Name: Paroisse Theux
Period: 1511 - 1932
Inventoried scope: 1,76 linear meters
Archive repository: State archives in Liège
Heading : Parishes, church councils and Holy Spirit Tables
Authors: /
Year of publication: 1991
Code of the inventory: T3/154
| 1 - 4 | Registres aux prônes et aux annonces, 1785-1872 | ||||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 1 | 1785-1797. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 2 | 1849-1851. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 3 | 1852-1860. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 4 | 1861-1872. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 5 | Sermons, XIXe siècle. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 6 | Lettres de liberté et dispenses de mariage, 1854-1913. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 7 | Lettres pastorales et mandements, 1828-1907. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 8 | Reconnaissance de reliques, 1845. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 9 | Nomination du curé N.P. Habay, 1864. | |||||||
| (1) Archives de la cure déposées aux Archives de l'État à Liège, le 30 décembre 1962 Arrondissement de Verviers, canton de Spa. Ancien pays de Liège. Diocèse de Liège, archidiaconé de Condroz, concile de Saint-Remacle. Depuis le Concordat, doyenné de Spa. Patron : le premier semble avoir été saint Pierre à qui saints Hermès et Alexandre furent subsitués. Ce changement pourrait avoir eu lieu à la fin du 9e siècle, quand les reliques de saint Hermès furent transférées de Rome à Salzburg. En 814, la dîme de la "capella" appartenait à l'abbaye de Stavelot. Un diplôme de Louis le Pieux nous l'apprend. Le fait que la dîme était due à cette capella, prouve que celle-ci était en réalité une église paroissiale. Ce fut certainement une des plus anciennes du diocèse, fondée probablement pour le personnel du palais royal de Theux, dont l'existence en 827 est attestée. Les rois des Francs cédèrent leurs droits, petit à petit, à l'évêque de Liège et à l'abbé de Stavelot qui se partagèrent la souveraineté sur l'ancien fiscus. L'abbé de Stavelot vendit ses droits de décimateur, ou les perdit, au profit de seigneurs laïques pour qui ce droit consistait en un fief relevant de la cour féodale de Liège. C'était chose faite en 1313. (P. de LIMBOURG, p. 72). Les droits de dimâge furent de plus en plus partagés en diverses mains. Quant à la collation de la cure, elle appartint probablement à l'abbé de Stavelot au 9e siècle. Au bas moyen-âge, elle était détenue par les châtelains d'Aigremont; cette situation dura jusqu'au Concordat (P. de LIMBOURG, p. 131). La paroisse de Theux s'étendait à l'origine sur l'ancien ban du même nom. Le premier démembrement fut celui de Sart, dont Jalhay et Spa furent détachés en 1573. Jalhay perdit Surister en 1845, Creppe et Winanplanche furent détachés de Spa en 1840 et 1842. La chapelle de Solwaster fondée en 1719 fut érigée en paroissiale en 1842. Celle de Polleur, paroissiale en fait depuis 1647 au moins, fut détachée de Theux, en droit en 1801. Elle donna naissance à la paroisse de Jehanster en 1835. Tiège fut démembré de Sart après 1892. La Reid se détacha de Theux en 1804 et perdit elle-même Becco en 1806 et Desnié en 1845. Du territoire de la paroisse de Theux, on démembra aussi celui des paroisses de Pepinster (1831), de Juslenville (1888) et Oneux (1903). Selon Brassinne, la paroisse de Verviers (citée en 1131) et ses onze filles fondées au 19e siècle à l'exception d'Ensival (1657) auraient été elles aussi démembrées du territoire de la paroisse de Theux. Sur ce territoire, existaient aussi des chapelles dont une au Marché et une, castrale, à Franchimont. Celle de Marché subsiste. Seize paroisses, au moins (vingt-huit si l'on admet la thèse de Brassinne) furent érigées sur l'ancien domaine paroissial de Theux. La chapelle Saint-Georges d'Oneux remonte au 16e siècle. Lors du Concordat, les chapelles d'Oneux et de Marché furent reconnues par l'État. Les registres de B.M.D. conservés aux Archives de l'État à Liège commencent en 1654 et finissent en 1805. Plusieurs ont été endommagés ou détruits comme ceux de la chapelle de Pepinster qui commençaient en 1770. L'église de Theux est une des plus vieilles de Belgique, du moins la nef du type "halle" à plafond. Ce dispositif qui semble unique dans l'architecture romane, pourrait dater du 10e siècle. Une étude approfondie et des fouilles sont nécessaires. La tour gothique en sa partie supérieure rappelle par son hourd de bois celle de Bastogne. choeur du 17e siècle. Fonts baptismaux romans. Le cimetière clôturé par un mur, entoure l'église. Le tout est classé comme monument et comme site par A.R. du 9.6.1942. L'ancienne chapelle de Juslenville édifiée en 1821 en style néogothique (une des premières de ce style en Belgique) par l'architecte verviétois Jacques Vivroux, connu par ses belles réalisations en néo-classique. Elle fut délaissée depuis 1888 en faveur d'une nouvelle église néo-gothique. La chapelle subsite cependant. Elle avait été décorée de fragments de vitraux des 16e, 17e et XVIIIe siècles provenant de la cathédrale Saint-Lambert de Liège semblables à ceux de l'église Saint-Antoine de la même ville. Depuis quelques années, on les a détruit à coups de pierres. | 10 | Faire-part de décès et éloge funèbre de Mathieu Lekeu, prêtre missionnaire de Battice, 1852. | |||||||