Inventaire des archives de Pierre Deschamps

Archive

Name: Pierre Deschamps

Period: (1863) 1945 - 1995

Inventoried scope: 10,8 linear meters

Archive repository: State archives in Tournai

Heading : Families and Persons

Inventory

Authors: DESMAELE, Bernard — HIEGEL, Quentin

Year of publication: 2018

Code of the inventory: Y2/02

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Producteur d'archives

Nom

Deschamps, Pierre Marc Léon Louis Charles

Historique

Deschamps, Pierre Marc Léon Louis Charles est né à Schaerbeek, le 5 mai 1921. Il décède à Ellezelles le 26 mars 2008.
Né d'un père agent commercial, artiste à ses heures perdues, et d'une mère journaliste, Pierre Deschamps fréquente dans ses jeunes années le collège Saint-Vincent de Soignies, où il y étudie les humanités gréco-latines.
Il débute ensuite ses études supérieures à l'Université Catholique de Louvain, qui vont se partager entre des cours de droit ainsi qu'une licence de sciences politiques et diplomatiques. Ses études sont interrompues avec le début de la guerre. Il fuit avec quelques camarades dans le sud de la France, où il devient momentanément instituteur. Il retourne rapidement en Belgique, et obtient son doctorat en droit. Durant sa scolarité, il fréquente des associations telles que " Jeunesse Universitaire catholique " et " Jeunesse étudiante catholique ". À la suite de son passage dans ces mouvements, il considère plus sérieusement de se mettre au service de l'intérêt général, se traduisant à terme dans une carrière politique.
Il prête serment en 1943 et devient avocat au barreau de Tournai. Il occupera cette fonction durant cinq ans, jusqu'en 1948. Se rapprochant alors de plus en plus de fonctions politiques qui occupent ses journées, il arrête de plaider en 1948. Il obtient cependant une nomination en tant que juge de paix suppléant en 1950, avant d'obtenir le titre d'avocat honoraire en 1952, au moment où il cesse définitivement cette activité.
Son engagement politique débute en 1946, lorsqu'il adhère au Parti social-chrétien (PSC), nouvellement créé. Il est élu conseiller communal dans sa commune de résidence, Ellezelles, fonction qu'il exercera, sans interruption, du 24 novembre 1946 au 11 octobre 1970, date à partir de laquelle il devient premier échevin. À l'issue de ce mandat, qui s'achève en octobre 1976, il va occuper différentes fonctions en tant qu'échevin jusqu'en 1982. Il redevient alors conseiller communal pendant douze ans, et son action communale s'achèvera après les élections communales du 9 octobre 1994.
Sur le plan personnel, il rencontre, à Ellezelles, Marguerite d'Haese, pharmacienne qu'il épousera le 14 octobre 1944. Le couple aura cinq enfants : Marc, Colette, Benoît, Christine et Cécile, également actifs dans la vie de la région, en particulier Benoît, qui occupe la fonction d'échevin à Ellezelles à la suite de son père.
En 1948, Pierre Deschamps obtient un poste d'attaché de cabinet, puis de secrétaire de cabinet auprès des ministres des Colonies, Pierre Wigny et André Dequae. Il est chargé en particulier des problèmes économiques et financiers. Il participe à l'élaboration du " Plan décennal de développement économique et social du Congo belge ". Il est par ailleurs responsable au cabinet des études conduisant à la création de la " Banque centrale du Congo belge et du Ruanda Urundi " et de la " Caisse d'épargne du Congo belge et du Ruanda Urundi ", dont il fut administrateur de 1951 à 1962. Il est également administrateur de sociétés de production d'électricité au Congo belge, telles que la Sydelco ou la Sydelkir.
Pendant quatre ans, de 1954 à 1958, Pierre Deschamps quitte la fonction publique et devient secrétaire général dans les affaires, au bénéfice de l'entreprise d'état dénommée " La Cominière ", Société commerciale et minière du Congo.
Il retrouve la politique nationale ainsi que Pierre Wigny en 1958, lorsqu'il obtient le poste de chef de cabinet - adjoint du nouveau ministre des Affaires étrangères. Il est alors amené à intervenir sur des dossiers très sensibles, en particulier celui de l'indépendance du Congo belge. Ce dossier va constituer son travail principal durant les trois ans au sein de ce cabinet, à côté de la supervision des différentes ambassades de la Belgique dans le monde. En tant que chargé des problèmes africains et de la coopération au développement, il fait régulièrement partie des délégations belges lors des déplacements à l'étranger.
En 1961, il passe du ministère Affaires étrangères à celui du Commerce extérieur avec, à sa tête, Maurice Brasseur. À ce titre, il se voit chargé des problèmes de la coopération au développement. Depuis 1959 et jusqu'à 1964, il représente le gouvernement belge aux réunions du Comité d'aide au développement (DAC) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
À la suite des élections législatives du 23 mai 1965, il retourne au Cabinet de Pierre Wigny, devenu ministre de la Justice. Durant trois ans, il va épauler le ministre en travaillant sur deux dossiers en particulier : d'une part, la réforme de la législation sur la protection de la jeunesse, d'autre part, la rédaction d'un nouveau code judiciaire.
Trois ans plus tard, en mai 1968, il est affecté au Cabinet de Jean-Charles Snoy et d'Oppuers, ministre des Finances. Comme cela a pu être le cas par le passé, son travail l'amène à aborder des questions de politique internationale, tels que les problèmes d'unification économique et monétaire à l'échelle européenne. Après les élections législatives et provinciales de 1971, il cesse son travail au sein des cabinets ministériels.
En 1971, il est élu sénateur provincial du Hainaut sous l'étiquette PSC. Immédiatement, il devient membre de la commission des Affaires étrangères, mais aussi des Travaux Publics et de l'Environnement. Il est aussi le porte-parole du groupe social-chrétien dans les débats de politique internationale. Lors de la création du Conseil culturel de la Communauté française en 1971, il en devient membre jusqu'en 1981. Réélu au Sénat en mars 1974, il participe au vote de la loi ordinaire de régionalisation préparatoire Perin-Vandekerckhove du 1er août 1974 et fera alors partie du Conseil régional wallon provisoire jusqu'à sa suppression en 1977. Il quitte le Sénat pour la Chambre des représentants une fois élu aux élections législatives du 17 avril 1977.
Il y représente l'arrondissement de Tournai-Ath-Mouscron. À la chambre, il vote les lois de réformes institutionnelles d'août 1980. Dès le 15 octobre, il siège au sein du nouveau Conseil régional wallon jusqu'en novembre 1981. L'année suivante, il abandonne ses mandats nationaux pour se concentrer sur la politique européenne, au sein de laquelle il est alors déjà fortement engagé. Son statut est alors celui de membre honoraire de la chambre des représentants.
Son parcours européen débute le 14 mai 1974 : il devient député de la Communauté économique européenne (CEE) sous l'étiquette démocrate-chrétienne. Dès lors, il va faire partie de nombreuses commissions qui sont en continuité avec ses activités en Belgique, à savoir la Commission économique et monétaire mais aussi la Commission des affaires culturelles et de la jeunesse. De plus, il va jouer un rôle central en tant que membre de la Commission du développement et de la coopération. Dès 1975, il en devient le premier vice-président. Son travail se concentre sur le soutien de l'économie à l'échelle mondiale, et il participe à de nombreuses négociations avec des représentants étrangers. Il est membre de la délégation à la conférence parlementaire de l'association entre la CEE et les États Africains et Malgache Associés (EAMA) et organise les réunions préparatoires à la convention de Lomé du 28 février 1975. Il est nommé président de la commission paritaire cette convention, et reçoit le surnom " l'Homme de Lomé ". Les États présents à cette convention sont plus divers que l'ancien EAMA, et sont renommés pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) : ils sont au nombre de 46 en 1975, pour atteindre 66 en 1984. Cet accord vient lier les neuf membres de la CEE à ces pays du monde entier dans un but de coopération sur des questions commerciales, en particulier l'exportation. Durant ses années au parlement européen, Pierre Deschamps reste très impliqué sur ce dossier et fait partie des différentes assemblées consultatives ACP-CEE qui ont lieu dans diverses capitales du monde. En 1977, il accède à la vice-présidence du parlement en obtenant 80% des suffrages. Le 14 mars 1978, il en devient le premier vice-président et le restera durant un an. Il est alors régulièrement question de l'élection des parlementaires européens au suffrage universel direct, ce qui devient une réalité le 7 juin 1979. Pierre Deschamps ne retrouve le parlement qu'en 1980, lorsque Charles Ferdinand Nothomb démissionne pour devenir ministre des Affaires étrangères. Les 3 députés PSC font partie du groupe du Parti Populaire Européen (PPE) qui intègre de nombreux membres de l'Union européenne démocrate-chrétienne (UEDC). L'Ellezellois est membre de la Commission des relations économiques extérieures, puis de la Commission politique. Il sera particulièrement attentif à la crise polonase impliquant Solidarność. En parallèle, son implication dans les réunions ACP-CEE se poursuit. Il devient membre honoraire du parlement européen à la suite de son départ après les élections du 17 juin 1984.
Membre du parti social-chrétien, il occupe également des fonctions dans ce cadre. Dès 1946, il prend la présidence du Comité local du PSC à Ellezelles, et va le rester pendant plus de dix ans. La même année, il devient membre du Comité et du bureau du parti social-chrétien de l'arrondissement d'Ath. En 1958, il est vice-président d'arrondissement du PSC, avant d'en devenir président en 1968. C'est à la même période qu'il se rapproche encore du niveau le plus élevé dans son parti, en accédant au comité directeur national du PSC.

Archives

Historique

Pierre Deschamps a organisé ses archives tout au long de sa carrière politique, en rassemblant sa production documentaire en dossiers thématiques. Quelques pièces proviennent des archives personnelles d'une autre personnalité d'Ellezelles, à savoir Emmanuel Degand, secrétaire communal entre 1879 et 1912. Cet historien local a rédigé de nombreux ouvrages sur le village, et l'on peut supposer que Pierre Deschamps a hérité de ces papiers.

Acquisition

Avec la disparition de Pierre Deschamps en 2008, sa petite-fille, Marie Decelle, décide de donner, aux Archives de l'État à Tournai, les papiers de son grand-père. Le 30 mars 2010, un contrat de don est établi, permettant le transfert des papiers de l'homme politique. Le 8 avril 2010, les archives arrivent au dépôt de Tournai.

Contenu

Pour chacun de ces espaces, la fonction occupée par Pierre Deschamps joue un rôle majeur sur les contenus. On trouve ainsi des dossiers relatifs à la vie culturelle d'Ellezelles et à son histoire depuis le XIXème siècle. Son engagement partisan au PSC se traduit par de nombreux dossiers liés à la stratégie du parti, à ses congrès et aux diverses campagnes électorale. À travers ses activités au niveau fédéral, le fonds donne une vision sur la politique belge au Congo pendant environ dix ans. Les questions abordées sont majoritairement économiques, avec la mise en place et le suivi de structures ayant pour but le développement du pays : électricité, transports, services bancaires, aides sociales, habitat. De nombreux dossiers relatifs au personnel belge dans la colonie sont présents, ils se développent particulièrement à la suite de l'indépendance et avec les crises qui en découlent. Cette période est méthodiquement documentée avec des dossiers de correspondance permettant le suivi au jour le jour la situation, auquel s'ajoutent divers rapports concernant l'intervention des forces de l'ONU, le conflit avec le Katanga et la poursuite des relations diplomatiques entre la Belgique et le Congo. Les travaux présentés au parlement européen portent, quant à eux, sur des accords économiques et militaires de coopération avec de nombreux pays du globe. Les dossiers portant sur la situation polonaise au début des années 1980 constituent une autre part importante des archives de Pierre Deschamps, ce dernier étant personnellement très impliqué et proche des démocrates-chrétiens polonais. Dans son ensemble, le fonds donne donc à voir des exemples de l'implication belge au niveau international dans le cadre de la coopération et de l'aide au développement. Il est également intéressant pour l'histoire de la Communauté économique européenne, car y sont abordés les réflexions de différents groupes et leurs débats internes, mais également le travail ayant conduit à la mise en place d'un suffrage universel direct pour les députés au parlement européen, en 1979.

Langues et écriture des documents:

La plupart des notes personnelles de Pierre Deschamps, des documents émanant des divers ministères et de l'Union européenne ainsi que la correspondance reçue, sont en français. Les dossiers à portée internationale contiennent de façon occasionnelle des pièces en anglais et en néerlandais. Quelques pièces éparses emploient d'autres langues lorsqu'il s'agit de dossiers d'affaires plus spécifiques, telles que le polonais ou l'allemand.

Sélections et éliminations

Un premier tri semble avoir été effectué avant le versement aux Archives de l'État. En effet, le fonds ne comprends que des documents se rapportant aux activités politiques de Pierre Deschamps. Nous n'avons rien trouvé concernant sa vie personnelle avant 1945 ou relativement à ses autres activités professionnelles, entre autres, celles d'avocat.
Lors de l'inventoriage, les documents conservés en plusieurs exemplaires, s'agissant principalement de tracts de campagne électorale, ont été sélectionnés pour ne garder que les pièces annotées ou dans le meilleur état de conservation.

Accroissements/compléments

À priori, il n'y a plus d'accroissements à prévoir. Les dossiers politiques de Pierre Deschamps ayant déjà été rassemblés puis collectés par le biais du don, les descendants ne devraient plus être amenés à apporter de nouveaux documents.

Mode de classement

Un cadre de classement spécifique a été créé en tenant compte de l'évolution de la carrière et en fonction des divers postes occupés par Pierre Deschamps.
Quatre rubriques permettent d'aborder les diverses activités de cet homme politique : Dans un premier temps, les généralités, qui correspondent à des documents relatifs à l'ensemble de sa carrière, sans véritable distinction dans les fonctions. S'en suivent alors ses activités à l'échelon communal, national et enfin, européen. Les rubriques sont découpées en sous-parties, soit selon les postes qu'il a occupé, soit selon des dossiers phares qu'il a été amené à suivre malgré ses changements de fonction. Une dernière rubrique rassemble des pièces collectées par Pierre Deschamps n'ayant pas de lien direct avec ses missions.

Conditions d'accès

Tous les documents sont librement consultables. Toutefois, les dossiers contenant des données récentes à caractère personnel sont par ailleurs soumis à la législation en matière de protection de la vie privée. (Loi du 8 décembre 1992).

Conditions de reproduction

Les documents de ce fonds peuvent être reproduits dans les conditions prévues par le règlement et les tarifs en vigueur aux Archives de l'État.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

De très nombreux dossiers sont constitués de notes rédigées sur du papier pelure, ce qui affecte quelquefois leur lisibilité. Ces documents, très fragiles, sont à manipuler avec précaution.

Instruments de recherche

Il n'existe aucun instrument de recherche antérieur au présent inventaire.

Recommandations pour l'utilisation

Les archives de Pierre Deschamps concernent particulièrement, au niveau municipal, la localité d'Ellezelles et l'arrondissement de Tournai-Ath-Mouscron. Sur les questions nationales et internationales, les dossiers principaux sont relatifs au Congo belge et à l'indépendance de cette colonie, à la Pologne, ainsi qu'à la coopération entre les pays de la Communauté économique européenne avec l'association Afrique-Caraïbes-Pacifique. Il couvre donc trois niveaux de compétence représentés par ces diversités géographiques, pour une période d'environ 50 ans, principalement entre 1945 et 1995.

Documents apparentés

Au niveau communal, il y sûrement des renseignement à glaner dans les archives de la communes, actuellement toujours conservées sur place.
Pour les affaires reliées au parti social-chrétien (PSC), on se reportera à l'inventaire de ANNAERT (P.), Inventaire des archives de Charles-Ferdinand Nothomb (1936-2016) : Tome 1, , Bruxelles, 2017 (Inventaires Archives de l'État à Saint-Hubert 15). Ce fonds contient, en outre, de nombreux documents sur le PSC, dont C.-F. Nothomb en a été le président de 1972 à 1979.
Depuis 1988, le Centre d'Archives et de Documentation du Centre Permanent pour la Citoyenneté et la Participation est en charge de la conservation des archives de la mouvance sociale-chrétienne. La consultation de l'état des fonds et collections du Centre (www.cpcp.be/medias/docs/20180406_CPCP_CAD_tatdesFondsEtCollections.pdf), daté d'avril 2018 et consulté le 17 août suivant, relève la présence de fonds pouvant présenter un intérêt pour l'étude de la personnalité de Pierre Deschamps. Parmi ceux-ci, citons, SMETS (T.), Inventaire des archives des groupes politiques démocrates-chrétiens internationaux (1970-1999), Juillet 2015 ; ONDEL (O.), SMETS (T.) et FIVET (M.-C.), Inventaire des archives du PSC-Parti Social-Chrétien, Bruxelles, 2016 mentionne explicitement une intervention de Pierre Deschamps et enfin le Fonds de l'arrondissement PSC de Ath (1945-2002) dont l'inventaire, en cours d'adaptation aux normes actuelles, n'est pas disponible en ligne au moment de la rédaction de cet inventaire (août 2018).
Enfin, le service des archives historiques du Parlement européen, dont les collections portent sur les travaux législatifs, politiques et administratifs de l'institution, conserve moult traces des différentes et nombreuses interventions de Pierre Deschamps dans les différents débats. La liste de celles-ci, fournie par ledit service, se trouve en annexe de cet inventaire.

Bibliographie

DELFORGE (P.), Encyclopédie du Mouvement wallon. 4. Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), Namur, 2010, p. 184-185.
DEWACHTER (W.), DUMONT (G.-H.), DUMOULIN (M.) et al., Un parti dans l'Histoire. 1945-1995. 50 ans d'action du Parti Social-Chrétien, Louvain-La-Neuve, 1996.
FONTAINE (P.), Voyage au cœur de l'Europe, 1953-2009: histoire du groupe des démocrates-chrétiens et du parti populaire Européen au parlement Européen, s.l., 2009.

Contrôle de la description

L'inventaire du fonds a été commencé par Bernard DESMAELE. Il a été continué et terminé, sous la direction de ce dernier, par Quentin HIEGEL dans le cadre d'un stage de trois mois effectué aux Archives de l'État à Tournai dans le cadre de sa formation de Licence professionnelle Métiers du Livre, spécialité Management des systèmes d'information archivistiques à l'Université Lille 3. Bernard DESMAELE s'est chargé de la relecture et de la mise en conformité aux normes en vigueur aux Archives de l'État.


1Courriers reçus et copies des courriers envoyés à des sujets divers. 1959-1961.1 liasse
2Correspondance impliquant Pierre Deschamps dans des questions individuelles. 1960-1980.2 pièces
 324 avril 1981 - 15 septembre 1981.1 liasse
 4Juin - décembre 1981.1 liasse
 518 septembre 1981 - 28 mai 1982.1 liasse
 6Janvier - décembre 1982.1 liasse
 77 juin 1982 - 31 mars 1983.1 liasse
 8Janvier - décembre 1983.1 liasse
 91 avril 1983 - 7 juillet 1983.1 liasse
 10Janvier - mars 1984.1 liasse