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Code of the inventory | Y18 |
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Title of the inventory | Inventaire des archives de la famille de Crassier et de ses alliés |
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The applicable conditions and tariffs for reproductions were fixed by the Ministerial Decree of 25 May 2018 (Belgian Official Journal of 5 June 2018). It was indexed on January 1, 2025 to better reflect actual costs.
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Rue du Chéra, 79 - 4000 Liège
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View tariffsName: Famille de Crassier
Period: 1317 - 1881
Inventoried scope: 14 linear meters
Archive repository: State archives in Liège
Heading : Families and Persons
Authors: Bruxelles — Juliette Rouhart-Chabot
Year of publication: 1960
Code of the inventory: Y18
Famille de Crassier.
Le fonds de Crassier ne renferme pas d'archives relatives à cette famille avant la fin du XVIIe siècle. L'annuaire de la noblesse fait remonter la généalogie à Mathieu de Crassier, mayeur de Tilleur à la fin du XVe siècle (1). Son fils aîné, Servais, commissaire de la Cité de Liège en 1526, transmit sa charge à ses descendants.
La branche qui nous intéresse est issue d'un autre fils de Mathieu de Crassier : Louis, époux de N. de Cortil de Beaufays qui vivait au XVIe siècle. On ne possède pas de renseignements sur sa descendance immédiate. Son fils Georges épousa Catherine de Bailly; son petit-fils Louis, Françoise Fréris. C'est à partir de ce dernier, Louis (1603-1627), époux de Cornélie Thibaut, que la famille de Crassier et ses alliances sont mieux connues. Sa noblesse est établie par un diplôme décerné par l'empereur Léopold, le 31 août 1702. Le titre de baron du Saint Empire fut concédé, le 5 juillet 1703, à Guillaume-Pascal de Crassier, fils de Louis de Crassier, archéologue et numismate réputé, conseiller du prince-évêque de Liège (1662-1750) (2). Ce titre lui était octroyé eu égard aux services rendus aux États Généraux. Il s'était, en effet, associé avec ses beaux-frères pour la livraison de fourrage aux armées. Ces derniers occupaient également une situation en vue: Gabriel-Joseph David, seigneur de Jenneret et de Bende, époux de Marie-Claire de Crassier, était receveur de l'État noble de la principauté de Liège, et Guillaume de Moreau, seigneur de Neuville, Hermalle, Revogne, etc., époux de Marie-Pentecôte de Crassier, était trésorier général de la principauté de Liège (3). La fortune de Guillaume-Pascal de Crassier s'était encore consolidée par son mariage avec Marie-Pascale de Champs. Cette dernière appartenait à une famille de prélocuteurs, alliée elle-même aux de Hodeige, greffiers de l'État noble. Au XVIIIe siècle, la situation de la famille de Crassier est brillante. Louis-Gabriel-Joseph de Crassier (1707-1783), fils de Guillaume-Pascal, est président du Conseil Ordinaire. Son fils, Lambert-Louis-Joseph de Crassier (1750- 1833), épouse Marie-Jeanne de Bollis, fille du bourgmestre de Liège, Jean-François de Bollis et de Marie-Élisabeth de Jamar de Montfort issue d'une famille d'avocats de renom. Son petit-fils Louis-Marie-Guillaume-Joseph (1772- 1851) épouse la baronne Marie-Barbe de Stockhem et est connu comme numismate et historien (4) . Il participe à la vie administrative et politique d'abord en tant que directeur des domaines nationaux et conseiller de la préfecture de l'Ourthe, puis en qualité de sous-préfet de 1811 à 1814, enfin comme conseiller provincial et membre de l'Ordre équestre aux États provinciaux des Pays-Bas.
Cette branche s'éteignit au XIXe siècle de même que celle de Thomas-Guillaume de Crassier, autre fils de Guillaume-Pascal de Crassier (1717-1756) qui avait épousé Anne de Jacquemart, veuve de Louis-Lambert de Flaveau de la Gérarderie.
Un autre fils de Guillaume-Pascal de Crassier, Etienne-François de Crassier (1708-1750), chanoine dc Saint-Martin à Liège, devint bibliothécaire du collège germanique de Rome.
Une fille de Guillaume-Pascal de Crassier, Marie-Jeanne- Josèphe, avait épousé Simon-Louis de Hodeige, fournisseur de grains aux armées françaises. De ce fait, elle participait à la vie mondaine de la société pro-française de Liège. Sa fille avait contracté un mariage malheureux avec un capitaine au service de la France, François Preudhomme de Borre qui l'avait enlevée au préalable. Sa correspondance avec son frère Guillaume-Jean-Joseph de Crassier (1713- 1791) fournit des détails curieux au sujet de ce mariage et des événements de la vie privée et publique à Liège. Peu à peu, cependant, des intérêts communs dans l'immeuble patrimonial de la rue des Célestines à Liège, motivent uniquement les relations épistolaires et cessent après la vente de cet hôtel au comte d'Oultremont (5). Cette mésentente s'explique, par la différence de milieu où vivait le baron Guillaume de Crassier en tant qu'officier des États généraux et depuis son installation à Maastricht suite à son mariage avec Anne Loyens, fille du bourgmestre de cette ville.
La famille de Guillaume-Jean-Joseph de Crassier est donc devenue limbourgeoise, et ses archives permettent, dès lors, d'étudier l'esprit public et la situation politique à Maastricht pendant la période troublée qui va de la révolution française à l'incorporation au royaume des Pays-Bas.
Le baron Guillaume-Jean-François de Crassier laissa trois fils de son mariage avec Anne Loyens : le premier, Guillaume-Louis-Dominique (1752-1847), conseiller de la ville de Maastricht, membre du corps équestre du Limbourg de 1819 à 1830, épousa Marie-Anne Booten (6). Son fils, Guillaume-Mathieu (1786-1862), de son mariage avec Marie-Guillelmine Cadiot de Maastricht, ne laissa qu'une fille qui épousa Pierre-Joseph van der Does de Willebois, ministre des Affaires Etrangères des Pays-Bas.
Le troisième, Léonard-Joseph de Crassier (1760-1819), capitaine au service des États Généraux, de son mariage avec Catherine Blancken, eut deux fils qui moururent au service de l'armée des Pays-Bas.
La continuation de la famille fut assurée par le second fils, Jean-Frédéric-Guillaume de Crassier, échevin de Maastricht en 1784 et 1792 (1759-1841), qui épousa Marie-Ide Kerens, fille d'André Kerens, conseiller au Grand Conseil de Malines et d'Isabelle-Agnès Roosen (7). Une fois de plus, la famille de Crassier s'allie à une famille de juristes réputés, mais reste fixée à Maastricht tout en professant en Belgique.
Jean-Frédéric de Crassier laisse deux filles et deux fils: Paul-André de Crassier, né à Maastricht en 1808, entre dans l'administration des Mines en qualité d'ingénieur et meurt à Namur en 1864, tandis que Guillaume-Louis de Crassier (1804-1881) fait une brillante carrière dans la magistrature belge.
Guillaume-Louis de Crassier, né à Maastricht en 1804, après avoir fait des études de droit à l'Université de Liège, devient successivement avocat à Maastricht, juge à Tongres en 1831, à Anvers en 1833, procureur du Roi à Malines en 1837, à Bruxelles en 1839, secrétaire général du Ministère de la Justice de 1842 à 1858, conseiller à la Cour de Cassation en 1858, premier président de cette Cour en 1872, membre du Conseil héraldique et de nombreuses commissions d'études, notamment celle chargée de la révision du code d'instruction criminelle. En 1861, il avait épousé sa cousine germaine, Julie-Marie-Louise Kerens. Il n'a pas laissé de publications, mais il a accompli sa tâche scrupuleusement et a contribué largement à l'élaboration de la législation belge. Les nombreux dossiers qu'il nous a laissés témoignent d'une activité débordante, de connaissances étendues et approfondies, d'un esprit critique et historique étonnant. L'éloge funèbre, prononcé en 1881, par Charles Faider, procureur général à la Cour de Cassation, caractérise bien la personnalité du baron de Crassier (8). " L'étude obstinée accompagnait toujours notre magistrat, il creusait pour ne rien perdre, il ne concluait qu'après un complet éclaircissement. Il y avait là, ce que j'appellerai volontiers de la minutie, de la conscience et de la probité ". " Il eut trois carrières en une seule ", disait-il en concluant, " la magistrature, l'administration judiciaire et ses travaux héraldiques ". Ch. Faider omettait de citer ses recherches historiques et archéologiques. Partout où il séjournait, le baron de Crassier s'intéressait à l'histoire locale, et toujours, il encourageait et aidait les historiens et les archéologues du Limbourg. Malheureusement, la documentation extrêmement variée et abondante qu'il avait rassemblée au cours de son existence, a été complètement négligée et bouleversée par des transports successifs. Pour honorer la mémoire de ce savant, à la fois jurisconsulte et historien, intègre, consciencieux et modeste, il nous a semblé utile et nécessaire de regrouper et de reconstituer soigneusement les dossiers auxquels il avait apporté tant de soin. En les sauvant de l'oubli, nous espérons rendre service aux archéologues, aux historiens et aux juristes.
Les archives de la famille de Crassier ont été déposées aux Archives de l'État à Liège, le 7 octobre 1948, par les héritiers du baron William de Crassier (9) .Elles sont réparties sous 1189 numéros comportant 106 portefeuilles, registres et plans.
Le fonds des familles alliées est fort important parce que ces dernières ont contribué largement à l'accroissement du patrimoine de la famille de Crassier. Nous avons déjà relevé les alliances fréquentes avec des familles de juristes à partir du XVIIe siècle. Nous possédons ainsi une documentation fort complète sur leur état de fortune, mais nous manquons de renseignements sur leur activité professionnelle.
Parmi ces familles, citons les plus connues :
les familles De Champs et de Hodaige qui comptent Jacques de Hodaige et son fils Gilles-Emile de Hodaige comme greffiers de l'État noble de la principauté de Liège ;
les familles Flaveau de la Gérarderie et de Fays qui ont contribué à l'essor de l'industrie drapière à Verviers et ont acquis de nombreux biens dans cette région;
la famille de Bollis, représentée par Jean-François de Bollis, bourgmestre de Liège, époux de Marie-Élisabeth de Jamar de Montfort.
La généalogie des familles Jamar et de Montfort n'était pas connue; grâce aux nombreuses archives qui nous sont parvenues, il a été possible d'identifier des avocats et des religieux appartenant à ces familles.
La famille Loyens compte, parmi ses ancêtres, des secrétaires du Conseil de Brabant et Servais Loyens, bourgmestre de Maastricht.
La famille Kerens est illustrée par Henri-Jean Kerens, évêque de Ruremonde, et par André Kerens, conseiller au Grand Conseil de Malines.
Le baron Guillaume-Louis de Crassier nous a laissé des dossiers biographiques fort documentés sur l'activité de ces personnages.
Les archives relatives aux biens sont plus disparates, la famille de Crassier ne possédant pas de seigneuries. La fortune de la bourgeoisie était constituée par des rentes établies sur des biens situés dans des régions diverses qui n'appartiennent pas nécessairement à la famille. La plupart des fonds de familles sont d'ailleurs constitués par des registres aux cens et rentes généraux qu'on classe sous la rubrique du bénéficiaire. Dans le chapitre consacré aux biens, on fait figurer les " pièces justificatives " (10) de ces registres avec des titres de propriété et des pièces de procédure en les classant sous les rubriques réservées aux localités. Nous avons classé à part la correspondance avec les receveurs chargés de percevoir les rentes, les loyers et de veiller à l'avancement des procès. En principe, elle se rapporte à l'administration générale des biens et nous l'avons placée en tête de ce chapitre bien qu'elle présente un intérêt plus étendu. Cette mission de confiance est généralement confiée à des hommes de loi, qui deviennent des amis et des confidents de la famille. Leurs lettres reflètent souvent l'état d'esprit des correspondants et fourmillent de détails sur la vie à Liège, à la campagne, sur l'exploitation agricole et la situation économique en général. Une correspondance suivie de ce genre se lit avec plaisir et profit, car elle permet de comprendre les répercussions des événements politiques et militaires dans nos régions au XVIIIe siècle.
Parmi les propriétés de la famille de Crassier, on relève surtout le domaine de la Henorie-lez-Andrimont, acquis par Lambert de Fays en 1662 et qui devint la propriété de Thomas-Guillaume de Crassier par son mariage avec Anne de Jacquemart, veuve de Louis-Lambert de Flaveau de la Gerarderie.
Les biens de la région d'Ans, Awans et Loncin, proviennent des familles Jamar, Hodaige et De Champs.
A Liège même, il s'agit principalement de rentes, bien qu'on trouve des dossiers concernant des maisons données en location: rue Basse-Sauvenière, au Mont Saint-Martin, rue Pied-Boeuf et celles de la " Tête d'or " et du " Romarin fleuri " au Pont d'Ile.
Une autre propriété importante et pour laquelle on conserve des dossiers fort complets, c'est le château de Jérusalem, à Limmel près de Maastricht, provenant de la famille Kerens. A Maastricht même, la famille de Crassier possédait des immeubles et des rentes hérités en partie de la famille Loyens.
En dressant l'inventaire des archives de la famille de Crassier, nous avons observé les règles mises en vigueur par Mademoiselle E. Lejour, conservateur aux Archives Générales du Royaume. Il comprend des chapitres consacrés :
1) aux archives personnelles des membres de la famille de Crassier et de ses alliés, groupant les papiers professionnels et personnels, les registres aux cens et rentes. Le tout, classé par famille et par individu, en suivant l'ordre généalogique et chronologique;
2) aux biens, comprenant la correspondance et les comptes généraux des receveurs, les titres de propriété, les baux, les comptes particuliers et des pièces de procédure, classés par provinces et par ordre alphabétique des localités et suivis de la rubrique consacrée à Maastricht et aux environs.
Nous avons jugé inutile de constituer un chartrier parce que les actes sur parchemin sont peu nombreux et qu'on les retrouve plus aisément dans les dossiers auxquels ils se rattachent. Ils sont signalés et analysés au cours de l'inventaire. Il n'existait aucun répertoire des archives de la famille de Crassier. La généalogie publiée dans l'Annuaire de la noblesse nous a servi de guide pour classer les archives de la première partie. La reconstitution des dossiers de Guillaume-Louis de Crassier, secrétaire général du Ministère de la Justice, a nécessité un triage et une analyse minutieuse de chaque pièce (11). Il a fallu procéder de même pour classer les archives des familles alliées dont la plupart n'avaient pas de généalogie bien établie. C'est ainsi, par exemple, qu'il a été possible de distinguer les papiers et registres appartenant à deux familles de Hodaige différentes. Nous espérons que ce travail généalogique, tout autant que l'inventaire, rendra des services aux généalogistes.
Dans la partie réservée aux biens, nous avons noté l'origine des propriétés et analysé tous les dossiers. Cette façon de procéder, évidemment plus longue et plus laborieuse, a le mérite d'informer et d'orienter rapidement les chercheurs qui s'intéressent à l'histoire locale ou familiale. De même, les analyses détaillées des dossiers du baron Guillaume-Louis de Crassier offriront certainement plus d'intérêt qu'une simple mention à des papiers professionnels et à des liasses relatives au droit, à l'histoire et aux institutions en général. Il serait regrettable de laisser ignorer l'importance de cette mine de documents particulièrement étendue, riche, variée et inexplorée.
La documentation historique et les dossiers professionnels du baron Guillaume-Louis-Dominique de Crassier, secrétaire général du Ministère de la Justice et premier président de la Cour de Cassation de Bruxelles au siècle dernier, constituent l'intérêt principal du fonds de Crassier. Le manuscrit le plus précieux est un recueil de coutumes de la ville de Maastricht du début du XVe siècle (n°535). Plus récent, un manuscrit du XVIe siècle, relatant des coutumes du pays de Liège, est très intéressant (n°459). Les actes les plus anciens, conservés en original, sont un acte de relief, en 1428, devant la cour féodale du prince-évêque de Liège, d'une terre à Waremme (n°1081) et un acte délivré, en 1459, par Philippe le Bon à Marguerite, veuve de Scheiffart de Mérode, Seigneur de Borgharen (n°520). En copie, c'est un record des Échevins de Liège au sujet des droits de l'avoué de Liège, datant de 1317, dont l'original et les copies sont perdus (n°456) (12). Un manuscrit du début du XIXe siècle contient la transcription d'un diplôme du roi Otton, en faveur de l'évêque Notger et de la Cathédrale de Liège, octroyé, selon les éditeurs, vers 987 (n°556) (13). Vu l'ancienneté de l'acte, cette copie, faite vers 1817, ne peut manquer d'intérêt.
Les archives relatives aux familles alliées permettent d'établir la généalogie de nombreuses familles liégeoises et limbourgeoises peu connues bien qu'investies d'importantes fonctions
publiques.
Enfin, le chapitre consacré aux biens révèle les origines et le caractère de la fortune de familles bourgeoises depuis le XVIe siècle.
L'inventaire a été réalisé par Juliette Rouhard-Cabot archiviste paléographe, finalisé le 18 décembre 1957.
1 | Notes généalogiques et biographiques recueillies par le baron Guillaume-Louis de Crassier et correspondance de celui-ci à ce sujet avec S. Bormans, F. Goethals, L. Polain, Ch. Poplimont, L. A. J. baron van den Steen de Jehay, 1843-1870 ; correspondance avec U. Capitaine au sujet des pierres tombales de la famille à Liège, 1854, 1859-1860 ; catalogue de la bibliothèque, vente, 1950. 1843-1870, 1950. | 1 liasse |
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