Name: Académie royale des Sciences d'Outre-Mer (ARSOM)
Period: 1947 - 1995
Inventoried scope: 11,03 linear meters
Archive repository: National Archives 2 - Joseph Cuvelier repository
Heading : Education, Culture and Science
Authors: ANKOUDINOFF, D. — DEFRANCE, A. — PIRET, B.
Year of publication: 2022
Code of the inventory: I42
Institut royal colonial belge (1928-1954)
Académie Royale des Sciences Coloniales (1954-1959)
Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer (1959- )
En 1928, le ministre des Colonies et Premier Ministre - Henri Jaspar - constate que de nombreuses institutions belges sont chargées de l'étude de questions liées à la colonisation. Il propose de concentrer leurs activités afin de faciliter la diffusion de leurs travaux et, ce faisant, de renforcer la propagande coloniale. L'institution créée dans ce cadre, l'Institut royal colonial belge (IRCB), a pour mission principale de favoriser la recherche et d'en diffuser le contenu vers les universités et les établissements d'enseignement supérieur en vue de susciter " parmi l'élite de la jeunesse, les vocations coloniales qui assureront le recrutement facile et sélectionné des médecins, des ingénieurs, des magistrats et des administrateurs, dont la science et l'activité doivent contribuer à la bonne administration de la colonie et à la prospérité des entreprises coloniales " (1).
L'IRCB est inauguré l'année suivante par ledit ministre des Colonies. Il se compose alors d'éminentes personnalités coloniales - professeurs d'université, politiciens, hommes d'affaires, missionnaires et hauts fonctionnaires. L'institut est alors présidé par Pierre Nolf, professeur à l'Université de Liège, assisté de Théophile Simar en qualité de secrétaire général. Il compte du reste d'une commission administrative et de trois sections scientifiques ; celles-ci sont composées de la manière suivante (2) :
Section des Sciences morales et politiques
Directeur : Vandervelde, Ministre d'État.
Vice-Directeur : Rutten, gouverneur général honoraire.
Membres effectifs : Carton, membre de la Chambre des Représentants ; Cattier, professeur honoraire à l'Université de Bruxelles : R. p. Charles (s. j.), professeur à l'Université de Louvain ; De Jonghe, professeur à l'École coloniale de l'Université de Louvain ; Dupriez, vice-président du Conseil colonial ; Franck, ministre d'État ; gouverneur de la Banque nationale ; Gohr, président du Comité spécial du Katanga ; R. p. Lotar, missionnaire dominicain ; Louwers, membre du Conseil colonial, secrétaire général de l'Institut colonial international ; Renkin, ministre d'État ; Rolin, conseiller à la Cour de cassation ; professeur à l'Université de Bruxelles ; membre du Conseil colonial ; Rutten, gouverneur général honoraire du Congo belge ; Simar, professeur à l'Université coloniale ; Speyer, professeur à l'Université de Bruxelles et Vandervelde, ministre d'État.
Membres associés: Bertrand, membre du Conseil colonial ; Brunhes, professeur au Collège de France ; Mgr De Clercq, vicaire apostolique du Haut-Kasaï ; comte de Lichtervelde, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le Roi des Belges, à Lisbonne ; Colonel Vicente Ferreira, ancien haut-commissaire de l'Angola ; Moeller, gouverneur de la Province orientale du Congo belge ; Mondaini, professeur à l'Université de Rome ; Ryckmans, professeur à l'École de commerce de l'Université de Louvain et à l'Université coloniale ; Salkin, conseiller à la Cour d'appel au Congo belge ; Sohier, procureur général au Congo belge ; Vanderkerken, professeur à l'Université de Gand et à l'Université coloniale ; Van Eerde, professeur à l'Université d'Amsterdam ; R. p. Van Wing, missionnaire au Congo belge ; Visscher, secrétaire général à l'institut international des langues et des civilisations africaines ; Wauters, membre du Conseil de gérance du Comité national du Kivu.
Section des Sciences naturelles et médicales
Directeur: Dr Nolf.
Vice-Directeur: Droogmans, secrétaire général honoraire du ministère des Colonies.
Membres effectifs: Bruynoghe, professeur à l'Université de Louvain ; Buttgenbach, professeur à l'Université de Liège ; De Wildeman, directeur du Jardin botanique ; Droogmans, secrétaire général honoraire du ministère des Colonies ; Fourmarier, professeur à l'Université de Liège; Gerard, professeur à l'Université de Bruxelles ; Leplae, professeur à l'Université de Louvain ; Nolf, professeur à l'Université de Liège ; Pieraerts, directeur du Laboratoire chimique de Tervueren ; Robert, professeur à l'Université de Bruxelles ; Rodhain, professeur à l'Université de Gand et à l'Université coloniale ; abbé Salee, professeur à l'Université de Louvain ; Schouteden, directeur du Musée du Congo belge ; R. p. Vanderyst.
Membres associés: Bequaert, professeur à Harvard School of Tropical Medicine ; Brumpt, directeur au Laboratoire de parasitologie de Paris ; Burgéon, ingénieur, attaché au Musée du Congo belge ; Delhaye, ingénieur géologue ; Delevoy, inspecteur des Eaux et Forêts ; Dubois, professeur à l'École de Médecine tropicale ; Frateur, professeur à l'Université de Louvain ; Général Henry, géologue; directeur général de la Compagnie Minière des Grands Lacs ; Herissey, professeur à l'Université de Paris ; Lacroix, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences de Paris ; Lecomte, professeur au Museum de Paris ; Leynen, directeur du Laboratoire de l'inspection vétérinaire de l'État ; Marchal, professeur à l'institut agronomique de l'État ; Mouchet, médecin en chef-adjoint de la Colonie ; Passau, ingénieur géologue ; Pynaert, chef de bureau au Ministère des Colonies : Robyns, conservateur au Jardin botanique de l'État ; Shaler, ingénieur géologue ; Theiler, professeur à Lucerne ; Trolli, médecin en chef de la colonie ; Vandenbranden, professeur à l'École de Médecine tropicale.
Section des Sciences techniques
Directeur: colonel Liebrechts
Vice-Directeur: Dehalu, administrateur-inspecteur de l'Université de Liège.
Membres effectifs: Allard, professeur à l'Université de Bruxelles ; Bollengier, ingénieur en chef-directeur des travaux maritimes de la ville d'Anvers ; Deguent, lieutenant-colonel, professeur à l'École d'Application ; Dehalu, administrateur-inspecteur de l'Université de Liège ; Fontainas, ingénieur; professeur à l'École coloniale de l'Université de Louvain ; Gevaert, directeur général honoraire des Ponts et Chaussées ; Gillon, professeur à l'Université de Louvain ; Jadot, ingénieur-directeur de la Compagnie du Chemin de fer du Bas-Congo au Katanga ; colonel Liebrechts, président de l'Association pour le Perfectionnement du Matériel colonial ;Maury, professeur à l'École militaire : Moulaert, vice-gouverneur général honoraire du Congo belge ; général Olsen F.-V., directeur général en Afrique de la Société Union Nationale des Transports fluviaux ; Philippson, professeur à l'Université de Bruxelles ; Van De Putte M., ingénieur, chef de travaux à l'Université de Liège ; Van Deuren, colonel de réserve du génie.
Membres associés: Beelaerts, ingénieur, chef de service des Études de la Société internationale Forestière et Minière du Congo ; Bette, administrateur délégué de la Société Électricité et Traction ; Bousin, ingénieur, directeur général en Afrique de la Compagnie du Chemin de fer du Congo ; Braillard, ingénieur à la Société belge Radio-électrique ; Cito, administrateur-délégué de la Compagnie du Chemin de fer du Bas-Congo au Katanga ; Claes, inspecteur général des Ponts et Chaussées, directeur en chef des Services maritimes de l'Escaut ; Clerin, ingénieur à la Société métallurgique de Hoboken ; Deroover, directeur de la Société générale des Produits chimiques du Katanga ; Gillet, directeur de la Compagnie du Chemin de fer du Bas Congo au Katanga ; Leemans, administrateur délégué de la Société générale métallurgique de Hoboken ; Marchal, vice-président du Conseil d'administration de la Compagnie du Chemin de fer du Congo ; général Perrier, membre de l'institut de France ; Roger, directeur du service métallurgique de l'Union Minière du Haut-Katanga ; Roussilhe, ingénieur-hydrographe du Gouvernement français ; Tilho, colonel des troupes coloniales, correspondant de l'institut de France ; Venning-Meinesz, directeur de l'Observatoire météorologique de De Bilt ; Wiener, professeur à l'Université de Bruxelles ; brigadier général Winterbothom, chef du service géographique du War Office.
Au moment de sa fondation, comme par la suite, l'IRCB réunit les principaux acteurs et les institutions du pouvoir colonial comme des institutions savantes - ministère, Conseil colonial, gouvernorat, Université coloniale et Union coloniale notamment.
La loi du 27 juin 1930 confère une personnalité civile aux établissements scientifiques de l'État. Cette disposition a été mise en œuvre par la voie de l'arrêté ministériel du 31 octobre 1931 (3) en ce qui concerne l'IRCB. Aussi, à partir de cette date, l'Institut est autorisé à recueillir des libéralités. Diverses donations lui ont été faites, constituant autant de fonds permettant de financer la recherche ou la diffusion des résultats de celle-ci.
En 1954, l'IRCB est renommée Académie Royale des Sciences Coloniales (4). Cette nouvelle dénomination reflète un intérêt géographique élargi qui ne fera que se renforcer par la suite. Cinq ans plus tard, l'institution change une nouvelle fois de nom et adopte sa dénomination actuelle: l'Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer (5).
L'IRCB a pour mission principale de renforcer la propagande coloniale, mais ses statuts restent flous quant aux activités à déployer à cet effet. Elle s'y emploie en favorisant, dans un premier temps, la recherche concernant le Congo et la colonisation ainsi que par le biais de l'organisation de manifestations scientifiques et par son activité éditoriale.
Dès sa fondation, l'institut organise périodiquement, puis annuellement, un concours. Les différentes sections qui composent l'IRCB formulent une question en lien avec les préoccupations institutionnelles. Chaque mémoire soumis dans ce cadre est évalué par un rapporteur qui en fait ensuite écho aux membres de la section concerné avant d'en élire le meilleur. Ce prix ne sera bientôt plus le seul qu'elle décernera ; à titre d'exemple, en 1955 l'Académie Royale des Sciences Coloniales décerne également le prix Albrecht Gohr et le prix triennal de la littérature coloniale (6).
L'institution s'engage également en faveur de la propagande coloniale en organisant des conférences et en déployant une importante activité éditoriale. Elle publie les Bulletins de séances dans lesquelles trouvent place les procès-verbaux de séance de l'IRCB et de ses différentes classes, les rapports rédigés par les membres, les lectures et autres communications faites en séance. Elle édite également les Mémoires qui ont été couronnés du prix annuel. Rapidement, ces deux séries sont renforcées par la publication des actes des conférences et manifestations scientifiques organisées ainsi que par l'Atlas général du Congo belge et un dictionnaire biographique. À partir de 1948, la Biographie Coloniale belge propose une notice pour les Belges (et certains internationaux) qui ont joué un rôle important au Congo ainsi que dans les territoires formant les actuelles républiques du Rwanda et du Burundi (1919-1962). Dix ans et cinq tomes plus tard, la publication connait un virage important. Afin de s'inscrire en rupture par rapport à logique hagiographique qui a présidé à l'écriture de nombreuses notices, la publication est renommée Biographie belge d'Outre-mer. Quatre tomes et cinq volumes seront publiés entre 1968 et 2009 (8). Celui-ci est régi par une rigueur critique inédit et élargit considérablement l'aire géographique considérée puisqu'elle ne se cantonne plus à l'Afrique centrale, mais embrasse l'ensemble des continents.
Au fil de son existence, l'IRCB (puis l'ARSC et l'ARSOM) va développer et diffuser les connaissances scientifiques sur le Congo, mais aussi " servir de laboratoire d'idées, de forum de débat et d'espace intellectuel " consacré à la colonisation belge de sorte que cette institution doit être considérée comme un " opérateur central pour la science coloniale " (9).
Les statuts de l'IRCB prévoient que l'institution est composée d'une commission administrative et de trois sections (10).
La commission administrative procède aux actes d'administration et gère la trésorerie de l'institution. Celle-ci est initialement composée de six membres nommés par le ministre des Colonies pour un terme de trois ans. Le ministre compétent peut les rejoindre en séance ou s'y faire représenter ; il jouit d'une voix délibérative.
Les trois sections (puis classes) sont composées de quinze membres. Elles peuvent en outre compter trente membres associés - belges ou étrangers. Les membres de chaque section désignent annuellement son directeur. Celui-ci dirige l'assemblée et en préside les séances.
La première section est celle des sciences morales et politiques (11). Elle est principalement en charge des questions d'histoire, de politique indigène, de législation coloniale, d'ethnologie, de linguistique, de littérature et de missiologie. La deuxième section est consacrée aux sciences naturelles et médicales. Elle traite des questions de géographie physique et économique, de géologie, de chimie, de botanique, de zoologie, d'entomologie, de médecine, d'agriculture ainsi que d'élevage. Enfin, la troisième section est celle des sciences techniques. Elle est en charge des questions de transport, de communication, de génie civil, de matériel colonial, d'outillage et d'exploitation minière. Chaque section est composée de quinze membres et peut en outre compter jusqu'à trente membres associés - belges ou étrangers. Les premiers sont nommés par le roi sur proposition du ministre des Colonies quand les seconds sont nommés par ledit ministre sur proposition des membres des sections. Annuellement, chaque section nomme son directeur ; ce dernier assure la direction générale de la section et en préside les réunions. Le président de l'institut est nommé par le roi parmi les directeurs de sections. Il est chargé de représenter l'institut, il convoque et préside la commission administrative. Il est assisté d'un secrétaire général. Nommé par le roi, celui-ci est principalement chargé de l'élaboration des procès-verbaux de séance de l'institut et de la conservation des archives. Il remplit également les fonctions de secrétaire de la commission administrative.
Les sections se réunissent mensuellement, à l'exception des mois d'été. Les membres des trois sections se retrouvent pour une séance générale au cours de laquelle il est rendu compte des travaux de l'institution et sont remis les prix décernés par chacune des sections.
La commission administrative et les trois sections sont placées sous la direction du président et du secrétaire général (12). Le directeur d'une des sections est nommé par le roi pour présider l'IRCB. Le président convoque et préside la commission administrative, signe la correspondance générale relative à l'Institut. Il est accompagné du secrétaire général. Nommé par le roi parmi les membres de l'IRCB, il a pour rôle de préparer la correspondance concernant l'Institut, les procès-verbaux des séances de l'Institut et de garder les archives. Il remplit en même temps les fonctions de secrétaire de la commission administrative. Dans la pratique, le secrétaire général est chargé de la gestion courante de l'institution.
Les statuts de l'IRCB prévoient que les archives produites sont placées sous la gestion du secrétaire général puis du secrétaire général perpétuel (13). Force est de constater que tous n'y ont pas apporté le même soin. Si Égide Devroey ou Frans Evens ont eu le souci de conserver de nombreux documents, ce n'est pas le cas de la plupart de leurs collègues. Aussi, à l'exception des documents constituant le présent fonds, les archives de cette institution ont disparu (14).
En 2009, l'ARSOM doit quitter les locaux qu'elle loue à l'avenue Louise (Bruxelles) depuis plusieurs décennies. En prévision de ce déménagement, le secrétaire perpétuel prend contact avec les Archives de l'État et organise le don des documents institutionnels s'y trouvant. Ces archives sont d'abord conservées aux AGR1 avant d'être transférées aux AGR2 en mars 2022. Elles y rejoignent de nombreux autres ensembles archivistiques consacrés à la colonisation.
Ce fonds donne à voir le fonctionnement de l'IRCB depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au milieu des années 1990. Il met en lumière la gestion administrative de cette institution, mais surtout l'organisation du volet scientifique de celle-ci. Ainsi, il met en exergue les membres des différentes sections (puis classes), leur action et permet de prendre la mesure des débats qui les animent. Il offre également l'occasion de suivre l'édition de nombreux volumes et séries ainsi que l'organisation des manifestations scientifiques.
Langues et écriture des documents
La plupart des pièces décrites dans le présent inventaire sont rédigées en français, certaines le sont également en néerlandais. Un nombre limité de documents sont rédigés en anglais, allemand, espagnol et hongrois.
Les archives de l'ARSOM ne donnent aucune information sur les opérations de sélection et de tri effectuées au cours du temps. Des éliminations et des pertes ont néanmoins indéniablement eu lieu. Aucun tri, aucune élimination n'ont été effectués à l'occasion du transfert du présent fonds d'archives aux Archives de l'État.
Le présent fonds d'archives est clos. Des dossiers distraits du fonds sont cependant susceptibles d'être retrouvés parmi les documents encore conservés à l'ARSOM.
Le cadre de classement se compose de trois ensembles qui épousent les principales activités de l'IRCB. Le premier se compose des documents de nature administrative (correspondance et comptabilité, gestion des membres et du personnel administratif principalement). Le deuxième est le produit de l'activité scientifique déployée. Celle-ci s'exprime au travers des réunions des différentes sections puis classes, des concours qui sont organisés, des publications qui sont éditées, des manifestations scientifiques qui sont programmées. Le dernier est reflet de l'activité de communication, qu'elle soit scientifique ou de vulgarisation, mise en œuvre par l'institution.
Les archives publiques de plus de 30 ans versées aux Archives de l'État sont en principe librement consultables en vertu de l'article 3 de la loi sur les archives du 24 juin 1955 (modifiée par la loi du 6 mai 2009), dans les conditions établies par le règlement en vigueur dans les salles de lecture des Archives générales du Royaume et des Archives de l'État dans les provinces.
Toutefois, sont inconsultables:
- les documents classifiés, conformément à la loi du 11 décembre 1998 relative à la classification et aux habilitations, attestations et avis de sécurité, modifiée par la loi du 3 mai 2005) ;
- les archives de moins de 100 ans contenant des données à caractère personnel, en vertu de la loi-cadre du 30 juillet 2018 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel. Cette loi met en œuvre sur le territoire belge le RGPD ou Règlement général sur la protection des données (Règlement UE 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016). Une exception à ce principe sera faite si les faits sont déjà connus du public (par exemple par voie de presse), si les intéressés ont donné leur accord préalable à la consultation des documents qui les concernent ou si ceux-ci sont décédés, ou enfin si la recherche est menée à des fins scientifiques. Une dérogation peut alors éventuellement être obtenue. Elle doit être introduite, sous la forme d'une déclaration de recherche, auprès du dépôt conservant les documents visés et sera évaluée par l'Archiviste général du Royaume ou son délégué.
Aucun des documents de ce fonds n'est concerné par ces dispositions.
La reproduction des actes (consultables) de plus de 30 ans est en principe libre, mais est soumise au tarif et au règlement en vigueur aux Archives de l'État.
Une partie du présent fonds d'archives est constituée de documents sur papier pelure, un support fin, léger et translucide, composé de pâte chimique. Le lecteur les manipulera avec précaution.
Le présent inventaire est le premier instrument de recherche consacré aux documents produits par l'Institut royal Colonial belge et ses successeurs en droits.
Annuaire administratif et judiciaire de Belgique et de la capitale du royaume, Bruxelles, 1884-1960.
Annuaire administratif et judiciaire de Belgique, Bruxelles, 1961-.
Bulletin officiel de l'État indépendant du Congo, Bruxelles, 1886-1908.
Bulletin officiel du Congo belge, Bruxelles, 1908-1959.
Le Moniteur belge. Journal officiel, Bruxelles, 1831-.
Archivfuehrer kolonialgeschichte (https://archivfuehrer-kolonialzeit.de/).
DESLAURIER C., La documentation africaine à Bruxelles. Les fonds du ministère belge des Affaires étrangères (Burundi, Congo, Rwanda), dans Afrique & Histoire, 2003/1, vol. 1, p. 223-234.
LOWRY J. (éd.), Displaced archives, Londres, Routledge, 2017.
PIRET B. et VAN EECKENRODE M., Inventaire des archives du Ministère des Colonies et successeurs en droit. Conseil supérieur du Congo (1889-1925), Bruxelles, Archives de l'État, 2021.
PIRET B., Exhumer les vestiges de la colonisation. Les archives coloniales belges et leur histoire, dans Comma, 2015/1, p. 51-62.
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TALLIER P.-A., VAN EECKENRODE M. et VAN SCHUYLENBERGH P. (éd.), Belgique, Congo, Rwanda et Burundi : Guide des sources de l'histoire de la colonisation (19e-20e siècle). Vers un patrimoine mieux partagé !, 2 vol., Turnhout, Brepols, 2021.
TALLIER P.-A. et BOMPUKU EYENGA-CORNELIS S. (éd.), Africa Europe Archives. Requirements ? Collaborations ? Plans ? DR Congo, Rwanda, Burundi and Belgium, Bruxelles, Archives de l'État, 2013 (Studia, 138).
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Biographie coloniale belge puis Biographie belge d'Outre-Mer, 8 t., Bruxelles, Institut royal colonial belge puis Académie royale des sciences coloniales, 1948-1958 et 1968-1998.
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NDAYWEL È NZIEM I., Histoire générale du Congo. De l'héritage ancien à la République démocratique, Paris/Bruxelles, De Boeck/Larcier, 1998.
PONCELET M., L'invention des sciences coloniales belges, Paris, Karthala, 2008.
STENGERS J., Congo : Mythes et réalités. 100 ans d'histoire, nvle éd., Bruxelles, Racines, 2007.
VAN SCHUYLENBERGH P. et alii (éd.), L'Afrique belge aux XIXe et XXe siècles, Nouvelles recherches et perspectives en histoire coloniale, Bruxelles, Peter Lang, 2014.
VANTHEMSCHE G., La Belgique et le Congo. Empreintes d'une colonie 1885-1980, Bruxelles, Éd. Complexe, 2007.
VANTHEMSCHE G., Van de Belgische Koloniale Biografie naar het Biografisch Woordenboek van Belgen Overzee, dans Bulletin des séances de l'ARSOM, vol. 57, n°2-4 - 2011, p. 215-235.
Vijftig jaar bestaan van de Academie. 1928-1978. Cinquantenaire de l'Académie, 2 vol., Bruxelles, ARSOM, 1982.
Un bordereau de versement a été réalisé en mars 2010 par des étudiants stagiaires de l'UCLouvain et de l'Université libre de Bruxelles sous la supervision de Pierre-Alain Tallier. L'inventaire a été réalisé par Bérengère Piret avec le concours d'Anouck Defrance, étudiante de l'UCLouvain, avec le soutien de Denis Ankoudinof, étudiant de l'UCLouvain, en février et mars 2022 lors du stage en archivistique réalisé aux AGR2. Le fonds a ensuite été conditionné par Anouck Defrance avec l'aide de Lilian Eyletters, bénévole aux AGR2. Télécharger l'inventaire publié- Download de gepubliceerde inventaris
1 - 13 | Copies-lettres sortantes des secrétaires perpétuels. 1967-1968, 1971-1972, 1978-1982, 1995. | ||||||||
1 - 2 | Egide Jean Devroey. Janvier 1967 - décembre 1968. | ||||||||
1 | Janvier - décembre 1967. | 1 liasse | |||||||
2 | Janvier - décembre 1968. | 1 liasse | |||||||
3 - 5 | Pierre Staner. Septembre 1971 - décembre 1972. | ||||||||
3 | Septembre - novembre 1971. | 1 liasse | |||||||
4 | Septembre 1971 - juillet 1972. | 1 liasse | |||||||
5 | Novembre 1971 - décembre 1972. | 1 liasse | |||||||
6 - 9 | Frans Evens. Janvier 1978 - décembre 1979. | ||||||||
6 | Janvier 1978 - juin 1978. | 1 liasse | |||||||
7 | Juillet 1978 - décembre 1978. | 1 liasse | |||||||
8 | Janvier 1979 - mai 1979. | 1 liasse | |||||||
9 | Juin 1979 - décembre 1979. | 1 liasse | |||||||
10 | Raymond Vanbreuseghem. Janvier - décembre 1980. | 1 liasse | |||||||
11 - 12 | Jean-Jacques Symoens. Janvier 1981 - décembre 1982. | ||||||||
11 | Janvier - décembre 1981. | 1 liasse | |||||||
12 | Janvier - décembre 1982. | 1 liasse | |||||||
13 | Yola Verhasselt. Janvier - avril 1995. | 1 liasse |