Inventaire des archives de la famille de Merode Westerloo. I. Papiers personnels de la famille de Merode

Archive

Name: Famille de Merode Westerloo. Papiers personnels - Familie de Merode Westerloo. Stukken van persoonlijke aard

Period: 1321-1938

Inventoried scope: 185 linear meters

Archive repository: National Archives of Belgium

Heading : Families and Persons

Inventory

Authors: B. D'hoore

Year of publication: /

Code of the inventory: I 571

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Producteur d'archives

Nom

Famille de Merode.

Historique

L'arbre généalogique de la famille de Merode est sans conteste l'un des plus vastes et complexes de toute la noblesse belge. Les nombreux mariages conclus entre des membres des différentes branches familiales n'y sont pas étrangers. Ainsi les enfants de Guillaume-Charles-Ghislain de Merode, marquis de Westerloo, qui épousa en 1778 Marie-Josèphe d'Ongnies de Mastaing, princesse de Grimbergen, descendent treize fois de Richard II de Merode († 1446) et Béatrice de Pietersheim.
Selon la tradition, la famille descendrait des rois d'Aragon par Raimond-Bérenger, comte de Barcelone. Ils conservèrent ses armoiries, chargées d'une brisure. Il n'existe toutefois pas de documents authentiques pour étayer cette origine.
La généalogie de Merode débute avec certitude avec Werner Ier, qui vivait au XIIIe siècle et qui avait deux fils. La descendance de l'aîné, Scheiffart, s'éteignit en 1852. Le cadet, Werner II, est l'ancêtre des Merode actuels. Quatre générations plus tard, dans la seconde moitié du XIVe siècle, Richard Ier, seigneur de Merode et de Frentz († 1394) épousa Marguerite de Wesemael, héritière du comté de Olen. Son frère, Jean de Wezemaal, était seigneur de Westerlo. Après son décès en 1417, cette seigneurie passa à son fils unique Jean qui décéda en 1464, dernier porteur de son nom. Deux ans auparavant, ce Jean avait désigné Charles le Téméraire comme son successeur, ce qui fut contesté par Jean Ier de Merode, petit-fils de Marguerite de Wesemael. Ce n'est que suite à une décision du Conseil de Brabant que Jean Ier de Merode devint effectivement seigneur de Westerlo en 1478. Son père, Richard II († 1446) avait déjà réussi par son mariage à augmenter le patrimoine familial d'une autre seigneurie importante. Son épouse, Béatrice de Pietersheim, était entre autres héritière de la seigneurie de Pietersheim à Lanaken.
Le couple Merode-Pietersheim eut trois fils qui fondèrent chacun une branche : Jean Ier (branche de Westerlo), Richard III (branche de Houffalize) et Guillaume Ier (branche de Rummen). Chacune de ces branches allait encore se scinder au cours des siècles.

Branche de Westerloo

Jean (Ier), seigneur de Merode, Westerloo et Pietersheim († 1485) épousa Aleyde de Hornes. L'aîné de leurs petits-fils, Jean (III), époux d'Anne de Ghistelles, n'ayant pas d'enfants légitimes, il légua par testament tous ses biens à ses cousins Henri et Richard (IV), enfants de Richard (III) de Merode et Marguerite de Hornes. Henri († 1564) s'allia à Françoise de Brederode, héritière de Ridderkerk. Leur fils Jean (IV) († 1601) épousa Mencie de Glimes Berghes et Marguerite, baronne de Pallant. De ce second mariage naquit Philippe (Ier) (1568-1627). Philippe IV lui conféra en 1626 le titre de marquis de Westerloo. Son épouse depuis 1591 était Anne de Merode, chanoinesse de Mons et héritière de la branche de Houffalize.
Leur fils Florent (Ier) de Merode, marquis de Westerloo (1598-1638) se maria avec Anne-Sidonie de Bronckhorst Batenburg Steyn, héritière de Steyn, Batenburg et Odenkirchen. Le couple Merode-Bronckhorst eut entre autres deux fils, Ferdinand-Philippe (1626-1653) et Maximilien (1627-1675). Le premier hérita du titre de marquis de Westerloo. De son mariage avec Madeleine de Gand Vilain, fille du prince d'Isenghien, naquirent un fils mort jeune et une fille, Isabelle-Marguerite. Afin de conserver l'important patrimoine dans la famille, cette dernière épousa son oncle et parrain, Maximilien. De ce mariage de l'oncle de 38 ans avec sa nièce de 16 ans naquit le membre le plus célèbre de la maison de Merode : Jean-Philippe-Eugène (1674-1732).
Comme son père, il eut une carrière militaire bien remplie et devint feld-maréchal au service de la maison d'Autriche. Les services qu'il rendît lui valurent entre autres le titre de Grand d'Espagne et l'Ordre de la Toison d'Or. Comme il n'eut pas de fils de son premier mariage avec Marie-Thérèse, princesse Pignatelli Bisaccia Monteleone, il se remaria en 1721 avec Charlotte, princesse de Nassau-Hadamar, qui lui donna deux fils et cinq filles.
Toutes les filles obtinrent une prébende de chanoinesse et aucune ne se maria, probablement en raison du mauvais état des finances familiales qui ne permettait pas de les doter selon leur rang. La cadette, Marie-Josèphe, chanoinesse de Mons, hérita en 1745 de la princesse Jeanne-Baptiste de Nassau-Siegen, également chanoinesse de Mons. Elle entra ainsi en possession des importantes archives de la baronie de Renaix, propriété de la famille de Nassau-Siegen depuis 1629.
Le fils aîné du feld-maréchal, Jean-Guillaume-Augustin (1722-1763), marquis de Westerloo, épousa Eléonore de Rohan, issue d'une des plus illustres familles de la noblesse française. Le couple n'ayant qu'une fille, l'ensemble du patrimoine des Merode échut à son frère, Philippe-Maximilien-Werner de Merode (1729-1773). Celui-ci était marié depuis 1759 avec Marie-Catherine-Josèphe, princesse de Rubempré et d'Everberg, héritière de l'immense fortune de sa famille.
Outre trois filles, le couple Merode - Rubempré n'eut qu'un fils, Guillaume-Charles-Ghislain (1762-1830), marquis de Westerloo et de Trélon, prince de Rubempré et d'Everberg, qui continua la lignée. Il réussit également à augmenter le patrimoine familial de manière significative en épousant une riche héritière. En 1788 il épousa sa parente, la comtesse Marie-Josèphe d'Ongnies de Mastaing, fille unique de Otto-Henri d'Ongnies, prince de Grimbergen, et de Marie-Philippine de Merode, de la branche de Deinze. Elle hérita entre autres les seigneuries de Grimbergen, Buggenhout, Pamel et Brugelette, ainsi que leurs archives et celles des familles Ongnies, Coupigny, Jauche, Mastaing, Affaytadi, Bournonville, Berghes, Glymes, Sterck et Van Daele.
En outre, elle fut désignée en 1804 héritière universelle de son oncle, Balthazar-Philippe de Merode. Elle hérita ainsi les archives de la branche des marquis de Deinze, contenant entre autres les archives des seigneuries de Deinze, Duffel, Ham-sur-Heure, Nalinnes, Solre-sur-Sambre, Rixensart, Marthes et Mametz, Ossogne, Wavremont, Crupet et Sevry. À leur décès le couple Merode - Ongnies possédait près de 30 châteaux.
Sous les régimes français et hollandais Guillaume-Charles-Ghislain de Merode était sénateur de l'empire, grand maréchal de la Cour du roi des Pays-Bas et bourgmestre de Bruxelles. Son fils aîné Henri (1782-1847) épousa en 1805 Jenny de Thésan, qui par sa mère était la nièce du célèbre marquis de La Fayette. Par la suite, les Merode s'allièrent principalement à des familles de la noblesse française. Henri était sénateur. Il fut également envoyé extraordinaire au couronnement de l'empereur Ferdinand Ier. Il portait un grand intérêt à l'histoire et principalement au moyen-âge. C'est à son initiative que les mémoires de son arrière-grand-père, le feld-maréchal Jean-Philippe-Eugène de Merode furent publiées en 1840. Il rédigea aussi ses propres "Souvenirs" qui furent édités en 1864. De 1832 à son décès en 1862, son épouse fut Dame d'Honneur et Grande Maîtresse de la reine Louise-Marie, de la princesse Charlotte et de la princesse Marie-Henriette, Duchesse de Brabant. Par la suite, plusieurs membres de la famille de Merode servirent également la famille royale belge.
Tout comme son père, Charles de Merode (1824-1892) trouva son épouse en France. La princesse Marie d'Arenberg était la fille du prince Pierre d'Arenberg et d'Alix de Talleyrand-Périgord. Elle hérita de propriétés de la famille d'Arenberg en Belgique comme le château de Beersel ou des polders dans la province d'Anvers, ainsi que des propriétés en France, principalement dans le département de la Mayenne.
Du mariage avec Marie d'Arenberg naquit entre autres une fille Jeanne, qui fit construire en 1910 le nouveau château de Westerlo, devenu depuis maison communale.
Son frère Henri (1856-1908) épousa en 1883 la princesse Nathalie de Croÿ (branche de Dülmen). Ce mariage donna lieu à la troisième grande acquisition d'archives par mariage. La mère de Nathalie, la princesse Nathalie de Ligne, était la fille de Nathalie de Trazegnies, issue de la branche aînée de cette famille. Ainsi des archives sur la famille de Trazegnies (avec entre autres tous les papiers d'office de Gillion-Othon de Trazegnies, gouverneur d'Artois et de Tournai au XVIIe siècle) et leurs propriétés Trazegnies, Berzée, Chapelle-lez-Herlaimont, Longuernée, Irchonwelz et Villemont passèrent aux Merode.
Henri de Merode marcha dans les pas de son père en devenant président du Sénat et Ministre d'État. De 1892 à 1895 il occupa la fonction de ministre des Affaires étrangères. Son fils Charles (1887-1977), marquis de Westerloo, prince de Rubempré et de Grimbergen, bourgmestre de Westerlo, obtint en 1930 (comme tous les autres membres de la famille), le titre de prince de Merode, transmissible à tous les descendants porteurs du nom. Son mariage avec Marguerite de Laguiche étant resté sans enfants, il adopta en 1946 son parent, le prince Albert de Merode, descendant aussi bien de Félix que de Werner de Merode, deux des frères cadets de Henri (1782-1847) mentionné plus haut.

Branche de Deinze

Maximilien-Antoine de Merode (1604-1670), sixième fils de Philippe Ier de Merode (branche de Westerlo), était gouverneur de l'Entre-Sambre-et-Meuse. En 1653 il hérita du marquisat de Deinze et des seigneuries de Duffel, Muggenberg, Leefdaal, Oirschot et Hilvarenbeek de Guillaume IV de Merode, décédé sans enfants. De son mariage avec Anne-Françoise de Carondelet, héritière de Wavremont, Solre-sur-Sambre et Crupet, naquirent entre autres deux fils. Le cadet, Jean, époux de Philippine de Gavre d'Ayseau, fonda la branche de Nalinnes, seigneurie qu'il hérita de sa grand-tante, Jeanne de Merode-Houffalize. Leur unique petite-fille, Thérèse-Jeanne de Merode, héritière de entre autres Solre-sur-Sambre, Groesbeck, Lissereuil, Fauroeulx et Fontenelle, épousa en 1715 son cousin Joachim-Maximilien de Merode, marquis de Deinze.
Ferdinand de Merode (1633-1687), fils aîné de Maximilien-Antoine, était marquis de Deinze, chambellan de l'archevêque de Cologne et conseiller du prince-évêque de Liège. Il épousa Marie-Célestine de Longueval, comtesse de Bucquoy, qui lui donna entre autres trois fils : Maximilien-Albert (1662-1710), qui continua la branche de Merode-Deinze, Philippe-François, qui fonda la branche de Rubempré, et Charles-Florent (1677-1749). Ce dernier devint lieutenant-général dans l'armée française et résida à la cour de Versailles où son épouse, Garcia de Salcedo, était dame d'honneur de la reine. Il acheta le marquisat de Trélon après le décès de la duchesse de Holstein, née Marie-Célestine de Merode (branche de Houffalize). Sa fille Marie-Louise légua Trélon par testament à Maximilien-Léopold, prince de Rubempré.
Joachim-Maximilien de Merode, marquis de Deinze (1690-1740), fils de Maximilien-Albert, se maria deux fois. De son premier mariage avec Thérèse-Jeanne de Merode, héritière de entre autres Solre-sur-Sambre et Groesbeck, déjà mentionnée, naquirent deux enfants qui attinrent l'âge adulte. Jean-Charles-Joseph, marquis de Deinze (1719-1774), fit carrière dans l'armée au service de l'Autriche. Il n'eut pas d'enfants de son mariage avec la princesse Flore d'Arenberg.
Sa sœur, Marie-Philippine, héritière de Solre-sur-Sambre, épousa en 1747 Otto-Henri d'Ongnies, comte de Mastaing et prince de Grimbergen. Leur fille unique Marie-Josèphe devint en 1804 l'héritière de son oncle, Balthazar de Merode (1735-1816) (fils du deuxième mariage de Joachim-Maximilien avec Marie-Madeleine, comtesse de Jauche-Mastaing). Ainsi tout le patrimoine de la branche de Deinze (Deinze, Wavremont, Jeherenne, Montfoort, Groesbeck, Rixensart, etc.) resta dans la famille de Merode, puisque Marie-Josèphe était mariée depuis 1778 avec Guillaume-Charles-Ghislain de Merode, marquis de Westerlo.

Branche de Rubempré

Philippe-François de Merode (1669-1742), deuxième fils de Ferdinand, marquis de Deinze, épousa en 1704 Louise-Brigitte, fille unique de Philippe-Antoine, prince de Rubempré et d'Everberg. Suite au décès de ce dernier en 1707 l'énorme fortune des Rubempré passa aux Merode. Il s'agissait entre autres de Vertain, Vertigneul, Aubigny, Autreppe, Aalter, Knesselare, de biens dans le quartier de Louvain (avec comme noyau Rhode-Saint-Pierre et le château de Horst), et dans les quartiers d'Arras et de Saint-Omer.
Son épouse étant la dernière porteuse du nom, Philippe-François de Merode décida pour lui-même et ses descendants de reprendre les armoiries de la famille de Rubempré. Il hérita également de son beau-père la fonction héréditaire de grand veneur du duché de Brabant.
Son fils unique Maximilien-Léopold, prince de Rubempré et d'Everberg (1710-1769), provoqua un énorme scandale en épousant sa lingère, Catherine Ocreman. Bien qu'elles ne disposent pas des quartiers de noblesse tant prisés, leurs deux filles étaient des épouses convoitées. La cadette resta célibataire tandis que l'aînée, Marie-Catherine-Josèphe, épousa en 1759 Philippe-Maximilien-Werner de Merode, futur héritier de son frère, le marquis de Westerlo. Ainsi tout la fortune des princes de Rubempré et les archives qui les accompagnaient entrèrent dans la branche aînée des Merode.

Branche de Houffalize

Richard III de Merode († 1482), fils de Richard II et Béatrice de Pietersheim, épousa en secondes noces Marguerite d'Argenteau, héritière de Houffalize. Cette seigneurie, ainsi que toutes les autres propriétés de Marguerite (Briffeuil, Wasmes, Bury, etc.) passèrent à leur fils aîné, Richard IV de Merode. Du second mariage de ce dernier avec Hélène de Melun naquit entre autres François Ier († 1542), qui épousa Yolande de Hennin Lietard Boussu et fut père de Jean († 1590). Ce dernier épousa Philippine, vicomtesse de Montfoort, héritière de entre autres Montfoort et Abbenbroich. Leur fille Anne, héritière de la branche de Houffalize, avec les importantes seigneuries de Montfoort, Ham-sur-Heure et Sautour, épousa un an après le décès de son père Philippe Ier de Merode de la branche de Westerlo.
Un oncle de Anne, Louis de Merode († 1589), était marié à Louise de Blois, héritière du marquisat de Trélon. Ce marquisat en France resta pendant cinq générations dans sa descendance, jusqu'à Marie-Célestine de Merode, épouse de Johan-Adolf de Holstein (demi-frère du feld-maréchal Jean-Philippe-Eugène de Merode Westerloo). Après son décès Trélon fut vendu en 1729 à Charles-Florent de Merode, de la branche de Deinze.

Branches de Waroux et de Villers-sur-Lesse

Les branches de Waroux et de Villers-sur-Lesse sont issues de la branche de Rummen, les descendants de Guillaume Ier de Merode. Jean-Pierre de Merode († 1630) était grand-maître de la cour du prince-évêque de Liège et bourgmestre de la ville de Liège. Il reçut le titre de comte de Waroux en 1622. Son épouse était Marguerite, baronne de Harchies, héritière de entre autres Harchies et Grandglise. Leur fils aîné Ernest († >1665), comte de Waroux et Thiant, était gouverneur de Valenciennes.
Sa descendance s'éteignit avec sa petite-fille Adrienne-Ernestine, qui donna les seigneuries de Waroux, Thiant, Harchies et Grandglise au chef de famille, le feld-maréchal Jean-Philippe-Eugène de Merode, marquis de Westerlo, en 1723.
Eitel-Frédéric de Merode (1577-1656), seigneur d'Ossogne et Gourguechon, fils cadet du couple Merode - Harchies, fonda la branche de Villers-sur-Lesse en épousant Anne-Catherine de Beaufort de Celles, vicomtesse de Villers-sur-Lesse et Jeherenne. Son fils Alexandre-Théodore († 1674) épousa également une riche héritière, sa propre cousine, Anne d'Allamont, chanoinesse de Remiremont et héritière de Brandeville, Allamont, Malandry et Bussy. Alexandre-Théodre n'eut qu'un fils décédé en 1685 et deux filles. L'aînée, Marie-Thérèse, donna en 1715 les seigneuries de Villers-sur-Lesse, Jeherenne, Gourguechon et Ossogne à Joachim-Maximilien de Merode, marquis de Deinze.

Archives

Historique

Dès leur production, les archives qui constituent le présent fonds furent conservées à des endroits différents. Pour les papiers personnels le plus souvent dans les hôtels de maître en ville, pour les papiers concernant les biens dans le château le plus proche. Les archives déménageaient fréquemment au gré des décès et partages.
Au milieu du XIXe siècle toutes les archives se trouvaient dispersées dans plusieurs châteaux en Belgique (Westerlo, Pietersheim, Rixensart, Everberg, Solre-sur-Sambre, Trazegnies, Grimbergen), en Allemagne (Merode) et en France (Trélon). Vers 1890 le comte Henri de Merode, marquis de Westerloo, prit l'initiative de centraliser toutes les archives dans son hôtel, 23 rue aux Laines à Bruxelles, et de les faire inventorier de manière systématique. Le choix de l'hotel de Merode plutôt que du château de Merode s'explique probablement aussi par le fait qu'à cause de sa carrière politique Henri de Merode était amené à résider la plus grande partie de l'année dans la capitale.

Acquisition

Début 1950, le prince Charles de Merode, fils d'Henri, contacta l'Archiviste général du Royaume Camille Tihon, concernant la possibilité d'un dépôt de ses archives familiales aux Archives générales du Royaume. La raison invoquée était de les mettre à la disposition des historiens, même si le fait que les archives avaient atteint des proportions telles, qu'elles devenaient difficiles à gérer a certainement aussi joué. Dans sa première lettre le prince Charles de Merode faisait déjà savoir qu'il ne s'agissait pas d'un petit fonds d'archives : "Elles occupent deux salles et forment de nombreux mètres cubes". Accompagné de Mlle Ernestine Lejour, l'Archiviste général du Royaume se rendit le 11 mars 1950 à l'hôtel de Merode.
Initialement le prince proposa de mettre les archives à disposition des Archives générales du Royaume pour un délai de 15 ans. Il désira également qu'un inventaire analytique soit dressé dans un délai de deux ans après le transfert. Le déménagement des archives vers les Archives générales du Royaume eut lieu en avril 1950.
Le 8 novembre 1950 le prince de Merode et l'Archiviste général du Royaume signèrent une convention de dépôt des archives qui fut encore approuvée par le Ministre de l'Instruction Publique de l'époque, Pierre Harmel. Cette convention prévoyait un dépôt pour une période de 30 ans. La famille conserverait la propriété des archives qui formeraient un tout indivisible dénommé " Fonds Merode Westerloo ". Un inventaire analytique complet serait dressé dans le plus court délai possible et en tout cas dans les huit ans. Cet inventaire serait imprimé aux frais des Archives générales du Royaume et distribué aux dépôts d'archives et aux institutions scientifiques de Belgique et de l'étranger. Le déposant recevrait une trentaine d'exemplaires de l'inventaire.
En cas de retrait le prince s'engageait à rembourser les frais purement matériels de conservation et de classement (frais de transport, papiers, cartons, portefeuilles, etc.). Le prince se réservait pour lui, ainsi que pour son épouse et ses héritiers le droit de suivre la mise au point de l'inventaire, et de déterminer les documents qu'il désirait conserver par devers lui. En tout temps le déposant et ses ayants-droit pourraient recevoir communication à domicile des documents faisant partie du dépôt. Après établissement de l'inventaire, les documents du fonds pourraient être communiqués aux chercheurs dans les mêmes conditions que les autres fonds de famille conservés aux Archives générales du Royaume.
Après le dépôt de 1950 le prince Charles de Merode a encore versé quelques petits compléments :
- 29 février 1959 : dossiers concernant la démission de son père, le comte Henri de Merode, comme ministre des Affaires Étrangères (1895) ;
- 20 avril 1970 : quelques livres et documents d'archives ;
- 16 février 1976 : cinq rouleaux concernant Trazegnies, qui ont été intégrés dans la troisième série des Cartes et plans, n° 657 et 658 et dans la série des Généalogies, n° 120-122.

Contenu

Le présent inventaire se limite aux papiers personnels de la famille de Merode. Les papiers personnels des familles apparentées (les principales sont : Berghes, Jauche Mastaing, Nassau-Hadamar, Nassau-Siegen, Ongnies et Trazegnies) ainsi que les documents sur les biens en Belgique, en Allemagne, en France et aux Pays-Bas feront l'objet d'inventaires séparés.
Comme tous les fonds d'archives de famille, les archives Merode Westerloo se caractérisent par une très grande diversité de contenu, reflétant tous les stades et toutes les facettes d'une vie. Impossible dans le cadre de la description générale du fonds d'énumérer de manière exhaustive tous les types de documents présents et toutes les possibilités de recherche qu'ils offrent.
Les extraits des registres paroissiaux et de l'état civil fournissent les éléments de base pour établir la généalogie d'une famille. Ils peuvent être complétés par les notices généalogiques qui ont été rédigées.
Les nombreux arbres généalogiques et tableaux de quartiers s'adressent aussi bien au généalogiste qu'au spécialiste en héraldique. Il s'agit souvent de très belles pièces avec des armoiries en couleur. Les tableaux de quartiers étaient souvent dressés pour servir de preuve en vue de l'obtention d'une prébende dans un chapitre noble.
Celui qui s'intéresse au droit nobiliaire trouvera de nombreux diplômes de noblesse, parfois accompagnés de correspondance et d'autres documents, comme, par exemple, un dossier relatif à la demande par Guillaume-Charles-Ghislain de Merode du titre (non obtenu) de duc.
Des renseignements sur l'éducation des enfants se retrouvent souvent de manière indirecte dans la correspondance familiale. Des documents spécifiques sur l'éducation n'existent que pour le XIXe siècle. Ainsi un cours de droit de Henri de Merode.
Les contrats de mariage (133 cotes) permettent d'étudier la stratégie matrimoniale et donnent un aperçu du patrimoine familial.
Plus de 195 cotes comprenant des testaments fournissent des informations sur la position vis-à-vis de la mort. Pour le XVIIIe siècle on peut voir dans quelle mesure les Lumières influencèrent la noblesse, avec une diminution du nombre de messes demandées pour le repos de l'âme du défunt et une augmentation de dons aux proches.
Les contrats de mariages et les testaments sont souvent présents en plusieurs exemplaires. À côté de l'original on trouve des copies, authentiques ou non, qui étaient principalement faites pour servir de preuve dans le cadre d'un procès.
Les successions donnèrent généralement lieu à une importante production d'archives, avec de volumineux états de biens, des inventaires et des procès entre les héritiers.
La correspondance, présente en grand nombre pour les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, apporte un éclairage sur l'histoire des mentalités et de la vie quotidienne de la noblesse. Même si toutes les lettres ne nous sont pas parvenues, la correspondance présente dans le fonds (près de 57.000 lettres de correspondants identifiés) constitue une source de première importance pour l'étude des mécanismes de patronage et de clientélisme nobiliaire, caractéristiques de la société d'Ancien Régime. La correspondance familiale permet également de pénétrer vraiment dans l'intimité et la psychologie des personnes.
Les deux personnes qui nous ont laissé le plus grand nombre de lettres reçues sont de loin le feld-maréchal Jean-Philippe-Eugène de Merode, marquis de Westerloo (1674-1732) et la comtesse Henri de Merode, née Jenny de Thésan (1787-1862). Les milliers de lettres qu'ils reçurent permettent d'avoir une vue d'ensemble de leur réseau de relations. Pour la comtesse Henri de Merode on trouve des lettres reçues de proches (par exemple de son oncle, le célèbre marquis de La Fayette), tout comme un grand nombre de lettres de religieux, tant réguliers que séculiers. Les registres de minutes de la correspondance expédiée par le feld-maréchal de Merode entre 1696 et 1732 (couvrant presque 1,5 mètres linéaires) sont extrêmement intéressants et rares.
La correspondance montre bien que le réseau de relations des Merode et de leurs proches avait une dimension européenne. Le feld-maréchal de Merode recevait des lettres en français, en espagnol, en allemand, en italien et en néerlandais. Parmi ses plus célèbres correspondants on trouve le duc de Marlborough et Leibniz.
Des lettres de membres de la famille royale de Belgique se trouvent également dans le fonds. Outre plus de 500 lettres de la reine Louise-Marie à sa dame d'honneur, la comtesse Henri de Merode, il y a quelques lettres des rois Léopold Ier, Léopold II et Albert Ier, de la reine Elisabeth et du futur roi Léopold III.
Si tant de lettres nous sont parvenues, c'est en partie grâce à quelques personnes qui étaient au service des Merode. Pour le XVIIIe siècle une masse de lettres ont été conservées par François-Jacques Bosquet, qui fut pendant plus de 50 ans l'intendant de la famille. Cette correspondance est en général de la correspondance d'affaires, mais contient parfois aussi de la correspondance strictement familiale, comme les lettres que l'intendant Bosquet reçut de ses enfants.
Parmi les ego-documents on trouve le manuscrit des mémoires du feld-maréchal de Merode qui furent éditées en 1840. Les journaux de voyages sont plus nombreux. Le plus élaboré est celui tenu par Philippe de Merode durant son voyage en Italie et à Malte entre octobre 1586 et février 1588 (1). Pour le grand tour à travers l'Europe entrepris par Maximilien-Léopold de Rubempré de mai 1732 à septembre 1735, un registre minutieusement tenu des recettes et dépenses a été conservé.
Pour le XIXe siècle il y a un journal de voyage de Charles de Merode avec des informations culturelles et historiques sur les sites visités en France et en Italie en 1838-1839.
Les comptes et quittances pour les dépenses de ménage, rédigés et conservés par les maîtres d'hôtels et les intendants, montrent le fonctionnement d'une maisonnée noble sous toutes ses facettes, aussi bien dans les hôtels de maître en ville que dans les châteaux à la campagne. Ils constituent une source de premier ordre pour l'histoire alimentaire, l'histoire vestimentaire et l'histoire de la consommation en général. Les données sur les médicaments livrés fournissent des informations pour l'histoire de la médecine, tandis que les comptes de dépenses pour les funérailles permettent de se faire une idée du décorum qui accompagnait souvent ces événements. Des réseaux entiers de fournisseurs peuvent être étudiés. Les factures imprimées du XIXe siècle contiennent souvent des en-têtes joliment illustrés.
Des comptes et acquits de dépenses de ménage sont présents en grande quantité, aussi bien pour le XVIIe (branche Merode-Trélon), le XVIIIe (Philippe-Maximilien-Werner de Merode et princes de Rubempré) que le XIXe siècles (comtesse Henri de Merode).
Les registres de personnel de maison avec des mentions de fonctions, gages et livrées appropriées complètent également l'aperçu de l'organisation d'une maisonnée noble.
Pour la comtesse Henri de Merode, née de Thésan, ses comptes personnels permettent aussi d'avoir une vue d'ensemble de la charité pratiquée par une dame de l'aristocratie au XIXe siècle.
Les dossiers de procès avec des fournisseurs fournissent également des informations intéressantes sur le cadre de vie matériel de la noblesse. Les nobles étaient appellés devant des tribunaux pour des factures non payées plus souvent qu'on ne le pense.
La propriété foncière resta la principale source de revenus de la noblesse jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Seul Philippe-François de Rubempré s'aventura sur le marché des actions, par exemple dans la Compagnie des Indes.
Les inventaires de mobiliers, argenteries, vêtements et bijoux permettent de reconstituer le cadre de vie.
Les inventaires de bibliothèques, joints aux comptes pour l'achat de livres et la correspondance avec des libraires donnent une idée du cadre intellectuel d'une personne, comme du feld-maréchal Jean-Philippe-Eugène de Merode.
Philippe-François, prince de Rubempré, possédait une importante collection de médailles. Cette collection est particulièrement bien documentée grâce à sa vente.
Ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'art trouveront des documents intéressants comme un dossier sur le triptyque dit de Merode de Robert Campin (2), des dossiers sur des expositions auxquelles la famille de Merode apporta sa contribution (3), et des inventaires de tableaux et de gravures du prince de Rubempré.
Pour celui qui fait des recherches sur l'histoire militaire, les archives offrent une mine de renseignements. Plusieurs Merode et parents ont eu un curriculum militaire impressionant.
De nombreuses archives militaires relatives au feld-maréchal Jean-Philippe-Eugène de Merode ont été conservées. Elles concernent plus particulièrement l'organisation de son régiment de cuirassiers et de dragons au début du XVIIIe siècle. Les nombreuses lettres que son fils Philippe-Maximilien-Werner, lieutenant-colonel dans les régiments d'infanterie de Ligne et d'Arberg, adressait à l'intendant Bosquet, permettent de le suivre à la trace durant la Guerre de Sept Ans, y compris dans toutes les batailles auxquelles il assista.
Les prébendes dans les chapitres nobles étaient particulièrement convoitées, surtout dans les familles avec de nombreuses filles qui ne pouvaient pas toutes recevoir une dot confortable. Les archives contiennent des documents sur des chanoinesses et sur quelques chanoines à Andenne, Essen, Liège, Maastricht, Maubeuge, Munsterbilzen, Mons, Nivelles, Thorn et Tournai.
Une grande quantité d'archives concernant de nombreuses fonctions exercées ont été conservées. Ces papiers d'office complètent souvent d'autres sources d'histoire politique et institutionnelle. Pour l'Ancien Régime, on dénombre des documents sur des personnes ayant exercé les fonctions suivantes : gouverneur (Bruxelles, Huy, Tournai, Entre-Sambre-et-Meuse), bailli (Oudenaarde), grand-bailli (Condroz), bourgmestre (Liège) et stadhouder (Malines).
Pour la période française signalons Guillaume-Charles-Ghislain de Merode qui était sénateur de l'empire et bourgmestre de Bruxelles. Après l'indépendance belge des membres de la famille de Merode ont occupé des fonctions publiques à plusieurs niveaux : président du Sénat, député, sénateur, ministre des Affaires étrangères, ministre d'État, diplomate et bourgmestre de Westerlo.
Le comte Henri de Merode, Ministre des Affaires étrangères de 1892 à 1895, mérite une mention spéciale. Dans cette fonction, il rassembla une importante documentation sur l'émigration et correspondit avec la compagnie maritime Red Star Line. La crise gouvernementale de mai 1895 relative au Congo causa sa démission. Son influence politique ressort entre autres dans la correspondance concernant des demandes de secours et d'interventions pour des travaux à des églises et des maisons communales.
Il constitua également d'intéressants dossiers relatifs aux festivités du centenaire du Boerenkrijg et aux 1300 ans de Sainte-Dimphna à Geel, ou concernant le Comité national de pèlerinages belges à Rome, dont il était président d'honneur. Un monument en son souvenir fut érigé à Westerlo en 1913. La réalisation de ce monument par souscription peut être suivi grâce au dossier conservé.
Certaines personnes ont exercé des fonctions à la Cour. Trois demoiselles de Merode étaient dame d'honneur de l'archiduchesse Isabelle. L'épouse de Charles-Florent de Merode, marquis de Trélon, était dame d'honneur de la reine de Marie Leczynska à Versailles. Au XVIIe siècle, deux Merode furent chambellan de l'empereur. Au siècle, suivant ils furent sept à exercer cette charge, surtout honorifique.
Au XIXe siècle la comtesse Henri de Merode, née de Thésan, fut pendant 30 ans Dame d'Honneur de la reine Louise-Marie et de la princesse Charlotte de Belgique, ainsi que Grande Maîtresse de la Maison de la princesse Marie-Henriette, Duchesse de Brabant. Comme la reine ne disposait à l'époque pas encore d'un propre secrétariat, c'était la comtesse de Merode qui se chargeait de traiter toutes les demandes de secours qui étaient adressées à la reine et parfois aussi au roi. Toutes ces archives, qu'on s'attendrait en toute logique à trouver aux Archives du Palais Royal, se trouvent dans le fonds de Merode Westerloo.
Les membres de la famille de Merode reçurent de nombreuses distinctions honorifiques. Pour l'Ancien Régime, quatre Merode furent désignés chevaliers de l'ordre de la Toison d'Or (4). Jean-Guillaume-Augustin de Merode, marquis de Westerloo, était commandeur de l'Ordre de Saint-Michel.
En tant que ministre des Affaires Étrangères le comte Henri de Merode reçut à la fin du XIXe siècle plusieurs décorations étrangères : l'Ordre royal de la Maison de Hohenzollern (Allemagne), l'Ordre de l'Aigle Rouge (Allemagne), l'Ordre du Sauveur (Grèce), l'Ordre de l'Étoile (Roumanie), l'Ordre de Danebrog (Danemark), l'Ordre du Soleil Levant (Japon), l'Ordre de la Rédemption Africaine (Libéria), l'Ordre de Pie IX (Vatican) et l'Ordre du Lion et du Soleil (Perse).

Langues et écriture des documents
Français, néerlandais, allemand, espagnol, italien et latin.

Sélections et éliminations

Depuis le dépôt du fonds de Merode Westerloo aux Archives générales du Royaume, aucun document n'a été éliminé. Ceci n'empêche pas des lacunes dans certaines séries, comme les comptes, phénomène inévitable pour des archives qui ont souvent été déplacées au fil des siècles.

Mode de classement

Dans le cadre de la succession du feld-maréchal de Merode Westerloo, Richard Hennessy fut chargé le 22 avril 1733 par le prince de Rubempré et le marquis de Deinze de s'occuper des archives au château de Westerlo. Dans un rapport non daté Hennessy signale qu'il " trouvat ces archives dans le plus épouventable état et confusion du monde, de sorte qu'il n'étoit pas possible d'y trouver un seul document [...] Il s'est donc mis à ce pénible ouvrage jour et nuit sans discontinuer, travaillant tous les jours depuis le grand matin et le plus souvent jusqu'à 10 ou 11 heures de la nuit. Il a à la fin purgé ces archives de trois grandissimes coffres pleins de papiers volants, dont il n'y a pas une seule feuille qu'il n'at pas lue pour ne point perdre un document qui puisse servir par après à quelque chose " (5).
Il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour que toutes les archives de la famille de Merode, conservées principalement dans les châteaux de Westerlo, Merode, Pietersheim, Rixensart, Trélon et Ham-sur-Heure, soient centralisées à Bruxelles, dans l'hôtel de la rue aux Laines, occupé par le comte Henri de Merode, marquis de Westerloo. C'est à partir de 1893 que débuta l'inventoriage systématique ; jusqu'en 1950 par des archivistes engagés par la famille de Merode (6), à partir du dépôt aux Archives générales du Royaume par des archivistes de l'État (7). Le travail s'est poursuivi tout au long du XXe siècle et reflète bien l'évolution de la pratique archivistique. Plusieurs fichiers avec chaucun leur propre logique rendaient la consultation du fonds particulièrement fastidieuse et peu efficace.
Lorsque nous avons repris la charge du fonds en juin 2008, nous avons rapidement fixé comme objectif d'arriver à un inventaire répondant aux normes archivistiques actuelles et qui permette une exploitation optimale du fonds. Pour cela il fallait en grande partie refaire le travail de nos prédécesseurs, afin d'arriver à un inventaire homogène.
En encodant de manière sommaire dans une base de données toutes les descriptions faites par les différents archivistes depuis 1893 (38.000 cotes), il a été possible de localiser tous les documents qui devaient être intégrés dans le présent inventaire. Les 175 mètres linéaires du fonds qui n'avaient pas encore été inventoriées et qui se trouvaient souvent dans un état chaotique, ont été triées sommairement, afin d'en extraire les papiers personnels des membres de la famille de Merode.
Dans la structure de chaque inventaire d'archives de familles réalisé depuis le travail de pionnière de Mlle Ernestine Lejour, les papiers personnels sont les premiers à être décrits, suivis des documents sur les biens. Le premier volume de l'inventaire du fonds de Merode Westerloo est donc tout naturellement consacré aux papiers personnels de la famille de Merode. Des inventaires des papiers personnels des familles apparentées et des innombrables propriétés en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et en France suivront.
Pour apporter une structure dans la généalogie de la famille de Merode, qui se caractérise par de nombreux mariages entre membres des différentes branches, l'ouvrage d'E. Richardson, Histoire de la Maison de Merode (Bruxelles, 1955), a servi de fil conducteur. La division en lignes et branches, tout comme la succession généalogique des membres de la famille et la numérotation des générations en chiffres romains, est fidèle à ce qui reste l'ouvrage de référence sur les Merode.
Du XIVe au XXe siècle, ce sont pas moins de 220 porteurs du nom Merode pour lesquels des papiers personnels sont repris dans l'inventaire. Par membre de la famille, les documents sont mentionnés dans l'ordre chronologique. Pour les personnes pour lesquelles les documents sont particulièrement nombreux, des subdivisions ont été faites, comme pour les papiers d'office, la correspondance ou les pièces de comptabilité. Pour le feld-maréchal, les documents concernant sa bibliothèque et sa bibliophilie sont regroupés sous une rubrique, comme pour les archives produites par la comtesse Henri de Merode, née de Thésan, en qualité de Dame d'Honneur de la reine Louise-Marie.
Le fonds contient de nombreuses copies de contrats de mariages et de testaments, souvent réalisées plusieurs générations plus tard pour servir de preuve dans le cadre d'un procès. Dans la mesure où des archivistes comme Edouard Laloire travaillèrent avec une approche plus documentaliste qu'archivistique et retiraient ces copies des dossiers de procès afin de pouvoir constituer des séries de contrats de mariages et de testaments, il n'est plus possible actuellement de remettre ces copies avec les dossiers pour lesquels elles ont été produites. Elles se trouvent avec les papiers personnels du Merode concerné par l'acte, même si celui-ni n'est pas le véritable producteur d'archives.
La correspondance constitue très certainement la plus grande richesse du fonds de Merode Westerloo. Celle-ci était jusqu'à présent difficilement exploitable à cause des méthodes d'inventoriage différentes appliquées par les archivistes successifs. Emile Vandermynsbrugghe faisait généralement une cote avec 1 lettre décrite en détail, tandis qu'Edouard Laloire remplissait un carton de lettres en vrac avec comme seule description " correspondance Merode XVIIIe siècle ". Mlles Lejour et Vannieuwenhuysen essayaient de regrouper plusieurs lettres par année ou adressées au même destinataire, mais sans identifier précisément les correspondants. Afin de faciliter au maximum l'exploitation de cette importante correspondance, nous avons opté pour un inventoriage détaillé qui identifie le plus grand nombre de correspondants. Les lettres adressées par une personne à une autre personne ont été regroupées physiquement et classées dans l'ordre chronologique. L'inventaire mentionne le nom de la personne, si possible sa fonction, les lieux depuis lesquels les lettres ont été écrites et les années extrêmes.
Les lettres adressées par Jean-Baptiste Bosquet, drossard de Pietersheim, à son frère François-Jacques, intendant de la famille de Merode, étaient dispersées dans 63 cotes décrites par Edouard Laloire et Andrée Van Nieuwenhuysen. Regroupées sous une seule cote et rangées chronologiquement, ces 545 lettres constituent maintenant un bel ensemble facilement exploitable pour celui qui souhaite étudier l'histoire de Pietersheim de 1743 à 1791.
Le véritable travail de bénédictin qu'a constitué l'inventoriage de la correspondance par correspondant représente plus de la moitié des cotes de l'inventaire (8.060 sur 13.966). Au total ce sont pas moins de 57.000 lettres qui sont maintenant aisément consultables pour les chercheurs. L'historien s'intéressant à l'étude de la sociabilité nobiliaire, le généalogiste ou l'historien local faisant des recherches sur une des nombreuses propriétés de la famille y puiseront une foule de renseignements.
En fin d'inventaire se trouvent des archives produites par des personnes de l'entourage de la famille de Merode. Il s'agit d'intendants, secrétaires, trésoriers et maître-d'hôtels qui n'étaient pas attachés à une propriété. Ces documents, principalement de la correspondance reçue, n'ont pas été classés avec les papiers personnels d'un membre de la famille de Merode, puisque la plupart de ces collaborateurs furent au service de plusieurs générations de Merode. Les archives produites par les receveurs ou drossard de seigneuries figureront dans les inventaires des propriétés.

Conditions d'accès

Pour la consultation du fonds d'archives, une autorisation de la famille de Merode est exigée. Les demandes de consultation doivent être adressées au chef de service de la section archives Ancien Régime, qui transmettra à la famille.

Conditions de reproduction

Pour la reproduction des documents d'archives, les règles et les tarifs en vigueur aux Archives de l'État sont d'application.

Existence et lieu de conservations des originaux

AGR, fonds de Merode (Ham-sur-Heure) (40 m.l.)

Pas d'inventaire disponible.
Fonds contenant principalement des archives produites par les branches des seigneurs de Nalinnes et de Villers-sur-Lesse, ainsi que par la famille apparentée d'Allamont. Cette dernière ayant occupé pendant les XVIe et XVIIe siècles la charge de gouverneur de Montmédy (Lorraine), les papiers d'office du gouverneur de cette place forte sont conservés dans le fonds.

AGR, fonds prince Louis de Merode (7,7 m.l.)

Liste d'entrée des archives Louis de Merode, 1954 (AGR, Inventaires manuscrits de l'ancienne 6ème section, n° 154/2).
Les archives du prince Louis de Merode († 1949) concernent aussi les familles de Spangen, de Flaveau, Godart d'Ermeton et de Clerfayt. De nombreux actes sont relatifs aux biens : Loverval, Ermeton-sur-Biert et Taviers.

AGR, fonds comtesse Louis de Merode (1,20 m.l.)

Recueils de faire-part de naissances, mariages et décès adressés à la comtesse Louis de Merode de 1894 à 1918.

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Contrôle de la description

Le présent inventaire a été dressé par Baudouin D'hoore de juin 2008 à novembre 2013. Il a pu bénéficier du travail d'inventoriage effectué depuis 1893 par neuf archivistes sur le fonds de Merode Westerloo.
Le classement s'est fait sur base des directives et des modèles de H. COPPENS, De ontsluiting van archieven. Richtlijnen en aanbevelingen voor de ordening en beschrijving van archieven in het Rijksarchief (Archives générales du Royaume et Archives de l'État dans les Provinces. Miscellanea Archivistica. Manuale, 21), Bruxelles, 1997. Les descriptions suivent également les directives de cet ouvrage, ainsi que les directives établies par l'International Council on Archives, cfr. ISAD(G) : Norme générale et internationale de description archivistique, deuxième édition, 1999. Pour la rédaction de l'inventaire, les " Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives " (août 2012) ont été suivies. Télécharger l'inventaire publié- Download de gepubliceerde inventaris

Tableaux généalogiques

Tableaux généalogiques


1Inventaire de papiers appartenant à la famille de Merode, seigneurs de Westerloo. 1549.1 cahier
2Inventaire des papiers à la maison mortuaire de Cornelia Moens, veuve de Wouter van Olmen, procureur de Jean de Merode, seigneur de Westerloo. 1550.1 cahier
3Inventaires divers de documents concernant la famille de Merode. [XVIe - XVIIIe siècles].1 liasse
4Inventaires divers de documents concernant la famille de Merode. [XVIe siècle-1805].1 liasse
5Inventaires de documents envoyés au château de Westerlo. 1672-1735.1 chemise
6Inventaire de documents retirés des mains de Mr Omalius, gendre de feu Nivolara, pour les archives du marquis de Deinze. 1695.1 pièce
7Inventaire des papiers " de la petite escribane noir revisité le 3e Xbre 1695". 1695.1 cahier
8Inventaire partiel de documents concernant la famille de Merode. [XVIIe siècle].1 pièce
9Inventaire de contrats de mariages de la famille de Merode. [> 1723].1 cahier
10" Inventaire de Testamens, accords &c de la maison de Merode Deynse ", inventaire des testaments, contrats de mariages et accords conservés au château de Ham-sur-Heure. 1727.1 volume
 11Tenu par Jean-Baptiste Bosquet, receveur de Pietersheim. 12 juin 1764 au 9 mai 1765.1 cahier
 12Tenu par l'abbé Barth. 11 novembre 1770 au 9 août 1774.1 volume
13Inventaire des archives de la famille de Merode, conservés au château de Merode. [> 1765].1 volume
14" Inventaire Général des Titres de La Maison de Rubempré fait par F.J.V. Cools, intendant ". [> 1773].1 volume
15Inventaires de documents concernant la maison de Rubempré conservés par J. Van Binst. 1774-1789.1 chemise
16Inventaires de testaments de la famille de Merode. [XVIIIe siècle].1 chemise
17Inventaire de testaments de la famille de Merode, branche des marquis de Deinze. [XVIIIe siècle].1 cahier
18Feuillet avec des descriptions de documents de la branche Merode-Waroux, ayant servi à inventorier ces documents. [XVIIIe siècle].1 pièce
19Inventaire de testaments de la famille de Merode et familles apparentées. [fin XVIIIe siècle].1 cahier
20Inventaire de documents concernant les biens de la famille de Merode. [fin XVIIIe siècle].1 cahier
21Inventaire de documents concernant des rentes, du XVe au XVIe siècle. [fin XVIIIe siècle ?].1 pièce
 22Concerne e.a. les familles de Berghes et de Gand Vilain, Grimbergen, la seigneurie Desmaretz, le bois de Barry et des biens de la maison de Bavay.1 liasse
 23Concerne e.a. des testaments de la maison de Coupigny et de ses collatéraux, des papiers de la maison de Warfuzé, Coupigny, Wiecre et Mesplan, Grimbergen, Renaix et Westerlo.1 liasse
 24Concerne e.a. des contrats de mariages et des testaments de la maison de Mastaing et de ses collatéraux, des constitutions, transports et cassations des rentes hypothéquées sur le pays de Grimbergen à charge de la Maison d'Orange.1 liasse
 25Concerne e.a. Leefdaal, Duffel et Oirschot, Zulzeke, Kwaremont, Harchies, Grandglise et Ruien, Markegem et Outryve.1 liasse
 26Concerne e.a. des papiers de la maison d'Isenghien et de Deinze, Rhode-Saint-Pierre, Woluwé-Saint-Lambert et Woluwé-Saint-Pierre.1 liasse
 27Concerne e.a. la famille de Bronckhorst, Pietersheim, Houwaert, et des biens en Hollande.1 liasse
 28Concerne e.a. la famille de Berghes, Coupigny, Deinze et des biens en Hollande.1 liasse
 29Concerne e.a. des testaments et contrats de mariages, les familles de Berghes, de Bournonville, de Croÿ, de Jauche, de Merode, de Montmorency, d'Ongnies, de Rubempré, Sterck et Van Daele.1 liasse
 30Concerne e.a. des hôtels à Bruxelles, Aubigny, Blaasveld, Everberg, Grimbergen, Louvain et le collège Van Daele, Merode, Pietersheim, Renaix, Sombreffe, Vertain et Vertigneul.1 liasse
 31Concerne des bénéfices, fondations, dotations, etc.1 chemise
32Notes diverses concernant la gestion des archives de la famille de Merode. [XVIIIe-XIXe siècles].1 chemise
33Notices rédigées en vue de l'inventoriage des archives Merode. [vers 1837].1 chemise
 34Registre de minutes de lettres expédiées, concernant principalement les archives de la famille de Merode, du 25 juillet 1893 au 17 octobre 1899. 1893-1899.1 volume
 35" Inventaire Général des Archives de l'Hotel de Merode Westerloo. Commencé par Monsieur l'abbé Schwalb continué par moi, fin 1894 ", continué par Carroen à partir du n° 996. 1894.1 chemise
 36Liste des archives de la famille de Merode dont le triage a été fait en 1893-1894, avec indication des détenteurs actuels de ces archives. 1894.1 pièce
 37" Inventaire général des archives reposant en l'hotel de Monsieur le Comte de Merode-Westerloo, à Bruxelles - 1895 ". 1895.1 volume
 38" Archives de la Maison de Merode. " Papiers " série inventoriée par Mr Carroen ", inventaire par ordre alphabétique. 1895.1 volume
 39Minute d'une lettre adressée à la comtesse de La Roche Aymon, expliquant comment la terre de Renaix est entrée dans la famille de Merode et comment elle en est sortie. 1896.1 pièce
 40Dossier avec principalement des transcriptions de documents relatifs au titre de comte de Merode du Saint Empire. 1896.1 chemise
 41Inventaire de souvenirs de la famille de Merode. [vers 1900].1 cahier
 42"Catalogue des sceaux déposés à l'hôtel de Merode-Westerloo". [vers 1900].1 cahier
 43Enveloppes imprimées portant l'adresse de Monsieur Carroen 27, rue aux Laines à Bruxelles. [vers 1900].4 pièces
 44Correspondance et documents divers concernant la famille de Croÿ. 1893-1905.1 chemise
 45Correspondance adressée à Emile Vandermynsbrugge, archiviste du comte Henri de Merode, concernant les archives et l'histoire de la famille de Merode. 1894-1908.1 liasse
 46" Répertoire Général des Archives papiers. Série inventoriée par Mr Vandermynsbrugge n° 1 à 5195 ". 1895-1908.1 volume
 47Correspondance concernant des dons et des offres d'achat d'archives et de livres relatifs à la famille de Merode. 1896-1907.1 chemise
 48" Inventaire des papiers et objets qui ont appartenus à Henri Marie Ghislain Comte de Merode-Westerloo, et qui étaient enfermés dans un petit meuble en boule, qui se trouve entre les deux fenêtres du Salon des Tapisseries, de l'Hôtel de Merode, rue aux Laines 27, à Bruxelles ", rédigé par Emile Vandermynsbrugge. 1897.1 cahier
 49Correspondance concernant la carrière d'Emile Vandermynsbrugge comme archiviste. 1897-1906.1 chemise
 50Correspondance et notices relatives au comte Félix de Merode. 1897-1925.1 chemise
 51Lettres de remerciements reçues suite à l'envoi d'un tiré à part de l'article " Un diplôme de l'Empereur Henri III, conservé aux archives de M. le Comte de Merode Westerloo à Bruxelles ", publié dans le Bulletin de la Commission Royale d'Histoire en 1897. 1898.1 chemise
 52Documents concernant les états de service d'Emile Vandermynsbrugge comme archiviste de la famille de Merode. 1899-1903.1 chemise
 53Correspondance concernant le prêt d'archives Merode. 1899-1905.1 chemise
 54Correspondance concernant les archives du château de Léran, provenant de la famille de Thésan. 1899-1907.1 chemise
 55Documents concernant la famille Baur (d'Autriche) qui prétend être de la famille de Merode et qui revendique la terre de Trélon. [XIXe siècle-1905].1 liasse
 56Correspondance avec le Ministère des Affaires étrangères, concernant le don, par le comte Henri de Merode, de livres à la bibliothèque du Ministère. 1900.1 chemise
 57Correspondance concernant la restauration d'une cheminée armoriée au château de Westerlo. 1900.1 chemise
 58Notices sur des sceaux et sur les armoiries de la commune de Westerlo. 1900-1907.1 chemise
 59Correspondance avec Sterckx, secrétaire de Westerlo, concernant l'inventaire des archives communales de Westerlo. 1900-1907.1 chemise
 60Crayon généalogique sur la filiation des titres de prince de Rubempré et d'Everberg et de prince de Grimbergen dans la famille de Merode. 1901.1 pièce
 61Transcriptions de documents relatifs à la requête d'Albert de Merode, marquis de Trélon, pour que la seigneurie d'Argenteau soit érigée en principauté, de 1651 à 1653. 1902.1 cahier
 62Correspondance concernant des travaux dans l'église Saint-Boniface d'Ixelles, financés par la famille de Merode. 1906.1 chemise
 63Notices concernant la carrière politique du comte Henri de Merode (1856-1908). 1906.1 chemise
 64Notes bibliographiques.1 cahier
 65Diplomatique, paléographie.1 cahier
 66Chronologie, termes juridiques.1 cahier
 67Régime foncier.1 cahier
 68Échevinages.1 cahier
 69Diplomatique ecclésiastique.1 cahier
 70Fiches avec des annotations réalisées au cours de l'inventoriage des archives Merode. [< 1908].1 liasse
 71Diverses notices et fiches concernant des recherches sur la famille de Merode, dans le fonds d'archives familiales, aux Archives générales du Royaume et à la Bibliothèque royale. [< 1908].1 liasse
 72Notices sur des lettres de Mlle Louise de Thésan, 1804-1805. [< 1908].1 chemise
 73Transcriptions de documents relatifs à la famille de Merode, conservés e.a. aux Archives de l'État à Liège et aux Archives générales du Royaume, dans le fonds Notariat général de Brabant. [< 1908].1 chemise
 74Transcriptions de documents relatifs au partage de la succession de Herman-Philippe de Merode, marquis de Trélon, et de son épouse, Albertine d'Arenberg, en 1649 et 1652. [< 1908].1 chemise
 75Lettres reçues concernant la généalogie de la famille Ocreman. 1900.2 pièces
 76Documents généalogiques et correspondance concernant la famille de Merode. 1901-1946.1 chemise
 77Correspondance reçue concernant l'histoire et les archives de la famille de Merode. 1908-1945.1 liasse
 78Lettre reçue de Louis Massimo Lancelotti, concernant la consultation des archives de la famille de Merode. 1924.1 pièce
 79Lettre reçue de E. Pollet, consul général de Belgique à Londres, avec des copies de la correspondance échangée en 1907 par Pollet, alors consul de Belgique au Guatémala, avec le comte de Merode Westerloo, concernant des titres de propriétés de terres dans l'ancienne colonie belge Santo Tomás. 1926.1 chemise
 80Correspondance concernant l'achat pour le comte Charles de Merode d'un bureau Louis XVI avec un écusson aux armoiries des comtes d'Ongnies, princes de Grimbergen, chez A. Hainaut-Potvin. 1930.1 chemise
 81Documents rassemblés par Laloire concernant la prétendue parenté des Merode avec les rois d'Aragon. 1932-1938.1 chemise
 82Notices généalogiques sur la famille de Merode, principalement la branche des marquis de Deinze. [XXe siècle].1 chemise
 83Notice relative à l'intérêt des correspondances du fonds Merode pour l'histoire de Belgique de 1790 à 1814. [XXe siècle].1 pièce
 84Notices concernant des mentions de la Famille Royale de Belgique trouvées dans les archives de la famille de Merode. [XXe siècle].3 pièces