Name: Cartes et plans. Série A : cartes anciennes
Period: 1551 - [2de moitié XXe siècle]
Inventoried scope: 0,7 linear meters
Archive repository: State archives in Arlon
Heading : Cartographic collections
Authors: Moreau, François — Parmentier, Pierre
Year of publication: 2025
Code of the inventory: AEA 497
La collection des cartes et plans conservée aux Archives de l'État à Arlon rassemble des pièces d'origines diverses, entrées en plusieurs étapes depuis la création du dépôt résultant du partage des archives conservées à Luxembourg entre le Royaume de Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg. Ce partage, consécutif à l'article 13 § 5 du Traité de Londres du 19 avril 1839 et des conventions particulières de 1841, a attribué à la Belgique un ensemble de fonds et collections qui concernent le territoire belge tandis que les pièces se rapportant aux deux pays demeurent à Luxembourg. Les opérations de partage sont exposées par l'archiviste Henri Noblom dans le rapport qu'il dresse à l'attention du gouverneur de la province en 1847 (1). Cependant, les cartes et plans n'y sont qu'à peine mentionnés alors que le noyau principal de la collection pour les cartes d'Ancien Régime, du régime français puis du régime hollandais est constitué des cartes issues de ce partage.
Le partage initial est resté inachevé (2). Un Inventaire des plans et cartes se rapportant à des parties de territoire qui appartiennent aujourd'hui à la Belgique, dressé à Luxembourg le 18 octobre 1855, est conservé dans les archives du service. Il donne une intéressante liste des cartes arrivées à Arlon en 1855 pour trois périodes : le "Régime antérieur à l'invasion des Français en 1795", le "Régime français" et le "Régime de 1815 à 1830". Il s'agit principalement de cartes en matière d'équipement (ponts, routes, etc.), de cartes d'arpentage de bois et de limites de propriétés diverses pour l'Ancien Régime, puis de plans cadastraux, de plans d'arpentage de bois communaux ou liés à des activités économiques (forges, fourneaux, mines, carrières) ou encore des équipements publics (canal Meuse-Moselle) pour les régimes français et hollandais.
Par la suite, tout au long des XIXe et XXe siècles, des pièces viennent accroitre la collection par don, achat ou versement légal. Dresser une liste complète des entrées relève de la gageüre. Et ce, d'autant plus que des cartes et plans ont été retirés de leur dossier d'origine et par extension de leur fonds d'archives ce qui, pour l'archiviste du XXIe siècle, parait contraire aux principes archivistiques de base.
En archivistique, le principe fondamental est celui du respect de l'intégrité des fonds. C'est-à-dire assurer tant le principe de provenance - les archives d'un producteur ne sont pas mélangées avec celles d'un autre producteur - que le principe de l'ordre interne - c'est-à-dire, dans la mesure du possible, dans l'ordre de classement intellectuel conçu par le producteur. De la sorte, tout document d'archives peut être remis dans son contexte de production. Pourquoi a-t-il été produit, pour qui, par qui ? Nul ne crée des archives sans raison. Ce principe de respect des fonds est aux antipodes de la pratique de partager des fonds d'archives et de constituer des collections en fonction du type d'archives ou de leur format. Les pièces de cette collection sont visées par ces deux derniers cas. Elles ne sont pas un fonds d'archives - qui serait le cas échéant incomplet - mais bien une collection d'archives.
Dans son rapport au ministre de l'Intérieur sur la situation des Archives générales du Royaume entre 1831 et 1866, l'archiviste général Louis-Prosper Gachard évoque le "débrouillement et la séparation des fonds" nécessité par le "désordre extrême qui régnait dans plusieurs parties du dépôt". Concernant les cartes et plans, il expose sa manière de procéder : "L'arrangement des fonds anciens me conduisit à créer plusieurs fonds nouveaux [...]. Des cartes des limites du pays, des cartes géographiques et topographiques des provinces ; des plans de villes, bourgs, villages, de fortifications, de canaux, chaussées, chemins, ponts, rivières, d'édifices publics et privés ; des cartes des propriétés domaniales, provinciales, communales, ayant appartenu à des corporations religieuses, etc., etc., existaient ça et là à la chambre des comptes, au conseil des finances, au conseil privé, à la secrétairerie d'État et dans d'autres collections encore. Dispersés comme ils l'étaient, ces plans et ces cartes ne pouvaient guère servir au public ; je les fis rassembler : il y en avait onze cent cinquante environ. Je fis ensuite fouiller les cartons et les liasses où il était à supposer que des cartes et plans se trouveraient. Ceux que l'on y recueillit et qui purent en être extraits sans inconvénient, s'élevaient au chiffre de plus de mille. Je formai des uns et des autres notre collection topographique manuscrite, à laquelle furent joints les cartes et plans imprimés. Dans ces dernières années, les accroissements du dépôt ont fourni les éléments d'une seconde collection topographique, ou plutôt d'un supplément à la première" (3). L'exemple des Archives générales du Royaume a sans doute été suivi pour une bonne part aux Archives de l'État à Arlon.
La pratique d'extraire cartes et plans pour former une collection distincte est fort heureusement tombée en désuétude. Elle était principalement déterminée par les conditions de conservation et de consultation des documents de grande dimension, mais aussi l'intérêt particulier des documents cartographiques, tandis que la doctrine archivistique du respect des fonds et de la provenance n'était pas encore solidement établie. Dans le meilleur des cas, une fiche de renvoi a été placée dans le dossier d'origine. La multiplication des ajouts, avec des origines diverses, a complexifié cette reconstitution intellectuelle. La pratique archivistique contemporaine maintient cartes et plans comme les autres archives spécifiques dans leur fonds organique tandis que les logiciels de gestion permettent de les conserver à un emplacement physique ou dans un environnement adapté. En outre, il est désormais inconcevable d'introduire dans une collection des facsimilés ou copies de cartes et plans provenant d'un autre service d'archives alors que cela était pratique courante jusqu'au milieu du XXe siècle.
Parmi les provenances attestées, figurent notamment les États des duché de Luxembourg et comté de Chiny, le Conseil de Luxembourg, la Cour souveraine de Bouillon, la ville d'Arlon, les archives communales et le département des Forêts.
Les derniers mois de l'occupation allemande d'Arlon en 1918 voient le service des archives déménager à la hâte de ses locaux situés dans l'annexe du palais provincial (angle de la place Léopold et du square Albert Ier) vers les combles du palais de justice (place Léopold). Ce déménagement est effectué par la troupe le 7 octobre 1918. Le 10 novembre 1918, ces locaux sont occupés pour loger des soldats sur la route de l'Allemagne. À la libération, tout est sens dessus dessous (4). La réintégration des fonds est complexifiée par le désordre et le mélange entrainé par cette évacuation forcée. "Il n'existait ni cartons, ni portefeuilles, ni rayons" (5). Marcel Bourguignon, conservateur de 1931 à 1967, poursuit la remise en ordre avant que ses fonds et collections ne soient encore déménagés en urgence à Châtillon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Henri Jacob, huissier puis garde de collections à partir de 1934, a été chargé de la mise en ordre de la collection des cartes et plans en 1934-1936. "Il a nettoyé, déroulé et remis en état les 1 408 cartes et plans constituant la collection du dépôt" (6). En 1960, il procède à la restauration d'environ 150 cartes et plans (7). La structure de la collection prend au fil du temps un caractère définitif avec les séries A - cartes anciennes, B - cartes modernes et C - plans cadastraux (8).
Toutes les cartes conservées au sein du dépôt n'ont pas été intégrées dans la collection. Les cartes de l'abbaye de Saint-Hubert (9), pourtant conservées aux Archives de l'État à Arlon avant la création en 1961 du dépôt de Saint-Hubert, de même que les cartes du château de Mirwart, acquises en 1951 (10), n'ont pas été intégrées. En revanche, un important lot de cartes anciennes provenant du médecin arlonais Jean-Lucien Hollenfeltz y figure (11). Entre les 6 et 22 mai 1934, sa collection est à l'honneur dans l'exposition "Le Visage du Luxembourg". Les n° 28 à 59 du catalogue sont les cartes de sa collection tandis que les vues et plans repris sous cotes suivantes en sont issus eux aussi pour une bonne part (12). On reconnait les pièces de sa collection à leur ex-libris. Elles sont entrées aux Archives de l'État à Arlon après son assassinat le 25 août 1944.
Un certain flou demeure aujourd'hui quant au mode d'identification des cartes. Celui-ci a fluctué au fil du temps, ce qui rend complexe la réidentification des cartes citées dans les publications.
Fallait-il renvoyer les cartes et plans dans leur fonds d'origine ou présumé tel ? L'identification est souvent évidente. A contrario, la provenance peut être sujette à débats entre archivistes et historiens. C'est pourquoi, cette option a été écartée.
Plus ancienne pièce de la collection, la "carte de Saint-Hubert en Ardenne" (1551) dressée par Jacques de Surhon est un exemple de "carte contestée" entre archivistes et historiens (13). Doit-elle être rattachée aux archives du Conseil de Luxembourg ou à celles de l'abbaye de Saint-Hubert ? Des arguments plaident en faveur de l'une ou de l'autre provenance. Selon l'analyse faite par Jean-Marie Duvosquel, deux exemplaires de la carte ont existé et celui conservé provient de l'abbaye et non du Conseil de Luxembourg. À l'opposé, dans son rapport du 11 juillet 2011, le chef de département des Archives de l'État Claude de Moreau de Gerbehaye confirme que la carte doit appartenir aux archives du Conseil de Luxembourg car "elle a clairement été intégrée dans un dossier du Conseil de Luxembourg, sans que son extraction ni son retour à Saint-Hubert ne fussent jamais attestés" (14). Au-delà de la simple question scientifique, l'attribution de la carte au fonds des archives de l'abbaye de Saint-Hubert aurait eu pour effet, par application du principe des ressorts en vigueur aux Archives de l'État, de transférer la pièce d'Arlon à Saint-Hubert (15). La fermeture du dépôt de Saint-Hubert en 2019 a rendu cette question pratique sans objet mais laisse ouverte la question sous l'angle scientifique. Cette disputatio illustre l'usage que l'on peut faire d'une carte ou de ses différents exemplaires sur une longue période.
Tant le nombre de cartes conservées pour le Luxembourg d'Ancien Régime que cette pratique de réutilisation d'outils existants sont révélateurs du caractère exceptionnel de l'établissement de cartes par le passé. Dresser une carte engendre un coût et doit répondre à un réel enjeu avec ses potentiels impacts financiers. Le développement des moyens de reproduction puis la transformation numérique de la production documentaire bouleversent ce mode de création. La création de cartes et plans - tout comme la prise de photographies - est désormais banale et presque systématique.
Émile van der Vekene publie en 1974 son ouvrage intitulé Les cartes géographiques du duché de Luxembourg éditées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Une seconde édition revue et complétée suit en 1980. Il se donne pour but "de dresser un inventaire aussi complet que possible et faire connaitre les cartes géographiques de l'ancien duché de Luxembourg ainsi que leurs cartographies et éditeurs" (16). Son ouvrage montre que la plupart des cartographes, originaires de Hollande, de France ou d'Allemagne, ont publié des cartes générales du duché, ou d'un espace plus large, mais pas de cartes locales, à l'exception de la ville et forteresse de Luxembourg. Pour une bonne part, ces cartes imprimées s'ornent de décors artistiques.
Les cartes manuscrites sont quant à elles produites dans le cadre de litiges, de procès, d'adjudications de coupes de bois, viennent à l'appui d'une demande pour dresser de nouveaux moyens de communication ou encore pour obtenir une concession. Pour une période plus récente (série B), il s'agit de plans de routes, de rivières, de chemins de fer, d'usines, de mines et bâtiments existants, à construire ou à modifier, ainsi que d'une série de plans pour le partage des biens communaux. Ils n'étaient pas destinés à être diffusés ou commercialisés. La collection des Archives de l'État à Arlon comporte tant des cartes imprimées que manuscrites sans que le territoire luxembourgeois ait fait l'objet d'une cartographie uniforme avant la fin du XVIIIe siècle.
En 1766, débutent dans le duché de Luxembourg les opérations du cadastre dit thérésien. Malgré l'inexistence de représentations planimétriques dans ce cadastre, il s'agit pour le territoire luxembourgeois d'une première opération d'ensemble en matière de relevé des propriétés fournissant des données d'une précision inédite à l'échelle nationale voire européenne (17). Avec les cartes de Ferraris, le cadastre fonde une connaissance poussée de la géographie luxembourgeoise et sera à la base des travaux de l'Atlas de géographie historique : Le duché de Luxembourg à la fin de l'Ancien Régime menés par Joseph Ruwet et Claude Bruneel. Les quartiers de Chiny, Durbuy, Houffalize, La Roche-en-Ardenne, Marche-en-Famenne, Neufchâteau et Virton, de même que les terres franches wallonnes, ont été traitées. L'établissement d'un cadastre généralisé avec plans pour l'ensemble du territoire belge sera quant à lui une initiative lancée sous l'Empire français et ne sera terminé qu'après l'indépendance belge.
La collection rassemble des cartes générales, du Luxembourg, de contestations territoriales, de Ferraris, du régime français, du duché de Bouillon, de la terre de Saint-Hubert, d'infrastructures, de villes, de forêts et des atlas et cartes historiques. Il s'agit tant d'originaux que de copies ou de facsimilés. La carte la plus ancienne remonte à 1551, la plus récente au XXe siècle. Outre les fac-similés, les cartes les plus récentes sont des plans de ville, des cartes issues d'atlas historiques ou encore une carte de 1954 d'un projet de lac artificiel à Neufchâteau. Il s'agit de cartes extraites d'autres fonds d'archives (voir ci-dessus l'histoire de la collection) ou de cartes éparses collectées au fil du temps.
En voici un aperçu synthétique :
Série A. Cartes anciennes
Généralités : Le monde et les autres continents que l'Europe, [ca 1700]-[XXe siècle] (5 art.) - Europe, 1701-1812 (6 art.) - Pays-Bas espagnols et autrichiens, [XVIIIe siècle]-[ca 1794] (10 art.) - Duché de Luxembourg, 1617-[3e quart XXe siècle] (32 art.) - Luxembourg, contestations territoriales, [ca 1602]-[XXe siècle] (12 art.) - Carte de la Belgique, Ferraris, 1777 (1 art.) - Carte de la Belgique, Vandermaelen, [ca 1851] (16 art.) - Cartes du régime français, 1791-1836 (9 art.) - Duché de Bouillon, [XVIIe siècle] (1 art.) - Terre de Saint-Hubert, 1551 (1 art.).
Infrastructures : Voies de communication, [XVIIIe siècle]-1789 (10 art.) - Bâtiments anciens, [XVIIIe siècle] (5 art.).
Plans de villes : Plans de villes anciens, ([1575]), 1643-[XXe siècle] (86 art.) - Plans de villes en facsimilé et modernes, [XXe siècle] (20 art.) - Collection de l'Atlas des villes belges au XVIe siècle par J. de Deventer, [XXe siècle] (21 art.).
Plans forestiers, de limites territoriales et de fermes : Gruerie d'Arlon, 1618-[milieu XVIIIe siècle] (13 art.) - Gruerie de Chiny, 1619-[1794], 1857 (42 art.) - Gruerie de Virton, 1619-1766, [XVIIIe siècle] (24 art.) - Bois seigneuriaux et communaux, 1605-1808 (26 art.) - Le bois d'Étalle et de Saint-Léger, 1727-1728 (3 art.) - Limites de bans et seigneuries, 1573-1798, 1834 (29 art.) - Abbaye d'Orval, 1801 (1 art.).
Atlas et cartes historiques, 1931, 1985-2000, [XXe siècle] (17 art.).
La majorité des légendes et annotations des cartes sont rédigées en langue française. L'allemand, le latin ou le néerlandais sont aussi représentés.
La collection n'a pas fait l'objet d'une sélection ni d'éliminations.
La pratique d'extraire les cartes et plans de fonds d'archives n'est plus en vigueur aux Archives de l'État. Après l'inventaire détaillé des séries A et B, seules des cartes et plans épars pourraient former un complément.
L'ordre de présentation des unités archivistiques tel qu'établi matériellement lors de la constitution de la collection a été maintenu. Il s'avère cependant que des pièces ont pu au fil du temps changer d'emplacement et qu'elles ont pu en conséquence recevoir une nouvelle cote. L'option d'éclater la collection et de remettre les cartes et plans dans leur fonds d'origine n'a pas été retenue. Ce choix était nécessaire même lorsqu'il peut sembler manquer de logique (18). Toutefois, en ce qui concerne la série C (plans cadastraux), elle a été reprise sous le nom de son producteur, c'est-à-dire la Direction du Cadastre.
Série A - Cartes anciennes
I. GÉNÉRALITÉS
A. Monde et autres continents que l'Europe
B. Europe
C. Pays-Bas espagnols puis autrichiens
D. Duché de Luxembourg
E. Luxembourg - contestations territoriales
F. Carte de la Belgique - Ferraris
G. Carte de la Belgique - Vandermaelen
H. Cartes du régime français
I. Terre de Saint-Hubert
II. INFRASTRUCTURES
A. Voies de communication
B. Usines anciennes
C. Bâtiments anciens
III. PLANS DE VILLES
A. Plans de villes anciens
B. Plans de villes en facsimilé et modernes
IV. PLANS FORESTIERS ET DE LIMITES TERRITORIALES
A. Gruerie d'Arlon
B. Gruerie de Chiny
C. Gruerie de Virton
D. Bois seigneuriaux et communaux
E. Bois d'Étalle et de Saint-Léger
F. Limites de bans et de seigneuries
V. ATLAS ET CARTES HISTORIQUES
Les titres formels ou originels sont repris entre guillemets, éventuellement de manière abrégée. Lorsque le titre formel est suffisamment explicite, aucune description supplémentaire n'a été donnée. Selon la pratique actuelle, les noms de lieux ou lieudits sont repris selon l'orthographe la plus récente sauf lorsqu'ils sont repris entre guillemets. L'Atlas de géographie historique, le duché de Luxembourg à la fin de l'Ancien Régime de Joseph Ruwet et Claude Bruneel ainsi que le recueil d'articles de Marcel Bourguignon intitulé L'ère du fer en Luxembourg (XVe-XIXe siècles), études relatives à l'ancienne sidérurgie et à d'autres industries au Luxembourg ont été précieux et plus particulièrement pour l'identification des massifs forestiers et autres établissements industriels.
L'indication de l'auteur est systématique lorsqu'elle est indiquée. Le caractère indéterminé de l'auteur ressort de l'absence de mention.
La référence d'acquisition est indiquée comme élément secondaire de description lorsqu'elle est connue. Le cas échéant, la mention de la cote ancienne est systématique.
Elle est d'abord reprise sous une forme contemporaine puis sous sa forme originelle avec les mesures d'époque. Le caractère indéterminé de l'échelle se déduit de l'absence de mention d'une échelle. L'échelle est suivie de l'orientation de la carte.
Chaque carte ou plan du présent inventaire fait l'objet d'une géolocalisation. Les plans de villes récents ou en facsimilé font exception à cette règle. La mention de leur identification géographique n'a pas été jugée utile. Compte tenu du type de carte, souvent des cartes figuratives, sans base géodésique, seules les coordonnées géographiques du centre de la carte ont été données. Celles-ci sont exprimées dans le système de coordonnées WGS84 (EPSG 4326) et en degrés géographiques décimaux.
À cet effet divers outils ont été utilisés, à savoir :
- Les cartes en ligne de WalOnMap, le Géoportail de la Wallonie (19) et plus particulièrement :
° la carte du dépôt de la guerre (1865-1880) ;
° l'atlas des voiries vicinales de 1841 (version consolidée) ;
° le relief de la Wallonie - Modèle Numérique de Terrain (MNT) ;
° la carte de Ferraris (1770-1778) ;
° le réseau hydrographique wallon (RHW) ;
° les limites administratives belges de l'application CadGIS du SPF Finances ;
° le plan parcellaire cadastral - situation au 1er janvier 2019 (CadGIS 2019) ;
° les cartes de Vandermaelen (1846-1854).
- les plans cadastraux primitifs disponibles dans l'environnement de recherche numérique des Archives de l'État en Belgique (20).
- la carte de Ferraris disponible sur le portail Cartesius (21).
Les renvois bibliographiques ne tendent pas à l'exhaustivité. Pour les cartes anciennes, lorsque l'unité archivistique est mentionnée dans VAN DER VEKENE E., Les cartes géographiques du duché de Luxembourg éditées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Luxembourg, 1980, le lien avec le numéro attribué à cette carte dans l'ouvrage est systématique.
L'indication de l'état matériel ne se limite pas à signaler un mauvais état mais décrit l'état du papier, les plis, les traces de restauration et les autres éléments utiles. Suivent les autres éléments secondaires tels que des renvois des documents apparentés, le caractère identique à une autre carte, la présence d'un ex-libris ou les notes manuscrites disponibles sur les cartes.
Les copies numérisées sont consultables dans l'environnement de recherche numérique des Archives de l'État (http://agatha.arch.be). Un ensemble de cartes récentes n'ont pas été numérisées. Soit parce qu'elles sont encore couvertes par le droit d'auteur soit car elles présentent un intérêt mineur, notamment en ce qui concerne les facsimilés de plans de villes.
La consultation des documents originaux n'est autorisée que sur demande écrite et motivée adressée au chef de service des Archives de l'État à Arlon. En effet, la mise à disposition des cartes et plans originaux dans les salles de lecture peut comporter un risque. La manipulation régulière de ces documents d'archives (déplier / dérouler, consulter, replier / enrouler) entraine une dégradation progressive de leur état matériel.
La reproduction des documents s'opère selon les règlements et tarifs en vigueur (www.arch.be/tarifs).
Plusieurs unités de la collection sont des copies de cartes. Le cas échéant, la provenance est reprise comme élément secondaire de description.
BOUGUIGNON M., L'ère du fer en Luxembourg (XVe-XIXe siècles). Études relatives à l'ancienne sidérurgie et à d'autres industries au Luxembourg (éditées par HANNICK P. et MULLER J.-C.), dans Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, t. 124-125, 1993-1994.
DUVOSQUEL J.-M., Une œuvre inédite de Jacques de Surhon : la carte de la Terre abbatiale de Saint-Hubert (1551), dans BRACKE W. (éd.), Margaritae cartographicae.Studia Lisette Danckaert 75un diem natalem explenti oblata, Bruxelles, ABB, 2006 (ABB, numéro spécial 80), p. 29-41.
FRITZEN P. et SOLCHENBACH K., Die Ortelius-Karte von Luxembourg und ihre Zustände, dans Hémecht. Revue d'histoire luxembourgeoise, n° 69, 2017, p. 149-160.
Jean-Lucien Hollenfeltz (1898-1944) : les différents visages du plus grand humaniste arlonais du XXe siècle, dans Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, 89e année, n° 1-2, 2013.
LEMOINE-ISABEAU C., La carte de Belgique et l'Institut cartographique militaire (Dépôt de la guerre) 1830-1914, Bruxelles, 1988.
LEMOINE-ISABEAU C., La cartographie du territoire belge de 1780 à 1830 entre Ferraris et le Dépôt de la Guerre de Belgique, Bruxelles, 1997.
LEMOINE-ISABEAU C., Les militaires et la cartographie des Pays Bas méridionaux et de la Principauté de Liège à la fin du XVIIe et au XVIIIe siècle, Bruxelles, 1984.
MULLER J., Plans anciens du génie militaire français. Arlon, Bastogne, Laroche, Marche. 1681-1696, dans Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, t. 85, 1954, p. 261-274.
MULLER J., Plans inédits de Bouillon, dans Annales de l'Institut archéologique du Luxembourg, t. 88, 1957, p. 3-81.
NOBLOM H., Rapport adressé à M. Smits, gouverneur de la province de Luxembourg par H. Noblom, chef de bureau et archiviste délégué auprès du gouvernement du Grand-Duché pour le partage et la remise des archives ou mémoire relatif à l'histoire de l'ancien pays de Luxembourg et comté de Chiny, Bruxelles, 1847.
PETITJEAN B., Les cartes et plans conservés à Paris concernant la province de Luxembourg, Bruxelles, 1999 (Miscellanea Archivistica. Studia, n° 106).
PONNOU C., DE VILLÈLE M.-A. et FONCK B., Champs de bataille du grand siècle. Catalogue des cartes de l'Atlas historique jusqu'à la fin du règne de Louis XIV, Paris, 2014.
RUWET J. et BRUNEEL Cl., Le duché de Luxembourg à la fin de l'ancien régime. Atlas de géographie historique :
fasc. I, MIRGUET Fr., Introduction, Louvain-la-Neuve, 1983, 148 p. ;
fasc. II, MIRGUET Fr. et CAMBIER P., Le quartier de Durbuy, Louvain-la-Neuve, 1982, 123 p. ;
fasc. III, MIRGUET Fr., WELLEMANS Y. et CAMBIER P., Le quartier de Marche, Louvain-la-Neuve, 1982, 83 p. ;
fasc. IV, de MOREAU de GERBEHAYE Cl., Le quartier de La Roche, Louvain-la-Neuve, 1984, 131 p. ;
fasc. V, WATELET M. et CAMBIER P., Terres franches wallonnes, Louvain-la-Neuve, 1987, 144 p. ;
fasc. VI, de MOREAU de GERBEHAYE Cl. et HANNICK P., Le quartier de Neufchâteau, Louvain-la-Neuve, 1989, 111 p. ;
fasc. VII, VAN TIGGELEN Br., Le quartier d'Houffalize, Louvain-la-Neuve, 1993, 118 p.
fasc. VIII, de MOREAU de GERBEHAYE Cl. et PARMENTIER I., Le quartier de Chiny, Louvain-la-Neuve, 1997, 138 p.
fasc. IX, de MOREAU de GERBEHAYE Cl. et PARMENTIER I., Le quartier de Virton, Louvain-la-Neuve, 2000, 169 p.
VAN DER KROGT P., Koeman's Atlantes Neerlandici, vol. IV-1 (p. 355) et vol. IV-2, 't Goy, 2000.
VAN DER VEKENE E., Les cartes géographiques du duché de Luxembourg éditées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Luxembourg, 1980.
VANDENBROUCKE M., Landmeters in de kasselrij Kortrijk, 17e-18e eeuw: de familie de Bersacques, Gand, 2003.
VANNIEUWENHUYZE Br., GRIFFIOEN M., VAN SCHAIK A.-R., Oude kaarten lezen, Zwolle, 2023.
VERHEYDE, F., Inventaris van het archief van de landmetersfamilie De Bersacques 1578-1744, Bruxelles, 2018 (Rijksarchief te Kortrijk, Inventaires, 41).
WATELET M., Chemins impériaux et voies royales : essai sur la cartographie et l'ingénierie routières en Wallonie au début du XIXe siècle, Namur, 1998.
WATELET M., Luxembourg en cartes et plans. Cartographie historique de l'espace luxembourgeois. XVe-XIXe siècle, Tielt, 1989.
WATELET M., Paysages de frontières : tracés de limites et relevés topographiques. XVIIe-XIXe siècle, Tielt, 1992.
La publication de l'inventaire des cartes et plans ainsi que la mise en ligne des images numérisées est l'aboutissement d'un long processus. À plusieurs reprises, des ébauches d'inventaires ont été dressées par les archivistes et le personnel administratif. Aucune de ces ébauches n'a pu être publiée mais elles ont pu servir d'outil d'accès à la collection par le biais de l'attribution d'une cotation structurée et d'une description sommaire. Une table de concordance entre cette cotation structurée et la cotation numérique actuelle est disponible en annexe.
En 2018, Pierre Parmentier, passionné de cartographie et d'orientation, membre du Brussels Map Circle (36), entame un bénévolat aux Archives de l'État à Arlon. La mission qui lui est confiée est de donner une description complète à chaque unité de la collection des cartes et plans en commençant par la série A. Il a revu, décrit et géolocalisé le centre de chaque carte par sa latitude et sa longitude. Ce travail a été réalisé en collaboration avec le chef de section Michel Trigalet puis l'archiviste François Moreau. Le service DIVA des Archives générales du Royaume a procédé à la numérisation des cartes et plans.
Malgré l'analyse détaillée de chaque carte ou plan, des éléments restent encore à expliquer et des liens sont encore à faire. Nous laissons aux chercheurs, avec l'aide des nouvelles technologies, le soin d'étoffer ces explications et de faire ces liens.
En 2025, dans le cadre de ses travaux de stage, François Moreau a adapté les descriptions aux normes en vigueur aux Archives de l'État, rédigé la description générale des fonds, revu et adapté l'ensemble. Ce travail a été terminé en mai 2025 et transmis au service des publications.
L'inventaire est conforme à la norme ISAD(G) et aux Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives des Archives de l'État (version d'août 2014).
I. Régime antérieur à l'invasion des Français en 1795
1. Plan d'un pont à construire à Barveau sur l'Ourthe [Barvaux-sur-Ourthe]. 1791 (y joint diverses pièces).
2. Plan d'un pont à construire sur la rivière près de Stremont [Straimont]. 1788.
3. Plan d'une nouvelle route à construire de Mouline [Lamouline] à Hastière. Sans date.
4. Carte du grand chemin de Neufchâteau au village de Lacuisine, traversant la forêt domaniale de Chiny. Sans date.
5. Carte d'une nouvelle route vers Wancennes. 1768.
6. Plan de la halle de Virton (4 pièces). Sans date, paraît remonter au 17e siècle.
7. Carte figurative d'une partie de la ville de Neufchâteau, levé en matière de contestation. 1783.
8. Plans de la forêt de Chiny. Arpentage de coupes, etc. 1739 et autres dates (15 pièces).
9. Cartes des arpentages de coupes dans les bois de la gruerie de Chiny. 1698, 1716, 1723, 1745 (4 pièces).
10. Plans des bois de Hammerissart [Hamerissart], de Nullimont (Neulimont), de La Cotte [la Côte], du Seigneur, du Loignon [Leugnon], du Roy, du Grand Tailly [Taillis], du Petit Tailly [Tallis], de Gainville [Guéville]. 1620 (4 pièces enroulées sur une baguette).
11. Arpentage des coupes des bois de Hammerissart [Hamerissart], Loignon [Leugnon], Grand et Petit Tailly [Taillis], Bar, Gainville [Guéville], Bonlieu, Woitinsart [Vattinsart], Huombois, Lacquet [l'Acquêt] et autres. 1740 et autres dates. Plus requête du comte de Villemont et disposition de la Chambre des comptes relative aux deux cordes de bois que le dit comte de Villemont est en droit de tirer de la forêt de Maidgibois. 1720 (en tout 21 pièces).
12. Carte des bois de Bonlieu, Huyon [Huombois], Lacquet [l'Acquêt], aysances de Belmont, Bar, etc. 1619.
13. Cartes du bois de Beynert. 1618 et 1620. (Copies faites en 1739, 2 pièces).
14. Forêts de la gruerie de Chiny, bois de Maidy [Maidgibois]. 1656 ; Bois de Berlehay. 1727 - Bois de la fosterie près de S[ain]t-Léger. 1692 ; État actuel et futur des bois de Nullimont [Neulimont] ; Coupes faites au bois de Rulle[s], etc. ; Carte d'arpentage des bois de Virton et St-Mard pour la coupe ordinaire de 1745 ; Coupes et arpentage des bois de la gruerie d'Arlon. 1716 ; Autres pièces non spécifiées (en tout 14 pièces).
15. Plan du bois de Beynert, prévôté d'Arlon. 1618.
16. Carte du bois La Sarte sur la rivière de Semois, prévôté d'Arlon. 1618. Le même 1727.
17. Carte du bois de Chesnel, du douaire d'Arlon. 1727.
18. Plan des bois d'aysance de Gérouville. Sans date, mais très vieux.
19. Château de S[ain]te-Marie. Cartes figuratives des bois appartenant au ci-devant duc de Looz sur les seigneuries de Boisrond ou Thiaumont. 1760.
20. Carte figurative de l'arpentage du bois seigneurial de Muno, y compris la partie des Blancs Sarts. 1775.
21. Carte figurative des bois communaux d'Étalle. 1728.
22. Carte figurative des bornes et limites séparatives de la seigneurie de Sugny, dépendante du duché de Bouillon, d'avec les fiefs et seigneuries de Pussemange, Bagimont, Hamechenois, Membre, Bohan, Laforêt, Havresse et Mouzaive, dépendants du duché de Luxembourg, comté de Chiny, et encore d'avec la seigneurie d'Alle, juridiction mixte. 1781.
23. Carte des lieux et limites de la seigneurie de Pont d'Oye. 1656 ; Carte de la maison, forges et fourneaux, fenderie et platinerie de la Soie ; Carte des forges d'Épioux et de leurs dépendances. 1718 ; Carte et arpentage d'une prairie à La Haye le Prévost, proche Chiny. 1716.
Observation : Les pièces reprises ci-dessus sous les n° 6, 8 à 23 appartiennent à des papiers qui avaient été envoyées à la Chambre des Comptes à Bruxelles sous le gouvernement autrichien, et qui ont été remis aux archives du département des Forêts en 1811.
24. Carte topographique du château de Laclaireau et des environs.
II. Régime français
1. Plans des quatre sections de la mairie de S[ain]t-Mard. An 11 (4 pièces).
2. Plans des sections de Cherain, Sterpigny, Brizy et Vaux. An 10 (4 pièces).
3. Plan de la mairie d'Harnoncourt. An 9.
4. Carte de la mairie de Mende St-Étienne [Mande-Saint-Étienne]. An 9.
5. Plans des sept sections de la mairie de Bastogne. An 9.
6. Plans des sections supposées de Chezal, Bodrival, Haritère et Bernison.
7. Plan de la mairie de Compogne. An 10.
8. Carte d'arpentage et cantonnement des bois communaux d'Étalle, Buzenol et S[ain]te-Marie, accompagnée d'un état indicatif. 1808.
9. Plans des usines de la Forge Rousselle. Sans date (9 pièces).
10. Plans du fourneau d'Ahérée [Dahérée], commune de Châtillon (6 pièces). Y joint la demande en concession du Sr Mohimont. 1813.
11. Plan de la mine de plomb de Vedrin et Frizet, près Namur, et plan de la machine hydrostatique inventée par le curé de Frizet pour épuiser les eaux de ladite mine. An 3.
12. Plans des usines du Châtelet, commune de Habay-la-Neuve (6 pièces). Y joint la demande de concession du Sr Geoffroy. 1813.
III. Régime de 1815 à 1830
1. Extrait du plan cadastral parcellaire de la commune de Ruette, canton de Virton, présentant les bois portés au nom de Ruette-la-Grande, et situés dans la section A, dite de Ruette. 1830.
2. Extrait du plan cadastral parcellaire de la même commune, présentant les bois portés au nom de Ruette et Grandcourt et situés dans la section B, dite de Grandcourt. 1830.
3. Carte figurative du canton de Durbuy. Sans date.
4. Extrait du plan cadastral parcellaire de la section B de la commune de Champlon, canton de Laroche. Sans date.
5. Plan de tout le territoire de Grandhan. Sans date.
6. Extrait du plan cadastral parcellaire de la commune de Vielsalm, présentant la limite entre la section de Salm-Château et la commune de Lierneux, province de Liège. Sans date.
7. Plan de la route de 1ère classe, n° 3 à la barrière de Champlon, désignant l'emplacement où doit être bâtie une maison de poste. Sans date.
8. Plan des terrains situés dans les communes de Borlon, Tohogne, Bomal, Durbuy, Barvaux, Heid et Grandhan, demandés en concession par la société d'exploration du Grand-Duché de Luxembourg et de la province de Namur, pour en extraire les minerais de plomb, de fer et de cuivre. 1828.
9. Plans des terrains situés sur les communes de Wéris, Heid, Villers-S[ain]te-Gertrude et Izier, demandés en concession par la société du Luxembourg pour en extraire le minerai de fer. 1830 (en triple).
10. Plan de la partie des bois communaux de Halanzy, appelé le petit Choqueré, renfermant les minières dites de Conevaux, à joindre à la demande en exploitation des mines de fer présentées par Bontemps de Halanzy. 1821 (en double).
11. Plan du même terrain, à joindre à la demande de Philippe de Menant, propriétaire à Vaux. 1821.
12. Plan du terrain destiné à l'ouverture d'une carrière dans la commune de Buret. Sans date.
13. Projet de canalisation de l'Ourthe. Carte du cours de la rivière d'Ourthe, depuis la ville de La Roche jusqu'à son embouchure à Liège. (en 19 feuilles).
14. Plan terrier de la patrie de la grande route de 2e classe, n° 3, à construire entre Bastogne et Martelange. 1823 (9 feuilles).
15. Plan d'une partie du cours de la Basse-Vire, présentant le redressement projeté de cette rivière tel qu'il a été choisi par l'administration locale et les propriétaires intéressés, et désignant les parcelles à emprendre ; ensemble un plan longitudinal. 1828.
16. Plan d'une partie de la ville de Marche et des grandes routes qui y aboutissent, tant de celle projetée par l'administration du Waterstaat, que de celle réclamée par les habitants de la dite ville de Marche. Sans date.
| Imprimé. Aplats teintés et liserés. 56 cm × 49 cm. Auteur : Homann, Johann Baptist. Orientation : au nord. Identification géographique : Monde. État matériel : Feuille collée sur papier fort. Pli médian fortement marqué. Manques affectant le texte. Cote ancienne : A.1.1.1. | 1 | "Planiglobii Terrestris cum utroq[ue] Hemisphaerio Caelesti. Generalis Exhibitio". [ca 1700]. | 1 pièce | ||||||
| Imprimé. Liserés sur quelques limites territoriales. 81 cm × 58 cm. Auteurs : Nolin, Jean-Baptiste ; Denis, L. Échelle : [ca 1:17 400 000], 200 lieues à 20 au degré = [5,1 cm]. Orientation : au nord. Identification géographique : Asie. État matériel : Papier fortement empoussiéré. Perforations aux quatre angles. Pli médian. Petites taches d'encre. Manque dans l'orle supérieur n'affectant pas la carte. Filigrane. Cote ancienne : A.1.1.2. | 2 | "L'Asie divisée en ses grandes régions et empires. Subdivisée en ses principaux états [...] dressée par J. B. Nolin. Corrigée et augmentée en l'an 1811 par L. Denis [...]". 1811. | 1 pièce | ||||||
| Imprimé. Liserés sur quelques limites territoriales. 81 cm × 58 cm. Auteur : Nolin, Jean-Baptiste, Denis, L. Échelle : [ca 1:20 000 000], 250 lieues de France = [5,6 cm]. Orientation : au nord. Identification géographique : Afrique. État matériel : Papier fortement empoussiéré. Perforations aux quatre angles. Pli médian. Petites déchirures. Filigrane. Cote ancienne : A.1.1.3. | 3 | "Afrique divisée en ses grandes régions et subdivisée en ses grands états et moindres régions et différents peuples dressée [...] par J. B. Nolin. Corrigée et augmentée en l'an 1811 par L. Denis [...]". 1811. | 1 pièce | ||||||
| Reproduction imprimée. Aplats teintés. 74 cm × 62 cm. Auteur : Lowitz, Georg Moriz. Identification géographique : Monde. État matériel : Bon état. Cote ancienne : A.1.1.4. Porte un cachet rouge "Un cadeau de FAMILY - Ne peut être vendu". | 4 | "Mappe-monde qui représente les deux Hémisphères [...] dressée par M.G.M. Lowitz et publiée par les héritiers de Homann [... en] l'an 1746". [XXe siècle]. | 1 pièce | ||||||
| Acquisition 521/1996/0007/A. Reproduction imprimée subsidiée par l'Instituto para a alta cultura. Rehausses de couleur. Auteur : Fernão Vaz Dourado. Identification géographique : Monde. État matériel : En 20 feuilles dont 14 cartes. Cote ancienne : A.8.1. | 5 | "Atlas de Fernão Vaz Dourado. Reprodução fidelissima do exemplar da Torre do Tombo datado de Goa, 1571. Publicado por iniciativa e sob a direcçao do Visconde de Lagoa a expensas da Livraria Civilização-Editora. Porto. Bibliotheca historica de Portugal et Brasil", atlas du monde. 1948. | 1 chemise | ||||||