Inventaire des archives de la s.a. Forges de Clabecq (1751-2001)

Archive

Name: s.a. Forges de Clabecq

Period: 1752-2001

Inventoried scope: 154,7 linear meters

Archive repository: State archives in Louvain-la-Neuve

Heading : Businesses

Inventory

Authors: Jacquemin, Madeleine

Year of publication: 2013

Code of the inventory: V010

...

Producteur d'archives

Nom

Société anonyme Forges de Clabecq et les sociétés du groupe Clabecq.
Anciens noms
:
Marc Pierre Van Esschen (1781-ca. 1803)
Nicolas Besme (ca. 1803-1814)
Léopold Besme (1814-1828)
Société des Forges de Clabecq (1828-1838) ou association Édouard Goffin, Léopold Besme et Nicolas Warocqué
Association Édouard Goffin et Léopold Besme (1838-1841)
Édouard Goffin (1841-1851)
C. et J. Goffin (1851-1861)
Josse Goffin (1861-1887)
Sociétés du groupe Clabecq
:
s.a. Forges de Clabecq (1888-1997)
s.a. Fours à Coke de Vilvorde (1912-1986)
s.a. Société commerciale de Clabecq " Sococlabecq " (1933-1996)
Socovest U.S. Inc. (1982-1996)
s.a. Socinvest Luxembourg (1982-1996)
s.a. Clabecqinvest (1985-1996)
s.a. Clabecqlease (1987-1996)
s.a. Société de Participations industrielles de Clabecq " Socindus " (1988-1996)
s.a. Forges Finance Luxembourg (1988-1996)
s.a. Société immobilière des Forges de Clabecq " Immoforges " (1989-1994), s.a. Forgenerg (1994-1998), s.a. Centrale électrique de Duferco Clabecq " Duferco Clabecq Énergie " (1998)
s.a. Clabecq Coordination Center (1990-1996)

Historique

Forges de Clabecq s.a.

Le mardi 8 novembre 1781, le vicomte Antoine Otton de Flodorp (1711-1791) donne en location à Marc Pierre Van Esschen (1754-1838), marchand et bourgeois de Bruxelles, un terrain d'environ un journal (soit 2088,94 m²), pour un terme de 20 ans. Marc Pierre Van Esschen construit sur le terrain un bâtiment comprenant un moulin à battre le fer, dans le but de forger des objets à partir de barres, tôles et lingots de fer. La gestion de l'usine est bicéphale : Marc Pierre Van Esschen, marchand de fer, s'occupe de la vente des marchandises à Bruxelles, et, Nicolas Éloi Besme (1755-1814), fondeur de fer, est chargé, en tant que directeur, de la marche de l'usine, à Clabecq. L'usine de Clabecq fabrique à cette époque des platines, essieux et bandages pour chariots de ferme. Certaines de ces marchandises sont entreposées à Bruxelles avant d'être livrées aux clients, d'autres sont, par priorité, réservées à l'armée française. Vers 1810, Nicolas Besme fait construire à Clabecq un haut fourneau à fondre le minerai de fer, pour le convertir en gueuses et poteries. L'établissement Clabecq réalise donc, dans une région agricole et sans tradition métallurgique, le tour de force de faire fonctionner un haut fourneau tout en étant situé dans une zone dépourvue de charbon, de minerai, ni particulièrement forestière. L'entreprise est alors dénommée " Fonderie et Platinerie en fer ".
Après le décès de son père, Léopold Éloi Besme (1795-1858), hérite des Forges de Clabecq. La période hollandaise est très importante pour l'usine de Clabecq qui bénéficie d'un climat extrêmement favorable aux investissements industriels. En effet, les capitalistes bruxellois permettent incontestablement à l'entreprise d'affirmer sa position et d'assurer son plein développement. Le creusement du canal Bruxelles-Charleroi de 1827 à 1832, la création d'une ligne de chemin de fer passant à Clabecq et à Tubize et le développement des routes vont également favoriser l'essor de l'entreprise. à partir de 1828, le moulin à battre le fer va se développer, grâce à une association groupant d'une part le maître de forge du moment, et de l'autre, édouard Guillaume Goffin (1796-1858) et Nicolas Joseph Warocqué (1773-1838). Ce dernier est le fondateur, avec son frère Isidore (1771-1848), de la puissante entreprise des charbonnages de Mariemont (1802), et administrateur de la Société de Sars-Longchamps (1819), de la Société de Brascoup (à partir des années 1820), et propriétaire du Charbonnage de Carnières (1833). Goffin, quant à lui, est propriétaire terrien à Bruxelles et Berchem-Sainte-Agathe, banquier, raffineur de sucre et, grâce à ses liens familiaux, proche des grandes familles de banquiers bruxellois (Matthieu, Moereman, t'Kint, etc.). Ensemble, ils créent la " Société des Forges de Clabecq ", dans le but d'exploiter les forges et le moulin à farine y attenant, établissements appartenant aux trois hommes, chacun pour un tiers. Suite au décès de Nicolas Warocqué, le 25 janvier 1838, sa participation dans la société de Clabecq est vendue, à Édouard Goffin qui en possède désormais deux-tiers. La société est dissoute au 1er janvier 1839.
Mais Édouard Guillaume Goffin et Léopold Éloi Besme s'unissent pour continuer l'exploitation et la gestion des Forges de Clabecq. Édouard Goffin est seul chargé de l'administration et de la gestion de la société. Il investit pour deux tiers de la mise de fonds et Besme pour un tiers. Mais en 1841, Besme vend à Goffin sa part et la société est dissoute.
À partir de cette date, Édouard Goffin dirige seul la société appelée " Société des forges et fonderies de Clabecq ". Il oriente alors l'entreprise vers la transformation des produits de hauts fourneaux et l'utilisation de la mitraille, caractéristiques qu'elle conserve jusqu'au début du XXème siècle. L'usine se procure, dans la région de Charleroi, des demi-produits d'acier (fontes, lingots et blooms) nécessaires aux laminoirs. Il renouvelle l'outillage de ses usines, en développe considérablement la production et fait construire une grande fonderie dont les produits acquièrent une renommée. Vers 1851, le premier laminoir à fers marchands est mis en place, ainsi qu'une machine à vapeur destinée à la fonte du fer.
Les deux fils d'Édouard Goffin, Charles Henri (1827-1861) et Josse Philippe Auguste (1830-1887) travaillent avec lui jusqu'au moment où il se retire des affaires en 1851 et leur cède son usine. Ils deviennent propriétaires du fonds et des bâtiments lors du partage des biens de leur père, le 5 avril 1859. Charles et Josse Goffin modifient, renouvellent et augmentent à leurs frais l'outillage et le matériel. Vers 1855, un mur de clôture est construit le long du canal Charleroi-Bruxelles. Le canal de décharge de l'usine est déplacé via une nouvelle dérivation souterraine, en 1856. Un an plus tard, est mis en ordre de marche le premier grand laminoir à tôles. En 1858, l'usine est reliée à la gare de Tubize grâce à un chemin de fer de raccordement et un pont, ce qui permet l'augmentation de la production des usines et une grande facilité d'approvisionnement en matières premières, qui tiennent un rang si important dans l'industrie métallurgique, ainsi que des débouchés sur tout le réseau des voies ferrées. En 1860, on ajoute à l'usine dix fours à puddler et à chauffer, des trains de laminoirs, un marteau pilon, sept machines à vapeur et six chaudières jumelles. En 1851, environ 300 ouvriers travaillent aux Forges, dix ans plus tard, ils sont 800. La fabrication de tôles longerons pour locomotives devient une véritable spécialité de l'entreprise. Charles et Josse Goffin font construire des maisons pour les ouvriers, la Noire Cité. Mais suite au décès de Charles en 1861, sa veuve, Anna Cans, renonce, pour elle et son enfant mineur, Josse Édouard, né le 23 mars 1860, à participer à la société créée par son époux et son beau-frère. De ce fait, la société est dissoute au 31 décembre 1861.
Mais Josse Goffin poursuit seul les affaires. Les usines de Clabecq prennent alors une extension importante. Leurs produits sont utilisés dans de nombreux chantiers importants, en France, en Italie, en Hollande, en Allemagne et en Russie. Outre sa fonction aux Forges de Clabecq, Josse Goffin est également bourgmestre de Berchem-Sainte-Agathe, membre du Comité d'Escompte de Bruxelles, de 1870 à son décès, le premier président du Syndicat de la Bourse des Métaux et Charbons de Bruxelles créé le 20 mai 1874, et membre de l'Association des Maîtres des Forges de Charleroi. Pendant plus de vingt ans, Josse Goffin va développer son usine. Il agrandit le terrain des usines par l'acquisition de parcelles avoisinantes. En 1888, les usines ont presque triplé. Vers 1870, il fait construire un train à tôles fines. Il renouvelle presque entièrement les machines et le matériel des trains à fers, comme par exemple les fours à puddler qui sont au nombre de trente en 1877 contre huit en 1863, et les fours à chauffer qui passent de quatre à onze sur la même période. Josse Goffin fait déplacer la fonderie et ses trois cubilots. Vers 1875, il utilise deux machines à vapeur locomotives, destinées au transport des marchandises de l'usine à la gare de Tubize. Un peu après, il fait établir un train de laminoir à petits fers et à trois cages, ainsi qu'une machine à vapeur de la force de 250 chevaux, pour lui imprimer le mouvement. Et enfin, de 1882 à 1884, il érige le train à tôles fortes, le plus complet et le mieux outillé de Belgique. Cette dernière construction couronne l'œuvre de Josse Goffin. Elle permet de doubler la production des établissements et porte le personnel, qui s'est accru progressivement : 790 en 1868, 1.100 en 1877, et 1.200 en 1888. On peut produire dans les usines de Clabecq 6.000 tonnes de tôles et 20.000 tonnes de fers spéciaux par an.
Le 11 octobre 1888, les héritiers de Josse Goffin créent la société anonyme Forges de Clabecq. Elle est présidée par Josse Goffin (1860-1942), le fils unique de Charles, pendant cinquante-trois ans.
L'année 1909 marque un tournant décisif dans le développement des Forges de Clabecq. En effet, l'ingénieur civil liégeois Eugène Germeau (1871-1939) concentre les activités de l'entreprise sur la production et la transformation de l'acier. L'entreprise s'équipe d'une infrastructure complexe : les hauts fourneaux I et II qui fonctionnent uniquement au coke, un convertisseur Thomas, un mélangeur de fonte, un train de laminoir de type blooming, un train finisseur, des moteurs à gaz, une aciérie, des laminoirs et une centrale électrique. Les Forges de Clabecq se muent ainsi d'entreprise transformatrice en entreprise productrice.
En 1913, elles prennent un intérêt important dans la société anonyme des Fours à Coke de Vilvorde. Cette société fournit le coke nécessaire à la marche des hauts-fourneaux jusqu'en 1985. Dès les premiers jours du mois d'août 1914, les usines des Forges de Clabecq arrêtent toute fabrication. Pendant neuf mois, le personnel est occupé 3 à 4 jours par semaine à différents travaux de construction, de réfection et d'entretien. à partir du 1er mai 1915, il cesse complètement ses activités. Durant toute la période de la guerre, les Forges de Clabecq subissent des réquisitions de la part de l'ennemi. Les installations des usines sont également fortement endommagées par les Allemands. C'est pourquoi les activités des différentes usines ne redémarrent qu'après une remise en état, soit en 1919 pour la fonderie et les ateliers et en 1920 pour la fabrication de l'acier. Mais les différentes restaurations des installations se poursuivent jusqu'en 1921.
En 1924 commence l'ère du développement moderne. L'usine va s'étendre sur le territoire de Tubize. Un train à tôles moyennes et fortes, puis un gros blooming permettant d'alimenter le train à tôles en brames laminées sont successivement construits. En 1925 et 1929, les Forges s'équipent des hauts fourneaux III et IV qui permettent de porter la production journalière de fonte liquide à 1.000 tonnes. En 1929, les Forges de Clabecq absorbent la Société anonyme Fours à Coke de Vilvorde, dont elles ont acquis l'entièreté des actions. En 1939, les Forges construisent du matériel pour le transport du minerai. à la fin de cette même année, la mise en service d'une nouvelle batterie de fours à coke à Vilvorde fait de Clabecq une usine bien outillée et capable d'une production intense de produits variés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la cadence de production des usines est fixée et réglementée par le Syndicat belge de l'Acier. Les usines n'ayant pas subi de dommages importants, les activités auraient pu reprendre dès la libération. Mais vu les difficultés d'approvisionnement, les installations sont restées à l'arrêt pendant tout l'exercice 1944-1945.
En 1954, l'usine s'agrandit encore. à partir de 1957, les Forges de Clabecq acquièrent des terrains à Ittre, de l'autre côté du canal Charleroi-Bruxelles, en vue de conserver sa capacité concurrentielle et de poursuivre sa politique de modernisation de son équipement. Et en 1959, la décision est prise de construire un nouveau complexe sur le site d'Ittre. L'entreprise y produit des tôles moyennes et fortes, unies, striées ou lamées. La nouvelle usine est progressivement complétée et améliorée par une installation de pelletisation (1969), un train finisseur à tôles (1971), un nouveau haut fourneau VI (1972) et deux lignes de coulée continue (1974 et 1976). L'usine est fortement mécanisée.
Durant la période 1975-1980, les Forges de Clabecq subissent l'impact de la grande crise qui s'abat sur la sidérurgie mondiale. Clabecq arrête progressivement la fabrication d'acier brut, pour se concentrer sur la production de tôles fortes et moyennes (produits longs). Vu le marasme persistant, la direction des Forges décide, dans le cadre de la restructuration de la sidérurgie belgo-luxembourgeoise préconisée par le rapport McKinsey et officialisé par le gouvernement belge en novembre 1978, l'arrêt de la production de produits longs. Cependant, cette mesure ne va pas de pair avec un accroissement de la gamme de produits plats. Dès lors, il en découle une surcapacité de la phase liquide (fonte ou brame produits par le processus de production de l'acier : haut fourneau-aciérie-coulée continue). Une telle situation a évidemment des répercussions sociales non négligeables : de nombreux emplois sont sacrifiés.
L'évolution des Forges de Clabecq, au début des années 1980, est plus que jamais exposée aux aléas de la conjoncture sidérurgique mondiale car le pourcentage des ventes de la société aux pays hors de l'Europe oscille autour des 40 %. Les Forges sont donc tributaires des fluctuations, plutôt orientées à la baisse, du prix des tôles et de la valeur du dollar, de l'évolution de la demande de tôles, des importations sur le marché américain mais aussi des importations de tôles à bas prix provenant des pays non européens. L'entreprise réussit tant bien que mal à maintenir ses activités par la consolidation de l'outil, des investissements de modernisation et la fermeture d'installations non rentables ainsi que par la diminution des coûts via une réduction importante du personnel (1.200 emplois disparaissent) et l'accroissement corrélatif de la productivité. La division tréfilerie est fermée en 1984 et la cokerie de Vilvorde en 1986. Sur le plan financier, la société doit sa survie au soutien des pouvoirs publics, via la conversion de dettes en capital et la remise de créances. En contrepartie, l'actionnaire public entre, dès 1985, dans le capital des Forges, via la Société nationale pour la Restructuration des Secteurs nationaux (SNSN), dont il devient le premier actionnaire, tout en demeurant minoritaire face à l'actionnaire privé Sococlabecq au niveau des droits de vote lors des assemblées générales. En 1988, les Forges de Clabecq réalisent un bénéfice de 645 millions de francs belges et fêtent le centenaire de leur constitution en société anonyme. Mais à partir de 1989, la situation se dégrade rapidement, suite à une nouvelle récession du marché de l'acier.
D'études en plans de restructuration avortés, l'entreprise ne réussit pas à s'adapter. Sans réseau de distribution propre, les Forges de Clabecq se font en outre doubler par leurs concurrents directs dont elles utilisent les services. Les aides financières massives de la Région wallonne, aux commandes de l'entreprise depuis début 1996, n'y feront rien. Le 19 décembre 1996, c'est le dépôt de bilan. Par des ordonnances successives, le juge Versluys tente de prolonger les possibilités de survie des Forges. Le 3 janvier 1997, il déclare la faillite, sur aveu, de la s.a. Forges de Clabecq mais ordonne la poursuite des activités de l'entreprise sous curatelle. Le 13 janvier, les travailleurs sont licenciés. Finalement, le juge Versluys doit se résoudre, le 19 février, à retirer son autorisation de poursuivre les activités des Forges.
Dans le courant du mois d'avril, l'identité du candidat repreneur est rendue publique. Il s'agit du groupe Duferco, un groupe italo-suisse spécialisé dans le négoce international des produits sidérurgiques et des matières premières destinées à la sidérurgie, mais qui a décidé de prolonger son développement stratégique par des investissements industriels. Le 6 août 1997, est constituée la s.a. Duferco-Clabecq au capital de 1,25 millions, chargée de l'engagement du personnel. Le 30 septembre, le tribunal autorise la vente du site de Clabecq pour la somme globale de 607,5 millions de francs belges, à la société Duferco-Clabecq qui devient propriétaire du site, des installations et des stocks des Forges. La seconde étape dépend de l'aval de la commission européenne au plan de reprise Duferco-SWS. Ce qui est fait le 5 novembre. Le 25 novembre 1997, Duferco s.a. formalise l'acquisition des biens de la société anonyme Forges de Clabecq, les actes de vente des Forges de Clabecq à Duferco-Clabecq sont signés officiellement à Clabecq, le prêt de la Société wallonne pour la Sidérurgie (SWS) et l'ouverture de la ligne de crédit à court terme couverte par Duferco. Cette injection financière suffit pour le redémarrage des opérations et notamment pour l'engagement progressif de personnel à partir de décembre. Duferco Clabecq vient de naître.
L'usine rouvre ses portes le 21 janvier 1998 sous des auspices favorables : un repreneur solide, un réseau commercial performant et une politique des ventes ciblées, le tout au sein d'une conjoncture provisoirement porteuse. Cette reprise par un groupe aux objectifs financiers marque définitivement la coupure avec la gestion d'autrefois. En 1999, Duferco Clabecq décide de réduire drastiquement, sur le site de Clabecq, la production de brames suite à la faiblesse du marché mondial. L'aciérie a fermé ses portes le 31 décembre 2001. Le laminoir est le dernier outil encore en fonction aujourd'hui. Duferco Clabecq a, depuis, été intégrée dans la holding Steel Invest et Finance (2006), détenue à parts égales par les groupes sidérurgiques Duferco et Novolopetsk Steel (NLMK). En 2011, ceux-ci ont décidé de mettre fin à leur collaboration, le site de Clabecq tombant dans l'escarcelle du groupe russe.
Désaffecté, le site clabecquois en bordure du canal à fait l'objet, en 2008, d'une réhabilitation partielle à l'initiative conjointe de la Société d'Assainissement et de Rénovation des Sites industriels du Brabant wallon (SARSI) et des entreprises hébergées (port de Clabecq, Sagrex, Gobert et Cetraval). En 2009, le démantèlement complet des bâtiments a été entamé dans le but de transformer le chancre de 80 hectares en une zone mixte d'entreprises, d'habitat, de commerces et de services. Duferco projette d'y construire près de 1.700 logements.

Société anonyme des Fours à Coke de Vilvorde

La Société Anonyme des Fours à Coke de Vilvorde est constituée, le 11 octobre 1912. Les fondateurs sont principalement la Société anonyme des Fours à Coke Semet-Solvay (144 actions) et la s.a. Forges de Clabecq (214 actions). La société a pour objet social la fabrication, le commerce et la vente du coke et de ses sous-produits, de même que la fabrication et la vente d'électricité, la vente des gaz provenant de l'exploitation des fours, et accessoirement, le commerce et la vente des charbons.
Le siège de la société est établi à Vilvorde. L'usine est située sur le territoire des communes de Vilvorde et de Grimbergen, en bordure du canal de Willebroek. La division " Fours à coke " est desservie par le chemin de fer de l'état à la gare de Haren Nord et par le canal maritime de Bruxelles à l'Escaut. La cokerie de Vilvorde est donc très bien localisée pour recevoir, par bateaux intérieurs, les charbons à coke produits par la Ruhr (mines de Blümenthal, Austerfeld) et les charbonnages campinois de Winterslag, Zwartberg et Houthalen. De plus, la cokerie, facilement accessible aux steamers de haute mer, reçoit aisément les charbons à coke des États-Unis.
En 1960, l'usine est composée de batteries modernes de 104 fours de grande capacité avec installation de récupération et mise en valeur des sous-produits. En 1961, la production de Vilvorde couvre les besoins des Forges de Clabecq. Le petit coke, non sidérurgique, est vendu à des grossistes. De même, sont écoulés, principalement sur le marché belge, les sous-produits de la distillation tels le gaz d'éclairage, les goudrons, la naphtaline, le sulfate d'ammoniaque, etc.
Environ 250 personnes travaillent dans les installations de Vilvorde.
L'arrivée en Belgique du gaz naturel avilissant la valeur du gaz de distillation de houille, ruine à bref délai l'économie de la cokerie de Vilvorde. Le 1er avril 1970, cette division est arrêtée et l'usine ferme définitivement ses portes le 12 septembre 1986. Dans la foulée, les bâtiments sont totalement détruits.

Société commerciale de Clabecq s.a.

La Société commerciale de Clabecq " Sococlabecq " est constituée le 12 octobre 1933 pour l'achat ou la vente de produits industriels, et spécialement de produits métallurgiques.
Depuis sa fondation, Sococlabecq fonctionne comme exportateur dans le cadre de l'Entente Internationale de l'Acier (E.I.A.). Inactive pendant la Seconde Guerre mondiale, elle ne reprend son activité que lentement. La mise sur pied de la C.E.C.A. met fin à l'espoir de reprendre la même activité qu'avant-guerre. Entre-temps, la société effectue en deux fois, juillet 1949 et août 1950, l'achat de 17.500 parts sociales des Forges de Clabecq dont les dividendes ont constitué tout un temps la majeure partie de ses revenus. Dans la suite, elle augmente sensiblement ses rentrées provenant d'activités purement commerciales. Elle assure la totalité des ventes des produits tréfilés et celle des produits sidérurgiques des Forges de Clabecq à destination de la grande exportation. Elle agit également pour la vente à l'étranger de produits métallurgiques que les Forges de Clabecq ne fabriquent pas ou ne peuvent suffire à faire.
Les Forges de Clabecq et la Sococlabecq ont le même conseil d'administration et le même collège des commissaires.
Le financement de l'usine d'Ittre des Forge de Clabecq est couvert, en partie, par la vente de 102.500 actions de Sococlabecq par les Forges de Clabecq. Mais, toutes les précautions sont prises pour que cette opération ne modifie en rien la direction des deux sociétés et le contrôle de la vente des produits des Forges. Enfin, l'extension des moyens de production des Forges de Clabecq impose un développement parallèle de leur activité commerciale.

Organisation

Le siège social de la société était situé rue de la Déportation n° 218 à Clabecq.
Depuis 1888, la société anonyme Forges de Clabecq est gérée par un conseil d'administration (1), composé de cinq membres au moins et de neuf au plus, nommés par l'assemblée générale des titulaires des parts sociales, pour un mandat maximum de six ans. Le conseil d'administration nomme dans son sein un administrateur-délégué. La société peut avoir en outre un ou plusieurs directeurs nommés et révocables par lui. L'administrateur-délégué intente et suit toutes les actions judiciaires. Il veille à l'exécution de toutes les décisions prises par le conseil d'administration et par le conseil général. La surveillance des opérations de la société est confiée à deux commissaires au moins et six au plus, y compris le ou les commissaires-réviseurs, tous nommés par l'assemblée générale. Les administrateurs et commissaires réunis forment le conseil général qui est chargé de l'examen de l'inventaire, du bilan et du compte des profits et pertes.
L'assemblée générale des titulaires des parts sociales, composée de tous les actionnaires, est présidée par le président du conseil d'administration, assisté d'un secrétaire et de deux scrutateurs. Elle se réunit chaque année pour entendre les rapports des administrateurs et des commissaires, pour discuter et, s'il y a lieu, approuver le bilan. Elle délibère à la majorité des voix des actionnaires présents. L'assemblée générale délibère sur toutes les propositions qui lui sont faites par le conseil général, par le conseil d'administration ou par le collège des commissaires.

Archives

Historique

Jusqu'à la faillite de 1997, les archives de la s.a. Forges de Clabecq étaient conservées dans divers bâtiments, à l'intérieur du site des Forges de Clabecq.
Certaines séries d'archives étaient numérotées. Nous avons mentionné cette indication en description secondaire, afin que les chercheurs aient une vue sur des dossiers qui ont formé une série, à un moment donné. Les inventaires détaillés à la page 43 décrivent une partie de ces séries.

Acquisition

Après deux ans de négociations entre les Archives générales du Royaume, maître Gilbert Demez avocat-curateur de la curatelle et le Centre d'Histoire et des Techniques de l'Université de Liège représentée par son directeur, Robert Halleux, les archives de la s.a. des Forges de Clabecq ont pu, heureusement, être sauvées.
Plusieurs visites ont été nécessaires afin de trier les archives.
Certaines séries étaient entreposées au premier étage de l'ancienne tréfilerie, sur le site de Clabecq : la comptabilité, des archives concernant le personnel, les maisons, les syndicats, les nombreux dossiers concernant la production et les différents travaux effectués sur les sites des usines, etc. D'autres se trouvaient toujours dans les bureaux du service du personnel. En présence de Maître Demez, un tri fut effectué sur place. Il fut décidé de céder aux Archives générales du Royaume les livres des ouvriers et des dossiers récapitulatifs ainsi que les très intéressants dossiers concernant les grèves de 1987 à 1997. Des coffres-forts contenaient les registres des procès-verbaux des assemblées générales (la série complète de 1888 à 1996), des dossiers concernant les financements de la société anonyme, etc. Un autre local situé près de la cave à vin dans la tréfilerie, contenait des documents comptables récents, quelques volumineux livres comptables ayant été présentés lors de l'exposition du centenaire en 1988, les rapports des assemblées générales des actionnaires et un endroit clos contenant des dossiers de dommages de guerre, des dossiers produits lors des assemblées générales, les Atlas d'Armengaud aîné.
Le déménagement de ces 150 mètres d'archives se fit en deux jours, les 12 et 14 mars 2002, par l'équipe et le camion des Archives générales du Royaume.
Dans le courant de l'année 2003, j'ai repris contact avec Antonio Sestu, " ancien " des Forges de Clabecq et la direction de Duferco Clabecq afin de pouvoir microfilmer les deux chartes du XVIIIème siècle et de refaire un tour de l'usine en vue de retrouver d'autres documents.
Lors d'une visite dans la cave à vin, nous avons découvert à peu près un mètre de document concernant les Forges de Clabecq avant la formation de la société anonyme en 1888.
Le même jour ont été récupérés des documents découverts dans des coffres par Antonio Sestu et concernant les titres et des conseils d'administration de 1996.
De nouveaux tris d'archives ont eu lieu dans les derniers mois de l'année 2003.
Le mardi 20 avril 2004, ont été transférés environ 8 mètres d'archives triées qui étaient entreposées dans la cave à vin, ainsi que 23 caisses de dossiers du personnel qui se trouvaient dans l'annexe de la tréfilerie, soit 910 dossiers.
Ce même jour, un local à archives, toujours fermé, a été ouvert. Dans ces trois pièces, se trouvaient des archives intéressantes comme celles des assemblées générales, statuts, livres du personnel, dossiers concernant les maisons et la faillite, mais encore des dossiers concernant les sociétés annexes à la s.a. Forges de Clabecq telles que la Sococlabecq, Clabecqlease, Immoforges,... Le déménagement de ces archives soit environ 12 mètres d'archives a eu lieu le jeudi 6 mai 2004.
Le 20 mai 2005, le notaire Étienne Derijcke de Tubize a versé aux AGR environ cinq mètres linéaires d'archives. Ces archives sont constituées par plus de 700 actes notariaux d'achats et de ventes, série remarquable et intéressante à plus d'un titre, puisqu'elle constitue la base nécessaire à l'étude du patrimoine des Forges de Clabecq. Ce versement concernait également les dossiers d'expertise des maisons des Forges de Clabecq effectuées par Coppée-Courtoy en 1984 afin d'évaluer la valeur des biens non industriels en vue de leur vente, et, les dossiers constitués par le géomètre René Debont dans le cadre de son travail. Ces dossiers, avec plans, couvrent la période allant des années 1960 aux années 1990 et concernent les travaux, le mesurage et le bornage.
Le 20 février 2006, Antonio Sestu a versé aux Archives générales du Royaume, vingt-cinq dossiers et registres qu'il avait sauvés lors de la faillite en 1997, dont les registres des procès-verbaux des séances du conseil d'administration (1912-1970), les dossiers des procès-verbaux des séances du conseil d'administration (1970-1990) et les dossiers des procès-verbaux des séances du Comité directeur (1973-1989).

Contenu

Les archives couvrent la totalité de la période d'activité de la s.a. Forges de Clabecq (1888-1997) ainsi que de ces prédécesseurs en droit, et, de la s.a. Fours à Coke de Vilvorde (1912-1986).
Elles comprennent également des documents produits par les sociétés faisant partie du groupe Clabecq : Société commerciale de Clabecq " Sococlabecq " (1933-1996), Socovest U.S. Inc. (1982-1992), s.a. Socinvest Luxembourg (1982-1994), s.a. Clabecqinvest (1981-1985), s.a. Clabecqlease (1987-1996), Société de Participations industrielles de Clabecq s.a. " Socindus " (1988-1992), s.a. Forges Finances Luxembourg (1988-1996), s.a. Société immobilière des Forges de Clabecq " Immoforges " (1989-1994), s.a. Clabecq Coordination Center (1990-1996), s.a. Forgenerg (1994-1998) et s.a. Centrale électrique de Duferco Clabecq " Duferco Clabecq Énergie (1998-2001).
Le fonds contient aussi des archives relatives à des organismes dans lesquels la s.a. Forges de Clabecq était impliquée, principalement : la n.v. Brugse Scheepssloperij, le Groupement des Hauts Fourneaux et Aciéries belge asbl et le Groupement de la Sidérurgie asbl, la s.a. Européenne d'Oxycoupage " Euroxy ", le Groupement des Producteurs belges de Scories de Déphosphoration " Probesco asbl ", le Syndicat belge des Scories Thomas " Sybesco s.c. " et la Centrale d'Affrètements et d'Expéditions " Centrafex s.c. ".
La première partie de l'inventaire concerne les archives antérieures à la constitution de la société anonyme, en 1888. Celles-ci sont peu nombreuses. Seulement une cinquantaine de documents couvrent la période de 1781 à 1888. De ce fait, ces archives sont très précieuses. On citera, par exemple, le registre des procès-verbaux des séances des associés de la première société des Forges de Clabecq tenues entre le 5 août 1829 et le 29 décembre 1838 (n° 10), l'affiche annonçant la vente publique de l'usine de Clabecq en 1836 (n° 28), ou encore, l'acte de liquidation et de partage des biens indivis entre Anna Cans, l'épouse de Charles Goffin, et son enfant mineur d'une part et Josse Philippe Auguste Goffin d'autre part du 1er juin 1863 (n° 9), sans oublier, le plan général des Forges de Clabecq dressé par H. Picalausa, géomètre de Braine-le-Comte, le 30 juin 1871 (nos 15-16).
La majeure partie des archives du fonds concerne la société anonyme Forges de Clabecq et couvre l'ensemble de son existence, de 1888 à 1997. Les archives de la s.a. sont décrites dans la deuxième partie de l'inventaire qui est composée de quatorze chapitres.
Le premier chapitre intitulé " Inventaire des archives " est composé par trois inventaires des archives. Ils décrivent des archives constituées entre 1752 et 1989. Dans le présent inventaire, certaines descriptions contiennent une description secondaire reprenant l'ancienne numérotation décrites dans ces inventaires.
Les archives relatives à la constitution de la société anonyme Forges de Clabecq, à ses statuts, à ses publications légales (annexes au Moniteur belge, Moniteur des intérêts matériels et marques de fabrique), aux doubles des dossiers du registre de commerce (s.a. Forges de Clabecq, s.a. Sococlabecq et s.a. Fours à Coke de Vilvorde), aux archives relatives aux titres (actions, obligations, certificats, coupons et parts sociales), à la faillite et la curatelle, constituent le deuxième chapitre de l'inventaire titré " Forme juridique ". On y trouve bien entendu des archives très importantes. Par exemple la très importante série décrivant les annexes au Moniteur belge de 1909 à 1996, reprend des informations très utiles comme les modifications aux statuts, la nomination des administrateurs, les augmentations de capital, les comptes annuels, le bilan, etc. Mais on y trouve aussi la lettre officielle faisant part de la création de la société anonyme le 11 octobre 1888, les brochures imprimées des Statuts (1888-1997), des dossiers sur les marques de fabrique développées par les Forges de Clabecq (" Fleur de lin ", " Agil " ou encore " Pico "), les pièces relatives aux titres de Forges de Clabecq et des archives relatives à la faillite (jugement du Tribunal de commerce de Nivelles du 19 décembre 1996, les ordonnances du même tribunal du 24 décembre 1996 et du 22 janvier 1997, une étude sur le redémarrage de l'usine datée du 17 février 1997, etc.) et à la curatelle (situation au 31 décembre 1997, créances des Forges de Clabecq en 1998).
Les procès-verbaux (1889-1996), rapports (1920-1996) et dossiers de préparation des assemblées générales (1906-1996), tant ordinaires qu'extraordinaires, nous renseignent sur la vie de la société (constitution, modifications importantes, etc.) et sur ses administrateurs et commissaires (curriculum vitae, nominations, démissions, etc.). Les dossiers préparatoires des assemblées générales rassemblent par année les documents tels que les inventaires, justificatifs des soldes, les comptes annuels, les rapports du commissaire réviseur, les situations semestrielles, les rapports de gestion, les bilans, les dépôts des parts sociales, etc.
Quelques pièces, non moins importantes, concernent les procès-verbaux des séances du conseil d'administration (1912-1996), les procès-verbaux des séances du conseil général (1889-1914), les procès-verbaux des séances du collège des commissaires (1909-1975), du comité de direction (1976-1993) et du conseil de direction (1989-1992). Ces registres contiennent des informations importantes : nomination d'administrateur, augmentation du capital, production mensuelle, nouvelles installations, achats et ventes de biens, commandes de matériels, subsides aux ouvriers, comptes annuels, etc. Bref, ils nous renseignent sur tous les éléments de la vie de la société. C'est un condensé du reste des archives. Toutes ces archives forment le troisième chapitre " Assemblées générales " et le quatrième chapitre " Conseils, collège et comité ".
Les archives concernant la " gestion du patrimoine " de la société sont les plus volumineuses. Elles sont rassemblées dans le cinquième chapitre de l'inventaire.
On notera la présence de tous les dossiers constitués lors de l'achat, la vente, l'échange, le bornage et l'étude de la mitoyenneté, des maisons, prairies, jardins, etc. bref du patrimoine des Forges de Clabecq et de la s.a. Fours à coke de Vilvorde. Cette série volumineuse a été mise à l'abri, lors de la faillite, chez le notaire Derijcke de Tubize. Les dossiers contiennent les actes notariés, de la correspondance, des plans, dessins de géomètre, etc. Ils sont très intéressants car tout le patrimoine de l'entreprise peut ainsi être retracé, étudié, analysé.
Une autre série était conservée également chez le notaire Derijcke. Il s'agit de la série constituée par le géomètre René Debont, relative à son travail de géomètre pour la société anonyme. Ces dossiers particuliers de " gestion du parc immobilier par le géomètre " forment une série très intéressante également. Ils ont été classés par villages et ensuite par rue. Dans ce sous-chapitre sont également décrites les archives relatives aux constructions, locations, baux à fermes et occupations de jardins. Ces activités, à première vue non soupçonnables pour une entreprise sidérurgique, généraient une masse importante de dossiers et forment donc également les archives de la société.
On remarquera également la présence dans ce chapitre de dossiers concernant la construction et les travaux effectués aux différentes usines (aciérie, atelier, atelier électrique, centrale électrique, coulée continue, hauts fourneaux, laminoirs, tréfilerie et l'usine d'Ittre). Le cadre chronologique de cette série débute principalement avec la nouvelle usine de 1909. Mais elle contient aussi un dossier relatif à la modification du train à grosses tôles du laminoir en 1882 et en 1898, un autre relatif à la transformation des bâtiments du petit train 250 (1898-1903) et un concernant la construction du petit train 300 (1901). Dans ces dossiers classés par usine et par ordre chronologique, on trouve généralement le devis, de la correspondance et des factures relatifs à la dite construction ou aux travaux ponctuels. Certains dossiers contiennent aussi des plans, des brochures publicitaires montrant les ouvrages effectués et/ou des photos.
Le chapitre relatif à la gestion du patrimoine contient également des dossiers concernant le cadastre (dossiers de calcul du cadastre et plans), mais aussi l'aménagement du territoire : autorisations administratives (1844-1955), le canal Charleroi-Bruxelles (1958-1997), le chemin de fer (1928-1989), eau et égouts (1889-1966), la gare de Tubize (1906-1910), pont (1959 et 1994) et voiries (1952), ainsi que des dossiers relatifs à la gestion du parc informatique et à la gestion du parc automobile et des locomotives.
Enfin, des plans des différents bâtiments constituant l'usine mais aussi les nombreuses maisons construites par les Forges de Clabecq pour son personnel sont également détaillés dans ce chapitre. Certains plans très intéressants se trouvent disséminés dans des dossiers décrits dans l'inventaire. Leur présence est mentionnée dans la description secondaire.
Le sixième chapitre concerne les dossiers d'assurances. Ils sont répartis en deux catégories. La première est relative aux branches d'assurance : accidents de travail, bateaux, incendie, invalidité, livraisons, responsabilité civile, véhicules et responsabilité civile, voyages. Les autres dossiers sont classés par assureurs : Groupe des Assurances nationales, la Belgique industrielle, les Assurances du Crédit de Namur et Véritas. Ces dossiers couvrent principalement la seconde moitié du vingtième siècle. Certains dossiers concernent l'usine de Vilvorde.
Les archives concernant la gestion des contentieux constituent le septième chapitre. Elles sont intéressantes à plus d'un titre. Les archives conservées concernent six catégories d'affaires auxquelles les Forges de Clabecq ont été confrontées : environnement, viticulteurs, Union des Tréfileries et Clouteries belges, la collaboration économique, contentieux commerciaux et les dommages subis durant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Les dossiers relatifs à l'environnement sont assez rares. Il est donc assez remarquable d'en avoir conservés plusieurs dans ce fonds d'archives. Les deux premiers concernent des litiges relatifs à des nuisances provenant des usines de Clabecq (bruit, fumées, poussières, gaz, odeurs nauséabondes) au début du XXème siècle. Les deux autres dossiers sont plus récents, 1985 et 1986, et concernent des litiges relatifs à des écoulements de liquides. La série relative au contentieux opposant les Forges de Clabecq et les viticulteurs de la région est plus fournie. Elle contient des rapports et contre rapports d'expertise, des notes, de la correspondance, des descriptions des établissements viticoles, etc. Il en est des de même pour le contentieux opposant les Forges de Clabecq et l'Union des tréfileries et clouteries belges pendant les années 1935-1936. Le chapitre contient aussi plusieurs dossiers relatifs à l'instruction de collaboration économique avec l'ennemi ouverte par l'Auditorat militaire (conseil de guerre de Nivelles), douze dossiers relatifs à des contentieux commerciaux couvrant la période 1911-1996, et des dossiers relatifs aux dommages de guerres subis pendant la Première et la Seconde Guerres mondiales (procès-verbaux, listes et dossiers des réquisitions et dommages subis aux immeubles et aux marchandises, dossiers concernant les bons de réquisition, les dépenses effectuées pour la reconstruction des usines, des rapports d'experts, etc.).
Les archives relatives à la " gestion du personnel et des salaires " sont rassemblées dans le huitième chapitre. On y trouve des dossiers relatifs à la législation, mais aussi des registres et des listes du personnel tant ouvrier qu'employé (1903-1996), des listes d'appointés, de prépensionnés, pensionnés et cadres (1989-1996),des dossiers relatifs au personnel étranger (1949-1981), aux blessés (1955-1992), aux mobilisés et à la restructuration de 1984.Y sont aussi conservés946 dossiers individuels du personnel (1960-1990) et divers dossiers de gestion : entrées, sorties, contrôle des présences et congés, formation, salaires et primes, situations sociales, caisse de retraite et de décès, décorations du travail et pensions. Malheureusement, ces archives relatives au personnel ne couvrent pas l'ensemble de la vie de l'entreprise. Certaines études concernant le personnel ne sont pas possibles, entre autres celles relatives au personnel pendant le XIXème siècle et celles relatives à l'évolution des salaires. En effet, toutes ces séries ne sont pas complètes et ne reflètent pas l'entièreté de la gestion du personnel tel que devait être ce service important au sein des Usines de Clabecq.
Le neuvième chapitre couvre les archives relatives à la " gestion financière " des Forges de Clabecq. Les dossiers les plus importants de cette partie concernent les prêts consentis à la s.a. Forges de Clabecq par différentes institutions (la Caisse générale d'Épargne et de Retraite, la Société nationale de Crédit à l'Industrie, la Compagnie belge pour le Financement de l'Industrie, la Société nationale pour la Restructuration des Secteurs nationaux, la Société wallonne de la Sidérurgie, etc.). Cette série couvre la période allant de la fin des années 1950 à la faillite de la société anonyme. Les dossiers relatifs aux cautionnements des banques, aux opérations de financement, aux impôts, aux restructurations financières et aux statistiques et enquêtes officielles se trouvent également dans ce chapitre, sans oublier, les données économiques et financières fournies régulièrement depuis 1949 et systématiquement depuis 1980 jusqu'au 3ème trimestre 1996. Cette dernière série est très intéressante car elle fournit des informations très concrètes sur l'entreprise telles que le bilan, des notes concernant le salaire ou les pécules du personnel, de la documentation " financière ", l'évolution de la production, l'évolution des prix de revient, l'évolution du prix de vente, la liste des principaux actionnaires, la liste des contrats de ventes et d'achats durables, l'évolution du chiffre d'affaires, l'évolution des bénéfices, les aides publiques, l'organigramme de l'entreprise, etc. Toutes ces archives couvrent seulement la seconde moitié du XXème siècle. Ce que l'on peut déplorer. Heureusement, certaines pièces concernant le portefeuille titre des Forges de Clabecq datent de 1899.
On trouvera les livres comptables dans le dixième chapitre, à savoir les traditionnels grands livres, journaux, inventaires, livres, bilans et les dossiers relatifs à la caisse et aux comptes. Ces séries très intéressantes contiennent les informations traditionnelles des livres comptables. Malheureusement une fois encore, la plupart de ces séries ne couvrent que des périodes assez courtes : grands livres (1925-1955), livres journaux généraux (1924-1945), livres journaux " achats " (1925-1945), livres journaux " banquiers " (1942-1949), livres journaux " centralisateur " (1945-1965), livres journaux " chèques postaux " (1942-1955), livres journaux " clients " (1945-1948), etc. Il n'est donc pas possible de trouver des informations comptables après 1965. Ce qui est regrettable.
Le chapitre consacré à la " production et à la recherche " regroupe les registres de production classés par usines (aciérie, agglomération, broyage à scories, fonderie, blooming, hauts fourneaux, matières premières, sidérurgie, tréfilerie) et les dossiers relatifs aux brevets, études et agréations.
La série relative aux matières premières est composée de rapports journaliers relatifs à la dolomie (1958-1966), de registres relatifs aux activités des fours I et II, composition en gaz, en air, la température, etc., (1959-1963), d'un volume relatif aux entrées et sorties des stocks (1955-1963) et deux registres concernant la provenance des stocks des hauts fourneaux (1948-1964).
En ce qui concerne les hauts fourneaux, nous avons d'abord décrits les registres concernant la composition de la charge, la consommation, la production et le rendement des hauts fourneaux I à VI. Cette série couvre la période allant de 1911, date de la première coulée à Clabecq, à 1989. Celle-ci est particulièrement intéressante puisque l'on peut étudier le fonctionnement des hauts fourneaux pendant pratiquement toute la durée de leur vie. Une deuxième série concerne le nombre charges par haut fourneau. Elle couvre la période allant de plus ou moins 1930 à 1969. Nous avons ensuite décrit les rapports journaliers par haut fourneau. Cette série couvre la période 1948-1972 (haut fourneau n° I), 1914-1920, 1949, 1957-1973 (haut fourneau n° II), 1946, 1951, 1956-1971 (haut fourneau n° III), 1946-1947, 1957-1979 (haut fourneau n° IV), 1957-1972 (haut fourneau n° V). Les rapports journaliers relatifs au haut fourneau n° VI ne sont pas conservés dans le fonds d'archives des Forges de Clabecq. Deux registres concernent la consommation et la production du haut fourneau n° I (1930-1952) et les livres de magasin (1936-1975). Enfin, une série est relative au prix de revient des hauts fourneaux (1951-1971).
En ce qui concerne l'aciérie, nous avons les mêmes séries, à savoir : les 82 registres relatifs à la composition de la charge (1930-1936, 1952-1969) et les 8 volumes concernant le résumé de la composition de la charge de l'aciérie (1952-1969), les rapports journaliers (1958-1969), les registres concernant la production d'acier brut c'est-à-dire le nombre de coulées, de lingots pour blooming, de lingots pour tôles et le poids de l'acier liquide pour moulage (1927-1991), les rapports journaliers de l'aciérie LD (1964-1970), les registres des rapports journaliers de l'aciérie électrique (1972-1976) et les registres de la consommation et de la production de l'aciérie électrique (1942-1953). Le prix de revient de l'aciérie Thomas est repris dans un dossier (1936-1945) et celui relatif à l'aciérie LD dans quatre registres (1977-1983). Une fois encore, nous déplorons la discontinuité de ces séries très importantes.
Le blooming reprend des registres relatifs à la production (1960-1968) et des rapports relatifs au slabbing (1972-1973) et au train à tôles (1972-1974). Le chapitre consacré à la production contient aussi les séries relatives au prix de revient de la sidérurgie (1930-1940, 1950-1983) et de la tréfilerie (1937-1985, 1950-1985).
La partie consacrée à la recherche contient cinq dossiers relatifs aux brevets déposés pour ou par les Forges de Clabecq, dont les brevets déposés par Arthur Monseur en 1907 relatifs à un dispositif pour empêcher l'échappement des gaz par les ouvertures de travail des fours à gaz, gazogènes, etc. Plusieurs dossiers concernent des études menées par le Centre national des recherches métallurgiques, entre autres. Enfin, trois dossiers clôturent ce chapitre. Ils traitent d'agréations et concernent les années 1965 à 1975.
Les archives relatives à la " gestion commerciale " constituent le chapitre suivant. Y sont rassemblés les dossiers concernant les achats de matières premières surtout pour la seconde moitié du XXème siècle (air liquide, charbon, chaux, coke, électricité, gaz, goudron, laitier, minerais, mitrailles et ferrailles, oxygène et pellets), les très intéressants contrats et accords commerciaux (1927-1996) et les polices d'assurance conclue avec le Ducroire y afférentes (1949-1958). On trouve aussi 39 registres concernant les commandes courantes des clients (1918-1943), les registres concernant les clients de la tréfilerie (1937-1945) et ceux relatifs aux commandes de l'acheteur (1954-1958). En ce qui concerne les entrées et sorties, sont conservés les registres de comparaison des entrées et sorties (1955-1961). La tenue de ces registres était prévue par le paragraphe III de l'autorisation n° ET 80634 du 10 juin 1955, accordée par le Ministère des Finances à la s.a. Forges de Clabecq. Neuf copies-lettres relatifs aux activités des Forges de Clabecq pendant la Seconde Guerre mondiale (achats, ventes, travaux, production, etc.) ainsi que des dossiers relatifs à ses contacts avec Sybelac et l'Union des Tréfileries et Clouteries belges pendant la même période, clôturent ce chapitre.
Dans le chapitre consacré aux " organes de concertation " se trouvent des dossiers relatifs au conseil d'entreprise, aux délégations syndicales, aux élections sociales, au Service d'Hygiène et d'Embellissement des Lieux de Travail (S.H.E.L.T.), à la sécurité et au Service médical. Notons la présence de dossiers concernant les référendums, c'est-à-dire les votes prescrits par les syndicats (1969-1997), les dossiers de correspondance entre la direction des Forges de Clabecq et le Groupement de la Sidérurgie concernant les garanties syndicales lors des grèves (1981-1996), les dossiers concernant les réunions des délégués du conseil d'entreprise (1955-1964), le dossier concernant la garantie syndicale du Groupement des hauts fourneaux et aciéries belges (1965-1981), l'accord d'entreprise concernant le statut de la délégation syndicale du personnel salarié (9 octobre 1969), le dossier concernant les élections sociales de 1991, les rapports annuels du Service d'Hygiène et d'Embellissement des Lieux de Travail (1976-1995), des brochures relatives à la sécurité (1956 et 1990) et les rapports annuels du service médical (1983-1995). Là encore, nous déplorons le manque d'archives pour ce chapitre très important dans l'histoire des Forges de Clabecq. Il faut espérer que d'autres fonds d'archives, des syndicats en particuliers, permettront de mettre en lumière l'action des syndicats dans les usines des Forges de Clabecq. Mais soulignons quand même la présence de dossiers très intéressants constitués par les délégations syndicales des différents services de l'entreprise (aciérie, services généraux, nouveau train à tôles, hauts fourneaux, atelier mécanique, traction, service électrique, services divers, centrale, département qualité et entretien mécanique d'Ittre). Cette série couvre la période 1955-1996 et concernent le personnel, les salaires, les problèmes techniques, les primes, etc., en bref, toutes les questions débattues entre la direction et le personnel.
Enfin, dans le chapitre consacré à la documentation, le chercheur trouvera essentiellement des brochures publiées par les Forges de Clabecq, sur son histoire et de type publicitaire. Mais, on y trouve aussi des documents publiés sur les Forges de Clabecq (articles de journaux et mémoires d'étudiants). Notons également la présence de quelques pièces intéressantes (lettres à en-tête, autocollants au logo de l'entreprise, répertoire téléphonique de l'entreprise, etc.) pour illustrer ou à montrer lors d'exposition. Enfin, nous avons tenu à conserver dans ce fonds d'archives quelques livres ou brochures sauvegardés avec les archives de l'entreprise, dont le sujet n'est pas à proprement parlé les Forges de Clabecq, mais dont la conservation apportera certainement une plus-value au fonds, dont, entre autres, les onze ouvrages de l'ingénieur français Jacques Armengaud (1810-1891) qui devaient appartenir à Josse Goffin ou à l'un de ses ingénieurs, de la série Publication industrielle des machines, outils et appareils les plus perfectionnés et les plus récents employés dans les différentes branches de l'industrie française et étrangère, publiés à Paris avant 1856 et jusqu'en 1878.
Les archives concernant la s.a. Fours à Coke de Vilvorde ont été rassemblées dans la troisième partie de cet inventaire. On y trouve essentiellement des archives relatives à son patrimoine (titres de propriété, cadastre, aménagement du territoire, gestion du parc immobilier industriel et non industriel : construction des fours à coke et des maisons ainsi que leur gestion, etc.) et son personnel (1913-1985). Mais sont aussi décrits deux dossiers concernant l'entreprise avant la fusion de 1928, les dossiers relatifs à la prolongation de l'autorisation d'exploitation de la cokerie de Vilvorde (1979-1982), le registre des procès-verbaux des réunions des assemblées générales (1912-1928), le registre des procès-verbaux des réunions du conseil d'administration (1912-1928), le registre des procès-verbaux des réunions de commissaires (1921-1928), des dossiers relatifs à la gestion commerciale (vente de gaz d'éclairage, de coke, d'huile légère, de charbon, d'électricité) et des factures (1964-1969). Mais on trouve aussi les dossiers, très intéressants, relatifs à la gestion administrative de la société par son administrateur-délégué Eugène Germeau, entre 1911 et 1939. Il ne faut pas oublier de lire attentivement l'inventaire des archives relatives à la s.a. Forges de Clabecq. Plusieurs séries concernent également la société de Vilvorde, surtout après sa fusion définitive avec les Forges de Clabecq en 1928 (personnel, etc.).
La quatrième partie de l'inventaire regroupe les archives du groupe Clabecq (1993-1996) et de ses neuf sociétés filiales, à savoir la s.a. Société commerciale de Clabecq " Sococlabecq " (1933-1996), la Socovest U.S. Inc. (1982-1992), la Socinvest Luxembourg (1982-1994), la s.a. Clabecqinvest (1981-1985), la s.a. Clabecqlease (1987-1996), la Société de Participations industrielles de Clabecq s.a. " Socindus " (1988-1993), Forges Finances s.a. (1987-1996), la Société immobilière des Forges de Clabecq s.a. " Immoforges ", la Centrale électrique des Forges de Clabecq s.a. " Forgenerg ", la Centrale électrique de Duferco Clabecq " Duferco Clabecq Énergie " (1989-2001), et Clabecq Coordination Center s.a. (1990-1996).
Les archives de ces sociétés ont été classées selon le même mode de classement que les archives de la s.a. Forges de Clabecq. Donc lorsqu'elles existent, elles suivent le classement suivant : forme juridique, assemblées générales, conseil d'administration, gestion du patrimoine, assurances, gestion des contentieux, gestion du personnel et des salaires, gestion financière, comptabilité, production et recherche, gestion commerciale, organes de concertation et documentation.
Les sociétés du groupe Clabecq, essentiellement financières, ont été constituées dans les années 1980 et 1990, et de ce fait, ont eu une existence assez brève et n'ont pas produits énormément d'archives. Pour la plupart des sociétés, sont conservés essentiellement les archives relatives à leur constitution, statuts et gestion financière.
Par contre, le fonds d'archives de la Société commerciale de Clabecq s.a. " Sococlabecq " société constituée le 12 octobre 1933, contient assez bien d'archives. Celles-ci sont relatives à sa forme juridique : acte de constitution de 1933, statuts (1933-1973), double du dossier du registre de commerce de Nivelles (1933-1969), annexes au Moniteur belge (1953-1979), actions (1933-1995) et titres (1933-1964). On y trouve aussi les registres des procès-verbaux des séances des assemblées générales (1933-1986), les dossiers concernant les assemblées générales extraordinaires (1948-1973), les dossiers concernant les assemblées générales ordinaires (1934-1985), les rapports présentés aux assemblées générales (1934-1995) et les déclarations du Président du conseil d'administration aux assemblées générales ordinaires et extraordinaires (1994-1996). Trois dossiers concernent le conseil d'administration de la société (1982-1991), ainsi que de la Socindus s.a., et le commissaire réviseur (1962-1984). Trois liasses sont relatives aux dommages subis par la société lors de la Seconde Guerre mondiale, huit chemises touchent les assurances, 43 chemises concernent les contributions et déclarations fiscales (1933-1959, 1961-1978) et 5 chemises des problèmes fiscaux (1985-1990). La partie relative à la comptabilité contient le premier grand livre de la société (1933-1935), 29 volumes de livres journaux (1933-1952), un journal des achats (1959-1965) et un journal des ventes (1959-1962), des registres des inventaires et bilans (1934-1983) et des inventaires (1981-1991), un facturier d'entrée (1945-1954), des dossiers concernant la situation semestrielle au 30 juin (1981-1990) et des dossier concernant les comptes (1963-1975). Enfin, les archives touchant la gestion commerciale renferment deux copies-lettres (1964-1968) et trois dossiers concernant des conventions et contrats, dont celui relatif à l'admission de la Sococlabecq comme exportateur agréé (1933) et celui conclu avec la s.a. Forges de Clabecq (1961-1962). Comme on peut le voir, malgré tout ces archives ne doivent pas être complètes. Il faut bien consulter la partie relative aux archives des Forges de Clabecq car elle contient des archives relatives également à la Sococlabecq (Annexes au Moniteur belge, assurances, personnel, etc.).
Il est de même pour la Société immobilière des Forges de Clabecq s.a. " Immoforges " et ses successeurs la Centrale électrique des Forges de Clabecq s.a. " Forgenerg " et Centrale électrique de Duferco Clabecq " Duferco Clabecq Énergie ". Elle a été constituée en 1989, initialement pour la gestion de son patrimoine mobilier et immobilier, plus précisément sa mise en location et son entretien, et à partir de 1994, pour la production d'électricité nécessaire aux Forges de Clabecq. Cette société est importante en ce qui concerne la gestion du patrimoine des Forges de Clabecq. Le fonds contient des archives relatives à la constitution (1989), ses statuts (1989-1998), le double du dossier du registre de commerce de Nivelles (1989-1998), les annexes au Moniteur belge (1989-1998), des registres relatifs à ses titres (1989-1999), le registre des procès-verbaux des assemblées générales (1989-1996), les rapports présentés aux assemblées générales (1990-1997), les dossiers concernant les assemblées générales extraordinaires des 19 mai 1993 et 29 avril 1994 et l'acte concernant l'assemblée générale extraordinaire du 25 juin 1998, des chemises relatives aux réunions du conseil d'administration (1989-2001), des dossiers relatifs à son patrimoine dont des dossiers concernant la vente de maisons à Tubize (1989-1991) et le dossier relatif à la vente de la centrale électrique (1994). En ce qui concerne la comptabilité, on trouve : des inventaires et comptes (1989-1997), et, enfin, une pièce relative à la T.V.A. (1994).
La cinquième partie regroupe les archives d'organismes dans lesquels la s.a. Forges de Clabecq était impliquée d'une manière ou d'une autre, à savoir, la n.v. Brugse Scheepssloperij, le Groupement des Hauts Fourneaux et Aciéries belges asbl, le Groupement de la Sidérurgie asbl, la s.a. Européenne d'Oxycoupage " Euroxy ", le Groupement des Producteurs belges de Scories de déphosphoration asbl " Probesco ", le Syndicat belge des Scories Thomas " Sybesco s.c. " et la Centrale d'Affrètements et d'Expéditions " Centrafex s.c. ". Comme pour les autres parties, les chapitres suivent le classement utilisé pour les archives de la s.a. Forges de Clabecq.
La Brugse Scheepssloperij n.v. est fondée en 1959, entre autres par la s.a. Forges de Clabecq, la s.a. Sococlabecq et la s.a. Chantier métallurgiques de Châtelineau, pour l'industrie et le commerce des métaux ferreux ou non. Ce fonds d'archives contient une brochure des statuts de 1959, la publication du bilan de 1960 dans les annexes au Moniteur belge et un dossier reprenant les inventaires et bilans (1959-1983), des rapports du conseil d'administration, les contrôles fiscaux et la justification du solde fournisseurs (1960-1966). Les rapports aux assemblées générales couvrent la période 1960-1979. Un registre reprend les séances du conseil d'administration (1959-1968). Quatre chemises sont relatives à la gestion du patrimoine et des assurances (1960-1966). Quelques dossiers concernent la gestion du personnel (1960-1971), la gestion financière (déclarations fiscales et contrôle fiscal), la comptabilité (livres journaux, inventaires et bilans, les situations, les comptes, factures et pièces justificatives) et la gestion commerciale (1959-1972).
Des archives concernant le Groupement des producteurs belges de scories de déphosphoration " Probesco ", le Syndicat belge des scories Thomas " Sybesco " et la Centrale d'affrètements et d'expéditions " Centrafex " se trouvent aussi dans le fonds d'archives. Celles-ci touchent essentiellement, à partir de 1940, la forme juridique, les assemblées générales, le conseil d'administration et la gestion commerciale de ces associations. Cette dernière série, qui couvre la période allant de 1970 à 1995, est très intéressante. Elle reprend les dossiers des conventions passées entre plusieurs sociétés belges, dont les Forges de Clabecq pour le marché des scories de déphosphoration produites dans leurs usines.
Enfin, pour clore l'inventaire, les dossiers concernant d'autres sociétés ou associations ont été rassemblés. Ils concernent les Charbonnages de Houthaelen, l'Union des Tréfileries ou Clouteries belges, l'Association des Centrales électriques industrielles de Belgique, la Fontainoise (société anonyme pour la Fabrication des Pointes Clous et tous dérivés du Fil, de Fontaine-l'Évêque), le Syndicat de l'Oxygène du Bassin métallurgique du Hainaut, la Société des Produits et Matériaux au Congo, la Société métallurgique des Procédés Warnant, la Handelmaatschappij Clabecq, la s.a. Ciment de Clabecq, les Chantiers navals de Bruges, Sitram, le Comité de la sidérurgie belge (Cosibel), le Comptoir belge de l'Azote (Cobelgaz), E.B.E.S., Le Centre international de documentation des producteurs de scories Thomas, le Service agronomique des producteurs belges et luxembourgeois de scories Thomas, le Groupement immobilier (Groupimmo), Cockerill Sambre, Carrefour 2000, Georges et Cie, Nivelinvest s.a., la F.B.I., Usinor, les Usines Gustave Boël, le Groupement de la sidérurgie, le Centred'information de l'acier Belgique-Luxembourg, etc.

Langues et écriture des documents
La plupart des documents sont rédigés en français. Certaines pièces, essentiellement celles concernant la s.a. Fours à Coke de Vilvorde sont en néerlandais. Certains documents sont néanmoins aussi en anglais, en allemand, en italien et en espagnol. Une note en-dessous de la description en fait mention.

Sélections et éliminations

Lors de l'inventoriage des archives, il est apparu que certains documents devaient être éliminés, à savoir principalement des doubles, copies ainsi que des documents qui étaient trop abîmés par l'eau et les moisissures.

Accroissements/compléments

Certaines archives de la s.a. Forges de Clabecq sont toujours détenues à l'heure actuelle par des particuliers. Il est à espérer que ces archives rejoindront le fonds " Forges de Clabecq " aux Archives de l'État à Louvain-la-Neuve.

Mode de classement

Les archives ont été classées selon la règle de base de l'ISAD(G) en allant du général au particulier.
Les archives ont été classées et inventoriées par producteur, dans cinq parties :
I. Archives des origines de la société (1752-1887)
II. Archives de la s.a. Forges de Clabecq (1888-1997)
III. Archives de la s.a. Fours à Coke de Vilvorde (1912-1985)
IV. Archives des sociétés du Groupe Clabecq (1933-1997)
V. Archives d'organismes dans lesquels la s.a. Forges de Clabecq était impliquée (1923-1996).
À l'intérieur de ces parties, le cadre de classement des documents applique, mutatis mutandis, les chapitres décrits dans la brochure distribuée lors de la matinée d'information sur les archives d'entreprises organisée aux Archives générales du Royaume, le 1er avril 1999, rédigée par Francine Bolle et Sarah Timperman intitulée Contenu des archives d'entreprises.
Dans la première partie, les archives ont été classées dans quatre chapitres (forme juridique, gestion administrative, gestion du patrimoine et gestion des comptes). Dans le chapitre intitulé " forme juridique ", une distinction est réalisée entre les archives concernant le moulin de Clabecq et celles relatives aux Forges de Clabecq. Dans celui consacré à la gestion du patrimoine, les archives ont été classées dans cinq catégories : plans, cadastre, achats, ventes et travaux.
Ces archives retrouvées dans l'ancienne tréfilerie des Forges de Clabecq le 8 août 2003, étaient emballées ensemble dans du papier kraft. Sur le paquet, une étiquette était collée. Celle-ci portait l'inscription " Origine de la société et archives anciennes ". Dans les répertoires d'archives retrouvés, voir les numéros 44 et 45, ces documents sont repris sous le numéro 1.
Les archives créées à partir de la fondation de la société anonyme, 1888, ont été classées dans la deuxième partie de l'inventaire " Archives de la société anonyme Forges de Clabecq " dans les chapitres adéquats. Néanmoins, il est indiqué dans la description secondaire l'origine de ces pièces.
Les archives concernant la s.a. Forges de Clabecq constituent la deuxième partie de l'inventaire. Les archives ont été classées dans quatorze chapitres : inventaire des archives (I) ; forme juridique (II) ; assemblées générales (III) ; conseils, collège et comité (IV) ; gestion du patrimoine (V) ; assurance (VI) ; gestion des contentieux (VII) ; gestion du personnel et des salaires (VIII) ; gestion financière (IX) ; comptabilité (X) ; production et recherche (XI) ; gestion commerciale (XII) ; organes de concertation (XIII) ; documentation (XIV).
À l'intérieur de ces chapitres, elles ont été essentiellement classées par thématiques puis par ordre chronologique. Il existe quelques exceptions. Les dossiers concernant les réquisitions militaires pendant la Première Guerre mondiale ont été classés par ordre alphabétique des biens réquisitionnés. Les dossiers d'assurance ont été classés en deux catégories : branches et assureurs. À l'intérieur de ces catégories, les archives ont été classées par ordre alphabétique des branches et des assureurs. Les dossiers individuels du personnel ont été classés selon l'ordre numérique que portait le dossier du n° 1 au n° 9351. Celui-ci correspond au numéro matricule attribué à chaque travailleur. Enfin, les dossiers concernant les saisies sur salaires ont été rangés selon l'ordre alphabétique du nom de famille.
Les mêmes principes ont été appliqués aux parties III (archives de la société anonyme des Fours à Coke de Vilvorde), IV (archives des sociétés du groupe Clabecq) et V (archives d'organismes dans lesquels la s.a. Forges de Clabecq était impliquée).

Conditions d'accès

Toutes les pièces d'archives de plus de trente ans et relatives à des personnes décédées ou non sensibles sur le plan de la vie privée sont librement consultables.
Les chercheurs doivent demander l'autorisation de l'Archiviste général ou de son délégué, remplir une fiche d'identification et signer un formulaire de recherche pour consulter les archives de plus de trente ans contenant des données à caractère personnel.
La consultation des pièces de moins de trente ans est soumise à l'autorisation écrite préalable délivrée par l'Archiviste général du Royaume ou son délégué, après l'examen d'une demande motivée.
Les pièces numérotées 6040 à 6045 ne pourront pas être consultées avant le 1er juillet 2032.

Conditions de reproduction

Pour la reproduction des archives, les règlements et les tarifs en vigueur aux Archives de l'État sont d'application.

Recommandations pour l'utilisation

Certaines archives concernant la s.a. Société commerciale de Clabecq " Sococlabecq " sont classées avec celles de la s.a. Forges de Clabecq, entre autres, les annexes au Moniteur belge, les dossiers du Registre de Commerce, les dossiers concernant les modifications des statuts et les dossiers concernant les actions, certificats nominatifs et parts sociales.
En ce qui concerne le personnel, la " Sococlabecq " occupait du personnel de la s.a. Forges de Clabecq. Il faut donc voir dans les registres et dossiers classés dans la deuxième partie.
Certains dossiers d'assurance concernent également la Sococlabecq (dossiers d'accidents de travail).
Il est de même pour les dossiers concernant les lettres de fin d'exercice, les dossiers de prêts, les dossiers de comptes et les conventions et contrats classés dans le chapitre relatif à la gestion commerciale de la s.a. Forges de Clabecq, entre autres les importants dossiers concernant les conventions passées entre les deux sociétés en 1939 et 1962. En effet, les deux sociétés ont le même conseil d'administration et le même collège des commissaires.

Existence et lieu de conservations des originaux

La charte de l'Impératrice Marie-Thérèse d'Autriche autorisant le Vicomte de Flodorp, Seigneur de Clabecq, d'ériger à Clabecq un moulin à eau sur la Senne, du 19 juillet 1752 (première description de l'inventaire, non cotée) et la remontrance faite aux président et gens de la Chambre des Comptes par Marc Pierre Van Esschen à continuer l'usage de son usine à battre le fer avec un moulin à eau, du 5 août 1786 (troisième description de l'inventaire, non cotée), sont conservées par la s.a. Duferco dans ses locaux à La Louvière.
Les archives notariales conservées aux Archives de l'État à Louvain-la-Neuve (2) et à Anderlecht (3) sont une source remarquable. Elles contiennent des actes qui se trouvent dans le fonds ci-après décrit et/ou des actes complémentaires.
Une collection des rapports présentés aux assemblées générales des actionnaires, concernant les années 1966-1996 se trouve à la Bibliothèque Royale Albert Ier, sous la cote BD 14.359.
Le Musée de la Porte à Tubize conserve quelques pièces originales et/ou des copies d'archives de la s.a. Forges de Clabecq.
Certains particuliers conservent encore des archives de la société.

Sources complémentaires

(4)Des archives concernant les Forges de Clabecq ainsi que les Fours à coke de Vilvorde se trouvent aussi dans les administrations communales concernées, principalement Clabecq et Tubize pour la première société, et Vilvorde pour la seconde. Les séries qui sont susceptibles de contenir des informations relatives à ces entreprises sont les registres des conseils et collèges communaux (autorisations de construire et autorisations ultérieures, taxes diverses à payer, etc.), des dossiers individuels d'autorisation de construire les maisons, de créer des rues, de nuisances, etc. Les Archives de l'État à Louvain-la-Neuve conservent quelques archives communales relatives à Clabecq. Une série, en particulier, concerne toutes les autorisations accordées à des entreprises locales par l'administration communale, la Filature Taminiau sur le Hain, dite " les Marottes " (1855-1863) et la Filature de laine de P. Casterman (1861-1862), mais particulièrement aux Forges de Clabecq. Ces dossiers sont inventoriés mais non publiés. Il couvre la période allant de 1851 à 1898 et complètent donc très bien ceux conservés dans ce fonds-ci.
Le Musée de Mariemont conserve dans ses locaux des archives très intéressantes de la famille Warocqué dont trois membres ont été impliqués dans la gestion des Forges de Clabecq. Les copies-lettres de Nicolas et Abel contiennent des informations précieuses sur les Forges de Clabecq entre 1828 et 1839. Un volumineux dossier a été constitué par Raoul Warocqué lorsqu'il était administrateur de la s.a. Forges de Clabecq entre 1909 et 1917. Il contient des pièces essentielles qui ne se trouvent pas dans le fonds d'archives décrit ci-après.
Les Archives de l'État conservent les répertoires et minutes des notaires. Les Forges de Clabecq ont passé des milliers d'actes, principalement chez des notaires de Tubize et Bruxelles. Bien que la série d'archives de ce type conservée dans ce fonds semble assez complète, d'autres actes sont, peut-être, conservés dans les dépôts des Archives de l'État, essentiellement, à Anderlecht et Louvain-la-Neuve.
D'autres fonds d'archives, conservés également dans les mêmes dépôts des Archives de l'État, sont susceptibles de contenir des archives relatives aux Forges de Clabecq : Administration de l'enregistrement et domaines, cadastre, Administration des mines et Conseil des mines, Chambres de Commerce, recensements commerciaux et industriels, archives judiciaires, etc.

Bibliographie

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CAPRON Michel, " Forges de Clabecq : la survie inattendue ", dans L'année sociale, 1997, Bruxelles, 1998, p. 69-113.
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CAPRON Michel, " Les Forges de Clabecq. Chronique d'une survie fragile (1992-1996) ", dans Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 1529-1530, Bruxelles, 1996.
CAPRON Michel, " Les Forges de Clabecq jusqu'au bout de la nuit ", dans L'Année sociale 1996, Bruxelles, 1997, p. 129-155.
DEMEY Thierry, " Les Forges de Clabecq ", dans La Senne de la source au confluent, Guide Badeaux. Histoire. Patrimoine. Nature, Bruxelles, 2011, p. 240-249.
DESSY Bernard, Forges de Clabecq. Mémoires, s.l., 1988.
Dhem Catherine, " Tubize, Clabecq. Les Forges de Clabecq, la cité et le château des Italiens ", dans Le patrimoine industriel de Wallonie, Liège, 1994, p. 370-375.
DURVAUX Gilles, " Les Forges de Clabecq, une histoire et un patrimoine ", dans Acier wallon. Un héritage pour l'avenir ?, Des usines et des hommes, Revue annuelle de l'asbl Patrimoine industriel Wallonie-Bruxelles, 2011, n° 3, p. 24-33.
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, n° 4, Banque de Bruxelles, Bruxelles, 28 janvier 1956.
" Forges de Clabecq. Anciens bureaux techniques ", dans Sites et bâtiments industriels anciens de Wallonie, Ministère de la Région wallonne, Namur, 1995, p. 42-43.
Freson Katel, La mémoire des travailleurs des Forges de Clabecq, Mémoire en Journalisme, Information et Communication (section Journalisme écrit et audio-visuel), Université Libre de Bruxelles, 1998-1999.
HAZARD Florence, La réaffectation de l'architecture industrielle. Le site des Forges de Clabecq, Mémoire de fin d'études ISACF-La Cambre, septembre 2005.
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Inauguration de la statue élevée à Clabecq à Monsieur Josse Goffin le 30 septembre 1888 par ses ouvriers et employés
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JACQUEMIN Madeleine, " Les sociétés des Forges de Clabecq ", dans Annales du Cercle d'histoire Enghien-Brabant. Geschiedkundige Kring Edingen-Brabant, tome 4, 2003-2004, p. 134-172.
Les Forges de Clabecq : le présent qui forge l'avenir
, s.l.s.d.
" Les Forges de Clabecq ", dans Usines et Industries, nos 8-9, février-mars 1965.
MANGELINCKX Robert, " Clabecq et sa sidérurgie ", dans Revue belge de géographie, 1963, n° 87, p. 259-344.
MARTIN Gilles, Ceux de Clabecq, Bruxelles, Éditions EPO, 1997.
ROSENOER-KUMMER Magali, Des bas fourneaux aux Forges de Clabecq, Musée communal de la Porte, Tubize, 1987.
VAN BELLE Jean-Louis, Le château de Clabecq. Le bâtiment, des hommes, un domaine. XVIè-XXè siècle, Braine-le-Château, La Taille d'Aulme, 1992.
VAN BELLE Jean-Louis, Le 8 novembre 1781 naissaient les Forges de Clabecq, Tubize, 1982.
ZENNER Alain, La saga de Clabecq. Du naufrage au sauvetage, Bruxelles, 1998.

Contrôle de la description

Le présent inventaire a été réalisé par Madeleine Jacquemin, archiviste aux Archives générales du Royaume. Elle a été aidée dans le classement et l'inventoriage des séries relatives à la comptabilité, à la production et aux travaux par deux étudiants, Goeffrey Bourdoux et Kévin Piérart, durant le mois de juillet 2011.
Cet inventaire a été élaboré conformément aux ouvrages et recommandations suivants :
PETIT R., VAN OVERSTRAETEN D., COPPENS H. et NAZET J., Terminologie archivistique en usage aux Archives de l'État en Belgique. I. Gestion des archives, Bruxelles, 1994. (Miscellanea Archivistica Manuale n° 16)
COPPENS H., De ontsluiting van archieven. Richtlijnen en aanbevelingen voor de ordening en beschrijving van archieven in het Rijksarchief, Bruxelles, 1994. (Miscellanea Archivistica Manuale n° 21)
Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives
, Bruxelles, 2008. Télécharger l'inventaire publié- Download de gepubliceerde inventaris

Liste des administrateurs et commissaires

Blampain Léopold; administrateur; 1973-1976
Boël Pol; administrateur; 1973-1996
Bonnet-Germeau Berthe; vice-présidente; 1973-1985
Camion Robert; administrateur ; 1973-1997
Cassel Baron; administrateur; 1937-1940
Cassel Léon Baron; administrateur; 1909-1930
Claes Didier et s.c.p.r.l. Claes Didier; commissaire-réviseur; 1983-1997
Collignon-Delahaut Huberte; administrateur; 1996
Collin Joseph; administrateur directeur général; 1966-1976
Cousin Jean; administrateur; 1909-1927
Danneau Robert; administrateur directeur
administrateur; 1970-1974
1978-1983
d'Arschot Schoonhoven Jean, Comte; commissaire
administrateur; 1950-1951
1951-1957
de Launoit Jean-Jacques; administrateur; 1978-1985
Dessy Bernard; administrateur-délégué; 1990-1996
Dessy Christian; administrateur; 1996-1997
Dessy émile
; administrateur-directeur général
vice-président et administrateur-délégué
vice-président
président
président honoraire; 1948-1956
1957-1963
1964
1965-1974
1974-1981
Dessy Pierre
; administrateur
administrateur-délégué
président-administrateur délégué
président du conseil d'administration et du comité de direction; 1963-1964
1964-1974
1974-1994
1995-1996
de Timary de Binckum émeric; administrateur; 1946-1950
Dirickz Henri; commissaire
administrateur ; 1946-1949
1950-1971
du Hamel de Fourgeroux Jacques; administrateur
administrateur honoraire; 1951-1994
1994-1996
Dungelhoeff Michel-L.; administrateur; 1994-1996
Eskenazi Gérard; administrateur; 1973-1981
Fabri Philippe; administrateur; 1973-1992
Flion Fernand; commissaire-réviseur; 1958-1983
Frère Albert; administrateur; 1973-1982
Froidmont Libert; administrateur
administrateur et membre du comité de direction ; 1992-1994
1994-1997
Gandois Jean; administrateur; 1985-1996
Germeau Eugène; administrateur et directeur général; 1912-1939
Germeau Hubert; administrateur
administrateur-délégué
président; 1934-1947
1948-1956
1957-1964
Germeau Nestor; administrateur; 1921-1933
Gilles émile; administrateur; 1959-1972
Goffin Josse; président; 1888-1942
Hamels édouard; commissaire ; 1958-1974
Hamels-Germeau étienne; administrateur
administrateur directeur; 1966
1967-1969
Janssen Léon; administrateur; 1888-1923
Janssen Lucien; commissaire; 1909-1921
Laguerre-Goffin élisabeth; administrateur; 1946-1948
Landgraf Harry; administrateur et directeur conseiller à la présidence; 1985-1994
Leclercq Jacques; administrateur; 1996
Le Febve de Vivy Léon; commissaire
administrateur; 1951-1957
1958-1964
Lemercinier Pierre; assiste au conseil en qualité d'observateur de la s.a. SWS; 1996-1997
Leurs Jean-Marie; administrateur; 1888-1913
Lippens-Orban Paul; commissaire; 1909-1915
Matthieu de Wyndendael Jacques; administrateur
vice-président ; 1940-1956
1957
Matthieu Joseph Louis Jules père; administrateur; 1888-1894
Matthieu Jules Jean Josse fils; commissaire
administrateur; 1888-1894
1894-1922
Monard Robert; administrateur directeur général
administrateur directeur général honoraire; 1958-1963
1963-1971

Morel Robert; commissaire; 1940-1954
Orban Léon; commissaire
commissaire ; 1909-1929
1948-1972
Orban-Mathieu Lucien Georges; administrateur
vice Président
président; 1934-1940
1940-1942
1942-1949
Petit José; administrateur directeur général
administrateur; 1981-1989
1990-1996
Radelet Alfred; commissaire
administrateur; 1930-1944
1944-1969
Scohier Pierre; administrateur ; 1973-1985
Simont Alphonse; administrateur et directeur général; 1888-1900
Simont Auguste; administrateur; 1900-1912
Tannery Jacques; administrateur
président; 1925-1948
1950-1957
Van Buuren David Michel; administrateur; 1930-1937
Van den Kerckhoven Antoine; commissaire
administrateur; 1929-1939
1939-1945
Van Gelder Gustave; commissaire
administrateur; 1909-1930
1930-1930
Van Hoegaerden Ferdinand; commissaire; 1888-1928
Van Mulder Eugène; commissaire; 1953-1972
Warocqué Raoul; administrateur; 1909-1917
Wittouck Jacques; administrateur
vice Président; 1909-1945
1946
Source
: Registres des procès-verbaux des séances des assemblées générales (1889-1996).

Liste des abréviations

a are
Belfin Compagnie belge pour le financement de l'industrie
ca centiare
Centrafex Centrale d'affrètements et d'expéditions
CGER Caisse générale d'épargne et de retraite
C.N.P.C. Comité national de planification et de contrôle de la sidérurgie
Euroxy Européenne d'oxycoupage s.a.
f.b. francs belges
FEB Fédération des entreprises de Belgique
Forgenerg Centrale électrique des Forges de Clabecq s.a.
GAN Groupe des assurances nationales
ha hectare
Immoforges Société immobilière des Forges de Clabecq s.a.
n° numéro
Probesco Groupement des producteurs belges de scories de déphosphoration
s.a. société anonyme
SGB Société générale de Banque
S.H.E.L.T. Service d'hygiène et d'embellissement des lieux de travail
SNCI Société nationale de crédit à l'industrie
SNSN Société nationale pour la restructuration des secteurs nationaux
Socindus Société de participations industrielles de Clabecq s.a.
Sococlabecq Société commerciale de Clabecq s.a.
SRIW Société régionale d'investissement de Wallonie
SWS Société wallonne de la sidérurgie
Sybesco Syndicat belge des scories Thomas

-Charte de Marie-Thérèse d'Autriche autorisant le Vicomte de Flodrop, Seigneur de Clabecq, à ériger à Clabecq un moulin à eau sur la Senne. 19 juillet 1752.
1Note concernant l'octroi de 1752. s.d.1 pièce
-Remontrance faite aux président et gens de la chambre des comptes par Marc Pierre Van Esschen à continuer l'usage de son usine à battre le fer avec un moulin à eau. 5 août 1786.