Name: Ministère des Travaux publics. Administration des Voies hydrauliques. Canaux houillers (Canal de Charleroi-Bruxelles et Canal du Centre) - Ministerie van Openbare Werken. Bestuur der Waterwegen. Steenkoolafvoerkanalen (Kanaal Charleroi-Brussel en Centrumkanaal)
Period: 1830 - 1988
Inventoried scope: 62 linear meters
Archive repository: National Archives of Belgium
Heading : Transport, Public Works and Infrastructure
Authors: J. Liénart
Year of publication: 2021
Code of the inventory: I 683
Ministère des Travaux publics. Administration des Voies hydrauliques
A partir de 1830, les services belges en charge des voies navigables accordent une grande importance aux canaux houillers.
Dès la création de la Belgique, l'État mène une politique de centralisation de la gestion des voies navigables et des autres axes de circulation par l'intermédiaire de l'Administration des Ponts et Chaussées, qui remplace l'Administration du Waterstaat (1814-1830). Pour ce faire, l'État rachète des concessions accordées à des exploitants privés et reprend en main une grande partie du réseau routier et navigable. Il était désormais possible d'harmoniser la circulation sur tout le royaume, notament en matière de péages et d'infrastructures, et de créer de nouveaux axes de communication pour répondre à des impératifs économiques. (1)
Au vu de leur importance stratégique, le canal de Charleroi-Bruxelles et le canal du Centre occupent une grande part de l'activité de l'Administration des Voies hydrauliques. Leur histoire est indissociable, à tel point qu'ils ont longtemps été gérés conjointement, sous la dénomination de " canaux houillers ". Ces deux voies de navigation ont ainsi permis de connecter le Hainaut - terre riche en charbon, la principale ressource énergétique mondiale - aux autres cours d'eau belges et, de ce fait, de favoriser l'essor économique du pays. Ces deux chantiers titanesques ont été réalisés en deux parties : d'abord, le canal de Charleroi-Bruxelles (1832) et, ensuite, le canal du Centre (1917). Cette situation a évidemment engendré des frustrations parmi les charbonniers de la région du Centre qui ont dû patienter de longues décennies avant d'avoir une liaison telle qu'elle existait déjà pour le pays de Charleroi.
Relier la Meuse au bassin de l'Escaut par un canal a longtemps fait partie des rêves des dirigeants de nos contrées, comme le prouvent les premiers projets esquissés sous le règne de Philippe II au XVIème siècle. A différentes époques, parallèlement à l'augmentation de l'extraction charbonnière, différents plans ont été imaginés, sans jamais aboutir. Il faut attendre la période française pour voir un premier projet, déposé par les ingénieurs Viennois et Minard, accepté par le gouvernement mais interrompu par la guerre. Ce projet avorté montre à quel point l'exécution d'un canal devenait prioritaire sur le plan économique. Il n'est donc pas surprenant de voir une réalisation semblable aboutir sous la période hollandaise. Le projet du belge Jean-Baptiste Vifquain (1789-1854) est validé le 7 mars 1823, afin de relier la Sambre au canal de Willebroek. Celui-ci reprend les études antérieures en les modifiant pour que le canal puisse être plus économique dans sa mise en œuvre et dans son exploitation. Des bateaux " sabots " - d'une capacité maximale de 70 tonnes - sont ainsi spécialement créés pour circuler sur le cours d'eau. La société Nieuwenhuis et Cie, l'adjudicataire des travaux, donne les premiers coups de pioche dès 1827. Outre le creusement du tracé et la construction des 55 écluses à établir entre Dampremy et Willebroek, les travaux comprennent également le creusement d'un ambitieux tunnel de 1267 mètres, nommé la " Bête Refaite ", qui permet " la traversée du seuil de partage entre les eaux de la Samme et celles du Piéton ", plus communément appelée la crête de partage. (2)
Le 22 septembre 1832, les 74,3 kilomètres sont ouverts à la navigation, constituant ainsi la plus longue voie navigable artificielle de Belgique. Du côté des propriétaires des charbonnages du Centre, il devient impératif de trouver une solution pour accéder à ce canal, afin de ne pas être désavantagés par rapport à leurs concurrents carolorégiens. Un an après l'ouverture du canal, ils obtiennent gain de cause avec la construction d'un embranchement, à construire au niveau du 12ème bief, qui se divisait lui-même en deux embranchements : l'embranchement de l'Ouest, appelé aussi embranchement de Haine-Saint-Pierre et l'embranchement de l'Est, dit également embranchement de Bascoup-Mariemont (ou branche de Bellecourt). Ce dernier se subdivise en deux nouveaux tronçons : l'un vers La Louvière, l'autre vers Houdeng-Goegnies. L'inauguration de ces dernières extensions, le 5 août 1839, mettra un terme à la première phase de construction du canal, dit à 70 tonnes.
Il ne faut guère attendre plus de deux ans pour convaincre les autorités de la nécessité de la modernisation du canal qui n'est plus suffisant pour assurer l'acheminement des marchandises en pleine Révolution industrielle. Le ministère des Travaux publics confie alors à Vifquain le projet de l'élargir pour passer à 300 tonnes. Toutefois, les industriels devront encore attendre plusieurs décennies avant de voir se mettre en œuvre la modernisation tant souhaitée avec les " Lois relatives aux canaux houillers du Hainaut " de 1879 et 1880. Celles-ci concernent effectivement la mise à grande section sur toute la longueur du canal et la création du canal du Centre. Pour le canal de Charleroi-Bruxelles, les travaux s'échelonneront de 1885 à 1936. Pour ce faire, le tunnel de la Bête Refaite sera remplacé par le tunnel de Godarville, d'une longueur de 1049 mètres, et 38 nouvelles écluses prendront place sur tout le parcours.
La dernière phase de modernisation mènera au canal qui est toujours opérationnel aujourd'hui. Ces travaux répondent à la crise de l'industrie lourde, survenue juste avant la Deuxième Guerre mondiale, en adaptant l'ensemble du réseau des voies navigables belges à des standards européens. Sur base d'un programme mis au point et supervisé par Gustave Willems, directeur général des Voies hydrauliques, la mise à gabarit du canal à 1350 tonnes s'avère bien moins longue que la précédente phase puisque les travaux ne dureront que 22 ans. Il n'est dès lors plus question de tunnel sur le nouveau tracé, entièrement revu. D'une longueur de 68,2 kilomètres, ce dernier comporte désormais dix écluses et le plan-incliné de Ronquières, terminé en 1968, pour racheter les dénivelés.
Dès la fin des travaux des embranchements, les charbonnages de la région du Centre et d'autres entreprises (la faïencerie Boch ou, encore, l'aciérie de Gustave Boël, par exemple) réclament la création d'un nouveau canal pour faire la jonction entre le canal de Mons-Condé (1818) et le canal de Charleroi-Bruxelles. Il faut cependant attendre plusieurs décennies avant de voir leur rêve se concrétiser avec le vote des deux Lois sur les canaux houillers. Avant celles-ci, plusieurs projets avaient déjà été soumis au ministère pour créer cette jonction. Il faut dire que ce canal intéressait non seulement la région du Centre, qui pensait pouvoir profiter de la jonction Sambre-Oise (1838) pour conquérir les marchés de l'Oise, de l'Aisne et de la Seine, mais aussi la région carolorégienne qui cherchait, quant à elle, à atteindre le Tournaisis et les Flandres.
Le projet d'un canal à 300 tonnes, retenu par l'Administration, peut être considéré comme le plus novateur en Belgique, au regard des solutions choisies pour racheter les dénivelés. En effet, dès 1885, les ingénieurs décident de faire construire, par la société Cockerill de Seraing, un premier ascenseur hydraulique du type Clark, tel qu'il en existait à Anderton (Angleterre). Ce dernier, communément appelé ascenseur n° 1, dit improprement " de La Louvière ", se trouve sur la commune de Houdeng-Goegnies et rachète une chute de 16,93 m. Dès la fin de sa construction, en 1888, la poursuite des travaux sera entravée par de nombreux problèmes (négociations laborieuses pour l'acquisition de terrains, infiltrations de l'eau du canal dans d'anciens tunnels de mine, etc.). L'établissement des trois autres ascenseurs (n° 2 à Houdeng-Aimeries, n° 3 à Bracquegnies et n° 4 à Thieu) et des six écluses accusera un important retard. Les ingénieurs prévoient la réception des travaux pour la fin de l'année 1914, voire le début de 1915, mais c'était sans compter sur un ultime contretemps dû à la Première Guerre mondiale. Heureusement, cet axe navigable reste une réalisation stratégique pour l'occupant qui laisse se poursuivre les travaux et assure son inauguration en août 1917.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le canal du Centre n'échappe pas à la modernisation imposée à l'ensemble des voies navigables, qui doivent s'ajuster au gabarit de 1350 tonnes. Il est ainsi décidé un nouveau tracé, comme pour le canal de Charleroi-Bruxelles, qui s'étend sur 24 km et qui relie directement le canal de Nimy-Blaton-Péronnes à celui de Charleroi-Bruxelles. Les travaux, qui sont entamés dès 1963, se heurtent aux mêmes difficultés que par le passé : il faut racheter les 73,15 m de chute entre Thieu et La Louvière. Deux écluses et un nouvel ascenseur-funiculaire, dit de Strépy-Thieu, sont donc imaginés pour rendre le canal opérationnel. L'inauguration du nouveau canal a lieu en 2002 et relègue définitivement le " canal historique " aux activités de loisirs. De nos jours, après un sauvetage in extremis du site à la fin du XXème siècle, grâce à l'offre touristique proposée par l'A.S.B.L. Compagnie du Canal du Centre, les 21 kilomètres du parcours restent toujours navigables, après une interruption de 2002 à 2011, à la suite d'un important accident à l'ascenseur n° 1. Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998.
L'Administration des Voies hydrauliques du Ministère des Travaux publics avait pour mission la gestion des rivières, des canaux, des polders, des ports et des côtes, des passages d'eau, des desséchements, des irrigations, des péages, des plantations et de la police de la navigation.
D'abord rattachés au Ministère de l'Intérieur (1830-1837), les services en charge des voies hydrauliques intègrent le Ministère des Travaux publics, à sa création, en 1837. (3) En 1850, la Direction des Travaux hydrauliques rejoint la puissante Administration des Ponts et Chaussées. Elle y reste jusque dans les années 1970, date à laquelle elle gagne son autonomie, au sein du Ministère des Travaux publics. Enfin, l'Administration des Voies hydrauliques est scindée en trois entités lors de la régionalisation du Ministère des Travaux publics, en 1990. (4)
Comme l'explique très clairement Laurent Honnoré : " L'Administration des Ponts et Chaussées est constituée de services centraux, de services déconcentrés, de services spécialisés et d'organes consultatifs. (...) Les services extérieurs déconcentrés sont organisés sur une base provinciale, sous l'autorité d'un ingénieur en chef. Chaque direction provinciale conçoit, construit et entretient les voies de communication de l'État dans son ressort. Elle élabore des projets qui sont soumis à l'administration centrale pour approbation. Ses responsabilités sont à la fois techniques, financières et administratives ". (5) En plus des services hainuyers des Ponts et Chaussées, un A.R. du 31 mars 1898 crée un Service spécial des Canaux houillers, chargé de superviser les aménagements du Canal du Centre. Intégré à l'Administration des Voies hydrauliques en 1922, il a subsisté jusqu'à la régionalisation du Ministère.
Les Archives de l'Administration des Voies hydrauliques furent longtemps conservées par elles, au sein des différents locaux bruxellois qu'elle occupa (Rue de Louvain, Rue du Marteau, Résidence Palace,...). Tout au long du XIXème siècle, la garde en était confiée à un " indicateur ", qui veillait à enregistrer les dossiers et à les classer dans les greniers. (6) Il fallut attendre 1929-1930 pour qu'un premier ensemble d'archives issues des Voies hydrauliques rejoignent les Archives générales du Royaume, en même temps que celles issues de plusieurs autres services dépendant des Ponts et Chaussées.
Les archives qui font l'objet de cet inventaire sont issues de deux ensembles distincts. Le premier est composé d'environ 200 dossiers provenant des versements effectués aux AGR par l'Administration des Voies hydrauliques en 1929-1930. Arrivées aux AGR dans un désordre le plus complet, empilées dans des sacs de jute et dotées d'aucun bordereau, ces archives furent patiemment triées puis classées par Maurits van Haegendoren et Arthur Cosemans, durant les années 1930. Sommairement décrits par Cosemans, les dossiers concernant les canaux houillers ont été retirés de cet ensemble et joints à ce sous-fonds afin de lui restituer son intégrité. (7) L'autre partie - de loin la plus importante - est issue des archives de l'Administration des Voies hydrauliques versées aux AGR à l'été 2016.
A partir de 1960, cette Administration cessa ses versements aux AGR. Commença alors une histoire dont à peu près seules les archives de l'ancien Ministère des Travaux publics peuvent en offrir. Vers 1990, à l'époque de la régionalisation du Ministère des Travaux publics, Michel Dambrain, un ingérieur industriel féru d'histoire obtint le transfert de la quasi-totalité des archives de l'Administration des Voies hydrauliques du Résidence Palace vers une annexe du Centre d'études hydrologiques qu'il dirigeait, à Seneffe. Pas loin de 400 mètres d'archives, dont les plus anciennes remontaient à la naissance de la Belgique indépendante, se retrouvèrent stockées, au bord du Canal de Charleroi, au beau milieu de la campagne seneffoise, à quelques pas de l'ancien Tunnel de la Bête refaite. A force de persuasion, l'ingénieur avait réussi à convaincre les autorités locales de faire de ces archives le noyau d'un vaste Centre didactique de l'Eau. Destiné à devenir un véritable Ecomusée, le Centre devait attirer touristes, ingénieurs, étudiants et passionnés de tout le pays. (8) A grands coups de fonds européens, le Centre de l'Eau fut finalement créé dans une maison pontière, située à proximité du Pont de l'Origine, à Seneffe. Géré par le Ministère wallon de l'Equipement et des Transport (MET), le Centre didactique de l'Eau commença alors à organiser expositions et visites guidées, destinées à mettre en valeur les voies navigables du Hainaut. On ne sait si les archives de l'Administration des Voies hydrauliques rejoignirent un jour les locaux du Pont de l'Origine mais force est de constater qu'après la mort de Michel Dambrain, en 2001, le vaste projet d'un Centre de documentation auquel auraient été intégrées les archives de l'Administration belge des Voies hydrauliques fut lentement abandonné.
On sait peu de choses sur l'histoire de ces archives durant leur séjour seneffois si ce n'est qu'elles furent largement exploitées par Michel Dambrain et l'ingénieur André Sterling (1924-2018). Plusieurs ouvrages furent éditées dont deux volumineuses Histoires du Canal de Charleroi et du Centre, publiées en 1996 et 2001. Dans leurs recherches, les deux ingénieurs purent compter sur l'appui des membres d'un Cercle d'histoire locale : le Cercle de Recherches et d'Etudes d'Histoire régionale (CREHIR). (9) C'est à eux que revint notamment la tâche d'identifier plans, cartes et photographies dont beaucoup étaient destinés à illustrer les panneaux didactiques du Centre de l'Eau. Malheureusement, il ne fait aucun doute que ce type d'intervention se révéla souvent funeste pour la bonne conservation des archives. Durant des années, de nombreuses pièces furent régulièrement retirées des dossiers afin d'être décalquées ou photographiées, sans qu'elles ne soient systématiquement remises à leur emplacement original. Il en résulta des pertes dont on ne peut qu'espérer qu'elles seront réparées dans les années à venir.
Quoi qu'il en soit, en 2014, avec l'abandon progressif des locaux qui les abritaient, il devint évident que les archives de l'Administration des Voies hydrauliques entreposées à Seneffe se trouvaient en réel danger. Si les quelques dossiers postérieures à la régionalisation de l'Administration furent logiquement transférées aux Archives régionales de Wallonie, décision fut prise de rapatrier le reste aux Archives générales du Royaume, leur emplacement naturel. Une équipe des AGR fut mise en place à l'été 2016 qui, dans des conditions particulièrement difficiles, se chargea de conditionner, décrire et déménager ces archives. En 2017, l'octroi d'un subside accordé par la Région wallonne dans le cadre de l'organisation des Journées du Patrimoine 2017 offrit l'occasion de dresser l'inventaire précis des dossiers concernant les canaux houillers qui avaient été rapatriés de Seneffe quelques mois auparavant.
Ces dossiers concernent essentiellement deux grandes problématiques : d'une part, la construction et l'entretien des canaux et, d'autre part, l'acquisitions de terrains. Les archives qui se rapportent à la construction des canaux et à leur entretien renferment avant tout des documents produits par des ingénieurs (réalisation de plans, études préliminaires avant le lancement d'un marché public, rapports sur des inondations, etc.) et des documents ayant trait aux relations que ces derniers entretenaient avec les entrepreneurs des travaux, que ce soit pour la réalisation de ces voies navigables ou la construction d'ouvrages d'art et des différents bâtiments qui y sont liés (maisons éclusières, par exemple). Un grand nombre de dossiers traitent également des demandes formulées par les différentes entreprises voisines des canaux ou des procès intentés par elles. Il s'agit bien sûr des grands charbonnages mais, plus généralement, de toutes les entreprises qui avaient besoin d'eau pour fonctionner, comme des moulins, des brasseries, des papeteries, etc. Pour l'histoire des villes et des villages traversés par les canaux, quelques pétitions et autres requêtes particulières témoignent de la vie des habitants le long de ces cours d'eau. La série des " dossiers divers " et des dossiers du " Service des autorisations " permettent de se plonger dans le quotidien des simples riverains. On notera aussi la présence de quelques photographies, parfois de grande qualité, et de nombreuses lettres à en-tête, issues d'un grand nombre de sociétés impliquées dans la vie des canaux. Enfin, deux dossiers renferment les projets d'artistes destinées à la décoration des ponts de la Porte de Flandre et du pont de la rue Ropsy-Chaudron, à Bruxelles (n° 1949 et n° 2468).
Les dossiers d'acquisitions de terrains sont eux-mêmes divisés en deux catégories : la première traite des généralités tandis que la seconde se focalise sur les parcelles emprises afin de pouvoir procéder aux travaux. Les dossiers de généralités traitent généralement de toute la section ou du site considéré. On y trouve le dossier préparatoire des travaux, des dossiers relatifs au personnel impliqué dans les acquisitions de terrains, aux emprises à réaliser (plans, enquêtes dans les communes afin de recueillir les observations et les réclamations ou encore le bornage des terrains acquis), à la comptabilité, aux excédents de terrains. Les dossiers d'expropriations (les parcelles emprises) sont généralement classés par numéro d'ordre lorsque celui-ci renvoie à un outil de référence permettant d'identifier à la fois l'identité des propriétaires et la parcelle considérée sur le plan cadastral. Dans le cas contraire, ces dossiers ont été décrits un à un. La procédure-type des acquisitions de terrains, fixée par la Loi du 17 avril 1835 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique et celle du 27 mai 1870 sur la simplification des formalités prescrites en matière d'expropriation pour cause d'utilité publique, débute avec la constitution d'un dossier dit " général " qui reprend les décisions ministérielles, les dispositions de préparation des acquisitions à réaliser ainsi que l'avancement de ces dernières. Un plan des parcelles nécessaires à la réalisation des travaux envisagés (plan parcellaire) est alors confectionné. Les parcelles à acquérir se voient alors attribuer un numéro d'ordre. Un agent des Domaines est ensuite nommé parmi les receveurs de l'Enregistrement des communes avoisinantes afin de procéder aux emprises dans la ou les communes comprises dans la section considérée. Une enquête est alors menée par l'administration communale dans la ou les communes en question afin de recueillir les observations et les réclamations des riverains. Un tableau de comptabilité, reprenant l'ensemble des parcelles à acquérir dans une ou plusieurs communes, est tenu à jour. Il reprend l'ensemble des frais nécessaires aux expropriations mais aussi ceux dus aux notaires et aux avoués. Il précise également si l'expropriation a été réalisée à l'amiable ou si elle a donné lieu à une procédure judiciaire. Quand les parcelles sont acquises, l'administration procède au bornage de ces dernières. Après les travaux, certaines parcelles deviennent des excédents de terrains qui sont alors retournés aux Domaines. L'État peut, par la suite, décider de louer ou revendre ces terrains à des particuliers, les anciens propriétaires bénéficiant d'un droit de préemption. Il convient de noter que cette procédure postérieure ne se retrouve pas forcément dans les dossiers des parcelles emprises mais le plus souvent dans les dossiers des requêtes diverses qui se retrouvent dans la deuxième partie relative à la construction et à l'entretien des canaux.
Pour les dossiers concernant la construction et l'entretien des canaux, la numérotation d'origine permet de constater d'évidentes lacunes et les rares inventaires et indicateurs qui nous sont parvenus attestent de ces pertes. Le peu d'archives concernant le début du XIXème siècle est à attribuer aux nombreuses destructions opérées par l'Administration des Voies hydrauliques durant toute son existence. De plus, il ne fait à peu près aucun doute que des archives ont été subtilisées pendant qu'elles étaient stockées à Seneffe ou peu avant leur transfert de Bruxelles vers le Hainaut. Des centaines de dossiers comportent d'ailleurs des fantômes récents pour marquer l'endroit où se trouvaient des plans. Ceux des ascenseurs, par exemple, ont presque entièrement disparu. En ce qui concerne les acquisitions de terrains, l'administration avait délimité des sections ou des sites spécifiques et adopté une numérotation par des chiffres romains suivant l'ordre chronologique des acquisitions et des travaux. Cette numérotation a probablement été adoptée a posteriori, sûrement après les travaux. Pour le canal de Charleroi, les séries numérotées V, VI et potentiellement celles au-delà de XI ont été perdues. En ce qui concerne les autres, quelques dossiers font défaut, particulièrement dans les séries I, II et IX. Pour la majorité des séries, l'ensemble des dossiers généraux n'a pas été retrouvé.
Parmi les archives versées aux Archives générales en 1929-1930, certaines firent l'objet d'un tri mené, dans les années 1930, par Maurits Van Haegendoren et Arthur Cosemans, archivistes aux AGR. Furent détruits les dossiers " concernant l'entretien ordinaire des voies navigables et qui ne présentaient qu'un intérêt très réduit " ainsi qu'une grande partie des " dossiers divers " concernant les plantations sur les bords des voies navigables, les bicyclettes des cantonniers et gardes, etc. En revanche, aucune sélection, ni élimination n'a été effectuée au sein des archives versées en 2016. Toutefois, quelques dossiers ont fait l'objet d'un élagage destiné à éliminer des pièces imprimées présentes en de très nombreux exemplaires.
Lors de la régionalisation de l'Administration des Voies hydrauliques (1990), les trois Administrations régionales qui lui succédèrent emportèrent les archives courantes ou semi-courantes dont elles avaient encore l'usage. Celles-ci devraient rejoindre à terme les Archives générales du Royaume. En ce qui concerne les archives produites après la régionalisation, il convient de s'adresser aux Services d'Archives régionaux.
Ce sous-fonds est divisée en trois sections : d'abord, celle des " Canaux houillers " qui concerne aussi bien le canal de Charleroi-Bruxelles que le canal du Centre, ensuite, celle du " Canal de Charleroi-Bruxelles " et, enfin, celle du " Canal du Centre ". Pour les deux dernières sections, trois ensembles ont été identifiés : premièrement, la partie " Acquisitions de terrains ", deuxièmement, la partie " Construction et entretien " et troisièmement, les " Divers " qui n'ont pu trouver place dans les deux premières parties.
Pour la partie relative aux acquisitions de terrains, il a été convenu de suivre la méthode de classement adoptée par l'administration probablement a posteriori, par ordre chronologique des expropriations et des travaux, selon des chiffres romains. Ce classement originel a été conservé même si les chiffres romains n'apparaissent pas dans cet inventaire car ils n'étaient d'aucune utilité pour le chercheur. L'ordre chronologique des travaux ne suit pas forcément le tracé des canaux. En effet, pour le canal de Charleroi, les travaux ont débuté par les biefs n° 9 et 10 et les écluses n° 9, 10, 11 entre Courcelles et Pont-à-Celles (I) avant de se poursuivre par le bief de partage entre Luttre et Godarville (II), les embranchements du canal entre Seneffe et Houdeng-Goegnies (III), le bief n° 8 à Viesville (III bis), les biefs n° 4 à 7 entre Roux et Thiméon (IV), les biefs n° 1 à 3 (dont une grande partie des dossiers n'a pas pu être retrouvée) entre Marchienne-au-Pont et Roux (probablement V), le bief compris entre les écluses n° 54 et 55 à Bruxelles (dont les dossiers n'ont pas été retrouvés et qui étaient sûrement cotés VI), les travaux pour l'alimentation du canal entre les écluses n° 9 et 11 (VII), les biefs compris entre les écluses n° 12 à 23 entre Seneffe et Arquennes (VIII), le raccordement du canal au Rupel à Bruxelles (IX), les biefs compris entre les écluses n° 23 à 40 entre Arquennes et Ronquières (X), les biefs compris entre les écluses n° 40 et 46 entre Ronquières et Clabecq (XI) et enfin, après la Première Guerre mondiale, les biefs entre les écluses n° 40 et 54 dont les dossiers n'ont pas été retrouvés. En ce qui concerne le canal du Centre, les expropriations ont débuté par la première phase de la section n° 1 allant de Mons à Thieu (I) et se sont poursuivies pour la section terminale d'Houdeng-Goegnies à La Louvière (II), de la section n° 2 avec les embranchements vers Trivière (III), la section n°4 de Thieu à La Louvière (IV) et enfin, se sont achevées par la deuxième phase de la section n°1 (V).
Pour les dossiers " Construction et entretien ", quatre classements d'origine ont pu être identifiés et utilisés pour la mise en œuvre du présent inventaire. Les deux premiers sont dénommés : pour le canal de Charleroi-Bruxelles, d'une part, " Dossiers de 1830 à 1837 " et, d'autre part, " Dossiers de 1838 à 1926 " et, pour le canal du Centre, " Dossiers avant 1926 ". Ceux-ci comportent des numéros uniques attribués aux dossiers par l'administration, au fur et à mesure de leur ouverture. Ces numéros ont été reportés dans des indicateurs qui ont été partiellement conservés. Pour les deux classements suivants, il s'agit de codes probablement thématiques, dont la logique a pu être reconstituée, en partie. Les premiers, utilisés de 1927 à 1940, correspondent aux codes qui débutent par V89 pour les canaux houillers, par V65 pour le canal de Charleroi-Bruxelles ou par V60 pour le canal du Centre. À noter que les codes qui commencent par R correspondent à des dossiers concernant la Deuxième Guerre mondiale et ses conséquences. Pour ce classement, les codes des dossiers se composent comme suit :
Mode de classement (10)
À partir de 1941, le classement est complètement revu. Le code CH pour le canal de Charleroi-Bruxelles et le code CC pour le canal du Centre remplacent respectivement le V65 et le V60. Il est probable que les numéros qui suivent immédiatement ces lettres correspondent à un thème. Par exemple, CH-52 signifie qu'il s'agit de travaux divers sur le canal de Charleroi-Bruxelles. Ces numéros sont suivis d'une suite de chiffres et de lettres, parfois obscure, qui semble correspondre à une affaire particulière. Ainsi, tous les dossiers qui commencent par CH-52-4-F se rapportent aux travaux du plan incliné de Ronquières. On fera remarquer que les Canaux houillers disparaissent de ce classement. Il est à espérer que la découverte ultérieure d'instructions ou de recommandations internes à l'administration permettra d'affiner la compréhension de ces modes de classement particulièrement complexes.
Ces archives sont publiques. Leur consultation est libre.
Pour la reproduction des archives, les règlements et tarifs en vigueur aux Archives générales du Royaume sont d'application.
Il est à noter que de nombreux documents, parmi lesquels des plans et des affiches, sont particulièrement fragilisés à cause de la mauvaise qualité du papier, suite à une exposition à l'eau ou à l'emploi d'encres ferrogalliques. D'une manière générale, il est demandé aux chercheurs de manipuler les documents avec la plus grande précaution et de maintenir l'ordre des pièces au sein des dossiers.
En ce qui concerne les Canaux houillers, cet inventaire remplace l'inventaire T 039/05 concernant l'Administration des Voies hydrauliques. (11) En effet, les quelques liasses qui concernaient spécifiquement le canal de Charleroi-Bruxelles et le canal du Centre qui reposaient dans les versements datant de 1929-1930 et qui étaient très sommairement décrites en ont été extraites pour rejoindre le sous-fonds inventorié ici. Les cotes se rapportant à cet instrument n'ayant été citées qu'à de très rares occasions, nous avons choisi de ne pas établir de table de concordance.
Les AGR conservent quelques séries d'indicateurs issus de l'Administration des Ponts et Chaussées qui, pour une période allant grosso modo de 1830 à 1930, constituent autant de répertoires des dizaines de milliers de dossiers ouverts durant cette période. D'un usage très malaisé, leur unique vertu est de permettre une identification des principaux dossiers manquants. A noter toutefois qu'un inventaire partiel des dossiers concernant le canal de Charleroi-Bruxelles a été retrouvé et intégré au fonds sous la cote n° 536.
Concernant les dossiers relatifs aux acquisitions de terrains, il convient de se référer systématiquement aux relevés de comptabilité de la section ou de la commune, qui reprennent l'ensemble des parcelles emprises (avec l'identité des propriétaires et les données cadastrales) dont les numéros sont repris dans cet inventaire. Celui-ci indique également si le dossier considéré se trouve éventuellement placé dans un autre dossier relatif à une autre commune de la section. Il est également possible que des pièces aient été éparpillées dans plusieurs autres dossiers concernant des communes avoisinantes. Généralement, la farde originelle, sur laquelle est indiqué l'ensemble des pièces se trouvant dans le dossier, précise si certaines d'entre elles se trouvent dans d'autres dossiers. Dans le cas où le relevé de comptabilité n'a pas été retrouvé, il est indiqué dans l'inventaire quel instrument utiliser (généralement un plan qui reprend également l'identité des propriétaires et les numéros cadastraux des parcelles). Dans le cas où aucun dossier général n'a été retrouvé, les dossiers des parcelles emprises sont alors décrits de manière complète.
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STERLING A., " Histoire des voies navigables. Le canal de Charleroi à Bruxelles ", dans Annales des Travaux Publics de Belgique, n°5, 1986, pp. 409-520.
STERLING A. et DAMBRAIN M., Le Canal de Charleroi à Bruxelles. Témoin d'une tradition industrielle, Bruxelles, 2001.
Ce sous-fonds a été patiemment extrait du volumineux ensemble qui avait été rapatrié de Seneffe à l'été 2017. Il a ensuite été classé, inventorié et décrit par Joffrey Liénart entre juin et septembre 2017 et octobre et novembre 2019, en collaboration avec Bernard Wilkin, Marie Linos et Tom Gheur. Il a ensuite été conditionné à l'été 2020 par Chantal Windels. Michaël Amara, chef de service aux AGR, a assuré l'encadrement de ce travail et a effectué la relecture du présent inventaire. L'inventoriage a été réalisé en conformité avec les Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives dans leur version d'août 2012. Celles-ci sont basées sur la norme ISAD-(G).
Cet inventaire a pu être réalisé grâce au soutien financier du Service public de Wallonie / Département du patrimoine dans le cadre des Journées du Patrimoine 2017 " Voies d'eau, de terre et de fer ". Que la Région wallonne soit ici chaleureusement remerciée pour sa précieuse contribution à la conservation de ce patrimoine archivistique à destination des générations futures.
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1 | [40628] Dossier concernant les frais d'insertion d'annonces d'adjudications dans différents journaux. 1880-1913. | 1 liasse | |||||||
2 | [45583] Dossier concernant les remises aux Domaines. 1904-1910. | 1 liasse | |||||||
3 - 28 | [45846] Dossiers relatifs à l'alimentation des usines élévatoires. 1886-1927. | ||||||||
3 | [45846/2] Alimentation du canal de Charleroi par l'aménagement du Piéton et du ruisseau de Viesville. (Dossier n° 1). 1891-1895. | 1 liasse | |||||||
4 | [45846/2] Alimentation du canal de Charleroi par la captation d'une partie du débit de la Sambre. (Dossier n° 2). 1896-1910. | 1 liasse | |||||||
Contient probablement des pièces d'un autre dossier. | 5 | [45846] Construction d'une conduite d'arrivée des eaux de la Sambre vers le canal de Charleroi. 1903-1906. | 1 chemise | ||||||
6 | [45846/2] Travaux d'aménagement en vue de la mise en fonctionnement des usines élévatoires pour l'année 1911 (Dossier n° 3). 1908-1911. | 1 liasse | |||||||
7 | [45846/2] Travaux d'aménagement en vue de la mise en fonctionnement des usines élévatoires pour l'année 1912 (Dossier n° 4). 1911-1912. | 1 liasse | |||||||
Une note indique que les pièces de ce dossier " sont rentrées du cabinet en 1913 ". | 8 | [45846-2] Rapport de l'ingénieur principal S. Derycke sur l'avancement des travaux par l'entrepreneur Vande Casteel. 1912-1913. | 19 pièces | ||||||
9 | [45846/2] Travaux d'aménagement du canal de Charleroi en vue de la mise en fonctionnement des usines élévatoires pour l'année 1913 (Dossier n° 5). 1913. | 1 liasse | |||||||
Contient une facture de fournitures pour la construction des usines élévatoires de la société Fredo Goebel de Liège datant du 31 juillet 1919. | 10 | [45846/2] Travaux d'aménagement du canal de Charleroi en vue de la mise en fonctionnement des usines élévatoires pour les années allant de 1914 à 1920 (Dossier n° 6). 1914-1920. | 1 liasse | ||||||
11 | [45846/2] Travaux d'aménagement du canal de Charleroi en vue de la mise en fonctionnement des usines élévatoires pour l'année 1921 (Dossier n° 7). 1911-1921. | 1 chemise | |||||||
12 | [45846-2] Réclamation et demande d'indemnités en faveur d'Alfred Lepage, propriétaire de la S.A. Les Glaces de Charleroi, suite à l'interruption de la circulation sur la route de Gosselies à Roux (Dossier spécial). 1912. | 20 pièces | |||||||
13 | [45846/2/1] Répartition des frais d'épuisement avec l'Entreprise Vande Casteele pour le canal de Charleroi. 1920. | 2 pièces | |||||||
14 | [45846/2/2] Retard dans la construction des usines élévatoires pour le canal de Charleroi. 1913, 1920. | 1 chemise | |||||||
Contient un livret d'un devis pourvu d'un sceau des Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi du 1er avril 1912 et une facture à en-tête remarquable de la société Geo. H. Thacher & Co. d'Albany (New-York) datant du 30 mars 1912. | 15 | [45846/3] Construction des usines élévatoires pour le canal de Charleroi. 1911-1924. | 1 liasse | ||||||
16 | [45846/4] Travaux de mise à grande section du canal de Charleroi, rigoles de dérivation des ruisseaux de Viesville, du Piéton et de la Rampe et bassin d'alimentation. 1896-1903. | 1 chemise | |||||||
17 | [45846/5] Projet de la commune de La Louvière de s'alimenter en eau potable à partir de la source de la Haine, à Anderlues, et de capter les eaux du Piéton, à Piéton, au détriment du canal de Charleroi. 1907-1910. | 1 chemise | |||||||
18 | [45846/6] Emprunts faits au canal de Charleroi pour l'alimentation du canal du Centre. 1889-1895. | 20 pièces | |||||||
19 | [45846/7] Problème d'étanchéité des maçonneries d'amont de l'ascenseur n° 4, à Thieu, sur le canal du Centre. 1896-1897. | 7 pièces | |||||||
19 /1 | [45846/8] Expertises de la situation des usines de la Haine situées à Nimy, Obourg, Havré et Ville-sur-Haine à exproprier pour l'alimentation du Canal du Centre. 1886-1892. | 1 liasse | |||||||
20 | [45846/10] Établissement d'une rigole de dérivation du ruisseau de Viesville vers le 9e bief pour l'alimentation du canal de Charleroi. 1895-1912. | 1 liasse | |||||||
21 | [45846/11] Transformation de l'écluse n° 1, ancienne branche de Dampremy, et prise d'eau au 11e bief de la Sambre concernant le canal de Charleroi. 1912-1919. | 1 chemise | |||||||
Contient une facture à en-tête remarquable de la société Béringer & De Vos datant du 24 décembre 1918. | 22 | [45846/12] Fourniture de l'électricité pour l'alimentation des usines élévatoires du canal de Charleroi (Dossier n° 1). 1910-1919. | 1 liasse | ||||||
23 | [45846/12] Fourniture de l'électricité pour l'alimentation des usines élévatoires du canal de Charleroi (Dossier n° 2). 1919-1921. | 1 liasse | |||||||
24 | [45846/12] Fourniture de l'électricité pour l'alimentation des usines élévatoires du canal de Charleroi (Dossier n° 3). 1921-1927. | 1 liasse | |||||||
25 | [45846/13] Alimentation du Canal du Centre au moyen des eaux de la Haine, à Ville-sur-Haine et à Thieu. 1914. | 2 pièces | |||||||
26 | [45846/15] Établissement d'une vanne sur l'écluse n° 2 du canal de Charleroi par l'entrepreneur Georges Knibeller, situé à Marchienne-au-Pont. 1920-1923. | 1 liasse | |||||||
27 | [45846/16] Fourniture d'outillage pour les usines élévatoires du Canal de Charleroi. 1920-1922. | 13 pièces | |||||||
Contient plusieurs lettres à en-tête remarquables : J. Launoy-Falise, magasins de meubles, ébenisterie, menuiserie, à Jumet-Gohissart ; Versé Frères, manufactures de cuirs vernis, à Bruxelles. | 27 /1 | [45846/17] Fournitures diverses pour le Canal de Charleroi. 1921-1927. | 1 chemise | ||||||
28 | [45846/RI] Rapports d'inspection des usines élévatoires pour le canal de Charleroi. 1916-1923. | 1 chemise | |||||||
29 - 31 | [59801] Dossier concernant les contraventions dressées sur les canaux houillers. 1913-1926. | ||||||||
Une note indique : " classé canal de Charleroi ". | 29 | Procès-verbaux à charge d'inconnus ou de contrevenants identifiés. 1913-1926. | 1 liasse | ||||||
Une note indique : " classé canal de Charleroi ". | 30 | Affaire concernant René Bureau, à Ecaussinnes-d'Enghien (Canal du Centre). 1923-1924. | 19 pièces | ||||||
Une note indique : " classé canal de Charleroi ". | 31 | Affaire concernant Alphonse Pireaux, à Arquennes (Canal de Charleroi). 1923-1926. | 11 pièces | ||||||
32 - 37 | [60600] Dossier concernant la réfection des deux canaux après la Première Guerre mondiale. 1918-1921. | ||||||||
32 | [60600] Dossier n° 1. 1918-1919. | 1 liasse | |||||||
33 | [60600] Dossier n° 2. 1919. | 1 chemise | |||||||
34 | [60600] Dossier n° 3. 1919. | 1 liasse | |||||||
35 | [60600] Dossier n° 4. 1919. | 1 liasse | |||||||
36 | [60600] Dossier n° 5. 1919. | 1 liasse | |||||||
37 | [60600] Dossier n° 6 (?). 1920-1921. | 1 liasse | |||||||
38 - 40 | [60700] Dossier concernant l'entretien des canaux houillers. 1919-1922. | ||||||||
38 - 39 | Dossiers concernant les adjudications. 1919-1922. | ||||||||
Le dossier relatif au bail suivant est le n° 41 [61905-AD]. | 38 | [60700-2AD] Deuxième bail. 1919-1920. | 1 liasse | ||||||
Le dossier relatif au bail suivant est le n° 41 [61905-AD]. | 39 | [60700-3AD] Troisième et quatrième baux. 1921-1922. | 1 liasse | ||||||
Le dossier relatif au bail suivant est le n° 41 [61905-AD]. | 40 | [60700-2T] Dossier concernant l'exécution des travaux. 1919-1922. | 1 liasse | ||||||
Voir Archives des Ponts et Chaussées (Voies hydrauliques) [Inv. T 039/05], n° 672.Le dossier relatif au bail suivant est le n° 41 [61905-AD]. | --- | [60700-2-T] Dossier n° 2. 1920-1922. | 1 liasse | ||||||
Voir Archives des Ponts et Chaussées (Voies hydrauliques) [Inv T 039/05], n° 672.Le dossier relatif au bail suivant est le n° 41 [61905-AD]. | --- | [60700] Dossier n° 4. 1920-1923. | 1 chemise | ||||||
Voir Archives des Ponts et Chaussées (Voies hydrauliques) [Inv T 039/05], n° 672. | --- | [61905] Dossier concernant le troisième lot pour l'entretien des canaux. 1921-1924. | 1 liasse | ||||||
41 | [61905] Dossier concernant le cinquième bail pour l'entretien des canaux. 1921-1924. | 1 liasse | |||||||
42 | [62007] Dossier concernant la situation des portes mobiles des ouvrages et des barrages de garde sur les canaux. 1923-1924. | 8 pièces | |||||||
43 | [62008] Dossier concernant les réclamations de " La Batellerie Thudinienne réunie ", à Thuin, à propos des difficultés de navigation rencontrées sur les canaux. 1923. | 10 pièces | |||||||
44 | [62021] Dossier concernant le renouvellement des portes de garde établies dans la passe du pont de Binche de la branche principale de l'embranchement du canal de Charleroi. 1922-1925. | 1 chemise | |||||||
45 - 47 | [62037] Dossier concernant le sixième (?) bail pour l'entretien des canaux. 1924-1926. | ||||||||
45 | [62037-AD] Dossier d'adjudication. 1924-1926. | 1 liasse | |||||||
46 | [62037-2] Dossier concernant l'entretien du canal de Charleroi du pont de Gouy jusqu'au Barrage du Grand-Réservoir à Ronquières, au tunnel de la Bête-Refaite et aux embranchements du Centre avec leurs dépendances. 1924-1925. | 1 liasse | |||||||
47 | [62037-3] Dossier concernant l'entretien du canal de Charleroi depuis le barrage de Ronquières jusqu'au canal de Bruxelles au Rupel. 1924-1925. | 1 liasse |