Inventaire des archives du couvent des croisiers de Huy, 1424-XIXe siècle

Archive

Name: Couvent des Croisiers à Huy

Period: 1424 - XIXe siècle

Inventoried scope: 0,7 linear meters

Archive repository: State archives in Liège

Heading : Abbeys, monasteries and commanderies

Inventory

Authors: Hansotte, Georges — Jacquemin, Anne — Malherbe, Franck — Van de Pasch, Antoine

Year of publication: 2023

Code of the inventory: T4/11

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Producteur d'archives

Nom

Couvent des croisiers de Huy.
Couvent de chanoines réguliers de saint Augustin de l'ordre de la Sainte‐Croix.
Monastère de Clair‐Lieu.

Historique

(1)Gilles d'Orval, Jean d'Outremeuse, la Chronique de 1402 et Jean de Brusthem placent en 1233 ou 1234, pendant la quatrième année de l'épiscopat de Jean d'Eppes, l'établissement des croisiers dans la ville de Huy, à l'endroit dit Clair-Lieu. Plusieurs chroniqueurs, tels celui de la Chronique de 1402, s'inspirent d'un récit d'origine rhénane, attribuant l'origine de l'ordre des croisiers à sainte Hélène. Nous ne nous attarderons pas à cette origine légendaire pour ne retenir que ce qui semble certain. Innocent IV, par un acte du 1er octobre 1248, confirme l'établissement des croisiers à Huy. C'est le premier texte officiel authentique confirmant la fondation.
Aucun manuscrit ne cite les noms du fondateur et de ses premiers successeurs. Le premier cité dans des manuscrits s'appelle Jean : il se charge en 1286 de la fondation de Suxy. Russelius se basant sur des textes que nous ne connaissons pas, fait de Théodore ou Thierry de Celles (fils de Wauthier de Beaufort et d'Ode, dame de Celles), le fondateur du couvent de Huy. Théodore de Celles aurait été en 1190 en Terre Sainte. Il y aurait vu la vie édifiante que menaient les chanoines du Calvaire. En 1209, il aurait participé à la croisade contre les Albigeois où il aurait rencontré saint Dominique. Rentré en Belgique, il aurait renoncé à son canonicat et, avec l'assentiment d'Hugues de Pierrepont, il se serait retiré dans la solitude, hors de la ville de Huy. Quatre religieux se seraient joints à lui pour prêcher. Thierry se serait rendu à Rome pour demander l'approbation d'Innocent III, qui la lui aurait accordée en 1216. Hugues de Pierrepont aurait promis aux premiers religieux de leur construire un monastère, mais il meurt en 1229 sans avoir réalisé sa promesse. Il charge son successeur, Jean d'Eppes, d'édifier le monastère. Théodore de Celles serait décédé à Huy, le 18 août 1236.
Ce récit de Russelius est sujet à caution. Aucune mention de la bulle de 1216 n'a pu être relevée. E. de Moreau met en doute le récit entier. Il laisse à deviner si Théodore de Celles était un chevalier, un chanoine ou un laïque, s'il a pris part aux croisades et s'il a adopté la règle de saint Augustin. De Moreau suppose que, comme on l'a vu souvent dans d'autres fondations de cette époque, il s'agit d'un pieux personnage qui n'attira guère l'attention, de son vivant. Sa dévotion principale était celle de la Sainte-Croix, comme ce fut d'ailleurs souvent le cas. Le souvenir de cette dévotion peut avoir amené la transformation de cet ermite ou prédicateur itinérant, en croisé.
La croix rouge et blanche que les religieux portent sur leur habit est un témoin de l'esprit de croisade, de la mystique de la Croix, fort en honneur à Liège, à cette époque.
La très petite chapelle retrouvée en 1828, sur l'emplacement de Clair-Lieu, rappelle la fondation des premiers croisiers, près de la chapelle de Saint-Théobald. L'établissement des croisiers se situe près d'un mur d'enceinte dont il reste quelques vestiges et sur la pente inférieure de la colline de la Sarte, vers le nord.
Jacques Dubois, de Liège, est le mieux connu des généraux. Né à Liège, il fait profession en 1751. Il empêche la sécularisation du couvent de Liège. Élu général le 17 février 1778, il doit souffrir les désastres de l'époque révolutionnaire, l'exil, la prison et la spoliation. Il meurt à Liège le 21 décembre 1796.
Le 29 septembre 1796, la loi de suppression des couvents est promulguée à Huy. À ce moment, les profès dont les noms suivent font partie de la communauté : Jean-Paul Noirville, Louis-Antoine Hansotte, Lambert-Théodore Tille, Christophe Deneumoulin, Pierre-Lambert Wamotte, Henri Demet, Lambert Hayweghem, Jacques-Joseph Tilman, Pierre-Philippe Loncin, Jean-François Jérosme, Henri Lhoest, ainsi qu'un convers, Walthère Husquet.
Le 26 janvier 1797, on ordonne aux croisiers de quitter le monastère. Tous doivent déposer l'habit religieux et évacuer le couvent dans les vingt jours. Après six mois pendant lesquels ils sont les gardiens du monastère, le décret d'expulsion est prononcé. Le 5 septembre 1797, le gardiennat est confié à un zélé jacobin, à deux autres ensuite. Le 16 juin 1798, Clair-Lieu est acheté par P. J. Henkart, notaire à Liège, pour la somme de 504.000 francs. L'église est démolie. La haute tour carrée est abattue en 1818 pour reconstruire le fort. Quelques rares épaves échappent au pillage légal : les statues de saint Thibaut, de sainte Hélène, de la Sainte Vierge ainsi qu'un buste de sainte Odile, conservés aujourd'hui dans la collégiale Notre-Dame à Huy ; le magnifique encensoir et la belle remonstrance dans l'église Saint-Remy à Huy ; l'orgue dans l'église de Forges (Condroz) ; une belle et grande toile représentant le Christ en croix, anciennement propriété de M. van den Berg, à Liège ; la précieuse chasse de 1292, contenant les reliques de sainte Odile, emportée par l'ancien croisier L. Hayweghen à Looz, cédée à l'église de Kerniel en 1828 ; la bibliothèque répartie entre le Grand Séminaire et l'Université de Liège ; les statues de saint Lambert et de saint Jean Népomucène dans l'église de Bas-Oha. Sur l'emplacement de Clair-Lieu se trouve le couvent des sœurs clarisses colettines. L'ancienne brasserie, aujourd'hui maison des œuvres de Saint-Remy, le mur d'enceinte longeant la rue des Hauts Chênes et la porte charretière monumentale, de 1742, située à l'angle formé par ladite rue et celle des Larrons, ont survécu à la démolition.
Clair-Lieu a eu un bon atelier de reliure. Joseph Brassinne a identifié 25 reliures du couvent hutois. Madeleine Lavoye y ajoute la description de dix reliures, exécutées à Huy, dans les dernières années du XVe siècle et au début du XVIe siècle. Nous connaissons aussi de nombreux copistes du monastère.
Le sceau du général est appendu à plusieurs chartes des XVe et XVIe siècles. C'est un sceau en navette : sous un dais gothique, le Christ en croix, accosté de deux étoiles, Notre-Dame et saint Jean, deux croix pattées et quatre cercles portant les insignes des quatre évangélistes ; sous la croix, un écu à un cœur. La légende est en minuscules gothiques : s. prioris generalis totius ordinis sancte crucis. Depuis que, avec Augustin de Neer, les généraux ont les pontificalia, ils ont eu leur propre sceau. Le sceau d'Augustin de Neer est appendu à une charte conservée à Kerniel : c'est une imitation moins bien réussie de l'ancien sceau du général. On a conservé un sceau de Nicolas de Haneffe, appendu à une charte de Saint-Corneille de Ruremonde, datée de 1656 : c'est un sceau rond, assez abimé, portant un ange tenant une croix et accosté de deux gerbes, avec une légende illisible.

Archives

(2)La plupart des archives de la maison n'ont pas été retrouvées. Aux Archives départementales de Haute-Garonne à Toulouse, dans le fonds Saint-Orens, on trouve mention que les archives qui étoient dans la maison primordiale, à Huy, n'avoient pu échapper aux désordres causés par des guerres (3). On sait que cette maison servit souvent de logement pour les principaux officiers et quelquefois d'hôpital pour les blessés et les malades.
Par arrêté du 24 octobre 1795, le gouvernement français réclama à l'Administration de Liège un inventaire des livres et manuscrits conservés dans les bibliothèques ecclésiastiques. La bibliothèque de Clair-Lieu comptait 3719 volumes. Pour la soustraire au pillage, l'Administration centrale fit transférer en 1798 ladite bibliothèque à l'École Centrale. Le 14 février 1799, l'Administration centrale écrivait au receveur des domaines à Huy de procéder à la vente publique des livres restants. Finalement, le Grand Séminaire et l'Université de Liège se partagèrent les restes de la bibliothèque des Croisiers. La Bibliothèque Royale [KBR] de Bruxelles possède trois manuscrits des croisiers de Huy ; Aix-la-Chapelle [Aachen, DE], un et le Musée Plantin à Anvers, un autre.

Sélections et éliminations

Aucun article n'a été éliminé.

Mode de classement

Les registres de Huy et de Liège avaient été réunis dans une série continue : n°1-60 (Liège) et n°61-72 (Huy). En 2023, le fonds de Huy a été renuméroté de 1 à 18 en y intégrant 4 chartes et un liasse de procès.

Conditions d'accès

Tous les documents sont communicables, s'ils sont en bon état.

Conditions de reproduction

Tous les documents peuvent être reproduits en conformité avec les règles et les tarifs en vigueur aux Archives de l'État.

Documents apparentés

(4)

Archives de l'État à Liège

Certains renseignement concernant le couvent des croisiers Huy sont repris dans les registres du couvent de Liège, n°1 à 59.
Le n° 1947 du Fonds français est un tableau des biens immeubles, rentes, créances, dettes actives et liste des chanoines et bénéficiers des institutions et corporations religieuses, dressé en vertu de la loi du 5 frimaire an VI, pour les abbayes et couvents de Huy (an VI).
Le n° 438 des archives de la ville de Huy Ancien Régime est un dossier relatif aux couvents hutois, notamment les croisiers (1566-1789, avec rétroactes depuis 1085).
Dans les archives de la paroisse Notre-Dame à Huy, le lecteur découvrira au n° 35, une note de Jean-Arnold Barrett, vicaire général du diocèse de Liège qui fait savoir que les reliques de Sainte-Odile, conservées jadis aux Croisiers à Huy, ont été fractionnées en deux parties placées dans des châsses, dont l'une sera exposée dans l'église primaire de Huy et l'autre dans l'église succursale de Kerniel (1er décembre 1828) et que l'évêque de Liège délègue le doyen de Huy à l'effet d'ériger un chemin de croix en l'église des Croisiers de Huy (19 juillet 1837).
Dans les archives de la paroisse Saint-Hilaire à Huy est conservé sous le n° 47, un procès devant la cour de Wanze, puis, en appel, devant les échevins de Liège impliquant les curé et mambour de l'église, appelés, contre les Croisiers de Huy, appelants, au sujet de la cense de de Hemricourt à Tourinne ayant appartenu au XVIe siècle aux Mombrison (1728-1735).

Hauptstaatsarchiv Dusseldorf - fonds Köln-Kreutzbrüder

Ms. H. XI, n. 3, Liber privilegiorum et definitionum.

Landesarchiv NRW Abteilung Ostwestfalen-Lippe - Detmold

Ms. 6, Liber diffinitionum vallis liliorum.

Staatsbibliothek Berlin

Ms. 103, Ordinis cruciferorum exordium diffinitiones.

Bibliothèque de l'Université de Liège - Manuscrits

Le manuscrit Delvaulx (5) donne un état ecclésiastique de la maison des chanoines réguliers de Sainte-Croix à Huy avec un abrégé de la vie de Théodore de Celles, fondateur de l'ordre. Cet état est suivi de la liste des généraux depuis l'établissement de la maison jusqu'au général Fisen.

Bibliographie

(6)

Manuscrits et chroniques

On consultera pour les débuts du monastère, les chroniques liégeoises :
J. de CHAPEAVILLE, Gesta pontificum Leodinesium, Liège, 1614, t. II, p.262
S. BORMANS, Ly myreur des histors chronique de Jean des Preis dit d'Outremeuse, t. V, Bruxelles, Hayez, 1867, p. 210.
Chronique de 1402, Bruxelles, Bacha, 1900, p. 162.
Chronique de Jean de Brusthem, éd. Balau et Fairon.
Chroniques liégeoises, t. II, Bruxelles, 1931, p. 45.
B. FISEN, Sancta Legia Romanae Ecclesia Filia, sive Historiarum Ecclesiae Leodiensis, Liège, 1696, p. 260, 286-287.
B. FISEN, Flores ecclesiae Leodiensis sive Vitae vel elegia sanctorum & aliorum qui illustriori virtute hanc dioecesim exornarunt, Liège, 1647, p. 373-375.
BOUILLE, Histoire de la ville et pays de Liège, t. I, Liège, 1725, p. 222-223.
MIRAEUS ET FOPPENS, Opera diplomatica et historica, t. IV, Bruxelles, 1748, p. 38, 258, 284.
C. R. HERMANS, Annales canonicorum regularium Sancti Augustini ordinis Sanctae Crucis, I-III. Bois-le-Duc, 1858. Œuvre excellente : source la plus importante pour l'histoire de l'ordre, car son auteur a compilé de très nombreux documents.
H. RUSSELIUS, Chronicon Cruciferorum sive synopsis memoràbilium sacri et canonici ordinis Sanctae Crucis, Cologne, 1635. Dans la dédicace à Augustin de Neer, Russelius prétend que, pendant près de vingt ans, il a étudié les archives de Huy et de nombreux manuscrits. S'il est parfois possible de vérifier par recoupement les renseignements qu'il nous donne, parfois cependant ses sources sont incontrôlables.

Ouvrages et articles

J. BRASSINNE, La reliure mosane, t. I, Liège, 1932, planches XIV-XXVII ; t. II, planches XC-CI.
F. GORISSEN, Histoire de la ville et du château de Huy, d'après Laurent Mélart, continuée jusqu'à nos jours, Huy, 1839 ; il se base, pour ce qui nous concerne, sur Russelius.
É. FONTAINE, " Une première crise à Clair-Lieu au XVIIIe siècle (1735-1752) ", dans Clair-Lieu. Tijdscrhrift gewijd aan de geschiedenis der Kruisheren, t. VIII, 1950, p. 3-30.
É. FONTAINE, " La fin de Clair-Lieu ", dans Clair-Lieu. Tijdscrhrift gewijd aan de geschiedenis der Kruisheren, 1951, p. 64-42.
É. FONTAINE, Monseigneur Jacques Dubois, Général des Pères Croisiers à Huy (1778-1796), Diest, 1947 : bonnes contributions à l'histoire du dernier siècle de l'ordre.
R. HAASS, " Die Kreuzhrren in den Rheinlanden ", dans Rheinisches Archiv, t. XXIII, 1932, p. 9-41 ; il donne sur l'histoire de l'ordre un excellent aperçu.
M. LAVOYE, " Les reliures des Croisiers de Liège et Huy aux XVe et XVIe siècles ", dans Bibliotheca Universitatis Leodiensis, V, Les manuscrits des Croisiers de Huy, Liège et Cuyk au XVe siècle, Liège, 1951, p. 38-60.
É. DE MOREAU, " L'origine des croisiers belges ", dans Clair-Lieu. Tijdscrhrift gewijd aan de geschiedenis der Kruisheren, t. III, 1945, p. 7-12.
É. DE MOREAU, Histoire de l'Église en Belgique, III, 462-468, Bruxelles, 1945 ; De Moreau a voulu écarter tout ce qui, dans le texte de Russelius, était récit légendaire.
J. STIENNON, " Introduction à l'étude des scriptoria des croisiers de Liège et de Huy au XVe siècle ", dans Bibliotheca Universitatis Leodiensis, V, Les manuscrits des Croisiers de Huy, Liège et Cuyk au XVe siècle, Liège, 1951, p. 23-30.
A. VAN DE PASCH, " Monastère des Croisiers à Huy ", dans Monasticon Belge, Liège, 1955, p. 405-413.
H. VAN ROOIJEN, Theodorus van Celles. Een tijds- en levensbeeld, Cuyk, 1936 ; la meilleure œuvre sur Théodore de Celles, fort bien documentée, soumettant les données de Russelius à la critique.
L. WILMOTTE, " Notice historique sur le couvent des Croisiers de Huy ", dans Annales du Cercle hutois des sciences et des beaux-arts, t. XX, 1929, p. 195-248 ; il n'est pas toujours exact dans l'énoncé des noms et se base essentiellement sur Russelius et l'histoire de la translation ; il écarte la relation légendaire et, s'appuyant sur d'autres sources, il fournit d'intéressants renseignements locaux.

Iconographie

(7)L'Église de Saint-Jacques à Liège et le couvent des Croisiers de Sainte-Agathe à Cuyk possèdent une reproduction d'une grande taille-douce, de Schott et Löffler junior, représentant la translation de sainte Odile. Dans un poème posthume édité en 1663, Gilles de Vreese décrit les seize tableaux de cette gravure : un tableau représente l'extérieur de l'église et une partie du monastère ; un autre tableau reproduit l'intérieur. Saumery nous a laissé une vue du monastère des chanoines réguliers de Sainte-Croix, à Huy.
On conserve plusieurs toiles et gravures représentant certains prieurs de Huy : une toile, à Hannut, montre Augustin de Neer, encore jeune, agenouillé, revêtu d'un manteau noir et d'un chaperon noir à doublure violette. Au frontispice du Chronicon de Russelius, une gravure d'Emmanuel Wehrbrun le représente, en buste, à l'âge de soixante-quatre ans. Une toile, conservée au couvent de Sainte-Agathe, nous montre Augustin de Neer, plus âgé, coiffé d'une calotte noire et portant sur son camail violet, la croix. Le même couvent possède une toile représentant Georges Hachten, à l'âge de quarante-deux ans, portant la rasura et ayant comme signe distinctif, la doublure violette de son chaperon. Une autre toile représente Werner d'Audace, revêtu du surplis, du camail vert à doublure rouge et portant la-croix pectorale. Un portrait peint par J. Otjens montre Jean Reynders, portant le camail bleu-violet à doublure rouge et coiffé d'une calotte de la même couleur. À Sainte-Agathe, est encore conservé un portrait de Lambert Fisen, représenté en surplis et camail vert à doublure rouge et portant la croix pectorale et la bague. Au couvent de Maaseik, une toile représente Jean Reynders et une autre, Jacques Dubois, âgé de trente-quatre ans. Les maisons de Sainte-Agathe et d'Uden possèdent aussi le portrait de Dubois, mais le meilleur tableau peint par Aubée, est conservé au Musée d'Ansembourg, à Liège. Un beau portrait de Lambert Fisen est conservé au château d'Ahin près de Huy. Il porte l'habit de l'ordre, le rochet, la mozette, la croix et la perruque (1748). Le musée d'Ansembourg possède un portrait de Fisen, jeune chanoine, entouré de sa famille.

Contrôle de la description

Le présent inventaire a été réalisé par Georges Hansotte, conservateur aux Archives de l'État à Liège avant 1955 et publié en 1989 (8). En 2022, Franck Malherbe, assistant en archivistique aux Archives de l'État à Liège l'a mis en conformité avec les directives suivantes : H. COPPENS, (revues et complétées par) L. HONNORÉ et E. PUT, Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives, Bruxelles, 2014 (Archives générales du Royaume. Miscellanea Archivistica. Manuale 67). En 2023, Anne Jacquemin, chef de travaux aux Archives de l'État à Liège a complété l'inventaire avec les informations contenues dans l'article de A. Van de Pasch (9) et le guide de Bruno Dumont.

1Reçu d'une somme de 48 florins. 9 janvier 1424.1 pièce
27 mars 1427.
331 décembre 1588.1 pièce
4Transport de 12 florins de Brabant fait par Jean Deville, bourgmestre de Huy, en faveur des croisiers. 14 avril 1634.1 pièce