Name: Ministère de la Justice. Commission d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre (Archives de la Guerre) - Ministerie van Justitie. Commissie van onderzoek over de inbreuken op de regelen van het volkenrecht en van de oorlogswetten (WO 1)
Period: 1914 - 1926
Inventoried scope: 15,64 linear meters
Archive repository: National Archives of Belgium
Heading : Justice
Authors: J. Vannérus — P.-A. Tallier
Year of publication: 2001
Code of the inventory: I 298
En dépit de la proclamation "Au Peuple Belge", du Général Commandant en Chef de l'Armée de la Meuse VON EMMICH, donnant des garanties formelles à la population belge qu'elle n'aurait pas à souffrir des horreurs de la guerre (1)
, la traversée du pays par les troupes allemandes, en août et septembre 1914, se solda par la mort de plusieurs milliers de civils innocents, dont de très nombreuses femmes et enfants. Les populations de Dinant, Tamines, Louvain, Aarschot, Lier, Andenne, Rossignol, ..., eurent à subir une vague de violence inouïe. Meurtres, viols, vols, pillages et incendies de leurs biens furent leur lot commun.
Officiellement, les exécutions sommaires et la mise à sac d'innombrables localités répondaient à la présence de francs-tireurs qui auraient harcelé les troupes allemandes. Depuis lors, diverses études ont montré que si l'un ou l'autre coup de feu isolé avait pu être malencontreusement tiré par des civils, la présence massive de francs-tireurs s'apparente à un mythe construit de toutes pièces. Bien plus, il est désormais acquis que la violence des armées allemandes découle d'un cocktail explosif mêlant impréparation des troupes à la résistance de l'armée belge (2)
, méconnaissance du terrain, peur(s), fatigue, impact du souvenir de la guerre de 1870 et de la psychose des francs-tireurs, ivresse, ..., voire d'une manœuvre volontaire et délibérée destinée à effrayer le gouvernement belge et à briser la résistance des troupes (3)
. A ce propos, remarquons que les localités qui souffrirent le plus se trouvent toutes à proximité de lieux de batailles importantes.
Hormis les traumatismes causés aux victimes des méfaits et la fuite éperdue vers l'étranger d'une grande partie de la population civile effrayée par les récits concernant les atrocités allemandes (4)
, l'assassinat de prisonniers militaires et la mise à la mort, dans des conditions souvent atroces de milliers de civils, en totale contradiction des accords de La Haye concernant la guerre sur terre (1907), entraînèrent de multiples conséquences dont la mise en place, par le gouvernement belge, d'une Commission d'enquête sur les violations des règles du droit des gens.
A l'origine, cette commission est organisée sous la forme d'un Comité des griefs. Constitué le 7 août 1914, ce comité se proposait "(...) de recueillir, de concentrer et d'examiner de la manière la plus impartiale et la plus attentive tous les faits dont il aurait connaissance" (5)
. Il regroupait une série de personnalités choisies pour leur compétence en matière juridique, gage de respectabilité et de sérieux aux yeux de l'opinion internationale. Il était composé comme suit :
Président :	Paul VAN ISEGHEM, président de la Cour de Cassation.
Membres :	Félicien CATTIER, professeur à l'Université Libre de Bruxelles; Ernest NYS, conseiller à la Cour d'Appel de Bruxelles, professeur de droit international public à l'Université Libre de Bruxelles; Paul VERHAEGEN, conseiller à la Cour d'Appel de Bruxelles; Louis WODON, professeur à l'Université Libre de Bruxelles (6)
.
Secrétaire :	Jules GILLARD, directeur au Ministère de la Justice.
Le 21 août 1914, une deuxième section de la désormais "Commission d'enquête sur les violations aux règles du droit des gens et aux lois de la guerre" (ensuite "Commission d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre") est constituée à Anvers. Celle-ci devait perdurer "aussi longtemps que les communications ne seront pas régulièrement rétablies entre Bruxelles et Anvers" (7)
. Par la suite, la Commission d'enquête suivra le gouvernement dans son exil au Havre. Cette 2e section était formée comme suit :
Président :	Gérard COOREMAN, docteur en droit, ministre d'Etat (8)
.
Membres :	Comte Eugène GOBLET D'ALVIELLA, docteur en droit, ministre d'Etat, vice-président du Sénat (9)
; Alphonse RYCKMANS, docteur en droit, sénateur (10)
;	Louis STRAUSS, échevin de la ville d'Anvers; L. N. VAN CUTSEM, président honoraire du Tribunal de Première instance d'Anvers.
Secrétaires:	Chevalier Antoine ERNST DE BUNSWIJCK, chef du Cabinet du ministre de la Justice (11)
; Pierre ORTS, conseiller de légation (12)
.
La nécessité d'entrer en contact avec le plus grand nombre de témoins des excès des armées impériales décida les membres de cette 2e section à constituer une délégation spéciale chargée d'enquêter à Londres auprès des réfugiés belges en Angleterre. Cette délégation rassembla les personnalités suivantes :
Emile DE CARTIER DE MARCHIENNE, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S.M. le roi des Belges (13)
;
Henri LA FONTAINE, docteur en droit, sénateur, Prix Nobel de la Paix (1913) (14)
;
Henri DAVIGNON, docteur en droit, secrétaire.
Les membres de la Commission d'enquête procédèrent à de multiples auditions de témoins et devoirs d'enquête. L'occupation du pays les empêcha toutefois de se rendre sur la plupart des lieux des délits. Les résultats des auditions et des travaux furent consignés au sein de 22 rapports. Rédigés entre le 28 août 1914 et le 28 octobre 1915, ceux-ci furent adressés au ministre de la Justice Henry CARTON DE WIART et publiés sous la forme de suppléments au Moniteur belge (15)
.
Ces rapports d'apparence succincte masquent l'imposant travail d'enquête et d'audition réalisé ainsi que le volume des documents utilisés et produits par les membres de la Commission d'enquête. Il est vrai qu'il s'agissait d'une mission difficile. Les enquêteurs ne purent vérifier toutes les assertions (16)
, ils n'eurent pas accès à tous les témoins et se refusèrent parfois à citer des noms par crainte que des représailles soient exercées sur les témoins ou sur les membres des familles restés en territoire occupé. Il est patent également que la question des viols, probablement par pudeur et par peur de nuire aux femmes et familles concernées, a été volontairement occultée (17)
.
La publication des rapports de la Commission d'enquête ne laissa pas les autorités allemandes indifférentes. Redoutant les effets déplorables de cette contre-propagande, elles prirent des mesures pour défendre l'image de l'Allemagne, particulièrement vis-à-vis des pays neutres que les différents belligérants essayaient de gagner à leur cause (18)
. Celles-ci se matérialisèrent par l'envoi d'enquêteurs et la publication, en mai 1915, d'un " livre blanc allemand " concernant les francs-tireurs en Belgique (19)
. L'objet de cette publication était, via les nombreux témoignages récoltés, de prouver aux yeux du monde que les armées allemandes avaient été confrontées à une multitude de francs-tireurs lors de leur entrée en Belgique et avaient du prendre les mesures qui s'imposaient. La responsabilité des massacres incombait donc à la population belge et à son gouvernement qui n'avait pas pris les dispositions adéquates pour la désarmer.
Afin de répondre aux allégations contenues dans le livre blanc allemand, la création d'une sous-section de la Commission d'enquête, présidée par le comte GOBLET D'ALVIELLA, fut envisagée. En définitive, les arguments du gouvernement belge et les pièces justificatives - dont un grand nombre de documents récoltés par la Commission d'enquête - furent réunis au sein d'un "livre gris" intitulé "Réponse au livre blanc allemand du 10 mai 1915 "Die völkerrechtswidrige Führung des belgischen Volkskriegs" (20)
. Une étude critique, remarquable et remarquée, sur le thème des francs-tireurs et des atrocités allemandes en Belgique sera également publiée par Fernand VAN LANGENHOVE (21)
.
Après la libération du pays, le gouvernement procède à la réorganisation de la Commission d'enquête. Cette "seconde" Commission est établie par arrêté royal du 15 février 1919 (22)
. Elle est chargée d'effectuer un relevé minutieux de l'ensemble des violations des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre perpétrées par les Allemands durant l'occupation du pays; c'est-à-dire établir le bilan des atrocités mais également celui des déportations, celui de la destruction des outils de production et des usines, etc. Pour son secrétaire général, il s'agissait là d'une "tâche de caractère historique". La Commission d'enquête devait "revoir et compléter, s'il y a lieu, l'œuvre de la commission instituée par M. Carton de Wiart". Elle se proposait de condenser le résultat de ses investigations dans des rapports qui "seront sans doute publiés".
Afin de lui donner les moyens de ses ambitions, la Commission d'enquête reçoit la direction des enquêtes auxquelles les autorités judiciaires devaient procéder (23)
. De même, sa composition et son mode de fonctionnement sont modifiés. Aux personnalités siégeant dans la première commission sont adjoints de nouveaux membres :
Présidents :	Gérard COOREMAN, docteur en droit, ministre d'Etat. Paul VAN ISEGHEM, président de la Cour de Cassation;
Vice-président :	Comte Eugène GOBLET D'ALVIELLA, docteur en droit, ministre d'Etat, vice-président du Sénat.
Membres :	Thomas BRAUN, avocat à la Cour d'Appel de Bruxelles (24)
; Félicien CATTIER, professeur à l'Université Libre de Bruxelles;	Vicomte Henri DAVIGNON, docteur en droit; Joseph DE HAENE, conseiller à la Cour de Cassation; Chevalier Antoine ERNST DE BUNSWIJCK, secrétaire général au Ministère de la Justice; Henri LAFONTAINE, docteur en droit, sénateur; Ernest NYS, conseiller à la Cour d'Appel de Bruxelles, professeur de droit international public à l'Université Libre de Bruxelles; Pierre ORTS, ministre plénipotentiaire, secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères; Fernand PASSELECQ, avocat à la Cour d'Appel de Bruxelles; Edouard REMY, conseiller à la Cour de Cassation; Alphonse RYCKMANS, docteur en droit, sénateur; Louis STRAUSS, échevin de la ville d'Anvers;	Paul VERHAEGEN, conseiller à la Cour d'Appel de Bruxelles; L. N. VAN CUTSEM, président honoraire du Tribunal de Première instance d'Anvers; Victor YSEUX, avocat à Anvers.
Secrétaire général :	René MARCQ, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, avocat à la Cour d'Appel (25)
.
Secrétaire :	Jules GILLARD, directeur au Ministère de la Justice.
Secrétaires-adjoints :	Fernand TOUSSAINT, chef de division au Ministère de la Justice; Charles VANDER CRUYCEN, avocat; Marcel VAUTHIER, avocat.
Cinq mois après sa nomination, le 16 juillet 1919, la démission du secrétaire général, René MARCQ, est acceptée (26)
. Ce dernier est remplacé par le comte Charles DE KERCHOVE DE DENTERGHEM. Ce remaniement donne lieu à quelques autres modifications dont la nomination d'un secrétaire administrateur et de cinq nouveaux membres (dont René Marcq):
Secrétaire administrateur :	Eugène LE DOCTE, inspecteur général des œuvres de l'enfance du Comité national de secours et d'alimentation.
Nouveaux membres :	Mgr Simon DEPLOIGE, président de l'Institut supérieur de philosophie de l'Université de Louvain; Eugène HUBERT, recteur de l'Université de Liège (27)
; le général-major H. MAGLINSE, sous-chef d'état-major général; René MARCQ, professeur à l'Université de Bruxelles, avocat à la Cour d'Appel; Henri PIRENNE, recteur de l'Université de Gand (28)
.
L'organisation et les méthodes de travail des membres de la Commission d'enquête ne sont pas aisées à établir et devront faire l'objet d'une recherche approfondie (29)
. Il apparaît néanmoins que leurs travaux s'articulèrent autour des 7 sections suivantes:
1ère Section : législation allemande en Belgique occupée (Edouard REMY, Henri PIRENNE, Fernand PASSELECQ, Eugène HUBERT, Marcel VAUTHIER; collaborateurs permanents Marcel VAUTHIER et Jacques PIRENNE);
2e Section : mesures prises à l'égard de l'industrie (Félicien CATTIER, Charles VANDER CRUYCEN);
3e Section : les déportations et l'emploi des civils aux travaux militaires (Fernand PASSELECQ);
4e Section : traitement des prisonniers (Président : Victor JOEVE; Victor YSEUX);
5e Section : emploi de procédés de guerre interdits (...);
6e Section : destructions et massacres systématiques (Jules GILLARD, Fernand TOUSSAINT, Maurice DE MIOMANDRE, Edouard REMY, Paul VERHAEGEN);
7e Section : réquisitions illicites (...).
Les travaux des différentes sections de la Commission d'enquête déboucheront sur la publication de "Rapports et documents d'enquêtes" réunis au sein de quatre volumes (6 tomes) (30)
destinés à faire la lumière sur l'occupation allemande mais aussi, probablement, à conforter la position de la Belgique dans la question des réparations allemandes (31)
. Il va sans dire que la lecture de ces volumes constitue un préalable à toute recherche menée à l'aide des archives de la Commission d'enquête.
L'histoire des archives de la Commission d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre s'avère particulièrement mouvementée. Pourtant, dès 1922, la décision avait été prise de les verser aux Archives de la guerre afin qu'elles puissent y être consultées (32)
. Toutefois, tous les documents de la Commission d'enquête n'y furent pas déposés au même moment. Trois versements successifs furent réalisés au fur et à mesure de l'achèvement des travaux des différentes sections (33)
. Le premier versement eut lieu le 1er mars 1921 (entrée no. E.95) (34)
, le second le 19 octobre 1923 (entrée no. E.1062) (35)
, et le troisième le 10 mai 1926 (entrée no. E.1536) (36)
. L'ensemble des versements formait un total de 350 portefeuilles. Le conservateur des Archives de la guerre, Jules VANNERUS, en dressa très rapidement l'inventaire sommaire (30 pages et 372 numéros, pour 2223 numéros aujourd'hui). Il prit également la décision de séparer les archives de la Commission d'enquête proprement dites des différents dossiers prélevés dans d'autres fonds par les membres de la Commission d'enquête lors des recherches effectuées en vue de la rédaction des rapports. Ces dossiers provenaient pour la plupart de fonds allemands. Ils y furent réintégrés en application du principe du respect des fonds (37)
.
Mesure moins heureuse, divers livres, brochures et bulletins d'informations (des numéros d'Informations Belges et du Bulletin de Documentation particulière du Bureau documentaire Belge) furent enlevés des dossiers pour être joints aux collections de livres, brochures, revues et bulletins de la bibliothèque des Archives de la guerre (38)
.
Etant donné le caractère sensible des archives de la Commission d'enquête, des dispositions furent prises pour éviter que ce fonds ne tombe aux mains des Allemands en cas de guerre future. C'est pourquoi, dès 1939, les archives de la Commission d'enquête, de même que celles du Raad van Vlaanderen et des Services patriotiques, furent transférées sur la côte belge, puis, en mai 1940, à Londres. Elles y furent confiées à l'ambassadeur de Belgique à Londres, le baron DE CARTIER DE MARCHIENNE. Ce dernier, craignant les bombardements aériens, les remit à un ami pour qu'il les abrite dans sa propriété de campagne (39)
. Rapatriées en Belgique après la Seconde Guerre mondiale, ces archives ont malheureusement beaucoup souffert au cours de leurs pérégrinations. L'humidité, entre autres, fit d'importants dégâts.
En 1953, l'archiviste responsable des Archives de la guerre, Paul HOSPEL, rend compte de la situation. Sa note établie à l'attention de l'Archiviste général du Royaume tient en trois points:
En premier lieu, il a fait procéder à la destruction de plusieurs dossiers dont la restauration était impossible, ou qui, versés précédemment à d'autres fonds, ne constituaient plus que des dossiers fictifs (40)
.
Ensuite, il a répertorié et fait conserver, "malgré leur très mauvais état, en vue d'un examen ultérieur et éventuellement de restauration" près d'une vingtaine de dossiers (41)
.
Enfin, il déplore la perte de près d'une quarantaine de dossiers (42)
.
Tel était l'état des archives de la Commission d'enquête lorsqu'il fut décidé, en janvier 2000, de procéder à la rédaction d'un inventaire destiné à orienter les chercheurs.
Les archives de la Commission d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre forment un fonds d'une extrême richesse (15 mètres). Leur ouverture à la recherche devrait participer au renouvellement de l'historiographie de la Grande Guerre qui se fait jour actuellement (43)
. Cet apport sera d'autant plus important que les archives de la Commission d'enquête touchent toutes les formes de violence et ne se limitent pas au thème des destructions et des massacres systématiques commis par les Allemands au début de la guerre. Elles concernent la législation allemande en Belgique occupée, les mesures prises à l'égard de l'industrie, les déportations (44)
et l'emploi des civils aux travaux militaires, le traitement des prisonniers, l'utilisation de procédés de guerre interdits, les réquisitions illicites (45)
, etc. En plus des notes personnelles et des travaux des membres de la Commission d'enquête, les dossiers contiennent un grand nombre de rapports rédigés par les gouverneurs de province, les cours d'appel, les parquets et les juges de paix.
D'autres approches peuvent également être envisagées. Songeons à l'étude du mode de fonctionnement de la Commission d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre à l'aune des travaux concernant les commissions d'enquête créées au même moment en France, en Grande-Bretagne, en Russie, en Allemagne (46)
, ... ou de celles qui la suivirent jusqu'à très récemment. Il serait tout aussi opportun de se pencher sur les personnalités qui collaborèrent à ses travaux (47)
. Leurs engagements ultérieurs ont-ils été marqués par les faits et témoignages parfois insoutenables dont ils établirent la synthèse? Personne, nous semble-t-il, n'est en mesure de rester insensible ou indifférent aux relations des massacres commis durant les premières semaines de guerre, à un moment ou, paradoxalement, la culture de guerre et la brutalisation des sociétés n'avaient pas encore contaminé tous les esprits et les comportements. Il n'y a pas de guerre propre, même les frappes chirurgicales laissent des plaies. Plus de 80 années après les faits, la lecture de certains dossiers de la Commission d'enquête s'avère toujours bouleversante et ne laisse pas indemne. Nous souhaitions en avertir le lecteur.
Il apparut très rapidement que le versement en trois temps des archives de la Commission d'enquête aux Archives de la guerre avait bouleversé certaines séries, et qu'il s'avérait nécessaire de remanier l'ensemble du fonds afin de lui rendre, sinon son organisation originelle, du moins, une certaine homogénéité. La décision de faire apparaître dans l'inventaire les dossiers à restaurer [signalés (R)], les dossiers détruits et les dossiers perdus - dont il existait une description sommaire - fut également prise; décision heureuse, car, alors que les travaux d'inventoriage touchaient à leur fin, certains dossiers portés manquants furent retrouvés dans les archives du Raad van Vlaanderen. Ceux-ci avaient été mélangés au cours du périple vers l'Angleterre (48)
. D'autres découvertes pourraient encore être réalisées dans les mois et années qui viennent au cours de l'inventoriage des fonds dits des Archives de la guerre.
Les archives de la Commission d'enquête, en plus des éléments déjà signalés ci-dessus, possèdent deux autres particularités; l'une, la perte de quelques dossiers après le versement des archives non prise en compte, d'être incomplètes (il appert clairement que des dossiers n'ont pas été versés aux Archives de la guerre), l'autre, d'être composées d'un grand nombre de dossiers de documentation regroupant chacun des pièces de formes rédactionnelles différentes mais se rapportant à un même thème ou événement. C'est pourquoi, lorsque l'intérêt du classement ou de la facilité de lecture le commandait, nous avons choisi de ne pas répéter, pour chaque numéro des différentes séries, qu'il s'agissait de dossiers, voire, de faire précéder la forme rédactionnelle par un autre élément de description qui nous semblait beaucoup plus important (les ressorts administratifs et cantons judiciaires concernés, notamment). En ce faisant, nous dérogeons quelque peu aux règles de l'archivistique. Le confort du lecteur averti est parfois à ce prix (49)
.
L'inventaire comprend deux parties; l'une consacrée aux archives de la première Commission d'enquête, l'autre aux archives de la deuxième Commission d'enquête. Cependant, des documents de la première Commission d'enquête se retrouvent dans ceux de la deuxième car ils furent utilisés par les membres de cette dernière en vue de la rédaction des rapports. Pour chacune de ces commissions, nous avons tenté de reconstituer les différentes séries mises à mal par le caractère anarchique des versements effectués. L'opération de reclassement s'est avérée particulièrement délicate pour la seconde Commission dont plusieurs sections travaillaient sur des thèmes très proches (50)
. Si, à l'origine, ces séries étaient identifiées par des chemises de couleurs différentes à en-tête des sections, il semble qu'à l'occasion des versements ou des différents transferts, des dossiers perdirent leur chemise d'origine ou furent mélangés, tandis que d'autres furent placés dans des chemises à en-tête d'autres sections (51)
. C'est pourquoi, il paraît probable que quelques dossiers, pour lesquels un doute subsistait, n'aient pas été replacés dans la section idoine (52)
.
La plupart des dossiers versés par la Commission d'enquête possédaient une identification sommaire manuscrite - probablement rédigée lors de la création des dossiers - sur la chemise. Aussi, lorsque la description d'un dossier, particulièrement dans le cas des plus succincts contenant des pièces non-identifiées, s'avérait difficile, nous avons reproduit cette identification sommaire entre guillemets.
Les nombreux noms de lieux cités dans cet inventaire ont été transcrits sous leur graphie ancienne afin de ne pas modifier le classement alphabétique originel de certaines séries de dossiers. La graphie moderne suit entre crochets. C'est cette dernière qui a été utilisée pour la table des noms.
Dans la même optique de sauvegarde de l'état originel du fonds d'archives, les arrondissements administratifs et les cantons judiciaires, qui servent de cadre de classement pour une partie des dossiers, sont tels qu'ils se présentaient en 1919.
Afin de ne pas rendre caduc l'ensemble des travaux déjà réalisés à partir des archives de la Commission d'enquête, une table de concordance entre l'ancienne numérotation et la nouvelle numérotation a été établie.
Seule restriction à l'exploitation de ce fonds, les documents originaux, malmenés par le temps et l'histoire, ne seront plus consultables. Désormais, les archives de la Commission d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre seront uniquement accessibles via la copie de substitution qui en a été réalisée (microfilms).
1 | Violation de la neutralité belge, octobre 1914 - avril 1917. | 1 chemise | |||||||
(1) Les numéros 271, 273 et 274 d'Informations Belges ont été enlevés de ce dossier et joints à la collection des Archives de la guerre, par J. Vannérus, à une date indéterminée. | 2 | Occupation de la Belgique. Son annexion, décembre 1914 - mai 1917 (1) . | 1 chemise | ||||||
3 | Saisies. Réquisitions illégales, etc., avril 1916 - mai 1918. | 1 chemise | |||||||
4 | Amendes et contributions de guerre, novembre 1915 - février 1918. | 1 chemise | |||||||
5 | Impôts de guerre. Saisies en Belgique, février 1915 - janvier 1916. | 1 chemise | |||||||
6 | La question des francs-tireurs et des atrocités en Belgique, octobre 1914 - février 1917. | 1 chemise | |||||||
7 | Attentats contre des femmes et des enfants, novembre 1914 - février 1918. | 1 chemise | |||||||
8 | Jets de bombes par des appareils aériens, août 1914 - février 1915. | 1 chemise | |||||||
9 | Emploi de gaz asphyxiants, avril 1915 - octobre 1917. | 1 chemise | |||||||
10 | Violations de la Convention de Genève (attaques d'ambulances et de leur personnel; personnel de la Croix-Rouge interné en Allemagne; mauvais traitements infligés aux prisonniers, etc.), septembre 1914 - juin 1918. | 1 chemise | |||||||
11 | Utilisation de vêtements civils par des militaires en opérations ("Fait que des militaires revêtiraient des vêtements civils"), août 1914 - février 1915. | 1 chemise | |||||||
12 | Destruction de voies ferrées, septembre 1914 - décembre 1915. | 1 chemise | |||||||
13 | Atrocités. Pillages. Destructions, août 1914 - juillet 1918. | 1 chemise | |||||||
14 | Enquête militaire (méfaits commis par les Allemands), janvier - mars 1915. | 1 chemise | |||||||
(1) Des publications ont été enlevées de ce dossier et placées à la bibliothèque des Archives de la Guerre à une date indéterminée. | 15 | Envoi des rapports. Publications à l'étranger, novembre 1914 - avril 1918 (1) . | 1 chemise | ||||||
(2) Des publications ont été enlevées de ce dossier et placées à la bibliothèque des Archives de la Guerre à une date indéterminée. | 16 | Documents communiqués au Conseil des Ministres. Situation des ouvriers belges employés dans les usines à munitions, octobre 1916 . (2). | 1 chemise | ||||||
17 | Menées activistes dans les camps de prisonniers en Allemagne, septembre 1916 - septembre 1917. | 1 chemise | |||||||
18 | Destructions opérées dans des communes françaises (Chapelle, Jeumont, Marigny, Marville), septembre - octobre 1914. | 1 chemise | |||||||
19 | Interrogatoires de prisonniers allemands en France, juin 1915. | 1 chemise | |||||||
20 | Renseignements fournis par l'autorité militaire française au sujet des prétendues violations de la frontière belge le 31 juillet 1914, août 1915 - février 1916. | 1 chemise | |||||||
21 | Renseignements recueillis en France au sujet des violations du droit des gens par les soldats allemands, octobre 1914 - mai 1915. | 1 chemise | |||||||
22 | Enquête faite par l'autorité française auprès des prisonniers allemands appartenant au XIIe Corps d'Armée allemand, sur les crimes commis à Dinant par ce corps (XIIe Corps allemand, formant le 1er Corps Saxon), 1915. | 1 chemise | |||||||
23 | Rapports de la Commission d'enquête française instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi en violation du droit des gens, 1915. | 1 chemise | |||||||
24 | Affaires maritimes. Violations du droit des gens commises en matière maritime. Assassinats de pêcheurs et attaques de chaloupes et bateaux de pêche en Mer du Nord, juillet 1917 - août 1918. | 1 chemise | |||||||
(1) A l'origne, l'ouvrage de A. LEMOINE, Les Conventions Internationales sur le Régime des Prisonniers de guerre. Leur application dans la guerre actuelle, Paris, 1917, se trouvait dans ce dossier. Il a été intégré dans la bibliothèque des Archives de la guerre par J. Vannérus. | 25 | Copie des conclusions du livre Le Point de vue français [1916], 1917 (1). | 1 chemise | ||||||
(1) A l'origine, plusieurs numéros des "White Papers" (5, 7, 11, 15 [1915]; 3, 18, 21, 25, 26, 34 [1916]; 7, 9 [1917]) et l'ouvrage The Treatment of Prisoners of War in England and Germany during the first eight months of the War, Londres, 1915, se trouvaient dans ce dossier. Ils ont été intégrés dans la bibliothèque des Archives de la guerre par J. Vannérus. | 26 | Le Point de vue anglais (contient le journal The Times des 22 et 23 mai 1917), 1917 (1). | 1 chemise | ||||||
27 | Réponse au Livre Blanc allemand. Manuscrit, impression et édition, correspondance et pièces diverses (traduction du mémoire de Struycken, etc.), juin 1915 - mai 1916. | 1 chemise | |||||||
28 | Extraits des rapports espagnols à ajouter, 1916. | 2 pièces | |||||||
29 | Enquête du Comte X. de Ribeaucourt : "Le passage des Allemands en Belgique", janvier 1915. | 1 chemise | |||||||
30 | Notes envoyées de Belgique concernant la contribution forcée d'un million de marks, août - octobre 1916. | 1 chemise | |||||||
(2) Sur ces missions belges à l'étranger voir DUMOULIN M. (édition annotée par), Jules Destrée. Souvenirs du temps de guerre, Louvain, 1980 [Université de Louvain. Receuil de travaux d'histoire et de philogie, 6e série, fascicule 19]. | 31 | Rapports des missions belges à l'étranger (en Italie, par Auguste Mélot, Jules Destrée et Henry Urban; en Suisse, par Émile Waxweiler et François Steyaert), novembre 1914 - mars 1916 (2). | 1 chemise | ||||||
32 | Méfaits commis à l'égard des ecclésiastiques et attitude du clergé, janvier 1915 - octobre 1918. | 1 chemise | |||||||
33 | Documents remis par S. E. le Cardinal Mercier. Statistiques des civils et des prêtres du diocèse de Malines déportés en Allemagne et libérés en décembre 1914 et janvier 1915. Notes, rapports et récits confidentiels, 1915. | 1 chemise | |||||||
34 | Lettre collective des évêques belges. Réponses des évêques de Namur et de Liège aux accusations formulées par le Livre Blanc allemand, novembre 1915. | 1 chemise | |||||||
35 | Carnets de campagne. Lettres de prisonniers, août 1914 - février 1918. | 1 chemise | |||||||
36 | Témoignages recueillis à Londres et en Suisse concernant les prisonniers civils et militaires en Allemagne (imprimés), mai 1917 - mars 1918. | 1 chemise | |||||||
37 - 39 | Enquête faite à Maastricht et rapports divers, 1915-1918. | ||||||||
37 | Rapport Pollet (enquête faite à Maastricht); Rapport Félicien Cattier (réquisitions illégales de chevaux reproducteurs faites par les Allemands en Belgique); Réquisitions (dont informations transmises par le ministre de Belgique à Copenhague relatives à des ventes de meubles belges et français au Danemark), 1915. | 1 chemise | |||||||
38 | Enquête faite à Maastricht. Destructions, crimes et vols commis dans les provinces de Limbourg et de Liège, septembre 1914 - juin 1918. | 1 chemise | |||||||
39 | Enquête faite à Maastricht. Destructions, crimes et vols commis dans les provinces de Limbourg et de Liège, septembre 1914 - juin 1918. | 1 chemise | |||||||
40 | Affaire David Jordens (auteur de faux témoignage concernant les événements de Sempst-lez-Malines [Zemst]), avril - mai 1915. | 1 chemise | |||||||
41 | Lettres de Joseph Brège, prisonnier au camp de Soltau, écrites à l'encre (sympathique) invisible et communiquées par Maître Victor Yseux, décembre 1916 (copies). | 1 chemise | |||||||
(1) Les numéros 338, 341, 342, 347, 349 et 363 d'Informations Belges ont été enlevés de ce dossier et joints à la collection des Archives de la guerre par J. Vannérus à une date indétérminée. | 42 | Documents divers transmis à Cooreman, président de la Commission d'enquête, janvier 1916 - juin 1917 (1). | 1 chemise | ||||||
(1) Des publications ont été enlevées de ce dossier et placées à la bibliothèque des Archives de la Guerre à une date indéterminée. | 43 | Enquête sur les brutalités commises à l'égard de sujets allemands au moment de la déclaration de guerre, août 1914 - juillet 1915 (1). | 1 chemise | ||||||
44 | Premières constatations de la Commission d'enquête (Section de Bruxelles). Constitu-tion et délégation de la Section d'Anvers, août 1914 - août 1915. | 1 chemise | |||||||
45 | Proposition d'enquête faite par une Commission suisse, janvier 1916. | 1 chemise | |||||||
46 | Militaires serbes blessés tués par les soldats bulgares, décembre 1916. | 1 chemise | |||||||
47 | Correspondance relative aux clichés photographiques et aux films se rapportant à l'invasion allemande en Belgique, avril 1915 - janvier 1916. | 1 chemise | |||||||
48 | Correspondance accessoire (documents divers), septembre 1914 - août 1917. | 1 chemise | |||||||
49 | Documents divers (nombreux imprimés), 1914 - 1918. | 1 chemise | |||||||
(2) Voir aussi les numéros 533 à 542 | 50 | Commission rogatoire en Angleterre. Délégation de la Commission d'enquête en Angleterre, août 1914 - janvier 1915 (2). | 1 chemise | ||||||
51 | Affiches diverses relatives à l'occupation allemande à Liège (contient, e.a.: l'album in-fol. Scraps of paper et des affiches originales de Gri-vegnée, Hasselt et Charleroi (1914), août 1914 - janvier 1917. | 1 chemise | |||||||
52 | Circulaire du Ministère de l'Intérieur aux administrations communales concernant la pénétration de l'armée allemande dans le pays en violation des traités garantissant la neutralité belge (copie manuscrite), 4 août 1914. | 1 chemise | |||||||
53 | Manifestes. Protestations (Imprimés), octobre 1914 - février 1915. | 1 chemise | |||||||
54 | Protestation du Gouvernement belge au Gouvernement allemand, 19 août 1914. | 1 chemise | |||||||
(1) Plusieurs documents et publications ont été enlevés de ce dossier et placés à la bibliothéque des Archives de la guerre à une date indéterminée. | 55 | Sommaire d'articles de presse. Politique activiste, octobre 1917 - juin 1918 (1). | 1 chemise | ||||||
(2) Cf. le n° 2209 de cet inventaire | 56 | Bulletin de documentation particulière du Bureau Documentaire Belge (B.D.B.), nos 66 (4 juillet 1917) à 175 (4 octobre 1918) avec lacunes, juillet 1917 - octobre 1918 (2). | 1 chemise | ||||||
57 | Documents divers non utilisés pour les rapports de la Commission d'enquête (témoignages suspects, témoignages non recoupés, etc.), août 1914 - décembre 1916. | 1 chemise | |||||||
58 | Le transport des blessés, avril - mai 1915. | 1 chemise | |||||||
59 | Obligation imposée aux populations de travailler pour les armées alleman-des. Déportations (avec imprimés et affiches), juin 1915 - juillet 1918. | 1 chemise | |||||||
60 | Travail forcé et déportations (avec imprimés), mai 1916 - octobre 1918. | 1 chemise | |||||||
(1) Des publications ont été enlevées de ce dossier et placées à la bibliothèque des Archives de la Guerre à une date indéterminée. | 61 | Dossier général relatif aux "déportations complexes", juin 1916 - février 1917 (1). | 1 chemise | ||||||
62 - 79 | Prisonniers belges en Allemagne, 1915-1918. | ||||||||
62 | L'affaire de Wittenberg (avec un imprimé), 1916. | 1 chemise | |||||||
63 | Rapport de Victor Yseux (prisonniers transférés d'Allemagne en Suisse), s.d. | 1 chemise | |||||||
64 | Les brutalités et les atrocités, juin 1915 - janvier 1918. | 1 chemise | |||||||
65 | Accidents de travail occasionnés aux prisonniers, septembre 1916 - août 1918. | 1 chemise | |||||||
66 | Emplois à des travaux militaires, octobre 1915 - septembre 1916. Déposition de Jean-Baptiste Tassoul; déposition de Jean-Baptiste Hougardy; déposition de Daniel Téliéguine; dépositions de Marcel Lange et Armand Oger, 1915-1916. | 1 chemise | |||||||
67 | Les conditions de travail (en général), vols d'argent et divers. La "Désin-fection totale", août - octobre 1916. | 1 chemise | |||||||
68 | Documents concernant des "Faits dangereux à utiliser" (probablement des témoignages suspects et des informations non recoupées), février 1916 - février 1917. | 1 chemise | |||||||
69 | La Circulaire P. Obligation au travail (contient également des informations sur le traitement des civils allemands dans les territoires de l'Est-Africain conquis par les troupes belges, sur les navires belges coulés par la marine allemande et sur les mauvais traitements subis par les prisonniers belges en Allemagne), 1915-1917. | 1 chemise | |||||||
70 | Vol du pain et divers, juin - août 1917. | 1 chemise | |||||||
71 | Vol d'une veste par un prisonnier belge et exécution sommaire de celui-ci, juin - août 1917. | 1 chemise | |||||||
72 | La question de la mortalité, août - septembre 1916. | 1 chemise | |||||||
73 | Le point de vue allemand concernant le poteau et les marais (discipline et représailles), juin 1917. | 1 chemise | |||||||
74 | Nourriture et conditions de logement, etc., 1917. | 1 chemise | |||||||
75 | Procès-verbaux d'auditions de militaires belges internés et récapitulatifs des listes de militaires belges décédés en captivité en Belgique et en Allemagne. Derniers documents transmis à la Commission d'enquête, avril - octobre 1917. | 1 chemise | |||||||
76 | Soins médicaux, mars 1915 - octobre 1916. | 1 chemise | |||||||
77 | Travail excessif. Déposition Gustave Bertrand, octobre 1916. | 1 chemise | |||||||
78 | Les punitions pour refus de travail, octobre 1915 - janvier 1918. | 1 chemise | |||||||
79 | Rapports de prisonniers sur quelques camps de prisonniers dont "Rapport sur le camp de prisonniers de Stuttgart" par Philippe Visart de Bocarmé (contient 1 photo-graphie), avril 1915 - mai 1917 - septembre 1918. | 1 chemise | |||||||
80 | Revue de la Presse provenant du Ministère des Affaires étrangères, juin - août 1917. | 1 chemise | |||||||
81 | Commission d'enquête russe (comprend presque exclusivement des imprimés et des planches, ainsi que 2 volumes en russe), septembre 1915 - août 1917. | 1 chemise | |||||||
82 | Commission d'enquête russe (comprend presque exclusivement des imprimés et des planches, ainsi que 2 volumes en russe), septembre 1915 - août 1917. | 1 chemise | |||||||
83 | Commission d'enquête russe (comprend presque exclusivement des imprimés et des planches, ainsi que 2 volumes en russe), septembre 1915 - août 1917. | 1 chemise | |||||||
(1) Fragments absents au 25 février 2000. | 84 | Bombardement de Bruxelles par l'artillerie allemande (fin septembre 1916) avec 4 fragments de projectiles (1), octobre 1916 - juin 1917. | 1 chemise | ||||||
(2) Cartouches de fusil absentes au 25 février 2000. | 85 | Procédés de guerre déloyaux. Déguisements utilisés. Emploi de balles explosives (avec 8 cartouches allemandes de fusil, ainsi qu'une cartouche de revolver allemande reçue du Congo (2) ), septembre 1914 - août 1916. | 1 chemise | ||||||
86 | Ancien hôpital de Laken. Plainte du Maréchal des Logis Albert Labis, novembre - décembre 1917. | 1 chemise | |||||||
87 | Lettres d'un prisonnier. Gilcart. Mauvais traitements-représailles contre des militaires français, août - décembre 1917. | 1 chemise | |||||||
88 | Rapport sur le ravitaillement du territoire d'Etape de Tournai, décembre 1917. | 1 chemise | |||||||
89 | Institution de tribunaux allemands pour les affaires civiles (imprimé), 1918. | 1 chemise | |||||||
90 | Lieferungsverpflichtungen deutscher Firmen an belgische Firmen, juillet - août 1918. | 2 pièces | |||||||
91 | Inventaire des oeuvres d'art belges effectué par des historiens de l'art et des architectes au service du Gouvernement Général allemand, septembre 1918. | 1 chemise |