Inventaire des archives de la famille Baillet Latour. Collection Francis Dierckxsens

Archive

Name: Baillet Latour (famille). (Francis Dierckxsens, O.Praem.)

Period: 1604 - 2024

Inventoried scope: 3,3 linear meters

Archive repository: State archives in Arlon

Heading : Families and Persons

Inventory

Authors: Bodart, Emmanuel

Year of publication: 2025

Code of the inventory: AEA 499

...

Producteur d'archives

Nom

Famille de Baillet Latour
(Francis Dierckxsens)

Historique

La famille de Baillet Latour

Le nom Baillet émerge des brumes de l'histoire à la fin du Moyen Âge. Une lignée bourgeoise est présente à Paris dès le XIVe siècle. Une autre fait souche en Bourgogne dès le XVe siècle et embrasse une destinée seigneuriale. Une troisième apparaît aux Pays-Bas au XVe siècle, d'après les annalistes dans le sillage de la famille de Croÿ, au service des ducs de Bourgogne. Celle dont nous traitons serait, selon ces auteurs et la chronique familiale, une branche cadette de cette troisième lignée (1). Toutefois, l'annuaire de la noblesse de Belgique de 1885 montre de manière probante que cette affirmation ne repose sur aucune source sérieuse (2). Francis Dierckxsens, quant à lui, dans son livre de 2005 sur la famille, reprend à son compte cette ascendance (3). Une extrême prudence s'impose toutefois, puisque Pierre Baillet apparaît à Bouligny dans le duché de Bar et qu'aucune pièce contemporaine ne présente son ascendance.
Il faut noter aussi qu'une attestation de noblesse est délivrée en 1760 par André François Jaerens, premier roi d'armes des Pays-Bas, à Charles Raymond de Baillet Latour (4). Celui-ci déclare que l'intéressé est d'ascendance noble en remontant à Pierre Baillet. Toutefois, pour les générations précédentes, il fait référence aux aïeux de son épouse Jacob dite de Boncourt, conformément à la pièce justificative de 1624 délivrée à Mathieu Baillet. Le même André François Jaerens aurait cependant délivré en 1752 à Jean-Baptiste de Baillet une attestation établissant le lien avec Rasse de Baillet, membre de cette troisième lignée seigneuriale, et son ascendance (5). Celle-ci n'est pas conservée en original et, étonnamment, l'auteur de l'acte n'aurait pas établi le lien au moment de rédiger l'acte de 1760. Enfin, ledit Pierre Baillet aurait subitement décidé de prendre les armoiries de son épouse, renonçant à celles de son père supposé. C'est assez surprenant et cela suggère une forme de manipulation tendant à "vieillir" l'ascendance noble des Baillet Latour.
C'est avec le fils de Pierre Baillet et de Nicole Jacob dite de Boncourt que débute réellement le présent fonds. Guillaume est attaché au service militaire en Lorraine et en Luxembourg, entre autres à Arlon en tant que commandant et capitaine au début du XVIIe siècle. Il est à l'origine d'une longue lignée de membres de la famille au service des principautés et des États, du duché de Luxembourg au gouvernement provincial d'Anvers en passant par le gouvernement de l'empire d'Autriche. Guillaume épouse Élisabeth de Gaveroy dont les liens familiaux sont partagés entre le duché de Bar et les Pays-Bas espagnols.
Leur fils, Mathieu Baillet, né en 1588, devient receveur et gruyer de Virton et est actif jusqu'aux années 1660. Il est également au service du seigneur de Latour, auquel il acquiert, avec son épouse, Marguerite Lanser, sa maison de service en 1659 (6). Il est intéressant de noter que dans tous les efforts de reconnaissance de sa noblesse, Mathieu commande une enquête aux autorités de la prévôté de Norroy-le-Sec sur le style de vie de ses parents à Bouligny (7). Il en ressort que tous les témoins, dont un certain Jacob Baillet, font référence à leur vie "honorable" en tant que rentier et à l'intégration du groupe supérieur de Pierre Baillet seulement par son union à Nicole Jacob.
À la génération suivante, la famille se partage encore entre les duchés de Bar et de Luxembourg. L'aîné, Claude Baillet, entreprend une carrière militaire dont le duc de Lorraine lui donne congé en 1652. Maximilien accède pour sa part à la charge de conseiller et receveur général des domaines du duché de Luxembourg et du comté de Chiny, dès 1664. On en garde la trace dans les archives de la Chambre des Comptes conservées aux Archives générales du Royaume. Il occupe cette fonction pendant une vingtaine d'années au moins. Il acquiert des biens dans le ressort du duché et entre autres la seigneurie de Latour en 1662, confirmant ainsi cet ancrage déterminant initié par son père. Il intègre après 1674 l'état noble du duché de Luxembourg. Lui et son épouse, Anne-Marie Coenen, décèdent à Luxembourg en 1693.
L'ajout de la particule nobiliaire "de" au nom Baillet remonte au fils de Maximilien, Jean-Baptiste, né en 1655, qui hérite de la seigneurie de Latour avant le décès de ses parents et, à ce titre, reçoit les reliefs et dénombrements de fiefs qui en dépendent. L'ancrage luxembourgeois de la famille est conforté à cette génération, sans pour autant délaisser les possessions présentes au sein du duché de Bar. Jean-Baptiste est aussi seigneur de Gorcy, de Cussigny, de Signeulx et de Saint-Rémy. Il épouse en 1682 Anne Marie Thérèse de Marchant, fille du prévôt d'Arlon, Guillaume de Marchant. Membre du conseil provincial de Luxembourg, Jean-Baptiste intègre comme son père l'état noble de cette principauté.
Le frère de Jean-Baptiste, Christophe Ernest assure un bref moment la charge de seigneur de Latour, avant que celle-ci ne soit reprise par le fils aîné du premier. C'est à son initiative que la seigneurie de Latour est érigée en comté en 1719 (8). Christophe Ernest de Baillet semble s'être brouillé avec ses parents au moment de son mariage avec Anne Sophie de Martini. C'est ce qu'indique la chronique familiale rédigée postérieurement (9). Il n'en a pas moins une carrière remarquable, puisqu'il poursuit son cursus comme conseiller d'État et président du Grand Conseil de Malines, puis enfin chef-président du Conseil privé en 1725 (10).
Bien que plusieurs des enfants de Jean-Baptiste de Baillet et d'Anne Marie de Marchant soient morts en bas âge, trois d'entre eux se partagent les seigneuries de leur père : Maximilien Antoine, Servais François et Jean Mathieu. Le premier, né en 1683, hérite de la seigneurie de Latour. Il accomplit une carrière militaire au service du roi d'Espagne. Il épouse en 1709 Marie Joseph Isabelle Delpatrocinio de Escalante, fille de Gregorio, maréchal de camp des armées espagnoles et lieutenant du roi à Charleroi. Comme ses prédécesseurs, Maximilien intègre l'état noble du duché de Luxembourg. En 1715, il est nommé capitaine et prévôt de Luxembourg.
Servais François de Baillet, frère de Maximilien, exerce quant à lui la charge de capitaine et prévôt de Virton et Saint-Mard pendant une bonne partie de la première moitié du XVIIIe siècle.
Le fils aîné de Mathieu Baillet, Jacques, frère de Maximilien premier du nom, a une descendance. Parmi celle-ci, figure Gérard qui devient seigneur de Merlemont. Son fils, Charles Raymond de Baillet, épouse Thérèse de Romrée. Il demande et acquiert le titre de vicomte en recevant des lettres patentes de l'impératrice Marie-Thérèse en 1754.
Son cousin, Jean-Baptiste de Baillet Latour, fils de Maximilien deuxième du nom, né en 1711, obtient de l'impératrice en 1744 le titre héréditaire de comte au nom de la seigneurie de Latour. Il redouble d'efforts pour faire reconnaître son ascendance noble, y compris au prix d'approximations permettant de raccrocher le nom de Baillet à une lignée "bourguignonne" implantée aux Pays-Bas dès le XVe siècle (11).
Le fils de Charles Raymond, Charles François Amour, vicomte de Baillet, né en 1744, épouse en 1762 Isabelle Marie Joseph Vilain XIIII. Il joue un rôle en vue lors de l'épisode des États belgiques unis en tant que représentant de l'état noble de Namur, puis comme membre du Congrès souverain.
La descendance masculine de Jean-Baptiste de Baillet Latour est particulièrement réputée pour ses carrières militaires, principalement au service de l'Autriche. Le premier d'entre eux est Maximilien Antoine Charles de Baillet Latour qui naît le 14 décembre 1737. Après ses études d'humanités, Maximilien devient cadet dans un régiment d'infanterie autrichien en 1756. Lors de la guerre de Sept Ans (1756-1763), il se distingue à la bataille de Kolin, le 18 juin 1757. Promu capitaine en 1759, puis major en 1767, il acquiert la charge de lieutenant-colonel deux ans plus tard. Maximilien épouse en 1772 Charlotte Sophie Guérin de Lamarche. Nommé colonel, il reçoit la dignité de chambellan impérial-royal en 1773. L'empereur Joseph II, satisfait de ses services entre autres en Galicie, lui accorde le grade de "Generalmajor" en 1783. Il le nomme ensuite "Landmarschall" et président des états du duché de Luxembourg. Lors de la Révolution brabançonne, Maximilien reçoit l'ordre de rassembler les troupes autrichiennes restantes et arrête les rebelles en 1790. Ses faits d'armes amènent à sa nomination en tant que lieutenant-général. Il possède dès lors un régiment de dragons wallons au sein de la cavalerie autrichienne. Maximilien se distingue encore lors des campagnes menées en opposition aux troupes révolutionnaires françaises en 1793 et 1794, participant à la reprise provisoire des Pays-Bas. Après l'avancée décisive des Français et l'intégration de ces territoires à la république, il maintient son allégeance à l'Autriche et participe à la campagne arrêtant l'avancée française sur le Rhin en 1795. Il poursuit sa carrière dans la haute hiérarchie militaire autrichienne en devenant en 1798 "feldzeugmeister", un des plus importants grades d'officier d'artillerie. L'année suivante, il est désigné conseiller intime actuel d'État. Il arrive au sommet de sa carrière en étant désigné en 1805, un an avant son décès à Vienne, président du Conseil aulique de guerre (12).
L'épouse de Maximilien, Charlotte Sophie Guérin de Lamarche, est issue d'une famille noble implantée dans le duché de Bar. La famille de Baillet maintient donc ses liens matrimoniaux avec sa région d'origine. Le père de Charlotte, Rémy Michel Guérin, est ainsi détenteur du comté de Has-Lamarche-en-Woëvre.
Les deux époux sont particulièrement attachés à la noblesse de leur lignée comme l'indique la série d'archives consacrée à cette question. Outre la nécessité de justifier son état en vue de l'obtention de charges publiques, ces démarches montrent une volonté de maintenir la mémoire de l'histoire familiale.
Comme son frère Maximilien, Louis Willebrod de Baillet Latour embrasse la carrière militaire. À quelques années de distance, il suit à peu près la même trajectoire de nominations. Toutefois, en 1810, il décide de répondre à l'appel de Napoléon qui, suite à la paix temporaire conclue avec l'empereur d'Autriche (traité de Schönbrunn, le 14 octobre 1809), propose aux officiers originaires des Pays-Bas autrichiens, rattachés à la France, de rallier son armée. Pensionné de l'armée autrichienne, il est, dès 1811, général de division au service de la France et reçoit notamment la mission d'assurer la charge de gouverneur d'Elbing en Pologne. Il prend part à la campagne de Russie et se met ensuite en retrait de l'armée dès la fin de l'année 1814. Avec la chute de Napoléon, son retour aux affaires, puis finalement sa déchéance définitive en 1815, la position de Louis de Baillet est loin d'être claire. Au moment des 100 jours, il obtient de Napoléon de pouvoir rejoindre la Belgique, se rend à Bruxelles et y fait allégeance à Louis XVIII. Par la suite, il demeure en France, obtient des permis de séjours temporaires à Paris, tente de pouvoir retourner aux Pays-Bas, mais est contraint, dans un premier temps, à demeurer à Givet afin de pouvoir faire valoir ses droits à une pension militaire française (13).
Ayant épousé en 1792 sa cousine, Angeline Caroline de Baillet de Merlemont, fille de Charles François Amour, Louis Willebrod parvient finalement à rentrer aux Pays-Bas nouvellement constitués et, spécialement, au château de Merlemont dont a hérité son épouse. En 1824, il reçoit du roi Guillaume Ier le titre de comte, jusqu'ici réservé à l'aîné de la famille.
Les filles de Maximilien de Baillet Latour et de Charlotte Guérin, Henriette et Caroline sont l'une et l'autre admises au chapitre noble de Nivelles, donnant lieu pour la seconde à toute une série de pièces justificatives d'ascendance noble, encore conservées dans le présent fonds. La première décède encore jeune, alors que la seconde suivra la destinée de son père en s'exilant en Autriche après la prise des Pays-Bas méridionaux par la France.
Les fils du couple, Joseph et Théodore, embrassent la carrière militaire en suivant les traces de leur père. Après sa formation, Joseph intègre un moment le régiment de son père, les dragons de Latour. Il participe comme jeune officier aux campagnes contre la République française dans les années 1790. En raison de ses blessures et de sa santé déficiente, il doit renoncer à la carrière militaire en 1808 et s'installe à Vienne avec son épouse, Franzizka Furler von Türler. Leur descendance se déplace vers la Bohême. Leur fils Léopold s'unit en effet à Henriette Kolowrat-Krakowsky, d'une famille de propriétaires terriens de cette région.
Le second fils de Maximilien, Théodore de Baillet Latour, né en 1780, connaît une tout autre destinée que celle de son frère. Il suit également une formation militaire qui l'amène à intégrer l'armée autrichienne. Il gravit tous les échelons de grade au sein de l'artillerie et accède en 1846 au rang de "feldzeugmeister", comme son père. Il participe notamment aux campagnes de Silésie en 1813-1814, à celles de 1814 et de 1815, mettant un terme à l'empire napoléonien, et à l'occupation d'une partie de la France après Waterloo. Il séjourne de ce fait un temps à Lyon. Il connait ensuite différentes affectations entre Linz, Vienne et la Bohême. En 1820, il dirige l'artillerie d'Olmütz (actuellement Olomouc en Tchéquie). Il est également conseiller militaire pour la Confédération germanique qui se met en place dès le Congrès de Vienne et est destinée à constituer une force intégrée des anciennes principautés du Saint Empire. Il est très actif, dans ce cadre, en 1829 et 1830 auprès du parlement de Francfort comme président de la commission militaire.
Sa carrière militaire distinguée l'amène à entrer à Vienne dans l'arène politique de la cour impériale, en tant que membre de l'aile conservatrice. Il est appelé à participer en 1848 aux gouvernements qui se succèdent durant les périodes d'agitation révolutionnaire qui secouent l'empire autrichien, en dépit de l'adoption d'une Constitution libérale. En tant que ministre de la Guerre, il contribue à réprimer les velléités nationales des peuples de l'empire, notamment en Hongrie. Il est cependant emporté à Vienne le 31 octobre 1848. Il est assassiné par des émeutiers alors qu'il tente de s'échapper des bâtiments de son ministère (14).
Conformément à une tradition familiale bien ancrée, c'est du côté de la Lorraine qu'est originaire son épouse, Adèle de Bourcier Villers. Le mariage est célébré à Nancy le 8 juillet 1816. La tante d'Adèle, Sophie de Bourcier Villers, veuve de Charles Henry Dominique comte de Nay et de Richecourt, ambassadeur à la cour de Naples et chambellan impérial, est la marraine de cette union. Elle entretient d'ailleurs pendant un temps au moins avec le couple une correspondance suivie. Deux enfants naissent de cette union, mais des nuages noirs s'amoncellent manifestement dans le ménage. Dès 1831 et leur présence à Francfort, un contentieux surgit entre les époux à propos de la présence d'une gouvernante et de l'éducation de leur fille, Catherine. Les dissensions sont si fortes qu'elles mènent à une séparation d'abord effective, puis reconnue juridiquement. Dans le contexte de l'époque, plusieurs témoignages donnent raison à Théodore, mais ceux-ci sont fort probablement influencés par le modèle patriarcal, voyant d'un mauvais œil l'épouse s'opposer aux décisions de son mari. Un mémoire juridique assorti de pièces justificatives est publié en 1834 à Munich, où Adèle s'est réfugiée (15). Elle y fait part de son point de vue et tente de faire valoir ses droits. Elle produit à cette occasion des témoignages qui lui sont évidemment nettement plus favorables. Sans que l'on connaisse le fin mot de l'histoire, les choses semblent s'apaiser par la suite, puisque, par exemple, le faire-part de mariage de leur fils est rédigé à leurs deux noms. Quoi qu'il en soit, Adèle conserve des relations avec ses enfants, à fortiori après le décès de son mari.
Leur fils, Charles ou Carl de Baillet Latour, né en 1822, entreprend aussi une carrière militaire en Autriche. Il accède au rang de major et achève sa carrière à Graz où sa famille s'implante définitivement. Il participe brièvement en 1870 à la légation d'Autriche-Hongrie à Bruxelles, ce qui lui donne l'occasion de rédiger un rapport sur les événements intervenus à Sedan au moment de la guerre franco-allemande (16). Présent au sein de la cour impériale avec le titre de chambellan, il est nettement moins impliqué que son père dans les affaires de l'État. Charles épouse en 1846 Christine Szapary, membre d'une famille noble d'origine hongroise, bien présente à la cour impériale autrichienne.
Vincent (Vinzenz) de Baillet de Latour, leur fils, né à Graz en 1848, fait des études de droit dans cette ville et à Innsbruck. Parallèlement à une carrière militaire assez brève qui l'amène à participer à des campagnes en Bosnie-Herzégovine vers 1878, il entre dans la magistrature et est ensuite affecté au ministère de l'Éducation. En 1882, il intègre le Conseil scolaire de l'État à Zara (actuellement Zadar, Croatie). Il poursuit ensuite son avancement dans l'administration scolaire autrichienne et est nommé en 1897 ministre du Culte et de l'Éducation dans le cabinet Gautsch. Fervent défenseur du patrimoine historique autrichien, il assume encore de 1910 à son décès en 1913 la charge de vice-président de la Commission centrale pour l'étude et la préservation de l'art et des monuments historiques, à Vienne (17). Son épouse, Johanna von Ettingshausen, est la fille d'un éminent scientifique autrichien originaire de Graz, Constantin von Ettingshausen (18).
Le fils de Louis Willebrod et d'Angeline Charlotte de Baillet Merlemont, Georges, né en 1802, accomplit une carrière politique d'une certaine envergure. Il est de 1836 à sa mort bourgmestre de ce village et devient député à la Chambre des représentants pour l'arrondissement de Philippeville en 1841. Il œuvre particulièrement au développement du chemin de fer dans sa région d'origine (19). Au regard du parcours singulier de son père, la question de sa nationalité est formulée au moment de sa candidature à la charge de député.
Maximilien Antoine de Baillet, second du nom, et Marie Joseph Delpatrocinio sont aussi à l'origine d'une branche belge de la famille. Leur fils cadet, Bonaventure Servais, s'installe à Anvers et sa descendance y fait souche. Peu documentée dans le présent fonds, il est cependant intéressant de s'arrêter à certains de ses membres ayant vécu aux XIXe et XXe siècles. Alfred de Baillet Latour, né en 1823, est le fils de Ferdinand, gouverneur de Flandre occidentale, le premier à s'être établi à Brasschaat. De sa formation classique au sein de collèges religieux, Alfred conserve une prédilection pour la poésie. Il se marie avec Gabrielle de Pret de Calesberg en 1845. L'année suivante, il reçoit le titre de comte du roi Léopold Ier à titre héréditaire pour tous les membres de sa famille. Celle-ci partage sa vie entre Bruxelles, Anvers, Brasschaat et les voyages à l'étranger, tout en faisant fructifier ses affaires. Alfred obtient de Léopold II l'arrêté royal permettant dès 1893 d'adjoindre officiellement le nom du village d'origine de la famille, Latour, à celui de Baillet.
Leur fils aîné, Ferdinand de Baillet Latour, épouse en 1875 à Bruxelles Caroline d'Oultremont, issue d'une famille très riche. Il fait fructifier son capital en étant très actif dans le secteur bancaire et, singulièrement, au sein de la Société générale de Belgique. Reprenant la propriété du Donk à Brasschaat, Ferdinand devient bourgmestre de la localité et conseiller provincial en 1902, accède à la charge de gouverneur de la province d'Anvers en 1908, puis devient sénateur en 1912. Il reste très investi dans la vie sociale de Brasschaat, y compris durant le premier conflit mondial et l'occupation allemande. Après son décès en 1925, un monument en son honneur est projeté et inauguré en 1931.
Des trois enfants du couple, Henri, l'aîné, est sans conteste le plus célèbre. Après ses études de droit, celui-ci entame une carrière diplomatique et devient proche de Léopold II. Le roi lui demande dès 1903 de prendre la tête du sport en Belgique. Il devient la même année membre du Comité international olympique. Il participe dès lors à la structuration du Comité olympique belge. Au sortir de la Première Guerre mondiale, il est à la tête de l'organisation des Jeux d'Anvers en 1920. En 1925, Henri de Baillet Latour succède à Pierre de Coubertin à la tête du CIO. En dépit de l'accession des nazis au pouvoir en Allemagne, l'organisation des Jeux de 1936 à Garmisch-Partenkirchen et à Berlin l'expose aux critiques. Au cours de ces événements, il est régulièrement photographié avec Hitler et les autorités nazies, et son attitude est jugée complaisante avec le régime. En 1939, il est contraint d'annuler l'organisation des Jeux d'Helsinki de 1940 du fait du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Suite à son décès en 1942, ses funérailles sont un prétexte à une opération de propagande par les autorités nazies.
C'est aussi Henri qui hérite de la propriété de Brasschaat après le décès de leur mère, Caroline d'Oultremont. Il décide de la vendre en 1936, ce qui aura pour conséquence le démantèlement complet du domaine et son urbanisation (20). L'investissement de la famille dans le domaine brassicole belge est dû au mariage de Louis de Baillet Latour, le fils cadet de Ferdinand, avec Antoinette de Spoelberch. C'est leur fils Alfred de Baillet Latour qui crée en 1974 le Fonds Baillet Latour, dont le champ d'interventions s'étend à quatre pôles : la santé, la culture, l'éducation et le sport, par le biais d'allocations de fonds, de remises de prix et de bourses (21).

Latour

Le village de Latour est situé dans l'actuelle commune de Virton, en Gaume belge, tout proche de la frontière française. Originellement dépendant du duché de Bar, la seigneurie est transférée au duché de Luxembourg à la suite d'un partage territorial conclu en 1603 à propos des terres communes entre les deux principautés.
La trace majeure de la présence de la famille Baillet est constituée par le château du lieu. Si Mathieu Latour et Marguerite Lanser y sont présents dès la première moitié du XVIIe siècle, c'est leur fils, Maximilien qui acquiert la seigneurie à François Ernest de Crehange en 1662. Le château de Latour venait d'être pris et incendié en 1657 par les troupes françaises qui assiégeaient Montmédy. Les troupes révolutionnaires françaises mettent le feu au château encore en avril 1794. Il était alors détenu par Maximilien Antoine Charles de Baillet Latour, feld-maréchal des armées impériales autrichiennes et propriétaire du régiment de cavalerie belge des "dragons de Latour". Il s'agit sans doute de représailles à l'encontre de celui qui obtenait alors plusieurs succès militaires au profit de l'Autriche. Le château est ensuite resté à l'abandon pendant près de deux siècles. Ce n'est qu'au tournant des années 1970-1980 qu'une restauration des bâtiments toujours en élévation fut entreprise.
Actuellement, le Musée Baillet Latour occupe plusieurs salles de l'ancienne mairie de Latour et une partie de l'église. Son objectif est de retracer l'histoire du village depuis l'Antiquité et de porter une attention particulière à la famille Baillet. Fondé en 1969, à l'initiative d'Edmond Fouss et de Jean Dauphin et avec le parrainage d'Alfred de Baillet Latour, le musée a commencé petitement en occupant une salle de la maison communale, toujours active à l'époque. Son extension dans le bâtiment et dans l'église située en face fut financée par le Fonds Baillet Latour. L'inauguration eut lieu le 2 juin 2010.

Archives

Historique

Le présent fonds est le fruit d'une collecte de documents opérée par Francis Dierckxsens. Moine prémontré à l'abbaye d'Averbode, professeur d'histoire au Collège Saint-Michel de Brasschaat, celui-ci s'est intéressé à l'histoire de la commune et, très naturellement, à celle de la famille Baillet Latour, ayant marqué de son empreinte l'entité. Parallèlement à ses recherches, Francis Dierckxsens a acquis bon nombre de documents à diverses sources. Toutefois, il ne s'agit pas seulement d'une collection factice. Il est clair que le cœur du fonds d'archives est constitué par les documents conservés par la branche autrichienne des Baillet Latour. Celle-ci a à cœur de conserver la mémoire écrite de l'histoire familiale et poursuit la conservation des pièces majeures justifiant sa généalogie, aussi en vue d'obtenir des titres de noblesse et des charges honorifiques.
Le Fonds Baillet Latour, créé en 1974 par le dernier porteur masculin du nom, Alfred de Baillet Latour, a souhaité maintenir l'intégrité de ce fonds (collection) reconstitué. Il l'a acquis et l'a ensuite donné à l'État belge pour être conservé aux Archives de l'État à Arlon, dans le ressort duquel se situe le village de Latour.
Il faut cependant noter qu'une série de documents appartenant à Francis Dierckxsens ne sont pas concernés, car ils sont en dépôt depuis 2013 au Musée Baillet Latour pour y être exposés. On en trouvera le détail dans le n° 702 du présent fonds.

Acquisition

L'entrée du fonds aux Archives de l'État date du 17 juin 2025. La référence d'entrée au dépôt d'Arlon est 521/2025/0016/A. L'acceptation du don par l'Archiviste général du Royaume a été signée le 23 juin 2025.

Contenu

Les archives de la famille de Baillet Latour sont essentiellement constituées de documents personnels, généalogiques, juridiques et militaires, témoignant de l'activité de la famille pour le maintien de ses droits, la reconnaissance de sa noblesse et la mémoire des actions de plusieurs de ses membres. Le cœur du fonds est constitué par les archives réunies par la lignée autrichienne. Sont venues s'y greffer quelques archives d'autres familles au moment d'alliances matrimoniales, ainsi que des pièces éparses acquises par Francis Dierckxsens en quête d'informations sur les Baillet. Les deux dernières parties sont constituées, d'une part, des archives de recherche de cet historien et de ses relations avec le Fonds Baillet Latour et, d'autre part, de pièces rassemblées sans que le lien avec la famille soit direct.
Pour la plupart des pièces présentes, il a fallu les identifier avant de pouvoir les intégrer dans une structure d'inventaire de famille. Seuls les dossiers de recherches de Francis Dierckxsens et les albums ont été présentés tels quels à leur place dans l'inventaire.
La structure choisie est assez classique pour les archives de famille. Celle-ci reproduit les principes de succession du nom, fondés sur le modèle culturel patriarcal qui régissait la société dans laquelle ont vécu les membres de la famille documentés. Ce modèle transparaît inévitablement, en conséquence, dans la production d'archives. Après l'approche généalogique dont les composants n'ont pas pu être attribués à un des membres de la famille, l'inventaire suit chronologiquement les générations successives des lignées identifiées. À l'intérieur des sections, l'ordre chronologique a été privilégié sauf pour les parties du fonds les plus importantes en taille qui concernent Maximilien Antoine, troisième du nom, son frère, Louis Willebrod, son fils Théodore et son petit-fils, Charles (Carl). Dans ces quatre cas, des sous-sections de classement ont été créées, mais dans celles-ci, l'ordre chronologique a aussi été respecté.
Nous avons procédé de la même façon pour les familles apparentées, en identifiant les générations pour les familles Guérin de Lamarche et Bourcier, dont les archives conservées sont plus abondantes.

Langues et écriture des documents

La plupart des documents sont en français, en allemand ou en néerlandais. Quelques-uns sont en latin. Pour les archives qui ne sont pas en français, la mention de la langue a été apportée en remarque après description.

Conditions d'accès

Les archives décrites dans cet inventaire sont accessibles librement en salle de lecture et peuvent être reproduites, moyennant le respect des règlements en vigueur aux Archives de l'État.

Documents apparentés

Plusieurs fonds d'archives permettent de compléter l'information relative à la famille de Baillet Latour.
Au Musée Baillet Latour (à Latour, Virton), plusieurs pièces complémentaires du fonds ont été mises en dépôt par Francis Dierckxsens, pour être exposées.
Ce musée et le Musée Gaumais à Virton ont déposé aux Archives de l'État à Arlon un autre fonds Baillet Latour concernant spécifiquement le chartrier de la seigneurie de Latour. L'intégralité de ce fonds a été numérisé aux Archives de l'État en vue d'une diffusion via leur site Internet.
Aux Archives de l'État à Arlon, on trouvera dans les fonds des justices subalternes des duchés de Luxembourg et de Bouillon (XVe-XVIIIe siècles) des lots de documents relatifs à Latour, à Virton, à Arlon et à plusieurs villages dans lesquels la famille Baillet Latour a eu des possessions et des charges. Ce dépôt conserve aussi une partie des archives des institutions centrales du duché de Luxembourg (Conseil provincial, états), au sein duquel ont été actifs plusieurs membres de la famille Baillet Latour. L'autre partie, complémentaire, est confiée aux Archives nationales du Grand-Duché de Luxembourg.
Aux Archives générales du Royaume, les archives de la Chambre des comptes contiennent plusieurs séries d'archives produites ou concernant des membres de la famille Baillet Latour exerçant des charges de comptabilité dans le duché de Luxembourg. C'est le cas de Mathieu Baillet, puis de son fils, Maximilien Antoine, premier du nom, au XVIIe siècle.
Les Archives de l'État à Louvain conservent les archives des entreprises de brasserie réunies sous l'appellation AB-Inbev, couvrant une période de 1919 à 2004. On y trouvera évidemment le témoignage de l'action de membres de la famille Baillet Latour ayant participé à la gestion des sociétés qui se sont succédé.
Aux Archives de l'État à Namur, on pourra consulter principalement le fonds d'archives de la famille van der Straten Waillet et Ponthoz, auquel ont été réunies celles de la famille de Laittres, possessionnée, comme les Baillet, dans le territoire de l'actuel département de Meurthe-et-Moselle. Les seigneuries de Gorcy et de Cussigny sont principalement sujettes à échanges entre ces familles. Léon Charles de Baillet Latour ayant exercé la charge de Gouverneur de la province de Namur de 1853 à 1875, on pourra trouver dans ce dépôt des documents ayant trait à ce membre de la famille dans les archives provinciales de la période.
Les Archives de l'État à Anvers conservent un fonds d'archives de la Commune de Brasschaat, couvrant la période où Ferdinand de Baillet Latour fut bourgmestre (1902-1908). C'est également dans ce dépôt que l'on trouvera les documents produits par le Gouvernement provincial de la province pour la période durant laquelle le même Ferdinand exerce la charge de Gouverneur. On pourra compléter son information sur la carrière politique de l'intéressé en recourant aux archives du Sénat où il siège de 1912 à 1921.
Aux Archives de l'État en Autriche, on trouvera des dossiers produits par les membres de la famille Baillet dans le cadre de leurs activités militaires et politiques au sein de l'empire :
Maximilien https://www.archivinformationssystem.at/detail.aspx?ID=87381
Théodore https://www.archivinformationssystem.at/detail.aspx?ID=87956
Le Musée olympique à Lausanne (Suisse) conserve un petit fonds (0,54 m.l.) d'archives d'Henri de Baillet Latour :
https://stillmed.olympic.org/Documents/Reports/EN/fr_report_1266.pdf
Concernant Louis Willebrod de Baillet Latour, nous renvoyons aussi aux archives de la Légion d'Honneur aux Archives nationales à Paris et à celles du Service historique de la Défense au château de Vincennes, pour la période où il fut général au service de la France.
De manière générale, il est utile d'entreprendre une recherche sur le nom Baillet dans le moteur de recherche des Archives de l'État pour tenter de repérer l'ensemble des pièces intéressantes en fonction de l'objet de recherche en lien avec cette famille : agatha.arch.be.

Bibliographie

Allgemeine Deutsche Biographie, t. 18, Berlin, 1883; t. 48, 1904.
Annuaire de la noblesse belge, vol. 39, Bruxelles, 1885.
Biographie nationale, t. 1, Bruxelles, 1866.
BELLENS, F., De burgemeesters van Brasschaat in de 20ste eeuw, Brasschaat, 1997.
BOCHART, E., Biographies des membres des deux chambres législatives, Bruxelles, 1858.
BRUNEEL, C., et HOYOIS, J.-P., Les grands commis du gouvernement des Pays-Bas autrichiens, Bruxelles, 2005 (AGR. Studia, 84).
CARPENTIER, F., Le comité international olympique sous la présidence de Henri de Baillet-Latour, successeur méconnu de Pierre de Coubertin, 1925-1940, Rouen, 2002.
COLSON, B., Journal de campagne du général Maximilien de Baillet Latour (1792-1795), dans Bulletin de la Commission royale d'Histoire (à paraître).
DAUPHIN, J., Maximilien de Baillet (1737-1806), Latour, 1987.
DAUPHIN, J., Histoire des seigneurs et du château de Latour, s.l.n.d.
DIERCKXSENS, F., Familie de Baillet-Latour van Bourgondië tot Brasschaat, Anvers, 2005.
ENGLEBERT, G., Histoire des Comtes de Baillet-Latour au service militaire de l'Autriche, dans Le Pays gaumais, 32-33, 1971-1972.
ENGLEBERT, G., Bonaventure de Baillet, seigneur de la Trapperie au pays de Luxembourg, puis comte, dans LePays gaumais, 36-37, p. 223-226.
ENGLEBERT, G., Louis Willebrod Antoine comte de Baillet Latour, seigneur de Merlemont (1753-1836), Fldzeugmeister au service d'Autriche, général de division sous Napoléon Ier, dans Le Pays gaumais, 40-41, 1979-1980, p. 81-88.
ENGLEBERT, G., Journal de campagne du Général de Baillet Latour. 1787-1792, Bruxelles, 1990.
GOETHALS, F.-V., Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du royaume de Belgique, Bruxelles, 1849.
LAHNERS, Y., Inventaire des archives de la seigneurie de La Tour conservées aux Musées gaumais¸ dans Le Pays gaumais, 54e, 55e, 56e et 57e années, 1993-1996, p. 201-228.
Österreichisches Biographisches Lexikon 1815-1950, Vienne, 1957.
Réponse de Madame la Comtesse Baillet de Latour née Comtesse de Bourcier, Dame de la croix étoilée, aux accusations portées contre elle, Munich, 1834.

Contrôle de la description

Le classement et l'inventoriage des archives de la famille de Baillet Latour ont été opérés par Emmanuel Bodart, chef de travaux principal aux Archives de l'État à Namur, entre juin et septembre 2025. Pour mener à bien ce travail, celui-ci a respecté les Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives, Bruxelles, 2014 (Archives générales du Royaume. Miscellanea Archivistica. Manuale, 67) et la norme ISAD(G).

 1Note généalogique relative à Frédéric Michel Joseph, vicomte de Baillet, né à Villers-le-Gambon. [XIXe siècle].2 pièces
 2Tableaux et notes généalogiques rassemblées. 1773-[XIXe siècle].1 liasse
 3Notes, copies et tableau relatifs aux admissions à l'ordre de saint Michel et aux états de Bourgogne. [XVIIIe siècle].1 chemise
 4Enveloppe intitulée "Chapitre 7.3. Pays de Liège. Alliances des Tayenne, des Desyne, des de Gozée et autres".1 pièce
 5Extraits d'actes de baptêmes et de naissances. 1683-1828.1 liasse
6"Soulèvement de Malines en 1718. Extrait de la relation d'un témoin oculaire". 1827.1 cahier
7"Maximilien de Baillet, comte de Latour" par Charles Soudain de Niederwerth. [Vers 1840].2 cahiers
8"Notice historique sur la très ancienne et très illustre maison de Baillet", par Ch. Poplimont. 1863.1 cahier
9"Histoire d'un titre ou le premier comte de Baillet (1719)", par E. Raldic. 1888.1 cahier
10Mémoire relatif à la généalogie de la famille avec copie de l'attestation d'ascendance noble de Jean-Baptiste de Baillet Latour délivrée par le premier roi d'armes et les hérauts d'armes des Pays-Bas le 22 août 1752. [Seconde moitié du XVIIIe siècle].1 pièce
11Tableau généalogique familial de Pierre de Baillet à Maximilien de Baillet. [Seconde moitié du XVIIIe siècle].1 pièce
12Généalogie de la famille Baillet de Bourgogne. [XVIIIe siècle].1 cahier
13Tableaux généalogiques de la famille Baillet Latour. [XVIIIe-XIXe siècles].6 pièces
14Tableau généalogique de la famille, de Guillaume de Baillet à Maximilien de Baillet Latour. [Première moitié du XIXe siècle].1 pièce
15Projets de notice biographique de Louis Willebrod de Baillet Latour. [Seconde moitié du XIXe siècle].3 pièces
16Texte destiné à accompagner la biographie de Maximilien de Baillet Latour, relatif à sa carrière militaire. [Seconde moitié du XIXe siècle].1 cahier
17Coupure de presse relative à un portrait de Joséphine Moretus, comtesse de Baillet-Latour. [Milieu du XXe siècle].1 pièce
18Copie d'une note relative au comte Augustin de Baillet Latour, datant du 25 septembre 1847. [Milieu du XXe siècle].1 pièce
19Lettre adressée par le secrétaire communal de Brasschaat, Louis De Winter, à mademoiselle Jans relative à l'étude de cette dernière sur la commune en question et rectifiant certaines données sur la présence de la famille Baillet Latour. 23 mars 1959.2 pièces
20Coupures de presse extraites du "Brasschaatse Post" relatives au "Nobele Donk". 1er octobre 1965.2 pièces
21Tableau généalogique de la famille de Baillet. [Après 1938].1 pièce
22"Histoire des Comtes de Baillet-Latour au service militaire de l'Autriche", par Georges Englebert. 1971-1972.1 cahier
23"Maximilien de Baillet (1737-1806)", notice par Jean Dauphin. 1987.1 cahier
24"Journal de campagne du Général de Baillet Latour. 1787-1792" par Georges Englebert. 1990.1 volume
25Tableaux généalogiques de la famille de Baillet. [XXe siècle].2 pièces