exposition d'appareils au gaz. La gamme d'appareils exposés est révélatrice : foyers de système variés, réchauds, cuisinières et rôtissoires, chauffe-bains, chauffe-fers (à repasser), torréfacteurs, fers à souder, chalumeaux... Plusieurs constructeurs allemands, français et anglais exposent leurs équipements. Le nombre d'objets exposés dépasse les 350, et on y trouve notamment cinq moteurs à gaz de modèles différents. À partir de 1888, cette sorte d'exposition est répétée de façon régulière. Elle permet de suivre l'extension progressive des usages du gaz pour le chauffage des locaux, la production d'eau chaude, puis vers 1900 la cuisine et certaines fabrications artisanales : fours de boulangerie, cuisinières de restaurants... Il faudra attendre la Première Guerre mondiale pour voir se développer les emplois industriels.
L'industrie du gaz connaît du reste d'autres évolutions. Au début du 20e siècle, on enregistre les premières interconnexions entre usines à gaz. Jusque là, chaque unité de production desservait généralement une seule commune, rarement deux ou trois entités limitrophes. Par ailleurs, de premiers essais de distribution de gaz produits en cokerie sont effectués dès 1909. Avant cette date, les industries du gaz et du coke s'ignoraient superbement. Les gaziers produisaient pourtant du coke comme sous-produit, tandis que les cokeries brûlaient à la torche le gaz de émis par la houille qu'elles produisaient.
Vers 1913, il existe en Belgique 83 usines à gaz, desservant 368 communes d'une population totale de 4,1 millions d'habitants.
En 1914, on ajoute aux buts de l'A.G.B. qu'elle s'efforce de " vulgariser, parmi les autorités et le public, l'emploi du gaz dans toutes ses applications et cela par tous les moyens que l'association jugera bon tels que les conférences, les tracts, les expositions, les réclames de toutes sortes ". En réalité, elle a entrepris ces efforts de propagande depuis longtemps. Mais elle va développer sans cesse les moyens mis en œuvre : création d'affiches, de prospectus... diffusés ensuite par ses membres auprès de la clientèle potentielle.
Après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle beaucoup d'usines à gaz sont détruites, endommagées ou privées de tout leur matériel, l'industrie du gaz n'arrive plus à satisfaire une demande en nette hausse. Par ailleurs, les besoins de l'industrie métallurgique en coke provoquent la création de nombreuses cokeries. La carbonisation de la houille y dégage d'importantes quantités de gaz qui sont valorisées par injection sur des réseaux de distribution. La production du gaz se trouve ainsi progressivement concentrée en un nombre limité de cokeries situées à Pont-Brûlé et le Marly (Vilvorde), Tertre, Anderlues, Seraing, Flémalle et Zeebrugge. Pour amener le gaz de cokeries jusqu'aux centres de consommation, des réseaux de transport à large section sont construits, exploités par des sociétés spécialisées : Distrigaz, Compagnie Régionale de Transport et d'Énergie et Savgaz. La première exerce son activité sur l'axe Anvers-Bruxelles-Clabecq-Tertre. La deuxième a comme centre de production, la cokerie maritime de Zeebrugge et son feeder traverse la Flandre occidentale du nord au sud. Le réseau de Savgaz, enfin, transporte le gaz produit par les cokeries de la région liégeoise jusque Namur et Hasselt.
La concentration de la production dans de grandes cokeries entraîne la fermeture définitive de la plupart des usines à gaz du pays. En 1940, il n'en existe plus que 15, qui desservent les agglomérations éloignées des grands axes de transport.
Durant l'entre-deux-guerres, l'A.G.B. crée successivement différentes commissions en fonction des matières dont elle s'occupe. Il n'est pas inutile d'en retracer la liste pour mieux situer les archives que l'on a retrouvées. Voici les dates de création des principales :
Vers 1923 : création d'une commission " études et vulgarisation ". Elle est nommée également " commission B " à partir de 1937. C'est cette commission qui est chargée spécialement de la propagande. En 1927, par exemple, à l'occasion de son 50e anniversaire, cette commission se signale par une participation importante à la 8e Foire Commerciale de Bruxelles.
En 1933, création d'une sous-commission " estampillage ". De 1933 à 1937, elle est une sous-commission de la commission " études et vulgarisation " ; en 1937, elle est identifiée comme la " commission C ". Elle s'occupe de la mise au point des méthodes d'essais à effectuer sur les appareils d'utilisation, ce qui amène l'A.G.B. à déposer dès 1939 la plaquette d'estampille A.G.B. comme marque de qualité reconnue par la loi. Celle-ci est accordée aux appareils reconnus conformes aux règlements édictés par l'A.G.B. après avoir été testés dans des laboratoires qu'elle vient de créer
En 1936, création (ou plutôt reconstitution) de la commission du bulletin et des publications - identifiée comme " commission A " en 1937. Elle est une des deux commissions permanentes prévues par le règlement général d'ordre intérieur.
Vers 1936-1937 : création de la commission " installations intérieures ". Elle élabore des " prescriptions techniques pour l'établissement d'installations intérieures de distribution de gaz ". Elle envisage " de mettre à l'étude l'établissement de normes pour les prises en charge (?), la pose des canalisations, etc. ".
1937 : création d'une commission " pour l'étude et l'utilisation de gaz comprimés à haute pression ". Elle est chargée d'étudier les applications potentielles des gaz comprimés " soit comme fluide moteur dans les véhicules automobiles, soit comme énergie portée pour la distribution ". Elle aura une grande activité pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi appelée " commission D ". Elle est mise en veilleuse en 1946.
Fin 1937, une éphémère commission " de tarification " est mise sur pied pour tenter d'uniformiser les tarifs pratiqués par les différentes exploitations de distribution dans l'agglomération bruxelloise.
En janvier 1939, une sous-commission " étalonnage des compteurs " est constituée pour répondre à une demande de l'administration des Poids et Mesures relative à un projet de réglementation sur l'étalonnage des compteurs.
Plusieurs autres commissions sont créées pendant la Seconde Guerre mondiale, à une époque où le gaz joue un rôle très important dans la vie quotidienne d'une partie de la population.
Une " commission des métaux et matières de substitution " fonctionne avec des sous-commissions " canalisations, branchements et installations intérieures " et " compteurs ". Il s'agit de tenir compte de la pénurie de matériel disponible et de répartir les disponibilités entre membres.
En 1942, une commission des " gommes " est créée, chargée d'étudier les moyens de protection contre la corrosion dans les canalisations.
En mai 1943, une commission " production " est créée, peut-être pour la répartition des charbons disponibles.
La " sous-commission des cahiers de charge " fonctionne déjà avant la guerre. En 1943, elle a déjà a mis au point et publié les cahiers de charge relatifs au chauffage central et au chauffage par radiathermes.
Début 1945, les commissions suivantes sont actives :
Commission du bulletin et des publications.
Commission d'études et de vulgarisation.
Sous-commission pour l'élaboration des cahiers des charges.
Sous-commission pour l'étalonnage des compteurs.
Commission d'estampillage.
Commission pour l'étude des gaz comprimés.
Commission des gommes.
Commission de la production.
Aux années de guerre, durant lesquelles on enregistre une pénurie d'énergie et notamment de gaz, succède une période où les besoins énergétiques s'amplifient brusquement par suite de l'accroissement de la demande industrielle et de l'élévation rapide du niveau de vie. L'extension du chauffage domestique et industriel par le gaz entraîne des demandes de plus en plus importantes. Le nombre de clients augmente aussi, passant de 977.000 en 1937 à 1.566.000 en 1965. Pour satisfaire la demande, l'industrie du gaz met en œuvre des moyens de production diversifiés tels que le gaz à l'eau carburée, le gaz de gazogène, le cracking des fuels, du butane, du propane, le reformage des gaz de raffinerie, l'addition de fuel dans le charbon utilisé dans les fours à coke... Au total, la production de gaz passe de 404 millions de m³ en 1937 à 1.043 millions en 1959 et à 2.051 millions en 1965. Cette année-là, les entreprises de distribution absorbent 1.536 millions de m³ de gaz et l'industrie belge, 374 millions. La Belgique est par ailleurs un exportateur net de gaz, avec 58 millions de m³ vendus à l'étranger.
Les noms et le nombre des commissions de l'A.G.B. continuent à évoluer.
En août 1945, la constitution d'une commission de " transport et distribution " est décidée. Elle est installée en février 1946. Elle se donne pour but de rechercher la meilleure utilisation de la capacité des réseaux existants et d'étudier les conditions auxquelles devront répondre, à l'avenir, les installations de transport et de distribution.
En 1947, la " commission des gommes devient la " commission des études chimiques " qui cherche bientôt à valoriser le grisou et les gaz de raffineries. Le grisou est un gaz à pouvoir calorifique élevé en même temps qu'une matière première dont l'élimination dans les galeries des mines contribue à y améliorer la sécurité de travail. En deux ans, des solutions de captage et de valorisation du grisou sont trouvées et mises en application, mettant du même coup la Belgique loin en tête du progrès dans cette matière.
En 1952, et pour son 75e anniversaire, l'Association est autorisée par le roi à porter le qualificatif de " Royale ". La même année, l'A.R.G.B. accueille le Ve congrès de l'U.I.I.G., l'Union Internationale de l'Industrie du Gaz, fondée en 1931 et qui compte alors une quinzaine d'associations gazières nationales (l'A.R.G.B. en est membre fondateur).
En 1956, l'I.B.N. (Institut Belge de Normalisation) est autorisé à déposer la marque Benor, déterminant la conformité aux normes des produits qu'elle couvre. L'A.R.G.B. crée le 12 juillet 1956 une association, en collaboration avec la Figaz (Fédération de l'Industrie du Gaz) et Fabrimétal, en vue de solliciter la délégation du droit de délivrer la marque Benor pour tous les appareils domestiques utilisant le gaz. Cette association prend le nom de Technigaz. Deux ans plus tard, en 1958 donc, Technigaz se voit conférer officiellement ce droit par l'I.B.N. La commission " estampillage " qui fonctionne au sein de l'A.R.G.B. depuis 1933 est remaniée de façon radicale et devient la commission " étude des normes ", puis, vers octobre 1964, " commission pour l'étude des normes des appareils d'utilisation ". Elle entretient des relations suivies avec l'association Technigaz, qui gère la marque Benor pour le compte de l'I.B.N.
En 1960, l'A.R.G.B. et les fabricants et importateurs d'appareils fonctionnant au gaz constituent ensemble un nouveau groupement, la Collectivité du Gaz, ayant pour objet de coordonner les activités des gaziers et des constructeurs et vendeurs d'appareils en vue de promouvoir l'utilisation du gaz dans toutes ses applications et les ventes d'appareils.
À cette époque, la découverte d'un gisement de gaz naturel à Slochteren (Pays-Bas) va provoquer une véritable révolution dans l'industrie belge du gaz. Cette source d'énergie naturelle, abondante et de qualité dépasse, à l'époque, les besoins du pays producteur et de ses voisins. En Belgique, la possibilité d'importer massivement du gaz naturel hollandais incite les gaziers à abandonner la construction de nouvelles unités de production de gaz manufacturé et à envisager l'importation massive de gaz naturel.
En 1963, l'A.R.G.B. met sur pied la commission " gaz naturel " pour préparer la conversion de l'industrie du gaz. Parmi les problèmes posés, il y a celui de la qualité du gaz naturel, différente de celle du gaz de ville : son pouvoir calorifique est nettement supérieur. Il est décidé de livrer le gaz naturel sans altérer sa composition, solution ayant le double avantage d'accroître sans frais la capacité de transport des réseaux et de mieux satisfaire les attentes de la clientèle. Cette décision entraîne cependant l'obligation d'investir des sommes considérables tant pour l'exploitation des réseaux et la conversion des appareils fonctionnant au gaz que pour la pose des canalisations de transport depuis la frontière hollandaise jusqu'aux nombreux points d'alimentation du réseau de distribution.
Des négociations menées avec les producteurs du gaz de Slochteren aboutissent en décembre 1965 à la conclusion d'un contrat de fourniture de gaz naturel d'une durée de vingt ans. Les premières livraisons de gaz hollandais en Belgique ont lieu en 1966. En coordonnant leur action, les gaziers belges arrivent à une conversion complète des réseaux en l'espace de cinq ans. La commission " gaz naturel " est dissoute en 1970, ses compétences résiduelles étant alors reprises par d'autres groupes de travail. À partir de là, le gaz va occuper une place croissante dans la consommation belge d'énergie primaire : il en couvre 6 % en 1969 et 20 % en 1977. Pour atteindre ce résultat, le réseau de gazoducs est porté de 1.000 à 3.000 km. À l'aube des années 1980, la Belgique commence aussi à importer du gaz naturel en provenance d'Algérie, en exécution d'un contrat passé fin 1975. Un terminal de G.N.L. (Gaz Naturel Liquéfié) est aménagé à Zeebrugge.
Le présent fonds comprend trois sous-fonds : les archives propres de l'A.R.G.B., celles de la société coopérative Les Exploitations Gazières de Belgique et celles de La Collectivité du Gaz a.s.b.l.
La société coopérative Les Exploitations Gazières de Belgique a été formée en janvier 1919 par vingt sociétés et communes s'occupant de production et / ou de distribution de gaz. Au lendemain de la guerre, il s'agissait d'acheter en commun et de répartir " dans un esprit de solidarité " les matériaux, matières premières et machines nécessaires à la remise en route des exploitations et à leur exploitation.
Le fonds social des Exploitations Gazières de Belgique a été constitué de parts nominatives, souscrites au prix de 100 francs par les entreprises au prorata de leurs émissions de gaz, à raison d'une part pour 100.000 m³ émis en 1913 - dernier exercice " normal ". On a par conséquent un aperçu de l'importance relative des différentes sociétés à cette époque :
- Compagnie du Gaz d'Anvers : 650 parts
- Compagnie Continentale du Gaz : 600 parts
- Compagnie du Gaz de Saint-Josse-ten-Noode : 300 parts
- Ville de Liège : 260 parts
- Société de Gaz et d'Électricité du Hainaut : 118 parts
- Société de Gaz et d'Électricité du Pays de Liège : 28 parts
- Compagnie d'Électricité de Seraing et Extensions : 24 parts
- Société Anonyme d'Éclairage de Menin-Warvicq-Halluin-Bousbecque : 30 parts
- Société Centrale d'Exploitation Intercommunale de l'Industrie du Gaz et de l'Électricité : 190 parts
- Commune de Saint-Gilles : 120 parts
- Compagnie Générale pour l'Éclairage et le Chauffage par le Gaz : 100 parts
- Compagnie Générale de Gaz pour la France et l'Étranger : 100 parts
- société en commandite simple H. Desclée & Cie à Bruges : 80 parts ;
- société en commandite simple Desclée & Cie à Courtrai : 40 parts ;
- ville de Louvain : 56 parts
- Société d'Éclairage, Chauffage et Force Motrice de Tournai et Extensions : 50 parts
- Société Anonyme d'Éclairage du Bassin Houiller de Mons : 70 parts
- Compagnie Nationale d'Éclairage : 20 parts
- Compagnie d'Électricité de la Dendre : 10 parts
- Le Gaz Provincial : 5 parts
Plus tard, Les Exploitations Gazières de Belgique se sont notamment occupées de financer la propagande à frais partagés, puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, de répartir les matières premières disponibles entre membres.
Quant à La Collectivité du Gaz a.s.b.l., elle a été fondée le 29 mars 1960 pour créer un lieu de contact entre l'A.R.G.B. et les constructeurs (et importateurs belges) d'appareils fonctionnant au gaz. Elle prenait le relais d'une association de fait créée immédiatement avant l'exposition universelle de 1958 et qui avait permis aux sociétés gazières de collaborer avec les constructeurs à la réalisation d'un vaste pavillon commun. En 1960, les membres fondateurs de la Collectivité étaient l'A.R.G.B. et les constructeurs suivants :
- Ancienne Maison Godin (cuisines) à Bruxelles ;
- Compagnie Belge de Cuisine et de Chauffage " Auer " (chaudières, radiateurs, cuisine) à Bruxelles ;
- Contigea ;
- Cranier ;
- Electrolux s.a. (frigos) à Bruxelles ;
- Établissements Prist, à Anvers ;
- Établissements Biot Linglin (chaudières, radiateurs) à Charleroi ;
- Établissements De Kroon (radiateurs) à Anvers ;
- Établissements Despagne (cuisine) à Liège ;
- Établissements H. Horn (radiateurs, brûleurs) à Bruxelles ;
- Établissements Joly (cuisine) à Bruxelles ;
- Établissements Kanarek (brûleurs, chaudières) à Bruxelles ;
- Établissements Lauffer Frères (boilers) à Hermalles-sous-Argenteau ;
- Établissements Pacco (cuisines) à Anvers ;
- Établissements R. Joski ;
- Établissements R. Seghers (brûleurs) à Liège ;
- Établissements Vyvermans & C° (radiateurs, chaudières) à Bruxelles ;
- Fonderies S. Demoulin S.P.R.L. (cuisines) à Farciennes ;
- Fonderies St-Joseph et Samson réunies s.a. (cuisines) à Seilles ;
- Fortraco (chaudières, boilers) à Bruxelles ;
- Heat O Matic (brûleurs) à Bruxelles ;
- Ideal Standard s.a. (chaudières) à Bruxelles ;
- IMAC s.a. (air chaud) à Gand ;
- Krefft s.a. (radiateurs, cuisines) à Bruxelles ;
- La Couvinoise s.a. (cuisines) à Couvin ;
- La Magneto belge (infrarouge) à Bruxelles ;
- Le Chauffage s.a. (cuisines) à Bruxelles ;
- Le Classique (chauffe-bains) à Gand ;
- Le Renova, à Bruxelles ;
- Les Fonderies Bruxelloises (cuisines, radiateurs) à Bruxelles ;
- Les Fonderies du Lion s.a. (cuisines) à Frasnes-lez-Couvin ;
- Les Fonderies et Poêleries de Tamines (cuisines) à Tamines ;
- Les Fonderies Peeters S.P.R.L. (cuisines) à Vilvorde ;
- Les Forges de Ciney (cuisine) à Ciney ;
- Magec s.a. (air chaud) à Bruxelles ;
- Oranier s.a. (cuisines) à Bruxelles ;
- R. Tytgat & C° (brûleurs, chaudières) à Anderlecht ;
- S.A.C.E. s.a. (cuisines) à Anvers ;
- Sapragaz s.a. (radiateurs, chaudières) à Bruxelles ;
- Sibir (frigos) à Wavre ;
- Trane ;
- Travail Mécanique de la Tôle (T.M.T.) (boilers) à Bruxelles ;
- Usines et Émailleries Van Cotthem (cuisines) à Zuen ;
- Usines et Fonderies Nestor Martin (cuisines) à Ganshoren ;
- Warneton Chappee s.a. (radiateurs, chaudières) à Bruxelles.
Il n'est pas toujours aisé d'identifier la provenance des dossiers. Certains sont clairement des archives de la Collectivité du Gaz mais parfois les documents de cette a.s.b.l. sont mêlés à ceux de la commission " propagande " de l'A.R.G.B.
Le principal objectif de la Collectivité était d'organiser la propagande pour le secteur. Dès le départ, il exista une classe " applications du gaz " et une classe " distribution " au sein de la Collectivité. Des groupes spécifiques furent créés pour les applications du gaz à la cuisine, aux réfrigérateurs, au chauffage et à l'eau chaude. On y traitait entre autres de la répartition des frais de propagande, du budget mensuel d'affichage ou des firmes non-membres à relancer. La Collectivité du Gaz avait son siège à la même adresse que l'A.R.G.B., rue Palmerston. L'A.R.G.B. était d'ailleurs un important bailleur de fonds de la Collectivité du Gaz.
Depuis sa création, l'Association Royale des Gaziers de Belgique (A.R.G.B.) réunit les fournisseurs de gaz et les gestionnaires de réseau de distribution actifs en Belgique. Elle veille sur la sécurité et le bon fonctionnement des installations au gaz naturel chez l'utilisateur, notamment en étant garants de l'agréation des installateurs de gaz naturel professionnels sous le label de qualité Cerga. La mission et les tâches de l'A.R.G.B. ont toujours compris, d'une part des aspects techniques, parmi lesquels la sécurité et le bon fonctionnement des installations au gaz chez les clients, et d'autre part, la promotion des usages du gaz.
L'A.G.B., souvent désignée sous l'appellation d'" association technique ", a été longtemps une association de fait. La transformation en association sans but lucratif date de 1936. Le nom complet de l'association est alors énoncé comme suit : " Association des Gaziers Belges, Société Technique de l'Industrie du Gaz en Belgique ".
L'Association Royale des Gaziers Belges a connu plusieurs adresses successives à Bruxelles, notamment à l'hôtel Ravenstein à partir de 1936, puis dans l'hôtel art nouveau commandé à Victor Horta par Edmond Van Eetvelde et situé à l'angle du square Marie-Louise et de l'avenue Palmerston.
Avant transfert aux A.G.R., les archives de l'A.R.G.B. étaient conservées à son ancien siège bruxellois, avenue Palmerston à Bruxelles, qui est un ancien hôtel de maître construit par Victor Horta pour Edmond Van Eetvelde, secrétaire de l'État indépendant du Congo. Elles étaient stockées dans le plus grand désordre dans les caves de cet immeuble, encombrées par ailleurs d'un bric-à-brac indescriptible. Elles se trouvaient mêlées aux archives d'autres groupements professionnels du secteur du gaz, comme la Figaz (Fédération de l'Industrie du Gaz).
Repérées en 1994 par René Brion et Jean-Louis Moreau, collaborateurs de l'A.V.A.E. (Association pour la Valorisation des Archives d'Entreprises), les archives de l'A.R.G.B. étaient dès cette époque l'un des rares exemples d'archives de groupement professionnel bien conservées. Début 2007, Jean-Louis Moreau eut l'occasion de revisiter les caves de l'hôtel Van Eetvelde. Celui-ci était alors occupé par Synergrid, la fédération professionnelle technique pour les gestionnaires de réseaux de transport et de distribution d'électricité et de gaz en Belgique. Il n'y avait plus qu'un lien ténu entre les occupants du bâtiment et les archives conservées en cave. Le secrétaire général de Synergrid, Ferdinand de Lichtervelde, se montra favorable à un transfert des archives les plus intéressantes de l'A.R.G.B. et de la Figaz aux A.G.R., d'autant plus que Synergrid envisageait à cette époque de déménager (ce déménagement n'eut en fait pas lieu). Un financement fut trouvé auprès des membres de Synergrid.
À la suite de différents aléas, le tri, le déménagement et l'inventaire des archives prirent du retard. Leur transfert aux A.G.R. eut finalement lieu en novembre 2010. L'inventaire fut finalisé en octobre 2013. La convention de don quant à elle fut finalement signée en février 2024!
Pour ce qui est des périodes couvertes, tout d'abord, soulignons que les archives des organes statutaires de l'A.R.G.B. ne sont pas complètes puisqu'elles ne remontent qu'à 1910 pour le comité de direction (numéros 88-102 de l'inventaire) et à 1953 pour les assemblées générales (numéros 24 à 87 de l'inventaire).
Pour la période antérieure à 1910, les documents d'archives sont en fait très rares. Voyez toutefois le dossier relatif à l'évolution des statuts (numéro 1 de l'inventaire).
Les dossiers portant sur l'activité de l'Association pendant l'entre-deux-guerres deviennent déjà plus nombreux. Pour les années 1920, on possède les procès-verbaux du comité de direction et une autre série particulièrement intéressante, un " copies de lettres " en huit volumes qui reprend la correspondance expédiée par le secrétaire général de l'A.G.B. durant les années 1911-1928 (numéros 186-193 de l'inventaire). Pour les années 1930, les archives sont encore plus riches : on conserve des bribes d'archives de plusieurs commissions, des fragments de la collection du Bulletin...
Mais le gros des archives est postérieur à la Seconde Guerre mondiale. L'ossature de toute recherche devrait être constituée par un dépouillement des dossiers du comité de direction, non seulement les procès-verbaux mais les documents préparatoires des réunions qui courent de 1945 à 1989 (numéros 110 à 162 de l'inventaire). Sur des questions spécifiques, on consultera les dossiers des commissions ad hoc. Pour quatre d'entre elles, on conserve des séries suivies de comptes rendus d'activité : la commission de propagande (procès-verbaux de réunions entre 1959 et 1985, numéros 195 à 205 de l'inventaire, et notes expédiées aux membres entre 1962 et 1983, numéros 222 à 244), la commission des normes (procès-verbaux de réunions entre 1956 et 1985, numéros 567 à 598 de l'inventaire), la commission des installations intérieures (procès-verbaux de réunions entre 1948 et 1985, numéros 632 à 662 de l'inventaire) et la commission transport et distribution (procès-verbaux de réunions entre 1950 et 1986, numéros 705 à 723 de l'inventaire). Pour les compétences de ces commissions, nous renvoyons à l'historique ci-dessus.
L'A.R.G.B. existe toujours. Elle a adopté le nom de " Gas.be " en 2016. Elle réunit les gestionnaires de réseaux de distribution et les principaux fournisseurs de gaz naturel actifs en Belgique (Fluxys, Eandis, Infrax, ORES, Resa Tecteo et Sibelga). Elle a pour but de veiller à la sécurité et au bon fonctionnement des installations au gaz naturel ainsi que d'assurer la promotion de l'image du gaz naturel. Elle est reconnue aujourd'hui comme un centre d'expertise et de certification notamment grâce à son laboratoire. Elle est responsable de la gestion du label de qualité Cerga. Elle a son siège place Masui à Schaerbeek.
Cependant, les archives versées aux A.G.R. s'arrêtent, à quelques exceptions près, en 1990. Les dossiers postérieurs ont été conservés par Gas.be.
Les archives sauvegardées reflètent les deux rôles majeurs joués par l'A.R.G.B., le rôle technique et le rôle commercial.
Pour ce qui regarde le rôle technique, nous renvoyons entre autres à la collection (partielle) du Bulletin, déjà citée. Mentionnons aussi une documentation abondante émanant d'associations gazières étrangères, avec lesquelles l'A.R.G.B. était en relations permanentes. C'est ainsi que le groupement belge conservait des revues techniques dont on a sauvé une partie
Le fonds montre surtout une grande richesse pour ce qui concerne la promotion des usages du gaz, en Belgique et dans le monde. L'A.R.G.B. a déployé une grande inventivité pour assurer cette promotion. Cela s'est concrétisé entre autres par une participation à de nombreuses manifestations commerciales, dont les expositions universelles tenues à Bruxelles en 1935 (numéros 322 à 338 de l'inventaire) et en 1958 (numéros 339 à 411). Elle a aussi édité et diffusé de nombreuses publicités - dépliants, brochures, folders, revues périodiques, calendriers, livres de recettes - qui ont été patiemment collationnées et inventoriées en détail (numéros 431 à 475 de l'inventaire). Signalons à titre d'exemple particulièrement amusant plusieurs publicités destinées aux enfants : un " jeu du gaz ", jeu de l'oie construit sur le thème du gaz ; un jeu de loto gazier (numéro 474) ; des bandes dessinées construites autour de personnages à succès comme Blanche-Neige et Alice au pays des merveilles ; etc.
Mais, cette publicité autour du gaz déborde le cadre belge. Pendant des décennies, en effet, l'A.R.G.B. a collecté des brochures, dépliants, affiches, feuillets de propagande, films... diffusés par des sociétés gazières belges et étrangères et par des groupements professionnels actifs dans d'autres pays. Cette collection était destinée à servir de " boîte à idées " pour ses propres campagnes promotionnelles. L'A.R.G.B. est loin d'avoir tout conservé, mais ce qui a subsisté a été inventorié en détail de façon à pouvoir servir de source historique et de banque d'images pour les chercheurs du monde entier (voyez les numéros 1433 à 1738 et, pour ce qui regarde plus particulièrement les affiches, les numéros 2011-2094). Au sein des archives audiovisuelles, mentionnons au numéro 1993, une bobine qui est peut-être devenue un exemplaire unique du film " Aux abords des cités ", film 35 mm diffusé dans les années 1930 par la S.D.I.G. (Société de Développement de l'Industrie du Gaz), à Paris. Il s'agirait d'un reportage réalisé par Pierre Harts sur l'industrie du gaz en France.
Les thèmes susceptibles d'être étudiés à l'aune des archives de l'A.R.G.B. sont nombreux. Il y a tout d'abord des aspects industriels et techniques. Ils concernent non seulement l'industrie du gaz mais aussi celle de la construction métallique, puisque l'A.R.G.B. a de nombreux contacts avec les fabricants d'appareils fonctionnant au gaz. Par ailleurs, celui-ci joue de longue date un rôle important dans certains secteurs économiques comme l'artisanat ou l'Horeca, mais aussi bien entendu dans la vie quotidienne de nombreux ménages, qu'il s'agisse d'éclairage, de chauffage, d'hygiène, de cuisine... L'histoire de l'industrie du gaz est intimement liée à celle de l'architecture d'intérieur, comme en témoignent les documents publiés par l'A.R.G.B. à l'intention du secteur de la construction. Sur le plan de l'histoire sociale, le fonds dont l'inventaire suit jette un éclairage saisissant sur l'évolution du rôle de la femme comme principal intervenant dans la vie domestique. La plupart des publicités pour le gaz ou pour les appareils fonctionnant au gaz lui sont d'ailleurs destinées et la mettent en scène. Signalons au passage que le fonds est aussi une mine pour qui s'intéresse à l'histoire des méthodes publicitaires.
La plus grande part des documents d'archives sont écrits en français et néerlandais mais pour ce qui regarde la documentation, de nombreux articles sont rédigés dans d'autres langues, (européennes essentiellement mais pas exclusivement) : anglais, allemand, espagnol, italien, etc.
Lors du tri, qui a eu lieu dans les caves mêmes de Synergrid, on n'a retenu que les archives qui complétaient celles déjà versées aux A.G.R. par d'autres producteurs comme les sociétés Tractionel, Electrobel, Electrabel. De nombreux doubles ont également été abandonnés sur place, comme aussi des masses d'archives d'un intérêt pour le moins modéré.
L'inventaire est divisé en trois parties principales, car outre les archives de l'A.R.G.B. proprement dite, on a retrouvé deux lots d'importance moindre dont les producteurs étaient des organismes liés à l'A.R.G.B. : Les Exploitations Gazières de Belgique (société coopérative) et la Collectivité du Gaz, association sans but lucratif formée d'une part par les sociétés de transport et de distribution de gaz affiliées à l'A.R.G.B. et d'autre part par les constructeurs ou importateurs d'appareils fonctionnant au gaz.
Pour ce qui regarde les archives de l'A.R.G.B. proprement dite, on a mis en œuvre un plan de classement classique, en commençant par ses statuts et historiques et les documents émanant de ses organes de gestion. On trouvera ensuite les archives qui concernent sa gestion interne et celles produites par ses différentes commissions spécialisées. Celles-ci ont été ordonnées en tenant compte de leur date de formation, en commençant par la plus ancienne. On a regroupé ensuite les archives ayant trait aux relations de l'A.R.G.B. avec d'autres organismes belges et avec des groupements internationaux qui poursuivent des buts similaires ou connexes.
La première partie de l'inventaire se termine par des séries importantes, tant en volume qu'en intérêt.
Il y a d'abord la documentation que l'A.R.G.B. a rassemblée et qui se rapporte à l'activité des sociétés gazières et associations professionnelles du secteur, que ce soit en Belgique, en Europe ou dans différentes autres régions du monde comme les États-Unis. Il s'agit d'ouvrages techniques mais aussi de dépliants publicitaires, livres anniversaires de sociétés, études historiques etc. Cette documentation a été classée par type de publication et, au sein de chaque rubrique, par pays.
Il y a ensuite des séries de documents sur supports particuliers et qui demandent des mesures de sauvegarde ou de conditionnement spéciales : affiches, films et enregistrements sonores, photographies.
La deuxième partie de l'inventaire regroupe les archives de la coopérative Les Exploitations Gazières de Belgique. Elles sont peu importantes et ne nécessitent pas de subdivision interne.
Celles de la Collectivité du Gaz, qui forment la troisième partie de l'inventaire, sont ordonnées suivant un plan similaire à celui de la première : statuts, assemblées générales, comité de direction, groupes de travail, publications et documentation en forment les subdivisions principales.
Les archives de l'A.R.G.B. sont consultables par toute personne munie d'une carte de lecteur des Archives générales du Royaume et Archives de l'État dans les Provinces. Les archives sont librement consultables au bout de trente ans. En outre, les publications, quelle que soit leur date d'édition, sont librement consultables. Pour cette dernière raison, les numéros 21, 431-475, 477-565, 1032 et 1047 -1986 sont librement consultables quelle que soit leur date.
Pour la reproduction des documents d'archives, les règles et les tarifs en vigueur aux Archives de l'État sont d'application. Le lecteur est averti à l'écran lors de la commande si un document ne peut pas être reproduit.
Pour les commandes de documents du présent fonds et pour les renvois au présent inventaire, il est conseillé d'utiliser la dénomination abrégée " A.R.G.B. - K.V.B.G. ".
L'A.R.G.B. a tenu à conserver par devers elle la collection la plus complète du Bulletin qui était conservée dans ses caves, ceci dans la perspective d'un scannage éventuel. Ce Bulletin est édité depuis 1878. Nous nous sommes efforcés de reconstituer une série à partir de numéros isolés (voir numéros 477-488 de l'inventaire). Les résultats sont mitigés puisque la première année complète retrouvée est 1940 ! Même dans les années ultérieures, il y a de nombreux numéros manquants.
BRION, R. et MOREAU, J.-L., Tractebel : 1895-1995. Les métamorphoses d'un groupe industriel, Anvers, Fonds Mercator, 1995, 343 p.
BRION, R. et MOREAU, J.-L., Jalons pour une histoire du gaz en Belgique aux XIXe et XXe siècles, dans PAQUIER, S. et WILLIOT, J.-P. (dir.), L'industrie du gaz en Europe aux XIXe et XXe siècles. L'innovation entre marchés privés et collectivités publiques, Bruxelles, Berne, Berlin, Francfort, New York, Oxford, Vienne, 2005, p. 197-224.
A.R.G.B., Association Royale des Gaziers Belges. 1877-1977, Bruxelles, 1977, 32 p.
Le présent inventaire a été réalisé par Annette Hendrick et Jean-Louis Moreau entre 2008 et 2013, sur la base des ouvrages suivants :
- PETIT R., VAN OVERSTRAETEN D., COPPENS H. et NAZET J., Terminologie archivistique en usage aux Archives de l'État en Belgique. I. Gestion des archives, Miscellanea Archivistica Manuale n° 16, Bruxelles, AGR, 1994 ;
- COPPENS H., De ontsluiting van archieven. Richtlijnen en aanbevelingen voor de ordening en beschrijving van archieven in het Rijksarchief(Miscellanea Archivistica Manuale, 21), Bruxelles, 1997.
L'inventaire a été relu par Daniel Van Overstraeten.
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Contient notamment les versions des statuts éditées en 1877, 1884, 1894, 1903, 1907, 1914, 1936, 1950. | 1 | Dossier concernant les révisions successives des statuts et leur traduction en néerlandais en 1963. 1877-1963. | 1 liasse | ||||||
2 | Dossier concernant les statuts, leurs modifications successives et leur publication au Moniteur belge. 1936-1989. | 1 liasse |