Inventaire des archives du Tribunal de première instance de Neufchâteau. Tribunal civil, (1796) 1800-1977

Archive

Name: Tribunal de première instance de Neufchâteau. Tribunal civil

Period: 1796 - 1977

Inventoried scope: 90 linear meters

Archive repository: State archives in Arlon

Heading : Tribunals of First Instance and Public Prosecutor's Office

Inventory

Authors: Pirlot, Vincent

Year of publication: 2010

Code of the inventory: AEA 061/2

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Producteur d'archives

Nom

Tribunal de première instance de Neufchâteau

Historique

Le Consulat

La loi sur l'organisation des tribunaux du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800) (1) précise et met en œuvre les 9 articles (titre V, articles 60 à 68) consacrés à l'organisation judiciaire dans la nouvelle constitution de la République française du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) (2).
Si la création des tribunaux de première instance était inscrite dans la constitution de l'an VIII, la loi du 27 ventôse organise leur installation (3). Ces tribunaux reçoivent une triple compétence :
la juridiction d'appel à l'égard des décisions des juges de paix ;
la compétence civile en premier ressort ;
la compétence pénale en matière correctionnelle.
Concernant cette dernière compétence, la loi du 25 frimaire an VIII (16 décembre 1799) (4) définit les délits attribués aux tribunaux de police correctionnelle (tribunal de première instance) et les crimes réservés aux tribunaux criminels.
Le tribunal de première instance est donc compétent pour les affaires tant civiles que correctionnelles (5).
Quels sont les éléments les plus importants de cette loi organique ? Il y aura près de chaque tribunal de première instance un commissaire du gouvernement (à qui est confié le rôle du ministère public) (6) et un greffier (art. 13). Dans les tribunaux limités à trois juges, chacun d'eux occupera tour à tour, pendant trois mois, les fonctions de directeur de jury (art. 15) (7). Les greffiers de tous les tribunaux seront nommés par le premier consul, qui pourra les révoquer à volonté. Le gouvernement pourvoira à leur traitement, au moyen duquel ils seront chargés de payer leurs commis et expéditionnaires, ainsi que toutes les fournitures de leur greffe (art. 92). Il sera établi près de chaque tribunal de première instance un nombre fixe d'avoués, qui sera réglé par le gouvernement, sur l'avis du tribunal auquel les avoués devront être attachés (art. 93). Les avoués seront nommés par le premier consul, sur la présentation du tribunal dans lequel ils devront exercer leur ministère (art. 95). À l'installation du tribunal de Neufchâteau, six avoués assurent le service (8). Il sera établi près de chaque tribunal de première instance un nombre fixe d'huissiers, qui sera réglé par le gouvernement, sur l'avis du tribunal près duquel ils devront servir : ils seront nommés par le premier consul, sur la présentation de ce même tribunal (art. 96).
La même loi du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800) établit également des tribunaux d'appel, statuant sur les appels des jugements de première instance rendus en matière civile (art. 22). Le système d'appel tournant établi par les constitutions de 1790 et de l'an III est donc abandonné. On en revient au principe d'Ancien Régime des juridictions supérieures et des juridictions inférieures (9). Le tribunal de première instance de Neufchâteau, comme les autres tribunaux du département des Forêts, des Ardennes et de la Moselle, est désormais du ressort du tribunal d'appel de Metz.
Les tribunaux criminels sont maintenus et continuent à siéger au chef-lieu de chaque département (articles 32 et 33) (10) (le tribunal criminel du département des Forêts siège à Luxembourg). Ils jugent les appels des sentences rendues par les tribunaux correctionnels et ils disposent également de compétences en matière criminelle.
En ce qui concerne les matières commerciales (11), après le décret du 9 vendémiaire an IV (1er octobre 1795) qui annexe les Pays-Bas autrichiens à la France, la loi du 3 vendémiaire an VII (24 septembre 1798) érige dans nos départements dix tribunaux de commerce, à savoir dans les villes d'Anvers, Ostende, Bruxelles, Louvain, Gand, Mons, Tournai, Luxembourg, Namur et Liège. Le troisième article de cette loi prescrit que le tribunal civil remplit les fonctions du tribunal de commerce dans les arrondissements qui en sont dépourvus, ce qui est le cas pour l'arrondissement de Neufchâteau. Le tribunal civil siège dans ce cas consulairement, c'est-à-dire sans ministère public et sans représentation obligatoire des parties par un avoué (12).
Le tribunal de première instance de Neufchâteau est repris dans l'article 8 de la loi du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800), ce qui signifie qu'il est composé de trois juges et de deux juges suppléants (13). Dans le cadre de l'organisation des tribunaux du ressort du tribunal d'appel de Metz, le premier consul nomme les magistrats du département des Forêts par arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800) (voir en Annexe 1 le Tableau des magistrats attachés au tribunal de première instance de Neufchâteau). Si la loi du 27 ventôse an VIII n'a pas réglé la procédure d'installation des nouvelles juridictions, c'est chose faite par l'arrêté du 24 germinal an VIII (14 avril 1800) (14). C'est ainsi que le 30 messidor an VIII (19 juillet 1800), le sous-préfet Herman Collard (15) préside, dans la salle de la sous-préfecture à Neufchâteau, à l'installation du tribunal de première instance et reçoit des magistrats le serment de fidélité à la constitution.
Un poste de substitut du commissaire criminel est créé au sein de chaque tribunal de première instance par la loi du 7 pluviôse an IX (27 janvier 1801) (16). Ce substitut du commissaire criminel a en charge la recherche et la poursuite de tous les délits correctionnels et criminels. Il délivre les mandats d'amener ou de dépôt et prendra le nom de " magistrat de sûreté (17) ".
Qu'en est-il du ressort du tribunal de première instance de Neufchâteau ? L'article 6 de la loi du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800) prévoit qu'il est établi un tribunal de première instance par arrondissement communal. Pour retrouver cette notion d' " arrondissement communal ", il nous faut quelque peu revenir en arrière. La constitution de la République française adoptée trois mois plus tôt, le 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799), prescrit en son article 1er : " La République française est une et indivisible. Son territoire européen est distribué en départements et arrondissements communaux (18) ".
La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) (19) divise les départements en arrondissements communaux tandis que l'arrêté du 17 ventôse an VIII (8 mars 1800) (20) désigne leur chef-lieu. La création de ces arrondissements comme circonscriptions administratives intermédiaires entre le département et la commune est une innovation de la constitution consulaire (21). Ces circonscriptions avaient néanmoins un précédent en matière judiciaire avec l'établissement, en 1796, des tribunaux de police correctionnelle. Dans le département des Forêts, ceux-ci étaient situés à Luxembourg, Habay-la-Neuve, Diekirch et Bitbourg. Les quatre anciennes circonscriptions judiciaires sont maintenues, à quelques changements près : le 1er arrondissement a Neufchâteau pour chef-lieu (22) et regroupe les cantons qui, sous le Directoire, ressortissent au tribunal correctionnel de Habay-la-Neuve (soit les cantons de Neufchâteau, Paliseul, Florenville, Virton, Étalle, Bastogne, Houffalize et Fauvillers) ; le 2e arrondissement, avec Luxembourg pour chef-lieu, est composé des cantons de Luxembourg, Arlon, Bascharage, Hesperange, Remich, Roodt, Grevenmacher et Mersch. Il est donc agrandi du canton de Mersch ; le 3e arrondissement, avec Bitbourg pour chef-lieu, reste inchangé (soit les cantons de Bitbourg, Dudeldorf, Neuerbourg, Artzfeld et Echternach) ; le 4e arrondissement, avec Diekirch comme chef-lieu, est composé des cantons de Diekirch, Osperen, Clervaux, Wiltz et Vianden. Il perd donc le canton de Mersch.
Quant au canton de Saint-Hubert, qui fait partie du 4e arrondissement du département de Sambre-et-Meuse, il est composé des cantons de Saint-Hubert, Nassogne, Wellin, Orchimont, Gedinne et Villance.
La circonscription dans laquelle fonctionne le tribunal de première instance de Neufchâteau est ainsi définie pendant moins de 2 ans, de l'installation du tribunal, le 30 messidor an VIII (19 juillet 1800), à l'arrêté des consuls du 15 ventôse an X (6 mars 1802) qui redéfinit les circonscriptions cantonales pour le département des Forêts (voir en Annexe 2).
Cet arrêté a été pris en exécution de la loi portant réduction des justices de paix du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) (23). Cette loi, dont les arrêtés d'exécution remanient le nombre et l'étendue des cantons tels que péniblement définis par le Directoire, avait pour but de donner une étendue uniforme aux justices de paix et un travail à plein temps à chaque juge de paix (24). Pour l'ensemble du territoire français, le nombre des cantons diminue de la moitié (ils étaient 6 000 sous le Directoire). À cet égard, le département des Forêts constitue une exception puisque l'arrêté des consuls du 15 ventôse an X (6 mars 1802) le divise en 28 cantons (ils étaient précédemment 26), en donnant à chacun d'eux un ressort quelque peu modifié. Au terme de cet arrêté, l'arrondissement de Neufchâteau est désormais composé de 9 cantons : Neufchâteau, Paliseul, Florenville, Virton, Étalle, Houffalize, Bastogne, Fauvillers et Sibret (25). Le nouveau canton de Sibret est formé de morceaux enlevés à Neufchâteau, Bastogne et Fauvillers. Les limites cantonales ainsi fixées ne connaitront pratiquement plus de modifications jusqu'à l'entrée en vigueur du code judiciaire le 1er novembre 1970.
Le choix de la ville de Neufchâteau comme chef-lieu d'arrondissement et l'installation du tribunal de première instance ne sont certainement pas étrangers à un accroissement de la population qui passe de 870 habitants en l'an IV à 1 113 habitants en l'an VIII (26).
Au cours des années 1801 et 1802, il est question de dédoubler l'arrondissement de Neufchâteau, jugé trop étendu. Le tribunal est surchargé et les bâtiments font défaut (27). " De nombreuses pétitions adressées aux autorités supérieures, recueillant l'avis favorable du sous-préfet et du préfet et émanées des autorités locales et des notables de tous les cantons demandèrent la division en deux parties en proposant Bastogne et Virton ou Habay-la-Neuve comme chefs-lieux. Ces pétitions insistaient surtout sur l'éloignement et l'état des routes séparant les justiciables du tribunal de première instance. Paris rejeta systématiquement tout projet et la situation resta telle quelle (28). "
Si l'arrondissement de Neufchâteau est le plus étendu du département des Forêts, il a néanmoins la plus faible densité de population. Ainsi, un état de la population au 1er janvier 1806 indique que l'arrondissement de Neufchâteau, formé de 138 mairies, compte 66 277 habitants (l'arrondissement de Luxembourg compte 106 mairies et 88 686 habitants ; celui de Diekirch compte 69 mairies et 39 789 habitants et celui de Bitbourg, 70 mairies pour 41 801 habitants) (29).
Dans quelles conditions matérielles les membres composant le tribunal de première instance ont-ils dû travailler ? " À Neufchâteau, c'est dans l'ancienne maison prévôtale que la justice fonctionne. Les bâtiments avaient appartenu au duc d'Arenberg, dont les biens furent séquestrés sous la Révolution. À l'exception de l'auditoire [sic], ce n'est qu'une masure, un véritable galetas dépourvu d'éclairage et de chauffage. On voit le président s'adresser au ministre de la Justice pour réclamer une étuve pour chauffer la salle d'audience et huit chandeliers avec des mouchettes pour éclairer, lorsque les affaires exigent de continuer l'audience après le coucher du soleil, ce qui arrive fréquemment. Les magistrats transis gémissent pour qu'il soit placé des carreaux aux fenêtres où pendent des morceaux de papier (30). "
Qu'en est-il des hommes qui vont prendre place dans la nouvelle organisation judiciaire ? Jacques Logie, pour le département des Forêts, a retracé le processus menant à la désignation des magistrats suite à la réforme judiciaire (31). L'auteur démontre que si le gouvernement issu du coup d'État a consulté bon nombre de personnes (députation, conseillers d'État, préfets, commandants des divisions militaires, commissaires et présidents de tribunaux ou membres du tribunal de cassation), c'est le député du département des Forêts Nicolas-Vincent Légier, ancien commissaire du Directoire près de l'administration des Forêts, qui est l'artisan des nominations de l'an VIII dans le département. Néanmoins, ce dernier adresse, le 30 pluviôse an VIII (19 février 1800), un tableau des citoyens du département propres à occuper des fonctions judiciaires au ministre de la Justice Abrial. Ce tableau est accompagné d'un commentaire désabusé : " Je puis attester la probité et la moralité de ceux qui y sont désignés. Mais tous ne sont pas également instruits et républicains. Mais telle est la pauvreté de ce département qu'il est aussi difficile d'y trouver des productions agréables que beaucoup d'hommes instruits (32) ".
Les propositions de Nicolas-Vincent Légier ont été élaborées en respectant le principe de nomination dans le lieu même où le candidat a ses attaches, ce qui explique le très faible nombre de refus, contrairement à ce qui s'est produit dans d'autres départements. Comme il l'explique dans une lettre du 4 floréal an VIII (4 avril 1800) au ministre de la Justice : " Un des objets qui doit le plus fixer l'attention du gouvernement, c'est de placer les juges et surtout ceux de première instance près des tribunaux dans l'arrondissement desquels ils ont leur famille, leur domicile et leurs propriétés et où ils jouissent déjà de quelque considération. C'est le seul moyen d'éviter des réclamations et d'activer l'organisation des tribunaux (33) ".
Dans son étude sur Neufchâteau, Pierre Hannick note que " le fonctionnement du tribunal n'a pas été parfait. [...] Certains magistrats avaient reçu une formation juridique, d'autres disposaient d'une expérience acquise dans l'exercice de la justice sous l'Ancien Régime. [...] Il semble que le pouvoir a privilégié le ministère public au détriment de la magistrature assise (34) ".
Quant aux traitements des juges des tribunaux civils et criminels à la fin du Directoire, ils sont versés de manière très irrégulière. Le département des Forêts ne fait pas exception : les traitements y sont payés avec six à neuf mois de retard. Les traitements annuels des magistrats, prévus par la loi du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800), sont significativement inférieurs à ceux de la période directoriale. Ainsi, par rapport aux traitements votés en l'an VII, la diminution est de moitié pour les juges des tribunaux de 5e classe (dont fait partie le tribunal de première instance de Neufchâteau) : de 2 000 à 1 000 francs. Les magistrats siégeant dans les petits tribunaux ont vu leur situation matérielle se dégrader, ce qui explique la difficulté rencontrée par le gouvernement consulaire pour trouver des juges (35). La situation des greffiers est différente sur le plan financier étant donné qu'ils percevaient à la fois un traitement et une partie des droits de greffe. " Ces places étaient recherchées et l'on vit plus d'une fois des greffiers nommés juges préférer leur ancien état ou des juges démissionner pour devenir greffiers (36) ". De plus, aucune exigence de diplôme ne leur était imposée.
Néanmoins, la signature du traité de Lunéville le 19 février 1801 et la Paix d'Amiens du 27 mars 1802, en rétablissant la paix et en confirmant l'annexion des départements réunis à la France, contribuent pas à pas à un changement d'attitude des élites de l'Ancien Régime, qui avaient jusqu'alors hésité à collaborer (37).

L'Empire

Le sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII (18 mai 1804) modifie peu l'organisation judiciaire, sauf en ce qui concerne la terminologie, directement inspirée de celle en usage sous l'Ancien Régime. Ainsi, les tribunaux d'appel prennent le nom de cours d'appel ; les tribunaux criminels celui de cours de justice criminelle ; les commissaires du gouvernement près des cours d'appel et des cours de justice criminelle celui de procureurs généraux impériaux ; les commissaires du gouvernement près des autres tribunaux prennent le titre de procureurs impériaux (article 136) (38). Quant aux jugements des cours de justice, ils prennent le nom d'arrêts (article 134).
Le décret du 30 mars 1808 contenant règlement pour la police et la discipline des cours et tribunaux (39), à caractère très technique, règle minutieusement le rang des juges entre eux et pour le service, la tenue des audiences, la distribution des affaires, la procédure de distribution et d'instruction des causes et organise les chambres des vacations. Les tribunaux se voient confier la surveillance et la police de l'activité des officiers ministériels tandis que le rôle du ministère public dans la surveillance des tribunaux est accru.
Enfin, la loi du 20 avril 1810 modifiant celle du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800) fixe l'organisation judiciaire sur un modèle qui, à peu de chose près, est resté en vigueur jusqu'à nos jours (40). Les changements les plus importants en rapport avec le tribunal de première instance sont les suivants :
suppression des juridictions permanentes que sont les cours de justice criminelle et leur remplacement par des juridictions temporaires, les cours d'assises ;
suppression des jurys d'accusation (donc également des directeurs de jurys), des magistrats de sûreté ou substituts du procureur criminel. Leur rôle est désormais exercé par des juges d'instruction (41) (création d'une nouvelle fonction) assistés des procureurs impériaux ;
modification des appels des tribunaux correctionnels qui sont désormais portés devant le tribunal correctionnel du chef-lieu du département (42) ;
instauration de procédures disciplinaires qui augmentent l'influence du parquet général et de la hiérarchie judiciaire (le parquet surveillant le siège et réciproquement).
Si cette loi ne dit rien quant au sort des magistrats en place, " l'Empereur saisit l'occasion de la mise en vigueur de ce texte pour poursuivre et étendre les mesures d'épuration adoptées en 1808. Il interpréta cette loi dans un sens plus large, affirmant sans aucune justification qu'elle lui conférait implicitement le droit de pourvoir à toutes les places nouvellement créées (43) ". Suite à une telle interprétation de la loi a donc eu lieu un renouvellement des nominations pour l'ensemble des tribunaux (seul le procureur impérial Memmie Jacquier n'aurait pas été reconduit dans ses fonctions au sein du tribunal de première instance de Neufchâteau) ainsi que l'installation définitive des tribunaux (44). Le procès-verbal de l'installation du tribunal de première instance de Neufchâteau est transcrit dans les plumitifs civils (45) :
" Cejourd'hui dix-neuf mars dix huit cent onze, onze heures du matin, nous Joseph Wauthrin, Conseiller de Sa Majesté l'Empereur en sa Cour Impériale de Metz [la loi du 20 avril 1810 change la dénomination des cours d'appel en cours impériales], Commissaire nommé par arrêt de la dite Cour du onze du présent mois, à l'installation du Tribunal de première instance de Neufchâteau département des Forêts, nous étant rendu en la salle ordinaire du même Tribunal, séant au dit Neufchâteau, présents Messieurs Pierre-Joseph Collard nommé Président, Emmanuel Dewez, juge, Jean Baptiste André Werquin juge, Remy Mouroux suppléant, Jean François Guillaume suppléant, Jean Charles Leblanc greffier, nous avons déclaré que la séance était ouverte. De suite, nous avons fait donner lecture par le greffier de l'extrait du décret Impérial du vingt trois février dernier qui nomme les membres qui doivent composer ce même tribunal, et de l'arrêt de la cour qui nous nomme commissaire à l'effet de procéder à leur installation. Nous avons prononcé un discours relatif aux avantages que l'arrondissement de Neufchâteau a reçu [sic] de sa réunion à l'Empire et de ceux de la nouvelle organisation de la Magistrature, à quoi il a été répondu par Mr le Président qui s'est rendu l'interprête, de la reconnaissance, de la fidélité et de l'amour de l'arrondissement.
De suite, tous les dits membres ci dessus dénommés comme présent [sic] ayant prêté individuellement et successivement le serment d'obéissance aux constitutions de l'Empire et fidélité à l'Empereur, nous avons déclaré que le Tribunal était légalement constitué, de tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal ".

Le Gouvernement général du Bas- et Moyen-Rhin

C'est dans la première quinzaine de janvier 1814 que les troupes alliées s'infiltrent jusqu'à Neufchâteau. Après le départ de l'administration française, le département des Forêts est réuni au gouvernement général du Rhin-Moyen, puis au gouvernement général du Bas- et Moyen-Rhin (46). L'examen des volumes des jugements civils permet de constater que la présence des troupes a suspendu l'activité judiciaire entre le 10 mars 1814 et le 4 avril 1814. Les magistrats du tribunal de première instance de Neufchâteau estiment devoir poursuivre leur ministère ; un arrêté du conseil administratif des puissances alliées du 22 février 1814 (47) maintient d'ailleurs l'ensemble des magistrats et fonctionnaires à leur place moyennant un serment d'obéissance et de fidélité aux hautes puissances alliées.
Les évènements politiques ne manquent pas d'avoir des répercussions sur l'organisation judiciaire. Ainsi, le gouverneur général du Rhin-Moyen, Julius Gruner, prescrit le 31 mai 1814 que la cour de Metz n'a plus aucune juridiction à exercer dans le département des Forêts et, le 1er juin suivant, que les appels des jugements émanés des tribunaux de première instance du département des Forêts devront être portés devant la cour de la capitale du Rhin-Moyen, à Trèves (48).
Plus grave est la suppression du tribunal de première instance à Neufchâteau, prévue par l'arrêté du 12 septembre 1814 (49). Cet arrêté, pris à la suite de changements dans la fixation des limites du gouvernement général du Bas- et Moyen-Rhin, conformément à la convention conclue le 31 mai entre les puissances alliées, revoit en profondeur la division départementale et celle des cercles les composant et adapte l'organisation administrative en conséquence. Cet arrêté prescrit, en son article 8, § 3 : " Pour dédommager la commune de Saint-Hubert de ce qu'elle perd les autorités chargées de l'administration du cercle [réparties entre le cercle de Dinant et celui de Marche], le tribunal de première instance, à Neufchâteau, sera réuni à celui de Saint-Hubert, et les communes du cercle de Neufchâteau dans le département des Forêts, et des trois cantons de Saint-Hubert, Nassogne et Wellin ci-devant du département de Sambre-et-Meuse, ressortiront du tribunal de première instance, séant à Saint-Hubert (50) ".
Le sort du tribunal de première instance de Neufchâteau est dans un premier temps confirmé par l'arrêté du 1er octobre 1814 du gouverneur général du Bas- et du Moyen-Rhin (51). Cet arrêté prescrit également, dans son article 7, § 2, que les appels des jugements du tribunal de Saint-Hubert (et donc de Neufchâteau) seront interjetés devant le tribunal de Liège (52).
Ce coup de sabre provoque un grand mécontentement dans l'arrondissement de Neufchâteau : " Il était surprenant de voir une population de 15 000 habitants, celle de l'arrondissement de Saint-Hubert, en attirer une de 70 000 habitants. Quelles perspectives pour les justiciables de Virton, de Fauvillers et d'Étalle obligés de se rendre à Saint-Hubert ! Cette ville offrait d'ailleurs peu de ressources pour loger le personnel judiciaire (53) ".
Est-ce pour cette raison ou, raison officiellement avancée, par souci d'économies (notamment pour l'établissement d'une maison d'arrêt) ? Toujours est-il que par un arrêté supplémentaire du 17 novembre 1814, " la réunion du tribunal de l'arrondissement de Neufchâteau avec celui de Saint-Hubert [...] est suspendue pour le moment " (54). Le même arrêté prescrit en article 3 : " Les appels en affaires correctionnelles du cercle de Neufchâteau seront interjetés, comme autrefois, par devant le tribunal de Luxembourg [...] ".

Le Régime hollandais

Sans attendre la promulgation de l'acte définitif du Congrès de Vienne, le prince Guillaume d'Orange prend, le 16 mars 1815, le titre de roi des Pays-Bas et de grand-duc de Luxembourg, conformément à des conventions interalliées remontant au premier traité de Paris du 30 mai 1814 (55). Le 12 mai de la même année, il prend possession des territoires du gouvernement général des Bas- et Moyen-Rhin. Dans la salle d'audience correctionnelle du tribunal de Neufchâteau, à la date du 9 juin 1815, le ministère public est désormais assuré par un procureur royal (ou du roi) et non plus par un procureur d'État.
Les cantons de Saint-Hubert, Wellin, Nassogne et Gedinne formaient le ressort du tribunal de première instance de Saint-Hubert, qui siégeait dans le bâtiment de l'ancienne abbaye. Par l'arrêté du 14 janvier 1816, le canton de Bouillon, qui dépendait du tribunal de Sedan, est transféré dans la circonscription du tribunal de première instance de Saint-Hubert tout en faisant administrativement partie de l'arrondissement de Neufchâteau (56).
À partir de 1816, le canton de Vielsalm, tout en restant administrativement dans la province de Liège, tombe sous la juridiction du tribunal de première instance de Neufchâteau (57). La juridiction du tribunal couvre désormais 10 cantons : Neufchâteau, Paliseul, Florenville, Virton, Étalle, Houffalize, Bastogne, Fauvillers, Sibret et Vielsalm.
Sous le régime hollandais sera adoptée la loi organique du 18 avril 1827 sur l'Organisation du pouvoir judiciaire et l'administration de la justice (58). Elle prescrit que le Luxembourg ne compte plus que trois tribunaux d'arrondissement, ceux de Luxembourg, Neufchâteau et Marche. La Révolution de 1830 a néanmoins lieu avant que la loi ne puisse être mise en application (59).

Le Régime belge

Dès le début du mois d'octobre 1830, le tribunal de première instance cesse de fonctionner. Le 16 octobre 1830, le gouvernement provisoire donne un arrêté (60) concernant l'organisation du tribunal : l'article 1er prescrit qu'il reprend ses séances à partir du 25 octobre 1830.
Étant donné l'occupation de la forteresse de Luxembourg par une garnison de la confédération germanique, le gouvernement transfère provisoirement le siège des administrations publiques de la province de Luxembourg à Arlon (61), y compris le siège du tribunal de première instance de l'arrondissement de Luxembourg (62). C'est à ce titre que jusqu'en 1839, le tribunal de première instance d'Arlon connaitra les appels des jugements rendus par le tribunal de première instance de Neufchâteau en matière correctionnelle.
Un dernier évènement politique majeur qui ne manque pas d'avoir des répercussions importantes sur la circonscription du tribunal de première instance de Neufchâteau est le traité des XXIV articles. Ce dernier, issu de la Conférence de Londres, accorde la partie wallonne du Luxembourg à la Belgique et la partie germanique au roi de Hollande. Les traités définitifs sont signés le 11 mars 1839 tandis que la Conférence de Londres termine ses travaux le 8 juin de la même année. Une réorganisation judiciaire s'impose : l'arrondissement de Saint-Hubert (et son tribunal de première instance) est supprimé et les cantons de Bouillon, Saint-Hubert et Wellin qui en dépendaient sont réunis à l'arrondissement de Neufchâteau. En contrepartie, les cantons d'Étalle, Fauvillers, Florenville et Virton sont détachés de l'arrondissement de Neufchâteau et joints aux cantons d'Arlon et de Messancy pour former l'arrondissement d'Arlon. Quant aux cantons de Vielsalm et Houffalize, qui faisaient également partie de l'arrondissement de Neufchâteau, ils sont joints à l'arrondissement de Marche.
En guise de synthèse, la loi du 6 juin 1839 (63), entrée en application le 1er juillet (64) de la même année, divise la province de Luxembourg en trois arrondissements judiciaires :
l'arrondissement d'Arlon qui se compose des cantons d'Arlon, Étalle, Fauvillers, Florenville, Messancy et Virton ;
l'arrondissement de Neufchâteau comprend les cantons de Bastogne, Bouillon, Neufchâteau, Paliseul, Saint-Hubert, Sibret et Wellin ;
l'arrondissement de Marche se compose des cantons de Durbuy, Érezée, Houffalize, La Roche, Marche, Nassogne et Vielsalm.
L'arrondissement de Neufchâteau passe de 96 867 à 51 914 habitants (65).
Si la Révolution française de 1848 eut peu de répercussions dans l'arrondissement de Neufchâteau, il en ira autrement de la guerre de 1870. " Toute la population chestrolaise s'émut à la capitulation de Sedan. [...] Le procureur du roi Gourdet dut se rendre souvent à Bouillon, où les Allemands et les Français concentrèrent un grand nombre de leurs blessés, dans les casernes, le château fort et dans des locaux spacieux. Les transports continuels de blessés effectués vers les stations de Longlier, de Libramont et de Poix pouvaient, à chaque instant, devenir l'occasion de désordres sérieux (66) ".
Au point de vue des bâtiments, l'actuel palais de justice, sur la place Charles Bergh, a été construit selon les plans des architectes Jamot (67) puis Van de Wyngaert. Sa réception a eu lieu le 27 février 1886.
Au cours de la première guerre mondiale, le tribunal tourne au ralenti et cesse complètement ses activités à partir du 14 février 1918 (jugements civils) et le 21 février 1918 (jugements correctionnels) (voir le graphique p. 27). Cette interruption est à replacer dans le cadre de la " grève de la magistrature ". " Le 2 janvier 1918, en signe de protestation contre l'arrestation des présidents de [la] chambre de la cour d'appel, la cour de cassation suspend ses travaux, suivie par les cours de Gand et Liège. [...] L'autorité allemande répliqua par un avis du gouvernement von Falkenhausen, actant la suspension d'activité des tribunaux belges et les remplaçant par des juridictions allemandes chargées de maintenir l'ordre et la sûreté publics. Du 6 avril pour la Flandre et du 19 avril pour la Wallonie jusqu'en novembre 1918, les tribunaux allemands fonctionnèrent seuls. À l'armistice, la justice belge n'hésita pas à considérer comme nulles les décisions de ces tribunaux [...] (68). " Le tribunal de première instance de Neufchâteau ne reprendra ses activités que près d'un an plus tard, le 6 janvier 1919 (jugements civils) et le 16 janvier 1919 (jugements correctionnels).
À la libération, le ministre de la Justice doit faire face à une désorganisation totale et à un arriéré judiciaire important. De plus, " l'armée occupait le terrain judiciaire : la sûreté militaire instruisait les affaires, tandis que les conseils de guerre exerçaient de larges compétences pénales. Cette mainmise de l'armée sur l'appareil répressif ne plaisait guère aux autorités judiciaires civiles. Il fallut cependant attendre le retour à l'état de paix par la loi du 30 avril 1919 pour que les juridictions civiles redevinssent compétentes en matière d'infraction à la sûreté de l'État. En conséquence de quoi, les actes d'incivisme furent jugés devant les cours d'assises pour les crimes, et les tribunaux correctionnels pour les délits et [les] crimes correctionnalisés. Pour mener une répression à la fois rapide et juste, il fallait d'urgence réformer un appareil judiciaire affaibli par quatre années d'occupation (69) ". C'est dans un tel contexte qu'une série d'innovations, temporaires ou durables, voient le jour et influencent le fonctionnement du tribunal de première instance de Neufchâteau :
l'instauration de chambres à un juge (juge unique), dans le but de résorber l'arriéré judiciaire (voir la loi du 25 octobre 1919) (70) ;
la multiplication des cours d'assises dans une même province (voir les articles 6, 7 et 8 de la loi du 30 avril 1919) (71). C'est ainsi qu'une cour d'assises du Luxembourg, section II, a siégé à Neufchâteau et a rendu des arrêts le 20 octobre 1920 et les 9, 10 et 17 mars 1921 ;
l'extension des prérogatives du parquet devant les cours d'assises ;
la nomination de magistrats surnuméraires pour un an (art. 10 de la loi du 30 avril 1919). Ainsi, par arrêté du 24 juin 1919, Jean Netzer est nommé substitut de complément auprès du tribunal de première instance de Neufchâteau (72).
Le tribunal de première instance de Neufchâteau cesse ses activités après l'invasion de la Belgique du 10 mai 1940 et les reprend le 24 juin (pour les jugements correctionnels) et le 24 juillet (pour les jugements civils). Suite à la contre-offensive von Rundstedt dans les Ardennes, le tribunal cesse ses activités entre le 20 décembre 1944 et le 7 mars 1945.

La deuxième guerre mondiale aura un effet inverse de celui de la première. Le nombre de notices dans le registre ad hoc a quadruplé entre 1939 et 1940 (il passe de 1 622 à 6 472). Assez logiquement, le nombre de jugements prononcés en 1940 (334 jugements) est comparable aux années précédentes mais avec un effet de retard. Ce nombre a lui aussi pratiquement quadruplé pour l'année 1941 (1 171 jugements). Les jugements prononcés baissent en 1944 (530 jugements). Il y a une forte hausse en 1945 (1 684 jugements prononcés) puis une descente régulière vers la normale (atteinte en 1949 (73)).
Le nouveau code judiciaire entrant en vigueur au 1er novembre 1970 supprime le canton de Sibret (arrondissement de Neufchâteau) et celui de Fauvillers (arrondissement d'Arlon) (74). La circonscription de l'arrondissement de Neufchâteau s'en trouve étendue étant donné que les communes de Fauvillers, Hollange et Tintange (ancien canton de Fauvillers) sont jointes au canton de Bastogne. La commune de Witry (ancien canton de Fauvillers) est jointe au canton de Neufchâteau. Quant aux communes composant le canton de Sibret, elles sont versées dans celui de Bastogne.
Depuis la fusion des communes, il subsistait des anomalies au point de vue des circonscriptions judiciaires. Ces dernières ont été corrigées par une réforme entrée en application le 3 septembre 2001. Les villages d'Engreux et Mabompré (Houffalize) quittent l'arrondissement judiciaire de Neufchâteau pour celui de Marche, tandis que Sugny, Pussemange et Bagimont (Vresse-sur-Semois) dépendent désormais de Dinant. Rejoignent Neufchâteau les villages de Louftémont, Behème et Vlessart (Léglise).

La juridiction des enfants

(75)Quelles étaient les dispositions en vigueur avant la mise en application de la loi sur la protection de l'enfance du 15 mai 1912 (76), qui organise dans les tribunaux de première instance et dans les cours d'appel une juridiction spéciale compétente pour connaitre les causes impliquant des mineurs de moins de seize ans ou de moins de dix-huit ans accomplis ? " La répression des infractions commises par les mineurs était réglée par les articles 72 à 75 du code pénal de 1867 : lorsque l'accusé ou le prévenu était âgé de moins de seize ans au moment du fait, le juge devait se poser la question de savoir si l'acte avait été commis avec ou sans discernement. Lorsque le discernement était constaté, la loi frappait le jeune délinquant d'une peine moindre que celle qu'il eût encourue s'il avait dépassé sa seizième année. Au contraire, l'absence de discernement obligeait le juge à prononcer l'acquittement ; mais la répression était remplacée par la correction ; l'enfant acquitté pouvait être mis à la disposition du gouvernement [...] (77). " Les chambres civiles ou correctionnelles sont donc compétentes pour connaitre les causes impliquant des enfants en matières civile ou pénale.
La loi de 1912 prévoit la désignation, au sein de chaque tribunal de première instance et des cours d'appel, d'un juge des enfants, nommé pour un terme de trois ans, renouvelable. Contrairement à la tradition de collégialité des juges, il s'agit d'un juge unique, paternel et protecteur. Au sein du tribunal de première instance de Neufchâteau, le juge des enfants continue à exercer d'autres fonctions.
" La compétence de ce nouveau juge est singulièrement élargie : non seulement, il juge seul, mais il doit prendre en charge, de par sa mission protectrice, une clientèle assez large de mineurs, non seulement 'délinquants' mais aussi d'enfants 'en danger' pour lesquels il doit se substituer au père défaillant. La déchéance de la puissance paternelle (78) et la suppression de la correction paternelle font du juge des enfants le gardien de la police des familles. Les articles 13 à 16 [de la loi du 15 mai 1912] qui définissent les compétences du juge des enfants en fixant l'âge de la majorité pénale à seize ans, insistent davantage sur sa mission protectrice et préventive que sur sa fonction répressive. Ils redéfinissent en même temps un nouveau visage de la délinquance juvénile en y assimilant le vagabondage (article 13), l'inconduite et l'indiscipline des enfants de moins de 18 ans (article 14), la débauche des mineurs de moins de seize ans (article 15) (79) ".
La loi prescrit (article 11, § 1er) qu'un ou plusieurs magistrats du parquet, désignés par le procureur du roi, sont chargés spécialement des affaires concernant les enfants. Idem pour le juge d'instruction (article 12, § 1er), désigné par le président du tribunal et spécialement chargé des affaires concernant les mineurs. Toutefois, son intervention doit avoir un caractère exceptionnel : il n'est saisi qu'en cas de nécessité absolue. L'instruction terminée, le juge rend, sur réquisitoire du ministère public, une ordonnance de non-lieu ou une ordonnance de renvoi devant le juge des enfants. Une autre fonction créée par les articles 25 et 26 de la loi est celle des délégués à la protection de l'enfance. Sous la direction du juge des enfants, leur rôle consiste à surveiller les mineurs, à observer leur conduite et leur milieu et à en faire rapport au juge. Pour ce qui est du rôle du greffier, l'article 158 de la loi du 18 juin 1869 sur l'organisation judiciaire reste d'application : le greffier assiste le juge dans tous les actes et procès-verbaux de son ministère.
" Bénéficiant de la présomption d'avoir agi sans discernement, il [l'enfant] ne comparaît plus devant une juridiction pénale, et n'est plus condamné à une peine (80). " En revanche, le législateur de 1912 a établi tout un éventail de mesures de protection, d'éducation et de préservation dans lesquelles le juge pourra piocher en fonction des cas (81).

Archives

Les fonds d'archives inventoriées ci-après sont constitués d'un grand nombre de versements, la plupart très fragmentaires (82). Une telle pratique s'explique certainement par l'exiguïté des locaux du palais de Justice de Neufchâteau et la nécessité de s'étendre sur d'autres sites (parfois rapidement saturés), avec les aménagements et déménagements que cela implique. L'exiguïté des magasins d'archives des Archives de l'État à Arlon (avant la création du nouveau bâtiment) doit également être mentionnée. Sans parler des recherches personnelles d'un magistrat du tribunal féru d'histoire...
En 1957 et 1958, un premier élagage des dossiers correctionnels est effectué avant le transfert des fonds du tribunal de première instance de Neufchâteau au dépôt de Saint-Hubert. Une (trop) rapide mise en portefeuille a été nécessaire en vue du déménagement. Selon quels critères les dossiers produits par le tribunal ont-ils été triés ? Les rapports de service indiquent que les dossiers correctionnels " ne présentant aucun intérêt ont été éliminés " (83). Les choix ont donc été effectués en fonction de critères personnels, nécessairement subjectifs (84). Ainsi, en 1957, pour les dossiers correctionnels produits entre 1902 et 1926, 1 824 de ces dossiers ont été conservés par l'archiviste-paléographe Roger Petit, pour 5 000 environ qui ont été détruits (85). En 1958, Roger Petit a procédé à " l'examen détaillé des dossiers correctionnels du tribunal de Neufchâteau, de 1860 à 1902, dont 1 200 environ ont été conservés [...] et un nombre cinq fois plus élevé rebutés comme dépourvus d'intérêt (86) ". Il faut encore signaler que le rapport de l'année 1960 indique que les dossiers de non-lieu du tribunal de première instance de Neufchâteau entre 1893 et 1924 ont été triés (87). Les ordonnances ont néanmoins été retirées des dossiers et conservées.
De 1961 à 1974, les archives du tribunal de première instance de Neufchâteau et celles du parquet près le tribunal de première instance ont été conservées aux Archives de l'État à Saint-Hubert. Les paquets d'archives sont déficelés et les emballages sur lesquels se trouvaient des indications sont jetés. Les anciennes chemises (principalement des dossiers produits au cours de la République et de l'Empire) sont remplacées par un nouvel et malencontreux habillage. C'est au même moment que l'ensemble fait l'objet d'un estampillage, ce qui explique la présence de l'estampille " Archives de l'État à Saint-Hubert " sur la plupart des archives du tribunal de première instance et du parquet. Le registre des accroissements des Archives de l'État à Arlon, à la date des 19 et 20 juin 1974, indique que circa 170 mètres d'archives du tribunal reviennent dans leur dépôt initial (accroissement 1974/6).
Ces déménagements et interventions ont sérieusement perturbé l'ordonnance toute relative de ces fonds.

Conditions d'accès

Tribunal correctionnel

Les archives de plus de cent ans sont librement consultables. Les archives de moins de cent ans sont consultables moyennant une autorisation du procureur du Roi.

Tribunal civil

Généralités

Les archives des cours et tribunaux en matière civile (à l'exclusion des affaires de jeunesse) sont communicables de la manière suivant :
- Moins de 30 ans : sur autorisation du greffier en chef du tribunal ;
- Plus de 30 ans : librement consultable ;
- Plus de 30 ans, avec des données à caractère personnel : sur autorisation de l'Archiviste général du Royaume ou son mandataire ; le demandeur qui n'est pas une partie concernée ou un citoyen plaignant est tenu à remplir une déclaration de recherche.

Remarques

La consultation et/ou la reproduction n'est permise que pour :
- les parties concernées ;
- dans le cadre d'un procès ou d'une contestation : les parents en ligne directe - ascendants ou descendants - d'une des parties, les avocats ou notaires mandatés, les officiers ministériels et toute personne que la loi y autorise ;
- les chercheurs qui peuvent démontrer le caractère scientifique de leurs recherches (les étudiants ont besoin d'une lettre de leur promoteur)
- Le rôle (général) des cours et tribunaux siégeant en matière civile est public (art. 719 Code judiciaire).

Tribunal de la Jeunesse

- Moins de 100 ans : demander l'autorisation du du procureur du Roi.
- Plus de 100 ans : librement communicables.

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Contrôle de la description

Inventaire réalisé par Vincent Pirlot et publié en 2010.

Tableau des magistrats attachés au tribunal de première instance de Neufchâteau

30 messidor an VIII (19 juillet 1800) - 1er novembre 1970 (88)

Régime français

1. Collart Jean-Baptiste-Alphonse : nommé président par l'arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), installé le 30 messidor an VIII (19 juillet 1800). Il naît à Luxembourg en 1757, est avocat au Conseil en 1777 puis contrôleur des domaines et greffier de la ville et du comté de La Roche. En 1787, il préside le tribunal royal (de 2e rang) de La Roche avant d'exercer la fonction de juge de paix à Florenville à partir de l'an III (1794-1795) (89).
2. Dewez François-Emmanuel : nommé juge par l'arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), installé le 30 messidor an VIII (19 juillet 1800). Il naît à Bastogne le 7 avril 1753, il est échevin puis juge à la Salle puis juge de paix de l'an III (1794-1795) à l'an V (1796-1797). Il meurt à Neufchâteau, toujours en charge, le 26 novembre 1814 (90).
3. Jean François, dit Montainville (91) : nommé juge par l'arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), installé le 30 messidor an VIII (19 juillet 1800), est né à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 23 mai 1759. De 1792 à l'an IV (1795-1796), il est commissaire pour les poudres et salpêtres. Il siège ensuite au tribunal correctionnel de Bitbourg puis de Habay-la-Neuve comme président du jury en l'an V (1796-1797), comme commissaire du directoire exécutif en l'an VI (1797-1798). Il est nommé à Trèves et remplacé par le décret du 27 messidor an XI (16 juillet 1803) par Jean-Pierre Guillaume (n° 8).
4. Jacquier Memmie : nommé commissaire du gouvernement (puis procureur impérial) par l'arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), installé le 30 messidor an VIII (19 juillet 1800). Il est né à Châlons-sur-Marne le 27 février 1768. En l'an VI (1797-1798), il devient président du tribunal criminel du département. Lors de la réorganisation judiciaire de 1811, il n'est plus repris et devient avocat-avoué. Il décède à Neufchâteau le 29 mai 1838 (92).
5. Maréchal Jean-François : nommé substitut du commissaire criminel (puis magistrat de sûreté) par l'arrêté du 23 ventôse an IX (14 mars 1801). Il naît à Sprimont en 1767 et il est reçu comme avocat au Conseil en 1788. Il devient greffier de la justice de paix d'Étalle avant d'être nommé président du tribunal de Bitbourg en l'an VIII (1799-1800), place qu'il refuse. Suite à l'accusation portée contre lui par ses collègues Montainville (n° 3) et Memmie Jacquier (n° 4) d'être anti-français, il démissionne le 16 floréal an X (6 mai 1802) (93).
6. Dumont Dieudonné-François-Hyacinthe : nommé magistrat de sûreté par l'arrêté du 13 messidor an X (2 juillet 1802). Il est né à Izel le 22 juillet 1745. Il reçoit la survivance de l'office de prévôt de Chiny en 1766, fonction qu'il exerce jusqu'en 1795. Avant d'être nommé magistrat de sûreté, il est successivement juge au tribunal civil de Luxembourg, président de l'administration municipale du canton de Florenville et maire d'Izel (94).
7. Werquin Jean-Baptiste-André : nommé magistrat de sûreté par le décret du 27 messidor an XI (16 juillet 1803). Il naît à Paris en 1773. D'abord militaire, puis attaché à l'état-major de l'armée du Rhin, il est nommé greffier en chef du conseil de guerre de Nancy. Désigné juge d'instruction par décret du 23 février 1811, il est promu président du tribunal de Lübeck et terminera sa carrière comme magistrat à Luxembourg (il est nommé à cette fonction vers 1837) (95).
8. Guillaume Jean-Pierre : nommé juge par le décret du 27 messidor an XI (16 juillet 1803), il occupait le poste de substitut du commissaire du tribunal criminel à Bitbourg. Il est nommé à Neufchâteau en remplacement de Montainville (n° 3), nommé à Trèves (96).
9. Quiriny Nicolas-François-Antoine : président (décret en 1806). Il naît à Malmedy aux alentours de 1732, reçoit des lettres de naturalité le 9 mai 1776 et devient conseiller de longue robe à Luxembourg le 21 novembre 1782. Il est juge du tribunal civil de Luxembourg en l'an III (1794-1795). Il décède le 4 mars 1809 (97).
10. Bourdelois Louis : juge (décret de juillet 1809) (98).
11. Collard Pierre-Joseph : président (décret du 23 février 1811 ; installé le 17 mars 1811) (99).
12. Mouroux Rémy : procureur impérial (décret du 12 juin 1811). Il est baptisé à Charleville (Ardennes) le 27 septembre 1755 et vient en qualité d'avoué à Neufchâteau où il prête serment le 19 prairial an XI (8 juin 1803). Il exerce ses fonctions de procureur impérial jusqu'à la chute de l'Empire puis retrouve une place au tribunal de Sedan (100).
13. Bernard : substitut (décret du 12 juin 1811).
14. Corsin Charles-Antoine-Edmée : juge (décret du 14 juillet 1812) (101).

Gouvernement général du Bas- et Moyen-Rhin

15. Goosse Guillaume : procureur d'État puis procureur du roi sous le régime hollandais (arrêté du 4 août 1814).
16. Thonus Jean-François : juge (arrêté du 14 décembre 1814).
17. Gohy Gilles-Jos. : juge (arrêté du 26 décembre 1814).

Régime hollandais

18. Bodson Charles-Antoine : substitut (arrêté du 17 juillet 1815).
19. Eberhard Jean-Philippe : président (arrêté du 12 septembre 1816, il est entré en fonction le 1er avril 1817). Il est né le 24 mars 1755 à Vianden. Il a effectué trois ans d'études à l'université de Trèves en droit civil, canonique et féodal puis trois ans de cours de droit civil et canonique à l'université de Louvain. Il obtient le diplôme de licencié en droit à la date du 18 mai 1787. Il est avocat au conseil souverain de Luxembourg de 1787 à 1795 et en même temps juge à la Salle de Notre-Dame de Munster, juridiction seigneuriale. En 1795, il est juge et président du tribunal civil du département des Forêts, séant à Luxembourg, jusqu'à la suppression des tribunaux de département et l'installation de tribunaux d'arrondissement par la loi du 27 ventôse an VIII (18 mars 1800). Suite à la loi du 7 pluviôse an IX (27 janvier 1801), il est magistrat de sûreté à Luxembourg tout en étant administrateur des hospices civils de la même ville. De 1803 à 1814, il est avocat consultant et plaidant devant les tribunaux civil, criminel et de commerce à Luxembourg. Le 25 août 1807, il prête serment en qualité d'avocat près la cour impériale d'appel de Metz tandis que le 2 novembre 1814, il est nommé président du tribunal de l'arrondissement de Bitbourg, siégeant à Echternach. Il exerce cette fonction jusqu'au 31 mars 1817. Début 1815, il est également nommé par le gouvernement prussien président d'une commission extraordinaire autorisée à rejeter ou à admettre les exemptions proposées de la conscription militaire.
20. Goessens Jean-Henry : juge d'instruction (arrêté du 9 novembre 1819). À son décès, il est remplacé par Théodore-Thomas Merry (n° 22).
21. Petit Théodore-Augustin-Joseph, dit Pety de Thozée : substitut du procureur du roi (arrêté du 22 juin 1820). Il est né à Walcourt (arrondissement de Philippeville) le 28 août 1796. Par arrêté du 16 octobre 1830, il est nommé procureur du roi (102).
22. Merry Théodore-Thomas : juge (arrêté du 23 juin 1820). Le 19 décembre 1820, il est nommé juge d'instruction en remplacement de Jean-Henry Goessens (n° 20), décédé.
23. Wibier Louis-Joseph-Albert : juge (arrêté du 19 décembre 1820), il est âgé de 66 ans à sa nomination. Né à Mons, il est nommé directeur des comptes dans l'artillerie Belgique, qui a formé le 9e régiment de l'artillerie en France. Le 5 décembre 1792, il est promu au grade de capitaine de 1re classe. Ce régiment ayant été réformé le 20 fructidor an III (6 septembre 1795), il est nommé juge au tribunal civil d'Anvers par l'assemblée électorale du département des Deux-Nèthes le 28 germinal an V (17 avril 1797). Il est nommé juge au tribunal civil de Turnhout le 3e jour complémentaire an VIII (20 septembre 1800). Suite à la réorganisation judiciaire de juin 1811 et suite au passage de 4 à 3 juges du tribunal de Turnhout, il perd sa place de juge. Le 19 mars 1813, il est nommé commissaire de police à Breda puis le 26 juin 1813, il exerce les fonctions de commissaire de police de la 1re section à Anvers. Louis Wibier est nommé commissaire de police à Boom le 22 mai 1819 et échevin de ladite commune le 17 février 1820. À son décès, il est remplacé par Jean-François Listray (n° 29), nommé juge d'instruction par l'arrêté du 16 octobre 1830.
(15) Goosse Guillaume : président (arrêté du 20 septembre 1821). Par arrêté du 16 octobre 1830, il est nommé président du tribunal de première instance de Saint-Hubert (103).
(21) Petit Théodore-Augustin-Joseph, dit Pety de Thozée : procureur du roi (arrêté du 20 décembre 1821) en remplacement de Guillaume Goosse (n° 15), nommé président.
24. Tschoffen Jean-Martin : substitut (arrêté du 20 mars 1822), en remplacement de Théodore-Augustin-Joseph Petit (n° 21), nommé procureur du roi. Il est né à Fouches le 14 novembre 1789 et il est nommé juge au tribunal de première instance d'Arlon le 21 novembre 1830. Le 26 juillet 1845, il est nommé conseiller à la cour d'appel de Liège (104).
25. Viot : juge (arrêté du 18 septembre 1823). Il sera nommé juge à Huy et François-Xavier Wurth (n° 26) le remplace.
26. Wurth François-Xavier, dit Wurth-Paquet : juge (arrêté du 23 septembre 1828) (105). Il est nommé en remplacement de Viot (n° 25). Sa fonction de juge est confirmée par arrêté du 16 octobre 1830 (106). Néanmoins, l'arrêté du 20 novembre 1830 mentionne qu'il est nommé juge à Diekirch et remplacé par Jean-Charles Leblanc (n° 31).
27. Tarte Henri-Joseph : substitut (arrêté du 18 novembre 1829), en remplacement de Jean-Martin Tschoffen (n° 24). Par arrêté du 16 octobre 1830, sa fonction est confirmée (107).

Régime belge

28. Santkin Jean-Joseph : président (arrêté du 16 octobre 1830). Sa charge est confirmée par l'article 29 de l'arrêté royal du 4 octobre 1832.
29. Listray Jean-François-Joseph : juge d'instruction (arrêté du 16 octobre 1830 ; démissionne immédiatement). Il est nommé avoué près du tribunal de Malmedy le 15 novembre 1814 et avoué près le tribunal de Neufchâteau le 22 juin 1819.
30. Thonon Jean-Baptiste : juge d'instruction (20 novembre 1830), en remplacement de Jean-François Listray (n° 29), démissionnaire. Jean-Baptiste Thonon était juge de paix du canton de Saint-Hubert. Par arrêté du 6 avril 1831, il est nommé président du tribunal de première instance de l'arrondissement de Saint-Hubert. Pour le remplacer au poste de juge d'instruction, le même arrêté nomme Armand Remacle, avocat à Saint-Hubert. Ce dernier arrêté ne sera pas appliqué puisque celui du 20 avril 1831 nous apprend que Jean-Baptiste Thonon n'a pas accepté le poste et qu'il est maintenu au poste de juge d'instruction. Sa charge est confirmée par l'article 29 de l'arrêté royal du 4 octobre 1832. Par arrêté du 15 octobre 1853, il est désigné juge d'instruction. Albert de Robaulx (n° 44) est nommé juge par arrêté du 15 juillet 1858 en remplacement de Jean-Baptiste Thonon, décédé.
31. Leblanc Jean-Charles : juge (arrêté du 20 novembre 1830). Il remplace Wurth-Paquet (n° 26), nommé juge à Diekirch. Il naît à Remaucourt (département des Ardennes) le 7 [ou le 9] janvier 1780 et obtient sa licence en droit de l'École de Paris le 8 février 1806. Il est commis-greffier au tribunal de l'arrondissement de Sedan, puis à celui de Neufchâteau par décret du 12 thermidor an XIII (31 juillet 1805) et par décret du 2 nivôse an XIV (23 décembre 1805), il est nommé greffier du même tribunal. Jean-Charles Leblanc est nommé administrateur des prisons de Neufchâteau par arrêté du ministre de la Justice du 30 septembre 1817. Par arrêté du 20 octobre 1817, il est nommé membre de la Régence et devient bourgmestre en 1819. Il est également membre des États provinciaux. Membre du conseil de milice de l'arrondissement (par arrêtés du 28 janvier 1818 et du 13 janvier 1819), Jean-Charles Leblanc en occupera la présidence (par arrêté du 20 décembre 1819). Son poste de juge est confirmé par l'article 29 de l'arrêté royal du 4 octobre 1832. À son décès, il est remplacé par Guillaume-Joseph Duchêne (n° 36) (arrêté du 17 avril 1834).
32. Herman Gustave-Alphonse : juge (arrêté du 11 janvier 1831), était précédemment avocat à Neufchâteau. Sa charge est confirmée par l'article 29 de l'arrêté royal du 4 octobre 1832. Par l'arrêté du 29 juin (ou juillet) 1833, il est nommé substitut en remplacement de Warzée (n° 34), décédé.
33. Ruth Antoine : procureur du roi (article 29 de l'arrêté royal du 4 octobre 1832), il occupait précédemment la charge de substitut du procureur du roi à Arlon (108).
34. Warzée : substitut (article 29 de l'arrêté royal du 4 octobre 1832). Précédemment, il était avocat à Huy. L'arrêté du 29 juin (ou juillet) 1833 pourvoit à son remplacement (par Gustave-Alphonse Herman, n° 32) suite à son décès.
35. Debrun Louis-Hubert-Joseph : juge (arrêté du 29 juin (ou juillet) 1833) en remplacement de Gustave-Alphonse Herman (n° 32). Précédemment, il était avocat à la cour d'appel de Liège.
36. Duchêne Guillaume-Joseph : juge (arrêté du 17 avril 1834) en remplacement de Jean-Charles Leblanc (n° 31), décédé. Avant d'être nommé juge, il occupait la fonction de juge de paix du canton de Saint-Hubert. Sa démission est acceptée par l'arrêté du 2 août 1862.
37. Roland Pierre-Félix-Édouard : juge (arrêté du 27 septembre 1838). Il était avoué-licencié à Neufchâteau avant d'être nommé juge suppléant près le tribunal de première instance par arrêté du 2 mai 1836.
38. Nothomb Alphonse : procureur du roi (arrêté du 24 juin 1844).
39. Wurth Jean-Georges-Auguste : substitut (arrêté du 24 juin 1844). Il est né à Luxembourg le 28 février 1811. Il devient juge au tribunal de première instance d'Arlon le 11 octobre 1838 et après son passage au parquet de Neufchâteau, il devient procureur du roi à Namur le 27 décembre 1850. Il est conseiller à la cour d'appel de Liège le 21 mars 1858 puis procureur général à Gand le 30 janvier 1860 (109).
40. Bayet Frédéric-Joseph-Désiré : substitut (arrêté du 26 septembre 1851 ; installé le 18 octobre 1851), en remplacement de Jean-Georges-Auguste Wurth (n° 39), décédé. Dans sa fonction précédente, il était avocat à Namur.
41. Dumont Constant : substitut (arrêté du 26 décembre 1851), était avocat à Gand.
42. Dumont E. : substitut (arrêté du 2 octobre 1853), était avocat à Tournai.
(37) Roland Pierre-Félix-Édouard : procureur du roi (arrêté du 2 octobre 1853), en remplacement d'Alphonse Nothomb (n° 38), appelé à d'autres fonctions.
43. Gourdet Louis-Joseph : substitut (arrêté du 2 septembre 1856), en remplacement de E. Dumont (n° 42), nommé substitut à Tournai. Louis-Joseph Gourdet était précédemment avocat à Neufchâteau.
44. de Robaulx Albert : juge (arrêté du 15 juillet 1858), en remplacement de Jean-Baptiste Thonon, décédé. Il est docteur en droit et occupait précédemment la fonction d'auditeur militaire suppléant pour les provinces de Namur et de Luxembourg.
45. Siville Henri-Léon : juge (arrêté du 5 octobre 1862), en remplacement de Guillaume-Joseph Duchêne (n° 36). Il occupait la charge de juge de paix du canton de Wellin.
46. Houry Charles-Auguste : juge (arrêté du 18 octobre 1862), en remplacement d'Albert de Robaulx (n° 44), appelé à d'autres fonctions. Il occupait la charge de juge de paix du canton de Fauvillers. Il est né à Frisange (Grand-Duché de Luxembourg) le 13 mars 1829 et il devient juge au tribunal de première instance d'Arlon le 7 février 1869 avant d'en occuper la présidence à partir du 9 mars 1873. Il est admis à l'éméritat le 24 mars 1899 (110).
(37) Roland Pierre-Félix-Édouard : président (arrêté du 23 mai 1863, installé le 18 juin 1863), en remplacement de Jean-Joseph Santkin (n° 28), décédé.
47. Katté Antoine-Joseph-Adolphe : procureur du roi (arrêté du 14 juillet 1863, installé le 5 août 1863), en remplacement de Pierre-Félix-Édouard Roland (n° 37). Il était précédemment substitut du procureur du roi à Marche.
(43) Gourdet Louis-Joseph : procureur du roi (arrêté du 14 septembre 1867, installé le 17 octobre 1867), en remplacement d'Antoine-Joseph-Adolphe Katté (n° 47), appelé à d'autres fonctions.
48. Dupont Eugène-Maximilien-Pierre-Louis : substitut (arrêté du 14 septembre 1867), en remplacement de Louis-Joseph Gourdet (n° 43).
49. Lebrun Pierre-François : juge (arrêté du 7 février 1869), en remplacement de Charles-Auguste Houry (n° 46), appelé à un autre siège. Il était précédemment juge de paix du canton de Houffalize.
50. Muller François-Joseph : substitut (arrêté du 7 février 1869), en remplacement d'Eugène-Maximilien-Pierre-Louis Dupont (n° 48). Il occupait précédemment la fonction d'avocat et de conseiller provincial à Arlon.
51. Limelette Léonce-Auguste-François-Joseph : substitut (arrêté du 1er décembre 1870), en remplacement de François-Joseph Muller (n° 50). Il occupait la fonction d'avocat à Namur.
52. Bertrand Alphonse-Louis : juge (arrêté du 15 mai 1871), en remplacement d'Henri-Léon Siville (n° 45). Il était avocat et juge suppléant au tribunal de première instance de Dinant.
53. Denis Louis-Joseph : juge (arrêté du 27 mars 1874).
54. Thibaut Charles : substitut (arrêté du 31 mai 1874).
55. Bansart Georges-Émile : juge (arrêté du 12 octobre 1875).
56. Galopin Gérard-Hubert : substitut (arrêté du 27 mai 1876).
57. Nothomb Paul : substitut (arrêté du 16 novembre 1877).
(49) Lebrun Pierre-François : président (arrêté du 3 mars 1879, installé le 4 avril 1879).
58. Leblanc Charles-Hyppolite : juge (arrêté du 17 juin 1879).
59. Siville Prosper : juge (arrêté du 26 mars 1883).
60. Hénoul Marie-Armand : substitut (arrêté du 21 août 1883).
61. Capelle Octave-Adolphe : juge (arrêté du 18 janvier 1891).
(55) Bansart Georges-Émile : président (arrêté du 31 décembre 1891).
62. Goffinet Adelin : juge (arrêté du 27 janvier 1892).
63. Fasbender Louis-Eugène-Joseph : juge (arrêté du 4 mai 1895), en remplacement d'Octave-Adolphe Capelle (n° 61).
64. Louche Albert : juge (arrêté du 4 mai 1895), en remplacement de Adelin Goffinet (n° 62), décédé. Précédemment, il était juge de paix du canton de Virton.
(59) Siville Prosper : procureur du roi (arrêté du 23 juillet 1896, installé le 13 août 1896), en remplacement de Louis-Joseph Gourdet, décédé. L'arrêté du 8 janvier 1919 accepte sa démission et l'admet à l'éméritat.
65. du Bus de Warnaffe Fernand-Henri-Ghislain-Jean-Joseph : juge (arrêté du 23 juillet 1896), en remplacement de Prosper Siville (n° 59). Précédemment, il était avocat-avoué près le tribunal de première instance séant à Neufchâteau et juge suppléant à la justice de paix du canton de Neufchâteau. Par arrêté du 5 février 1904, il est nommé juge au tribunal de première instance de Tournai.
66. Ségard Édouard-Gaspard : substitut (arrêté du 10 juillet 1899), en remplacement de Marie-Armand Hénoul (n° 60). Il était précédemment avocat à Namur.
67. Poncelet Ernest-Victor-Jean-Marie : juge (arrêté du 10 juillet 1899), en remplacement de Louche (n° 64). Précédemment, il était avocat et juge suppléant à la justice de paix du canton de Dinant (arrêté du 24 février 1896). Il est né à Dinant le 14 avril 1867.
68. Pepin Léon-Ferdinand-Jacques-Victor : juge (arrêté du 9 avril 1900), en remplacement de Louis-Eugène-Joseph Fasbender (n° 63). Il occupait précédemment la fonction de juge de paix du canton d'Erezée.
69. Loiseau Charles-Louis-Célestin : substitut (arrêté du 8 août 1901), en remplacement d'Édouard-Gaspard Ségard (n° 66). Il était avocat et juge suppléant au tribunal de première instance de Liège.
70. Schwachhofer Ernest-Joseph : juge (arrêté du 17 juin 1902), en remplacement de Léon-Ferdinand-Jacques-Victor Pepin (n° 68). Il était précédemment avocat à Verviers.
71. Gourdet J.-Henri : président (arrêté du 15 août 1902), en remplacement de Georges-Émile Bansart (n° 55), décédé. Il occupait précédemment le poste de juge au tribunal de première instance de Marche.
72. Duchesne Jean-Nicolas : juge (arrêté du 2 octobre 1903), en remplacement d'Ernest-Joseph Schwachhofer (n° 70). Précédemment, il était avocat et juge suppléant au tribunal de première instance de Verviers.
73. Bourlart Edmond-Aurel-André : juge (arrêté du 5 février 1904), en remplacement de Fernand-Henri-Ghislain-Jean-Joseph du Bus de Warnaffe (n° 65). Précédemment, il était avocat-avoué et juge suppléant au tribunal de première instance de Neufchâteau. Il est né à Saint-Ghislain le 3 novembre 1861 et son diplôme de docteur en droit a été délivré par l'université de Louvain le 20 juillet 1896.
74. Delwaide Edmond-Théodore-Henri-Léon : substitut (arrêté du 4 octobre 1905), en remplacement de Charles-Louis-Célestin Loiseau (n° 69). Il était précédemment avocat et juge suppléant au tribunal de première instance de Liège.
75. Loslever Auguste-Gilles-Herman : substitut (arrêté du 2 avril 1906), en remplacement d'Edmond-Théodore-Henri-Léon Delwaide (n° 74). Il était précédemment avocat à Verviers.
76. Jungers Jean-Pierre : président (arrêté du 25 mai 1906), en remplacement de J.-Henri Gourdet (n° 71). Il est né à Schweich le 2 novembre 1856 et il est nommé juge au tribunal de première instance d'Arlon le 14 mai 1899. Le 2 février 1910, il devient conseiller à la cour d'appel de Liège.
77. Kupfferschlaeger Maxime : juge (arrêté du 10 décembre 1907), en remplacement de Jean-Nicolas Duchesne (n° 72). Précédemment, il était avocat à Grand-Halleux. Par arrêtés du 20 août 1912, du 25 septembre 1915, du 8 août 1919 et du 1er août 1922, il est désigné pour trois ans comme juge des enfants.
78. Maréchal Anatole-François-Eugène : substitut (28 janvier 1908), en remplacement d'Auguste-Gilles-Herman Loslever (n° 75). Il était précédemment avocat à Houffalize. Par arrêté du 29 juillet 1919, il est déchargé de sa fonction de substitut d'auditeur militaire en campagne.
(67) Poncelet Ernest-Victor-Jean-Marie : président (arrêté du 23 mars 1910), en remplacement de Jean-Pierre Jungers (n° 76).
79. Lambinet Adophe-François-Félix-Eugène : juge (arrêté du 23 mars 1910), en remplacement d'Ernest-Victor-Jean-Marie Poncelet (n° 67). Il est né à Ethe le 15 mars 1874 et son diplôme de docteur en droit est délivré par l'université catholique de Louvain à la date du 2 octobre 1896. Depuis cette date, il est avocat et l'arrêté du 16 novembre 1900 le nomme juge suppléant à la justice de paix du canton de Virton. Avant d'être nommé juge au tribunal de première instance de Neufchâteau, il occupait la fonction de juge de paix du canton d'Étalle (par arrêté du 12 juillet 1903). Enfin, par arrêté du 12 juillet 1919, il est désigné pour juger les appels des jugements rendus par les juges de paix en matière de loyers.
80. Scheurette Richard-Arsène : procureur du roi (arrêté du 26 mars 1919), en remplacement de Prosper Siville (n° 59). Précédemment, il occupait la fonction de substitut du procureur du roi à Marche. Par arrêté du 29 juillet 1919, il est déchargé de sa fonction de substitut d'auditeur militaire en campagne.
81. Netzer Jean : substitut de complément (arrêté du 24 juin 1919). Précédemment, il était avocat à Arlon. Par l'arrêté du 22 mai 1922, sa démission est acceptée tandis que par celui du 14 juin 1930, il est nommé juge au tribunal de première instance de Neufchâteau.
(73) Bourlart Edmond-Aurel-André : président (arrêté du 11 mars 1920), nommé en remplacement d'Ernest-Victor-Jean-Marie Poncelet (n° 67).
82. Corbusier Marcel : juge (arrêté du 11 mars 1920).
83. Francken Edmond-Charles-Albert-François-Joseph : juge (arrêté du 19 août 1920), en remplacement d'Adophe-François-Félix-Eugène Lambinet (n° 79). Précédemment, il était avocat à Bertrix. Par arrêté du 4 octobre 1920, il est désigné pour juger les appels des jugements rendus par les juges de paix en matière de loyers. Il décède le 15 mars 1936.
84. Lenoir Jean-Henri-Marie-Libert-Joseph-Théophile : procureur du roi (arrêté du 18 octobre 1921), en remplacement de Richard-Arsène Scheurette (n° 80). Il était précédemment substitut de complément près le tribunal de première instance de Huy.
85. Miest Hyacinthe : juge (arrêté du 14 juin 1930). Né à Neufchâteau le 21 juin 1882, il était avocat-avoué à Neufchâteau.
(83) Francken Edmond : président (arrêté du 23 mai 1930).
86. Guillaume Armand-Marie : président (arrêté du 13 septembre 1936). Il est né à Reims le 16 juin 1872 et il est nommé juge au tribunal de première instance d'Arlon le 8 août 1919 (111).
87. Trousse Paul-Émile-Joseph-Ghislain : substitut (arrêté du 18 janvier 1939), juge de complément (par arrêté du 9 septembre 1941). Prisonnier de guerre en Allemagne, il est confirmé dans ses fonctions (par arrêté du 15 mars 1945), en remplacement de Jean Netzer (n° 81), démissionnaire.
88. Cloes Émile : président délégué (30 novembre 1940).
89. Vermer Adelin : substitut de complément (arrêté du 9 septembre 1941), confirmé dans ses fonctions par l'arrêté du 15 mars 1945.
90. Mahon Eugène : juge de complément (arrêté du 28 mars 1942), confirmé par arrêté royal du 15 mars 1945.
91. Collignon Louis : juge de complément (arrêté du 28 septembre 1942), confirmé (par arrêté du 15 mars 1945). L'arrêté du 15 mars 1945 l'avait nommé juge suppléant à la justice de paix du canton de Neufchâteau. Il décède à Neufchâteau le 27 juillet 1965.
(82) Corbusier Marcel : président (arrêté du 6 mai 1945).
92. Constant Robert-Louis : juge de complément (arrêté du 21 janvier 1946).
93. Poncelet Antoine : substitut (arrêté du 21 janvier 1946), juge de complément (arrêté du 23 février 1949).
94. Darmont Louis : juge de complément (arrêté du 13 août 1946).
(89) Vermer Adelin : procureur du roi (arrêté du 31 mars 1949).
95. Molinghen Émile : juge (arrêté du 23 février 1949).
96. Capelle Albert : substitut de complément (arrêté du 23 février 1949).
97. Renard Alex : substitut de complément (arrêté du 13 juin 1949).
98. Vilain Georges : juge de complément (arrêté du 24 janvier 1950).
(91) Collignon Louis : président (arrêté du 30 juillet 1954).
99. Mons Delle Roche André : substitut (arrêté du 16 mai 1960).
100. Mottet Jean : substitut de l'auditeur militaire délégué (arrêté ministériel du 22 mars 1962), juge (arrêté du 29 août 1966).
(93) Poncelet Antoine : président (arrêté du 23 novembre 1965).
101. Ghislain Pierre : juge (arrêté du 24 janvier 1966).
102. Didier Paul : juge (arrêté du 28 novembre 1967).
103. Buren Raymond : substitut de l'auditeur militaire délégué (arrêté ministériel du 13 novembre 1966), substitut (arrêté du 7 février 1969).
104. Mignolet Pierre : juge (arrêté du 28 octobre 1970).

Arrêté n° 1300 du 15 ventôse an X (6 mars 1802) portant réduction des justices de paix du département des Forêts

(112)Dans son article 1er, cet arrêté délimite les arrondissements communaux en énumérant les chefs-lieux des justices de paix et les communes dont elles sont composées (113).

Arrondissement communal de Neufchâteau

Bastogne : Bastogne, Bertogne, Bœur, Compogne, Givroul, Givry, Harzy, Longchamps, Longwilly, Mabompré, Mande-Saint-Étienne, Noville, Rachamps, Vellereux, Wardin
Étalle : Anlier, Bellefontaine, Châtillon, Étalle, Habay-la-Neuve, Habay-la-Vieille, Hachy, Sainte-Marie, Rossignol, Rulles, Tintigny, Vance, Villers-sur-Semois
Fauvillers : Bigonville, Boulaide, Ébly, Fauvillers, Hollange, Lescheret, Martelange, Remoiville, Strainchamps, Surré, Tintange, Warnach, Witry, Wolwelange
Florenville : Les Bulles, Sainte-Cécile, Chassepierre, Chiny, Lacuisine, Florenville, Fontenoille, Izel, Jamoigne, Martué, Moyen, Muno, Suxy, Termes, Villers-devant-Orval
Houffalize : Bihain, Cherain, Cowan, Gouvy, Houffalize, Limerlé, Mont, Montleban, Ollomont, Ottré, Rettigny, Sommerain, Les Tailles, Taverneux, Tavigny, Wibrin
Neufchâteau : Assenois, Les Fossés, Hamipré, Léglise, Longlier, Sainte-Marie, Saint-Médard, Mellier, Montplainchamps, Neufchâteau, Orgeo, Saint-Pierre, Recogne, Straimont, Tronquoy, Tournay, Warmifontaine
Paliseul : Bertrix, Cugnon, Fays-les-Veneurs, Framont, Herbeumont, Jéhonville, Mortehan, Offagne, Opont, Paliseul
Sibret : Amberloup, Assenois, Bercheux, Flamierge, Hollange, Hompré, Houmont, Mande-Sainte-Marie, Morhet, Nives, Petite-Rosière, Rechrival, Remichampagne, Roumont, Sainlez, Sibret, Tarchamps, Tillet, Villers-la-Bonne-Eau
Virton : Bleid, Dampicourt, Ethe, Gérouville, Harnoncourt, Latour, Saint-Léger, Saint-Mard, Meix-devant-Virton, Montquintin, Musson, Mussy, Robelmont, Ruette, Signeulx, Sommethonne, Torgny, Villers-la-Loue, Virton

Arrêté n° 1209 du 17 frimaire an X (8 décembre 1801) portant réduction des justices de paix du département de Sambre-et-Meuse

(114)

Arrondissement communal de Saint-Hubert

Gedinne [...]
Saint-Hubert : Arville, Bonnerue, Bougnimont, Freux, Glaireuse, Hatrival, Haute et Basse-Bras Saint-Hubert, Libin-Bas, Libin-Haut, Lorcy, Maissin, Mirwart, Moircy, Ochamps, Remagne, Rondu, Chenneville, Séviscourt, Smuid, Tonny, Vesqueville, Villance
Nassogne [...]
Wellin : Auffe, Ave, Chanly, Daverdisse et Mohimont, Fays, Froidlieu, Gembes, Halma, Haut-Fays, Honnay, Lavaux-Sainte-Anne, Lomprez et Barzin, Porcheresse, Redu, Resteigne, Revogne, Sohier, Transinne, Wellin

Arrêté n° 1239 du 9 pluviôse an X (29 janvier 1802) portant réduction des justices de paix du département de l'Ourthe

(115)

Arrondissement communal de Malmedy

[...]
Vielsalm : Arbrefontaine, Beho, Bovigny, Grandhalleux, Lierneux, Vielsalm

Arrêté n° 929 du 23 vendémiaire an X (15 octobre 1801) portant réduction des justices de paix du département des Ardennes

(116)

Arrondissement communal de Sedan

[...]
Bouillon : Belvaux, Bouillon, Botassart, Briahan, Corbion, Curfox, Dohan, Frahan, Les Hayons, Lavioz, Mogimont, Noirefontaine, Poupehan, Rochehaut, Sensenruth, Ucimont, Vivy

 121 pluviôse an XI (10 février 1803) - 28 messidor an XIII (17 juillet 1805).1 cahier
 224 mai 1808 - 13 juillet 1819.1 volume
 35 juillet 1819 - 22 janvier 1834.1 volume
 423 janvier 1834 - 17 décembre 1846.1 volume
 53 fructidor an VIII (21 août 1800) - 13 fructidor an IX (31 août 1801).1 cahier
 64 fructidor an VIII (22 août 1800) - 14 fructidor an IX (1er septembre 1801).1 cahier
 727 fructidor an VIII (14 septembre 1800) - 7 brumaire an IX (29 octobre 1800).1 cahier
 81er ventôse an IX (20 février 1801) - 22 pluviôse an X (11 février 1802).1 cahier
 927 fructidor an IX (14 septembre 1801) - 7 brumaire an X (29 octobre 1801).1 cahier
 1022 brumaire an X (13 novembre 1801) - 8 fructidor an X (26 août 1802).1 cahier
 1115 fructidor an X (2 septembre 1802) - 15 brumaire an XI (6 novembre 1802).1 cahier
 1217 brumaire an XI (8 novembre 1802) - 12 fructidor an XI (30 août 1803).1 cahier
 1320 brumaire an XI (11 novembre 1802) - 16 thermidor an XI (4 août 1803).1 cahier
 1416 brumaire an XII (8 novembre 1803) - 10 fructidor an XII (28 août 1804).1 cahier
 1517 brumaire an XII (9 novembre 1803) - 12 fructidor an XII (30 août 1804).1 cahier
 1617 fructidor an XII (4 septembre 1804) - 26 vendémiaire an XIII (18 octobre 1804).1 cahier
 1716 brumaire an XIII (7 novembre 1804) - 10 fructidor an XIII (28 août 1805).1 cahier
 1818 fructidor an XIII (5 septembre 1805) - 9 brumaire an XIV (31 octobre 1805).1 cahier
 1920 brumaire an XIV (11 novembre 1805) - 4 mars 1806.1 cahier
 201800-1806.1 liasse
 211er août 1807 - 30 avril 1822.1 volume
 224 mai 1822 - 29 mai 1832.1 volume
 235 juin 1832 - 17 février 1836.1 volume
 2423 février 1836 - 27 décembre 1843.1 volume
 256 janvier 1847 - 17 octobre 1855.1 volume
 2617 octobre 1855 - 25 mars 1862.1 volume
 271er avril 1862 - 5 janvier 1871.1 volume
 285 janvier 1871 - 15 mai 1877.1 volume
 2924 mai 1877 - 19 octobre 1881.1 volume
 3019 octobre 1881 - 13 septembre 1886.1 volume
 31(36-899).1 liasse
 32(900-1141).1 liasse
 3325 juin 1806 - 5 novembre 1806 (2000-2098).1 liasse
 3411 novembre 1806 - 14 janvier 1807 (2100-2199).1 liasse
 3514 janvier 1807 - 8 avril 1807 (2200-2299).1 liasse
 36[8 avril 1807] - 13 juillet 1807 (2300-2399).1 liasse
 3713 juillet 1807 - 11 novembre 1807 (2400-2497).1 liasse
 3816 novembre 1807 - 25 janvier 1808 (2500-2599).1 liasse
 3927 janvier 1808 - 6 avril 1808 (2600-2699).1 liasse
 406 avril 1808 - 16 mai 1808 (2700-2753).1 liasse
 4119 mai 1808 - 1er juillet 1808 (2756-2811).1 liasse
 425 juillet 1808 - 19 décembre 1808 (2812-2998).1 liasse
 4319 décembre 1808 - 6 mars 1809 (3001-3099).1 liasse
 448 mars 1809 - 16 août 1809 (3100-3199).1 liasse
 4516 août 1809 - 29 décembre 1809 (3200-3299).1 liasse
 4629 décembre 1809 - 27 mars 1810 (3300-3399).1 liasse
 4729 mars 1810 - 25 juin 1810 (3400-3499).1 liasse
 4825 juin 1810 - 5 novembre 1810 (3501-3599).1 liasse
 496 novembre 1810 - 29 mars 1811 (3600-3699).1 liasse
 501er avril 1811 - 25 juin 1811 (3700-3799).1 liasse
 5128 juin 1811 - 17 septembre 1811 (3800-3899).1 liasse
 5217 septembre 1811 - 8 janvier 1812 (3900-3999).1 liasse
 538 janvier 1812 - 27 mars 1812 (4000-4098).1 liasse
 546 avril 1812 - 16 juin 1812 (4100-4199).1 liasse
 5516 juin 1812 - 28 août 1812 (4201-4299).1 liasse
 5628 juillet 1812 - 30 décembre 1812 (4300-4399).1 liasse
 5730 décembre 1812 - 12 mars 1813 (4400-4499).1 liasse
 5812 mars 1813 - 2 juin 1813 (4500-4599).1 liasse
 598 juin 1813 - 30 août 1813 (4601-4699).1 liasse
 6030 août 1813 - 29 décembre 1813 (4700-4799).1 liasse
 6130 décembre 1813 - 27 avril 1814 (4801-4899).1 liasse
 6228 avril 1814 - 21 octobre 1814 (4900-4999).1 liasse
 635 novembre 1814 - 1er mars 1815 (5000-5099).1 liasse
 644 mars 1815 - 7 août 1815 (5101-5198).1 liasse
 657 août 1815 - 21 novembre 1815 (5200-5299).1 liasse
 6621 novembre 1815 - 4 mai 1816 (5300-5399).1 liasse
 674 mai 1816 - 22 août 1816 (5401-5499).1 liasse
 6822 août 1816 - 4 décembre 1816 (5500-5599).1 liasse
 694 décembre 1816 - 16 avril 1817 (5600-5699).1 liasse
 7016 avril 1817 - 19 juin 1817 (5700-5798).1 liasse
 7119 juin 1817 - 12 novembre 1817 (5800-5899).1 liasse
 7212 novembre 1817 - 9 février 1818 (5900-5999).1 liasse
 7318 février 1818 - 20 juin 1818 (6002-6099).1 liasse
 7424 juin 1818 - 14 novembre 1818 (6101-6199).1 liasse
 7514 novembre 1818 - 10 février 1819 (6200-6294).1 liasse
 7623 février 1819 - 17 juin 1819 (6304-6398).1 liasse
 7721 juin 1819 - 5 janvier 1820 (6404-6499).1 liasse
 785 janvier 1820 - 4 juillet 1820 (6500-6599).1 liasse
 794 juillet 1820 - 23 novembre 1820 (6600-6699).1 liasse
 8025 novembre 1820 - 12 mai 1821 (6700-6799).1 liasse
 8112 mai 1821 - 25 septembre 1821 (6800-6899).1 liasse
 8226 septembre 1821 - 8 janvier 1822 (6900-6999).1 liasse
 8310 janvier 1822 - 20 mars 1822 (7002-7099).1 liasse
 8425 mars 1822 - 23 mai 1822 (7102-7199).1 liasse
 8528 mai 1822 - 27 juillet 1822 (7200-7299).1 liasse
 8629 juillet 1822 - 21 décembre 1822 (7300-7399).1 liasse
 8721 décembre 1822 - 12 avril 1823 (7400-7499).1 liasse
 8814 avril 1823 - 8 juillet 1823 (7500-7599).1 liasse
 899 juillet 1823 - 25 novembre 1823 (7600-7699).1 liasse
 9025 novembre 1823 - 17 mars 1824 (7700-7799).1 liasse
 9117 mars 1824 - 8 juillet 1824 (7800-7899).1 liasse
 928 juillet 1824 - 30 décembre 1824 (7900-7999).1 liasse
 9312 janvier 1825 - 9 juin 1825 (8004-8097).1 liasse
 9415 juin 1825 - 30 novembre 1825 (8101-8199).1 liasse
 9530 novembre 1825 - 29 mai 1826 (8200-8299).1 liasse
 9631 mai 1826 - 22 novembre 1826 (8300-8399).1 liasse
 9722 novembre 1826 - 4 avril 1827 (8400-8499).1 liasse
 985 avril 1827 - 11 octobre 1827 (8500-8599).1 liasse
 9911 octobre 1827 - 13 février 1828 (8600-8699).1 liasse
 10014 février 1828 - 19 juin 1828 (8700-8799).1 liasse
 10119 juin 1828 - 29 octobre 1828 (8800-8898).1 liasse
 10231 octobre 1828 - 16 avril 1829 (8900-8999).1 liasse
 10316 avril 1829 - 4 septembre 1829 (9000-9099).1 liasse
 1047 septembre 1829 - 5 décembre 1829 (9100-9199).1 liasse
 1059 décembre 1829 - 18 mars 1830 (9200-9299).1 liasse
 10618 mars 1830 - 23 juin 1830 (9300-9399).1 liasse
 10723 juin 1830 - 29 décembre 1830 (9400-9499).1 liasse
 10830 décembre 1830 - 27 avril 1831 (9500-9599).1 liasse
 10928 avril 1831 - 5 octobre 1831 (9600-9699).1 liasse
 1105 octobre 1831 - 11 janvier 1832 (9700-9799).1 liasse
 11111 janvier 1832 - 28 mars 1832 (9800-9899).1 liasse
 11229 mars 1832 - 26 juillet 1832 (9900-9998).1 liasse
 11320 août 1832 - 21 novembre 1832 (10000-10099).1 liasse
 11421 novembre 1832 - 20 février 1833 (10100-10199).1 liasse
 11521 février 1833 - 5 juin 1833 (10201-10299).1 liasse
 1166 juin 1833 - 16 octobre 1833 (10302-10398).1 liasse
 11717 octobre 1833 - 1er février 1834 (10401-10499).1 liasse
 1185 février 1834 - 7 mai 1834 (10500-10599).1 liasse
 1197 mai 1834 - 6 août 1834 (10600-10699).1 liasse
 12012 août 1834 - 17 décembre 1834 (10701-10799).1 liasse
 12117 décembre 1834 - 28 avril 1835 (10800-10899).1 liasse
 12228 avril 1835 - 21 octobre 1835 (10900-10999).1 liasse
 12321 octobre 1835 - 4 février 1836 (11000-11099).1 liasse
 1249 février 1836 - 2 juin 1836 (11100-11198).1 liasse
 1258 juin 1836 - 10 novembre 1836 (11200-11299).1 liasse
 12614 novembre 1836 - 7 février 1837 (11300-11398).1 liasse
 1277 février 1837 - 25 mai 1837 (11400-11497).1 liasse
 1281er juin 1837 - 29 novembre 1837 (11500-11599).1 liasse
 12929 novembre 1837 - 22 mars 1838 (11600-11699).1 liasse
 13022 mars 1838 - 3 août 1838 (11700-11799).1 liasse
 1313 août 1838 - 27 novembre 1838 (11800-11899).1 liasse
 13227 novembre 1838 - 21 mars 1839 (11900-11999).1 liasse
 13327 mars 1839 - 8 juillet 1839 (12000-12099).1 liasse
 13410 juillet 1839 - 11 décembre 1839 (12100-12199).1 liasse
 13511 décembre 1839 - 9 juillet 1840 (12200-12299).1 liasse
 13615 juillet 1840 - 4 mars 1841 (12300-12399).1 liasse
 1374 mars 1841 - 20 octobre 1841 (12400-12499).1 liasse
 13821 octobre 1841 - 1er juin 1842 (12500-12599).1 liasse
 1391er juin 1842 - 4 janvier 1843 (12600-12699).1 liasse
 1405 janvier 1843 - 7 juin 1843 (12700-12800).1 liasse
 1417 juin 1843 - 21 novembre 1843 (12801-12899).1 liasse
 14221 novembre 1843 - 18 juillet 1844 (12900-12999).1 liasse
 1437 août 1844 - 10 avril 1845 (13000-13099).1 liasse
 14410 avril 1845 - 4 mars 1846 (13100-13199).1 liasse
 14531 décembre 1845 - 25 juin 1846 (13200-13299).1 liasse
 1462 juillet 1946 - 11 février 1847 (13300-13399).1 liasse
 14724 février 1847 - 28 juillet 1847 (13401-13499).1 liasse
 14829 juillet 1847 - 8 mars 1848 (13500-13599).1 liasse
 1498 mars 1848 - 2 octobre 1848 (13600-13699).1 liasse
 1502 octobre 1848 - 8 mars 1849 (13700-13799).1 liasse
 1518 mars 1849 - 14 novembre 1849 (13800-13899).1 liasse
 15215 novembre 1849 - 16 septembre 1850 (13900-13999).1 liasse
 15330 septembre 1850 - 30 avril 1851 (14000-14098).1 liasse
 1541er mai 1851 - 25 février 1852 (14100-14199).1 liasse
 1553 mars 1852 - 19 octobre 1852 (14200-14299).1 liasse
 15619 octobre 1852 - 15 juin 1853 (14300-14398).1 liasse
 1575 juillet 1853 - 22 mars 1854 (14400-14498).1 liasse
 15822 mars 1854 - 15 février 1855 (14500-14599).1 liasse
 15915 mars 1855 - 8 novembre 1855 (14610-14699).1 liasse
 16014 novembre 1855 - 17 juillet 1856 (14700-14798).1 liasse
 16124 juillet 1856 - 28 janvier 1857 (14800-14899).1 liasse
 16228 janvier 1857 - 31 août 1857 (14900-14999).1 liasse
 16331 août 1857 - 31 mars 1858 (15000-15099).1 liasse
 1648 avril 1858 - 10 février 1859 (15100-15199).1 liasse
 16530 novembre 1858 - 22 août 1859 (15200-15299).1 liasse
 16622 août 1859 - 24 mai 1860 (15300-15399).1 liasse
 1676 juin 1860 - 5 février 1861 (15401-15499).1 liasse
 16824 janvier 1861 - 19 juin 1861 (15500-15599).1 liasse
 16919 juin 1861 - 7 novembre 1861 (15600-15699).1 liasse
 1707 novembre 1861 - 19 décembre 1861 (15700-15738).1 liasse
 1712 janvier 1862 - 26 juin 1862 (1-100).1 liasse
 17230 mai 1862 - 18 décembre 1862 (101-200).1 liasse
 1733 décembre 1863 - 26 mai 1864 (401-500).1 liasse
 17426 mai 1864 - 27 octobre 1864 (501-600).1 liasse
 17527 octobre 1864 - 27 avril 1865 (601-700).1 liasse
 17627 avril 1865 - 6 décembre 1865 (701-800).1 liasse
 1776 décembre 1865 - 30 mai 1866 (801-900).1 liasse
 17831 mai 1866 - 6 décembre 1866 (901-1000).1 liasse
 17913 décembre 1866 - 12 juin 1867 (1001-1100).1 liasse
 18013 juin 1867 - 8 janvier 1868 (1101-1200).1 liasse
 1819 janvier 1868 - 27 mai 1868 (1201-1300).1 liasse
 18228 mai 1868 - 26 novembre 1868 (1301-1400).1 liasse
 18317 mai 1871 (1912).1 liasse
 18426 octobre 1871 - 27 décembre 1871 (2001-2049).1 liasse
 18527 décembre 1871 - 7 mars 1872 (2050-2099).1 liasse
 18613 mars 1872 - 20 juin 1872 (2100-2149).1 liasse
 18727 juin 1872 - 12 octobre 1872 (2150-2197).1 liasse
 18816 octobre 1872 - 2 avril 1873 (2200-2300).1 liasse
 1892 avril 1873 - 13 septembre 1873 (2301-2399).1 liasse
 19013 septembre 1873 - 19 février 1874 (2400-2500).1 liasse
 1914 mars 1874 - 30 juillet 1874 (2501-2600).1 liasse
 1925 août 1874 - 28 octobre 1874 (2601-2650).1 liasse
 19328 octobre 1874 - 6 janvier 1875 (2651-2700).1 liasse
 1946 janvier 1875 - 7 avril 1875 (2701-2750).1 liasse
 1957 avril 1875 - 17 juin 1875 (2751-2800).1 liasse
 19617 juin 1875 - 25 septembre 1875 (2801-2850).1 liasse
 19725 septembre 1875 - 15 décembre 1875 (2851-2900).1 liasse
 19815 décembre 1875 - 9 février 1876 (2901-2949).1 liasse
 1999 février 1876 - 26 avril 1876 (2950-2999).1 liasse
 20027 avril 1876 - 13 juillet 1876 (3001-3050).1 liasse
 20119 juillet 1876 - 8 novembre 1876 (3051-3100).1 liasse
 2028 novembre 1876 - 11 janvier 1877 (3101-3150).1 liasse
 20317 janvier 1877 - 21 mars 1877 (3151-3199).1 liasse
 20421 mars 1877 - 14 juin 1877 (3200-3250).1 liasse
 20514 juin 1877 - 26 juillet 1877 (3251-3300).1 liasse
 2061er août 1877 - 28 novembre 1877 (3301-3350).1 liasse
 20728 novembre 1877 - 16 janvier 1878 (3351-3399).1 liasse
 20817 janvier 1878 - 21 mars 1878 (3400-3450).1 liasse
 20921 mars 1878 - 29 mai 1878 (3451-3500).1 liasse
 2104 juin 1878 - 14 août 1878 (3501-3550).1 liasse
 21114 août 1878 - 28 octobre 1878 (3551-3601).1 liasse
 2127 avril 1880 - 19 mai 1880 (4001-4050).1 liasse
 21320 mai 1880 - 12 août 1880 (4051-4100).1 liasse
 21424 août 1880 - 3 novembre 1880 (4101-4150).1 liasse
 2154 novembre 1880 - 6 janvier 1881 (4151-4199).1 liasse
 2166 janvier 1881 - 24 février 1881 (4200-4250).1 liasse
 2172 mars 1881 - 4 mai 1881 (4251-4300).1 liasse
 2185 mai 1881 - 22 juin 1881 (4301-4350).1 liasse
 21928 juin 1881 - 9 septembre 1881 (4351-4399).1 liasse
 22025 janvier 1882 (4523).1 liasse
 22111 mai 1882 - 2 août 1882 (4600-4650).1 liasse
 2223 août 1882 - 8 novembre 1882 (4651-4700).1 liasse
 2238 novembre 1882 - 23 janvier 1883 (4701-4750).1 liasse
 22423 janvier 1883 - 14 mars 1883 (4751-4799).1 liasse
 22514 mars 1883 - 22 mai 1883 (4800-4850).1 liasse
 22622 mai 1883 - 4 juillet 1883 (4851-4900).1 liasse
 2275 juillet 1883 - 21 septembre 1883 (4901-4950).1 liasse
 22821 septembre 1883 - 20 novembre 1883 (4951-4999).1 liasse
 22920 novembre 1883 - 22 janvier 1884 (5000-5050).1 liasse
 23022 janvier 1884 - 12 mars 1884 (5051-5099).1 liasse
 23112 mars 1884 - 1er mai 1884 (5100-5150).1 liasse
 2321er mai 1884 - 25 juin 1884 (5151-5199).1 liasse
 23325 juin 1884 - 22 août 1884 (5200-5250).1 liasse
 23422 août 1884 - 15 décembre 1884 (5251-5300).1 liasse
 23515 décembre 1884 - 11 mars 1885 (5301-5350).1 liasse
 23611 mars 1885 - 5 juin 1885 (5351-5399).1 liasse
 2379 juin 1885 - 18 août 1885 (5400-5450).1 liasse
 23819 août 1885 - 25 novembre 1885 (5451-5500).1 liasse
 23926 novembre 1885 - 16 février 1886 (5501-5550).1 liasse
 24016 février 1886 - 12 mai 1886 (5551-5599).1 liasse
 24112 mai 1886 - 24 novembre 1886 (5600-5699).1 liasse
 2421er décembre 1886 - 25 mai 1887 (5700-5799).1 liasse
 2433 mai 1888 - 11 août 1888 (6000-6050).1 liasse
 24411 août 1888 - 22 novembre 1888 (6051-6100).1 liasse
 24522 novembre 1888 - 14 février 1889 (6101-6150).1 liasse
 24620 février 1889 - 8 mai 1889 (6151-6199).1 liasse
 24716 mai 1889 (6214).1 liasse
 2481er mai 1890 - 31 juillet 1890 (6400-6450).1 liasse
 24914 août 1890 - 26 novembre 1890 (6451-6500).1 liasse
 25026 novembre 1890 - 26 février 1891 (6501-6550).1 liasse
 25125 février 1891 - 20 mai 1891 (6551-6599).1 liasse
 25221 mai 1891 - 22 juillet 1891 (6600-6649).1 liasse
 25322 juillet 1891 - 12 novembre 1891 (6650-6699).1 liasse
 25412 novembre 1891 - 3 mars 1892 (6700-6749).1 liasse
 2559 mars 1892 - 6 juillet 1892 (6750-6799).1 liasse
 2567 juillet 1892 - 24 novembre 1892 (6800-6849).1 liasse
 25724 novembre 1892 - 11 janvier 1893 (6850-6899).1 liasse
 25812 janvier 1893 - 23 mars 1893 (6900-6949).1 liasse
 25923 mars 1893 - 14 juin 1893 (6950-6999).1 liasse
 26014 juin 1893 - 12 octobre 1893 (7000-7050).1 liasse
 26119 octobre 1893 - 21 décembre 1893 (7051-7100).1 liasse
 26221 décembre 1893 - 7 mars 1894 (7101-7150).1 liasse
 2637 mars 1894 - 7 juin 1894 (7151-7199).1 liasse
 2646 février 1895 - 24 avril 1895 (7303-7350).1 liasse
 26524 avril 1895 - 27 juin 1895 (7351-7399).1 liasse
 26627 juin 1895 - 14 novembre 1895 (7400-7450).1 liasse
 26714 novembre 1895 - 20 février 1896 (7451-7500).1 liasse
 26820 février 1896 - 10 juin 1896 (7501-7550).1 liasse
 26910 juin 1896 - 28 octobre 1896 (7551-7599).1 liasse
 27028 octobre 1896 - 8 avril 1897 (7601-7699).1 liasse
 27128 avril 1897 - 21 octobre 1897 (7700-7799).1 liasse
 2724 novembre 1897 - 20 janvier 1898 (7800-7849).1 liasse
 27327 janvier 1898 - 29 juin 1898 (7850-7899).1 liasse
 27421 avril 1898 - 27 juillet 1898 (7900-7949).1 liasse
 27527 juillet 1898 - 1er décembre 1898 (7950-7999).1 liasse
 2768 décembre 1898 - 23 mars 1898 (8000-8050).1 liasse
 27723 mars 1899 - 12 août 1899 (8051-8100).1 liasse
 27812 août 1899 - 30 novembre 1899 (8101-8150).1 liasse
 2797 décembre 1899 - 1er mars 1900 (8151-8199).1 liasse
 2801er mars 1900 - 19 juillet 1900 (8200-8249).1 liasse
 28119 juillet 1900 - 28 novembre 1900 (8250-8299).1 liasse
 28228 novembre 1900 - 21 mars 1901 (8300-8349).1 liasse
 28327 mars 1901 - 18 juillet 1901 (8350-8399).1 liasse
 28418 juillet 1901 - 9 janvier 1902 (8400-8449).1 liasse
 2859 janvier 1902 - 17 avril 1902 (8450-8499).1 liasse
 28617 avril 1902 - 30 juillet 1902 (8500-8549).1 liasse
 28730 juillet 1902 - 20 novembre 1902 (8550-8599).1 liasse
 28820 novembre 1902 - 12 mars 1903 (8600-8649).1 liasse
 28912 mars 1903 - 28 mai 1903 (8650-8699).1 liasse
 29028 mai 1903 - 3 décembre 1903 (8700-8799).1 liasse
 2913 décembre 1903 - 25 mai 1904 (8800-8899).1 liasse
 29225 mai 1904 - 21 décembre 1904 (8900-8998).1 liasse
 2935 janvier 1905 - 16 mars 1905 (9000-9049).1 liasse
 29416 mars 1905 - 31 mai 1905 (9050-9099).1 liasse
 2957 juin 1905 - 5 octobre 1905 (9100-9149).1 liasse
 29612 octobre 1905 - 3 janvier 1906 (9150-9199).1 liasse
 2974 janvier 1906 - 8 mars 1906 (9200-9249).1 liasse
 29814 mars 1906 - 13 juin 1906 (9250-9299).1 liasse
 29914 juin 1906 - 18 octobre 1906 (9301-9349).1 liasse
 30018 octobre 1906 - 10 janvier 1907 (9350-9399).1 liasse
 30123 janvier 1907 - 27 juin 1907 (9400-9500).1 liasse
 3023 juillet 1907 - 5 février 1908 (9501-9599).1 liasse
 3036 février 1908 (9602).1 liasse
 3046 janvier 1909 - 12 mai 1909 (9800-9884).1 liasse
 30512 mai 1909 - 10 novembre 1909 (9890-9999).1 liasse
 30611 novembre 1909 - 10 février 1909 (10000-10049).1 liasse
 30710 novembre 1909 - 19 mai 1910 (10050-10099).1 liasse
 30819 mai 1910 - 14 juillet 1910 (10100-10149).1 liasse
 30928 juillet 1910 - 13 octobre 1910 (10150-10199).1 liasse
 31013 octobre 1910 - 11 janvier 1911 (10200-10249).1 liasse
 31112 janvier 1911 - 2 mars 1911 (10250-10299).1 liasse
 3128 mars 1911 - 4 mai 1911 (10300-10349).1 liasse
 31310 mai 1911 - 5 juillet 1911 (10350-10399).1 liasse
 31413 juillet 1911 - 19 octobre 1911 (10400-10449).1 liasse
 31526 octobre 1911 - 10 janvier 1912 (10450-10499).1 liasse
 31610 janvier 1912 - 20 mars 1912 (10501-10549).1 liasse
 31720 mars 1912 - 3 juillet 1912 (10550-10599).1 liasse
 31827 juin 1912 - 31 octobre 1912 (10600-10649).1 liasse
 3196 novembre 1812 - 8 janvier 1913 (10651-10699).1 liasse
 3208 janvier 1913 - 10 avril 1913 (10701-10749).1 liasse
 32123 avril 1913 - 10 juillet 1913 (10750-10799).1 liasse
 32210 juillet 1913 - 13 octobre 1913 (10800-10849).1 liasse
 32312 novembre 1913 - 4 mars 1914 (10850-10899).1 liasse
 3244 mars 1914 - 13 mai 1914 (10900-10949).1 liasse
 32512 mai 1914 - 7 juillet 1914 (10951-10999).1 liasse
 3268 juillet 1914 - 16 octobre 1915 (11000-11049).1 liasse
 32727 octobre 1915 - 22 mars 1916 (11050-11099).1 liasse
 32829 mars 1916 - 10 octobre 1916 (11100-11147).1 liasse
 32925 octobre 1916 - 30 mai 1917 (11153-11197).1 liasse
 3306 juin 1917 - 19 mars 1919 (11201-11249).1 liasse
 33124 mars 1919 - 29 juillet 1919 (11300-11349).1 liasse
 33228 juillet 1919 - 26 novembre 1919 (11350-11399).1 liasse
 3331er février 1921 - 23 avril 1923 (11590-11984).1 liasse
 3344 juin 1923 - 22 août 1923 (12000-12049).1 liasse
 33522 août 1923 - 4 décembre 1923 (12050-12099).1 liasse
 33610 décembre 1923 - 25 février 1924 (12100-12149).1 liasse
 3373 mars 1924 - 17 juin 1924 (12150-12199).1 liasse
 33810 juin 1924 - 10 septembre 1924 (12200-12249).1 liasse
 33910 septembre 1924 - 15 décembre 1924 (12250-12299).1 liasse
 34015 décembre 1924 - 16 février 1925 (12300-12349).1 liasse
 34117 février 1925 - 25 mai 1925 (12350-12399).1 liasse
 34226 mai 1925 - 9 septembre 1925 (12400-12449).1 liasse
 3439 septembre 1925 - 8 décembre 1925 (12450-12499).1 liasse
 34414 décembre 1925 - 11 février 1926 (12500-12549).1 liasse
 34515 février 1926 - 23 mars 1926 (12550-12599).1 liasse
 34630 mars 1926 - 15 juin 1926 (12600-12649).1 liasse
 34721 juin 1926 - 27 septembre 1926 (12650-12698).1 liasse
 34827 septembre 1926 - 23 novembre 1926 (12700-12749).1 liasse
 34929 novembre 1926 - 1er février 1927 (12750-12798).1 liasse
 3507 février 1927 - 5 avril 1927 (12800-12849).1 liasse
 3515 avril 1927 - 10 août 1927 (12850-12899).1 liasse
 35210 août 1927 - 14 novembre 1927 (12900-12949).1 liasse
 35314 novembre 1927 - 24 janvier 1928 (12950-13000).1 liasse
 35431 janvier 1928 - 24 avril 1928 (13001-13049).1 liasse
 35523 avril 1928 - 25 juillet 1928 (13050-13099).1 liasse
 35625 juillet 1928 - 6 novembre 1928 (13100-13149).1 liasse
 3576 novembre 1928 - 29 janvier 1929 (13150-13199).1 liasse
 3584 février 1929 - 22 avril 1929 (13200-13249).1 liasse
 35922 avril 1929 - 24 juillet 1929 (13250-13299).1 liasse
 3607 août 1929 - 22 octobre 1929 (13300-13349).1 liasse
 36129 octobre 1929 - 7 janvier 1930 (13350-13399).1 liasse
 3627 janvier 1930 - 6 mai 1930 (13400-13449).1 liasse
 3635 mai 1930 - 13 août 1930 (13450-13499).1 liasse
 36413 août 1930 - 4 novembre 1930 (13500-13549).1 liasse
 36510 novembre 1930 - 3 février 1931 (13550-13599).1 liasse
 3662 février 1931 - 23 mars 1931 (13600-13649).1 liasse
 36724 mars 1931 - 8 juin 1931 (13650-13699).1 liasse
 3682 juin 1931 - 28 septembre 1931 (13700-13749).1 liasse
 36929 septembre 1931 - 3 novembre 1931 (13750-13799).1 liasse
 3703 novembre 1931 - 12 janvier 1932 (13800-13849).1 liasse
 37112 janvier 1932 - 8 mars 1932 (13850-13899).1 liasse
 3728 mars 1932 - 26 avril 1932 (13900-13945).1 liasse
 37326 avril 1932 - 14 juin 1932 (13950-13999).1 liasse
 37420 juin 1932 - 24 août 1932 (14000-14049).1 liasse
 37524 août 1932 - 9 janvier 1933 (14050-14099).1 liasse
 3769 janvier 1933 - 20 février 1933 (14100-14149).1 liasse
 37720 février 1933 - 3 avril 1933 (14150-14199).1 liasse
 3783 avril 1933 - 29 mai 1933 (14200-14249).1 liasse
 37922 mai 1933 - 26 juillet 1933 (14250-14299).1 liasse
 3809 août 1933 - 10 octobre 1933 (14300-14349).1 liasse
 3813 octobre 1933 - 5 décembre 1933 (14350-14399).1 liasse
 3824 décembre 1933 - 22 janvier 1934 (14400-14449).1 liasse
 38322 janvier 1934 - 12 mars 1934 (14450-14493).1 liasse
 38412 mars 1934 - 9 avril 1934 (14494-14510).1 liasse
 38517 avril 1934 - 29 mai 1934 (14511-14549).1 liasse
 38629 mai 1934 - 10 juillet 1934 (14550-14600).1 liasse
 38725 juillet 1934 - 29 septembre 1934 (14601-14649).1 liasse
 3882 octobre 1934 - 13 novembre 1934 (14650-14699).1 liasse
 38913 novembre 1934 - 8 janvier 1935 (14700-14749).1 liasse
 3907 janvier 1935 - 12 mars 1935 (14750-14799).1 liasse
 39111 mars 1935 - 7 mai 1935 (14800-14849).1 liasse
 39214 mai 1935 - 24 juillet 1935 (14850-14899).1 liasse
 39327 juillet 1935 - 30 décembre 1935 (14900-14949).1 liasse
 39430 septembre 1935 - 4 novembre 1935 (14950-14979).1 liasse
 39523 décembre 1935 (15005).1 liasse
 39621 janvier 1936 - 11 février 1936 (15025-15040).1 liasse
 39710 mars 1936 (15057).1 liasse
 39829 juin 1936 - 12 août 1936 (15127-15149).1 liasse
 39912 août 1936 - 10 novembre 1936 (15150-15199).1 liasse
 40024 novembre 1936 - 16 février 1937 (15200-15249).1 liasse
 40116 février 1937 - 18 mai 1937 (15250-15299).1 liasse
 40224 mai 1937 - 25 août 1937 (15300-15349).1 liasse
 40325 août 1937 - 30 novembre 1937 (15350-15399).1 liasse
 40423 novembre 1937 - 1er mars 1938 (15400-15453).1 liasse
 40512 juillet 1938 (15545-15546).1 liasse
 40631 octobre 1938 - 23 janvier 1939 (15609-15699).1 liasse
 4076 février 1939 - 20 mars 1939 (15700-15750).1 liasse
 40820 mars 1939 - 30 mai 1939 (15751-15801).1 liasse
 40930 mai 1939 - 11 juillet 1939 (15802-15850).1 liasse
 41012 juillet 1939 - 16 octobre 1939 (15851-15900).1 liasse
 41117 octobre 1939 - 30 janvier 1940 (15901-15972).1 liasse
 4125 février 1940 - 30 avril 1940 (1-49).1 liasse
 41329 avril 1940 - 24 février 1941 (50-99).1 liasse
 41425 février 1941 - 24 juin 1941 (100-149).1 liasse
 41530 juin 1941 - 18 novembre 1941 (150-199).1 liasse
 41618 novembre 1941 - 17 mars 1942 (200-249).1 liasse
 41710 mars 1942 - 26 août 1942 (250-299).1 liasse
 41826 août 1942 - 4 janvier 1943 (300-349).1 liasse
 4195 janvier 1943 - 14 mai 1943 (350-399).1 liasse
 42011 mai 1943 - 20 septembre 1943 (400-449).1 liasse
 4215 octobre 1943 - 13 décembre 1943 (450-499).1 liasse
 42210 janvier 1944 - 21 mars 1944 (500-549).1 liasse
 42328 mars 1944 - 23 août 1944 (551-599).1 liasse
 42419 septembre 1944 - 18 septembre 1945 (600-648).1 liasse
 42525 septembre 1945 - 28 janvier 1946 (650-699).1 liasse
 42614 janvier 1946 - 9 avril 1946 (700-749).1 liasse
 4279 avril 1946 - 24 juin 1946 (750-799).1 liasse
 42825 juin 1946 - 23 septembre 1946 (801-848).1 liasse
 42923 septembre 1946 - 1er octobre 1946 (850-899).1 liasse
 4308 octobre 1946 - 5 novembre 1946 (906-949).1 liasse
 4315 novembre 1946 - 14 janvier 1947 (950-999).1 liasse
 43214 janvier 1947 - 4 mars 1947 (1000-1049).1 liasse
 4334 mars 1947 - 28 avril 1947 (1052-1099).1 liasse
 43429 avril 1947 - 24 juin 1947 (1100-1149).1 liasse
 43523 juin 1947 - 23 septembre 1947 (1150-1199).1 liasse
 43616 septembre 1947 - 25 novembre 1947 (1200-1249).1 liasse
 43725 novembre 1947 - 25 février 1948 (1250-1299).1 liasse
 4383 février 1948 - 23 mars 1948 (1300-1349).1 liasse
 43923 mars 1948 - 8 juin 1948 (1350-1399).1 liasse
 4408 juin 1948 - 11 août 1948 (1400-1449).1 liasse
 44111 août 1948 - 26 octobre 1948 (1450-1499).1 liasse
 4429 novembre 1948 - 14 décembre 1948 (1500-1544).1 liasse
 4437 décembre 1948 - 25 janvier 1949 (1559-1599).1 liasse
 44425 janvier 1949 - 22 février 1949 (1600-1659).1 liasse
 44522 février 1949 - 12 avril 1949 (1660-1699).1 liasse
 44612 avril 1949 - 14 juin 1949 (1700-1749).1 liasse
 44714 juin 1949 - 20 septembre 1949 (1750-1798).1 liasse
 44820 septembre 1949 - 11 octobre 1949 (1800-1849).1 liasse
 44918 octobre 1949 - 20 décembre 1949 (1851-1898).1 liasse
 45020 décembre 1949 - 21 février 1950 (1900-1949).1 liasse
 45121 février 1950 - 25 avril 1950 (1951-1999).1 liasse
 45227 avril 1950 - 6 juin 1950 (2000-2049).1 liasse
 4536 juin 1950 - 19 septembre 1950 (2050-2099).1 liasse
 45419 septembre 1950 - 3 octobre 1950 (2100-2149).1 liasse
 4555 octobre 1950 - 23 novembre 1950 (2150-2199).1 liasse
 45628 novembre 1950 - 13 février 1951 (2200-2249).1 liasse
 45713 février 1951 - 17 avril 1951 (2250-2299).1 liasse
 45824 avril 1951 - 19 juin 1951 (2300-2349).1 liasse
 45926 juin 1951 - 22 août 1951 (2350-2399).1 liasse
 46022 août 1951 - 9 octobre 1951 (2400-2449).1 liasse
 4619 octobre 1951 - 29 novembre 1951 (2451-2499).1 liasse
 46229 novembre 1951 - 24 janvier 1952 (2500-2549).1 liasse
 46322 janvier 1952 - 13 mars 1952 (2550-2599).1 liasse
 46418 mars 1952 - 6 mai 1952 (2600-2649).1 liasse
 46513 mai 1952 - 12 juin 1952 (2650-2699).1 liasse
 46612 juin 1952 - 23 juillet 1952 (2700-2749).1 liasse
 4676 août 1952 - 7 octobre 1952 (2750-2799).1 liasse
 4687 octobre 1952 - 13 novembre 1952 (2800-2849).1 liasse
 46913 novembre 1952 - 23 décembre 1952 (2850-2899).1 liasse
 47016 décembre 1952 - 29 janvier 1953 (2900-2949).1 liasse
 47129 janvier 1953 - 31 mars 1953 (2950-2999).1 liasse
 47231 mars 1953 - 28 mai 1953 (3000-3049).1 liasse
 47321 mai 1953 - 25 juin 1953 (3050-3099).1 liasse
 47430 juin 1953 - 1er octobre 1953 (3100-3149).1 liasse
 47522 septembre 1953 - 27 octobre 1953 (3150-3199).1 liasse
 47622 octobre 1953 - 10 décembre 1953 (3200-3249).1 liasse
 47710 décembre 1953 - 4 février 1954 (3250-3299).1 liasse
 4782 février 1954 - 2 mars 1954 (3300-3349).1 liasse
 4799 mars 1954 - 4 mai 1954 (3350-3399).1 liasse
 4804 mai 1954 - 10 juin 1954 (3400-3449).1 liasse
 4818 juin 1954 - 13 juillet 1954 (3450-3499).1 liasse
 48213 juillet 1954 - 7 octobre 1954 (3500-3549).1 liasse
 4837 octobre 1954 - 16 novembre 1954 (3550-3599).1 liasse
 48416 novembre 1954 - 13 janvier 1955 (3600-3649).1 liasse
 48520 janvier 1955 - 3 mars 1955 (3650-3699).1 liasse
 4863 mars 1955 - 28 avril 1955 (3700-3748).1 liasse
 48728 avril 1955 - 2 juin 1955 (3751-3799).1 liasse
 4882 juin 1955 - 7 juillet 1955 (3800-3849).1 liasse
 48912 juillet 1955 - 22 septembre 1955 (3850-3899).1 liasse
 49027 septembre 1955 - 27 octobre 1955 (3900-3949).1 liasse
 4913 novembre 1955 - 15 décembre 1955 (3950-3998).1 liasse
 49222 décembre 1955 - 2 février 1956 (4000-4049).1 liasse
 4932 février 1956 - 15 mars 1956 (4050-4099).1 liasse
 49420 mars 1956 - 3 mai 1956 (4100-4149).1 liasse
 4958 mai 1956 - 3 juillet 1956 (4150-4199).1 liasse
 49628 juin 1956 - 20 septembre 1956 (4200-4249).1 liasse
 49725 septembre 1956 - 29 novembre 1956 (4250-4299).1 liasse
 4986 décembre 1956 - 31 janvier 1956 (4300-4349).1 liasse
 4995 février 1957 - 12 mars 1957 (4350-4399).1 liasse
 50021 mars 1957 - 7 mai 1957 (4400-4449).1 liasse
 5017 mai 1957 - 4 juin 1957 (4450-4499).1 liasse
 5026 juin 1957 - 7 août 1957 (4500-4549).1 liasse
 5037 août 1957 - 24 septembre 1957 (4550-4599).1 liasse
 50426 septembre 1957 - 31 octobre 1957 (4600-4649).1 liasse
 50531 octobre 1957 - 9 janvier 1958 (4650-4699).1 liasse
 50631 janvier 1958 - 25 février 1958 (4700-4749).1 liasse
 50725 février 1958 - 24 avril 1958 (4750-4799).1 liasse
 50824 avril 1958 - 24 juin 1958 (4800-4849).1 liasse
 50926 juin 1958 - 11 septembre 1958 (4850-4899).1 liasse
 5102 septembre 1958 - 4 novembre 1958 (4900-4949).1 liasse
 5116 novembre 1958 - 18 décembre 1958 (4950-4999).1 liasse
 51218 décembre 1958 - 5 février 1959 (5000-5049).1 liasse
 51310 février 1959 - 17 mars 1959 (5050-5099).1 liasse
 51419 mars 1959 - 14 mai 1959 (5100-5149).1 liasse
 51514 mai 1959 - 30 juin 1959 (5150-5190).1 liasse
 51630 juin 1959 - 17 septembre 1959 (5200-5249).1 liasse
 51717 septembre 1959 - 5 novembre 1959 (5250-5298).1 liasse
 5185 novembre 1959 - 17 décembre 1959 (5303-5349).1 liasse
 51917 décembre 1959 - 16 février 1960 (5350-5399).1 liasse
 5209 février 1960 - 17 mars 1960 (5401-5449).1 liasse
 52124 mars 1960 - 5 mai 1960 (5451-5499).1 liasse
 5223 mai 1960 - 2 juin 1960 (5500-5549).1 liasse
 5232 juin 1960 - 10 août 1960 (5550-5599).1 liasse
 52410 août 1960 - 13 septembre 1960 (5600-5649).1 liasse
 52515 septembre 1960 - 27 octobre 1960 (5650-5699).1 liasse
 52627 octobre 1960 - 19 décembre 1960 (5700-5749).1 liasse
 52722 décembre 1960 - 2 février 1961 (5750-5799).1 liasse
 5282 février 1961 - 23 mars 1961 (5803-5849).1 liasse
 52930 mars 1961 - 1er juin 1961 (5850-5899).1 liasse
 5301er juin 1961 - 22 juin 1961 (5900-5949).1 liasse
 53122 juin 1961 - 11 septembre 1961 (5950-5999).1 liasse
 5327 septembre 1961 - 12 octobre 1961 (6000-6049).1 liasse
 53312 octobre 1961 - 30 novembre 1961 (6050-6099).1 liasse
 53430 novembre 1961 - 25 janvier 1962 (6100-6149).1 liasse
 53522 janvier 1962 - 8 mars 1962 (6150-6199).1 liasse
 53615 mars 1962 - 5 avril 1962 (6200-6249).1 liasse
 5375 avril 1962 - 17 mai 1962 (6251-6296).1 liasse
 53828 mai 1962 - 11 juillet 1962 (6300-6349).1 liasse
 53911 juillet 1962 - 20 septembre 1962 (6350-6399).1 liasse
 54020 septembre 1962 - 18 octobre 1962 (6400-6449).1 liasse
 54118 octobre 1962 - 10 décembre 1962 (6451-6499).1 liasse
 5426 décembre 1962 - 17 janvier 1963 (6500-6549).1 liasse
 54317 janvier 1963 - 28 février 1963 (6550-6589).1 liasse
 54428 février 1963 - 11 avril 1963 (6600-6649).1 liasse
 54511 avril 1963 - 27 mai 1963 (6650-6699).1 liasse
 54620 mai 1963 - 24 juin 1963 (6700-6749).1 liasse
 54710 juillet 1963 - 5 septembre 1963 (6752-6799).1 liasse
 5485 septembre 1963 - 17 octobre 1963 (6800-6849).1 liasse
 54914 octobre 1963 - 28 novembre 1963 (6850-6899).1 liasse
 55028 novembre 1963 - 16 janvier 1964 (6900-6949).1 liasse
 55116 janvier 1964 - 27 février 1964 (6950-6993).1 liasse
 5525 mars 1964 - 23 avril 1964 (7000-7049).1 liasse
 55320 avril 1964 - 25 mai 1964 (7050-7098).1 liasse
 55428 mai 1964 - 8 juillet 1964 (7100-7149).1 liasse
 5558 juillet 1964 - 14 septembre 1964 (7150-7199).1 liasse
 55610 septembre 1964 - 29 octobre 1964 (7200-7248).1 liasse
 55729 octobre 1964 - 26 novembre 1964 (7250-7299).1 liasse
 55826 novembre 1964 - 14 janvier 1965 (7300-7347).1 liasse
 5597 janvier 1965 - 18 février 1965 (7350-7399).1 liasse
 56011 février 1965 - 11 mars 1965 (7400-7449).1 liasse
 56111 mars 1965 - 22 avril 1965 (7450-7496).1 liasse
 56222 avril 1965 - 3 juin 1965 (7501-7549).1 liasse
 5633 juin 1965 - 14 juillet 1965 (7550-7599).1 liasse
 56416 juillet 1965 - 16 septembre 1965 (7600-7649).1 liasse
 56523 septembre 1965 - 21 octobre 1965 (7651-7699).1 liasse
 56621 octobre 1965 - 2 décembre 1965 (7700-7749).1 liasse
 5672 décembre 1965 - 13 janvier 1966 (7750-7799).1 liasse
 56813 janvier 1966 - 3 mars 1966 (7800-7848).1 liasse
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 58825 avril 1968 - 30 mai 1968 (8801-8849).1 liasse
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 59027 juin 1968 - 16 septembre 1968 (8900-8940).1 liasse
 5915 septembre 1968 - 3 octobre 1968 (8941-8999).1 liasse
 5923 octobre 1968 - 14 novembre 1968 (9001-9049).1 liasse
 59314 novembre 1968 - 28 novembre 1968 (9051-9070).1 liasse
 59428 novembre 1968 - 19 décembre 1968 (9071-9099).1 liasse
 59519 décembre 1968 (9100-9112).1 liasse