Name: Henri Velge
Period: 1888 - 1963
Inventoried scope: 3 linear meters
Archive repository: National Archives of Belgium
Heading : Families and Persons
Authors: E.F. Akermi
Year of publication: 1967
Code of the inventory: I 159
Grand, le visage rond, barré d'une petite moustache, les yeux intelligents et clairs derrière un pince-nez, Henri Velge avait une physionomie marquée d'une simplicité extrême, d'un calme et d'une maîtrise de soi impressionnants.
Ses vastes connaissances lui permettaient toujours de fournir des réponses précises, que ce soit en droit civil, en droit administratif ou en politique ou en art.
Il appréciait l'humour, voire le rire provoquant la détente. Mais le plus admirable en lui était son inflexible loyauté, sa droiture et son sens de l'honneur. Tout d'une pièce, il était intransigeant dans l'accomplissement du devoir.
Henri Velge était profondément chrétien : sa foi fortement équilibrée imposait le respect. Ses convictions religieuses donnaient à sa personnalité une sérénité parfaite et une clarté enviable.
Né à Bruxelles, le 5 mai 1888, Henri Velge appartenait à une famille d'industriels unanimement respectée et estimée. Son grand-père maternel était maître de carrière et devint sénateur. Son enfance s'écoula dans une atmosphère affectueuse et unie, entre un père austère, une mère d'une douceur exquise et deux sœurs qui aimaient leur frère avec tendresse.
Henri Velge, enfant, fit, à l'âge de six ans, un court passage chez les Soeurs de Notre-Dame, rue de la Régence, dans ce que les bonnes Soeurs appelaient pompeusement : " la section des Messieurs ".
Entré en 1896 à l'Institut Saint-Louis, il y fit ses humanités et acheva celles-ci brillamment, primus perpetuus, puis il obtint dans le même établissement sa candidature en philosophie et lettres, préparatoire au droit. Il garda, toute sa vie, un attachement affectueux à l'Institut Saint-Louis et particulièrement envers son professeur de rhétorique, l'abbé Corvilain, dont l'influence sur l'orientation de son élève demeura profonde. A dix-sept ans, Henri Velge songeait à devenir ingénieur. Il fabriquait à cette époque d'innombrables petits appareils électriques, utilisant des boîtes à cigares, des quilles, de vieilles bobines à fil de dentelle rejetées par sa mère, découpant des roues dentées, assemblant des aimants, des pignons. Ces mécaniques, encore pieusement conservées aujourd'hui, témoignent de l'ingéniosité et de l'application avec lesquelles Henri Velge se préparait à la carrière qu'il croyait entreprendre.
Mais l'abbé Corvilain, estimant qu'un autre domaine convenait mieux à son élève, lui conseilla de faire le droit. Henri Velge suivit cet avis et fit de solides études à l'Université Catholique de Louvain ajoutant au grade de docteur en droit celui de docteur en sciences politiques et sociales. Inscrit au barreau de Bruxelles en 1911, il fit son stage chez le comte Carton de Wiart, qui, nommé Ministre de la Justice, le prit en 1913 comme secrétaire de Cabinet : Henri Velge commençait sa carrière.
Pendant la guerre de 1914-1918, Henri Velge, resté en Belgique, se dévoua généreusement. D'accord avec les directives données par le Gouvernement belge au Havre, il organisa la Caisse d'avances et de prêts, dans le but d'assurer des ressources aux magistrats et aux intellectuels qui refusaient de s'incliner devant les ordres de l'occupant. Secrétaire Général du Département de l'Enfance au Comité National de Secours, il s'émut de la situation tragique des enfants et prépara avec Henri Jaspar la création de ce qui devenait, par la loi du 5 septembre 1919, l'une des plus belles œuvres nationales de la Belgique : l'Oeuvre Nationale de l'Enfance. Ainsi, Henri Velge a été de ce groupe d'hommes qui dès avant l'autre guerre, mirent le meilleur de leur cœur et de leur pensée au service de l'enfance.
Sa puissance de travail et ses connaissances étendues faisaient déjà distinguer et apprécier Henri Velge. Henri Jaspar, Ministre des Affaires Economiques, le prit comme Chef de Cabinet de 1919 à 1920, afin de collaborer à la reconstruction du pays.
Le comte Carton de Wiart, devenu Premier Ministre et Ministre de l'Intérieur, l'appela aux fonctions de Chef de Cabinet, de 1920 à 1922.
Georges Theunis, Premier Ministre et Ministre des Finances, se l'adjoignit également comme Chef de Cabinet tandis que Camille Gutt et la baron André Terlinden étaient chargés du Cabinet du Ministre des Finances. C'était là une magnifique équipe entourant un chef au dynamisme extraordinaire.
Et ce fut alors, de 1922 à 1925, l'époque des conférences internationales où le Premier Ministre défendait obstinément les droits de la Belgique à une priorité d'indemnisation et s'efforçait d'harmoniser les vues des hommes d'état des Grandes Puissances : Poincaré, Lloyd George, Mac Donald, Herriot ...
Secrétaire du Conseil des Ministres de 1921 à 1925, Henri Velge, avec une modestie toujours égale, mais avec une fermeté et une expérience croissantes, servait son pays.
En 1925, Henri Velge quitta la vie publique, pour diriger pendant vingt-deux ans, avec une rare compétence, le service juridique de l'important groupe industriel fondé par le baron Empain. Un tel champ d'action semblait suffisant pour absorber l'entière activité d'un homme. Mais Henri Velge, infatigable, l'esprit toujours en éveil, ne bornait pas son attention aux problèmes professionnels. Il fut en même temps professeur à la Faculté de Droit de Louvain, président de l'École des Sciences politiques et sociales de l'Université Catholique de Louvain, membre correspondant de la Classe des lettres, des sciences morales et politiques de l'Académie Royale de Belgique (1947), conseiller juridique de l'Association des Patrons et Ingénieurs Catholiques de Belgique, administrateur, puis vice-président de l'Institut d'Histoire de l'Art et d'Archéologie (1945). Enfin Secrétaire Général de l'Oeuvre Nationale de l'Enfance, de 1919 à 1945, il fut réellement l'âme de cette magnifique institution et lui communiqua son enthousiasme réfléchi, son esprit de dévouement efficace. Le développement considérable et bienfaisant de l'Oeuvre Nationale de l'Enfance est dû, pour une grande part, à l'activité de Henri Velge. Le nom de " Home Henri Velge ", donné à l'important Institut de Dongelberg, demeure l'expression d'une gratitude émue qu'il a si largement méritée.
Pendant la guerre de 1940-1945, Henri Velge reprit son activité de résistant : il organisa à nouveau la Caisse d'Avances et de Prêts, qui lui valut de nombreux démêlés avec la sinistre Gestapo. Avec un groupe de personnalités des plus compétentes, il prépara une série de projets en vue de l'après-guerre.
Henri Velge a consacré une grande partie de son activité scientifique à résoudre les problèmes troublants que pose, dans le domaine de l'administration, un état économique en pleine évolution. Depuis l'époque de ses études universitaires, Henri Velge s'était passionné pour le problème de la création d'un Conseil d'État, conseil de législation et cour du contentieux administratif. Sa vie durant, il étudia et défendit obstinément ce projet. Sa ténacité et sa compétence eurent leur récompense. Le Conseil d'État fut créé par la loi du 23 novembre 1946. Le 17 novembre 1947, Henri Velge en fut nommé Premier Président. Sa carrière s'achevait par une entrée triomphale dans la magistrature dont une des plus hautes charges lui était confiée.
Ecrivain, savant, Henri Velge a à son actif une centaine de publications dont trois volumes de Droit Industriel (1)
, plusieurs ouvrages sur la Protection de l'Enfance en Belgique, sur l'Organisation Professionnelle en Belgique, sur la Politique Sociale et un splendide volume sur la Collégiale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles. Il avait commencé une étude sur " Cent années d'Histoire Sociale ". Il en prépara le plan, en composa et en corrigea les premiers feuillets, mais ne put achever son œuvre.
Voyageur passionné, Henri Velge visita l'Europe entière. Il parcourut tous les pays de la Méditerranée à la Scandinavie, la Grèce, la Turquie, les Balkans, l'Egypte, la Palestine, la Syrie. C'est d'ailleurs lors d'un de ses voyages en Suisse, qu'il entendit dire que ce pays émettait des télégrammes de philanthropie avec surtaxe en faveur des œuvres du pays. Il répandit la chose en Belgique, le profit en alla aux orphelins de la première guerre et à l'Oeuvre Nationale de l'Enfance.
Sensible à toutes les beautés artistiques et naturelles, il ne reculait devant aucune difficulté d'accès, devant aucune incommodité. Au cours d'une conférence à l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique, Henri Velge disait : " L'étude de l'histoire de notre art va puissamment nous aider à aimer notre patrie ; initiés à l'archéologie et à l'histoire de l'art, nos monuments deviendront éloquents et les œuvres, dans les musées, vous procureront un intense plaisir artistique. Vous comparerez des monuments et des œuvres à l'étranger, parfois même plus beaux, à ceux de notre pays, mais vous vous attacherez d'autant plus aux nôtres qui sont le produit de notre tempérament et de notre sentiment national ".
Cependant, Henri Velge avait le culte de sa maison. Il l'avait choisie belle et voulait encore l'embellir. Sa demeure, ornée de tableaux modernes, d'une collection de médailles, de souvenirs de voyage, était claire et accueillante. Sa bibliothèque comprenait des centaines de volumes traitant surtout de droit, d'art et d'histoire de l'art.
Il appréciait particulièrement la peinture, sans avoir de préférence marquée pour une époque ou un style.
Aimant son jardin, soucieux de le maintenir parfaitement fleuri et en ordre, il y travaillait lui-même, cueillant des fruits, entretenant la pelouse. " Le travail, disait-il, n'a jamais diminué personne ".
Arrivé au faîte de sa brillante carrière, au moment même où, Premier Président du Conseil d'état, il allait élaborer l'organisation de cette juridiction dont il avait inlassablement fait comprendre la nécessité, et où il se préparait à y consacrer ses forces entières, Henri Velge fut atteint d'une longue et pénible maladie. II accepta l'épreuve avec un courage persévérant et une admirable dignité chrétienne. Henri Velge s'éteignit le 15 février 1951.
Henri Velge était de ces rares hommes simples et bons, dont l'autorité et la sûreté de jugement, la précision et l'étendue des connaissances donnaient à ses amis une impression de sécurité en même temps qu'un exemple.
Tout ce qu'il faisait, écrivait, disait, était pesé, étudié, avec un bon sens et une rare impartialité. Discret et correct, il luttait tenacement pour les idées qu'il défendait, sans ambition pour lui-même, sans recherche de succès personnel.
Il écrivait beaucoup et dictait encore plus. II rappelait un jour que son chef, Henri Jaspar, lui avait dit : " Dictez, mon ami, dictez pour apprendre à penser vite".
Henri Velge était affectueux, bon, loyal et juste. Une sorte de timidité voilait discrètement l'extraordinaire perfection de ses qualités et sa sensibilité très fine.
Henri Velge avait découpé quelques lignes d'un journal. L'auteur qui signait V.D.M., avait écrit :
" Le mari se reporte vers celle qu'il aime et mesure ce qu'il lui doit. Elle l'a remodelé, reformé, recréé ; il revoit ce qu'il était avant de la connaître ; et ce qu'elle a fait de lui, simplement parce qu'elle a eu foi en lui ; parce qu'elle l'a vu meilleur et plus beau qu'il n'était. Car c'est bien cela c'est l'homme qu'elle voyait en lui qu'il a voulu devenir. II peut lui dire aujourd'hui : " Je t'apporte le cœur que tu as fait, l'être qui est ton œuvre ". Nous sommes toujours ainsi un peu l'enfant de la femme que nous aimons. La mission de l'épouse est de recréer l'homme ".
Henri Velge avait gardé dans le sous-main, sur son bureau, ce bout de papier jauni, où l'encre était devenue brune. Il y trouvait le reflet du bonheur de sa vie intime, dont le charme exquis complétait l'honneur.
Henri Velge avait un rêve: qu'un prix portant son nom soit instauré. Après son décès, son épouse fit en sorte que ce vœu se réalisât. Elle donna, de la part de Henri Velge, une somme de 100.000 francs belges à Monseigneur Van Wayenberg, à l'époque recteur magnifique de l'Université Catholique de Louvain, lui demandant de créer un " Prix Henri Velge " pour un travail publié et d'une valeur scientifique sur un sujet social, à attribuer à un élève, ou ancien élève jusqu'à l'âge de 30 ans, de l'École des Sciences Politiques et Sociales.
Les papiers de Henri Velge, fondateur et Premier Président du Conseil d'état, ont été déposés, le 14 novembre 1961, par Mme Henri Velge, pour faire partie de la collection déjà très importante des archives particulières d'hommes d'État, conservée aux Archives Générales du Royaume à Bruxelles.
Cependant, vu le caractère peu volumineux de ces papiers, nous avons complété le fonds et notre documentation - grâce aux démarches entreprises par M. Etienne Sabbe, Archiviste Général du Royaume et Président du Conseil International des Archives - par deux versements supplémentaires d'archives en date du 16 juin et du 26 juillet 1967 ainsi que par une série d'entretiens enregistrés sur bandes magnétiques avec tout d'abord Mme Henri Velge et son frère M. Georges Hooreman dans la maison même où Henri Velge a vécu, puis avec quelques éminentes personnalités, témoins de la vie de Henri Velge.
Le fonds ainsi élargi reflète les multiples activités de Henri Velge. Nous y trouvons les échos de sa carrière d'avocat et de professeur, de son activité d'homme d'État, de juriste et d'homme d'œuvres ainsi que de sa collaboration à nombre d'institutions tant nationales qu'internationales.
Parmi les parties du fonds les plus importantes pour l'étude des problèmes politiques, sociaux, juridiques et d'ordre constitutionnel de la Belgique d'entre les deux guerres figurent notamment les procès-verbaux des séances des Conseils des Ministres de huit Cabinets ministériels successifs de 1919 à 1925, la documentation concernant la Réforme de l'État et celle relative à la création d'un Conseil d'État en Belgique.
L'inventaire du fonds d'archives de Henri Velge comprend 500 numéros, répartis en dix chapitres. Le classement comporte 433 fardes, 71 dossiers et 6 liasses, conservés dans 24 portefeuilles.
Un ensemble de documents audiovisuels, c'est-à-dire les témoignages que nous avons enregistrés et des diapositives, choisies dans un album relatant la vie de Henri Velge, illustrent le fonds d'archives. Ces pièces sont conservées au Service audiovisuel des Archives Générales du Royaume à Bruxelles et comportent les voix de Mme Henri Velge, de M. le baron Emmanuel van der Elst, de M. Paul de Visscher, professeur et doyen de la Faculté de Droit à l'Université Catholique de Louvain, de M. Jean Dabin, professeur et doyen honoraire de la Faculté de Droit à l'Université Catholique de Louvain, de Monseigneur Van Wayenberg, Recteur honoraire de l'Université Catholique de Louvain, de Mme Feyerick-Nevejan, Présidente de l'Oeuvre Nationale de l'Enfance, de M. Camille Gutt, Ministre d'État et de M. Pierre Wigny, Ministre de la Justice et de la Culture française. La partie visuelle se compose des diapositives suivantes :
1. Henri Velge à 10 ans 1898.
2. Henri Velge à 12 ans, l'âge de la 1ère communion, 1899.
3. Henri Velge à 12 ans en vacances à la mer avec ses parents et sœurs, 1900.
4. Henri Velge à 15 ans très fervent de promenades à bicyclette, 1903.
5. Henri Velge à 16 ans, dans le jardin, rue de Turin 27, Ixelles, 1904.
6. Henri Velge à 22 ans, dans la véranda, rue de Turin 27, Ixelles, 1910.
7. Henri Velge en 1926 à Athènes en voyage de vacances, à la Tribune des Caryatides.
8. Henri Velge en 1932, visite de Sa Majesté la Reine Elisabeth à l'une des colonies de l'ouvre Nationale de l'Enfance (Tervuren), présents : Mme Henri Jaspar, Mlle Jaspar, Directrice de la Maison, Henri Velge, Secrétaire Générale de l'Oeuvre Nationale de l'Enfance, M. Magnet, Directeur Général de l'Oeuvre Nationale de l'Enfance.
9. Henri Velge en 1931, au salon, 121, Bd. St. Michel, année de son mariage.
10. Henri Velge en 1931, dans sa bibliothèque, 121 Bd. St. Michel, Bruxelles.
11. Henri Velge en 1931, à son bureau.
12, 13 et 14. Henri Velge en 1932, en toge de professeur à la Faculté de Droit, dans sa bibliothèque.
15. Henri Velge en 1932, en habit de Cour, chez lui, Bd. St. Michel.
16. Henri Velge en 1932, en voyage à Venise.
17, 18 et 19. Henri Velge en 1932 et 1933 dans la bibliothèque du Bd. St. Michel.
20. Henri Velge en 1935, en voyage de vacances en Suisse au Jung-fraujoch (à 3.390 m).
21. Henri Velge en 1935, sa première maison, 121, Bd. St. Michel.
22. Henri Velge en 1939, dans les jardins de l'hôtel de Grande-Bretagne à Cannes, au moment de la déclaration de la guerre.
23. La maison où est décédé Henri Velge, 47, Bd. St. Michel, en 1951.
Cette présentation inédite offre l'avantage de fournir au chercheur un tableau clair et précis d'archives vivantes par le son et l'image.
Pour la consultation du fonds d'archives de Henri Velge et des documents audiovisuels, le chercheur doit avoir l'autorisation écrite de la déposante ou de ses ayants droit sur recommandation de M. l'Archiviste Général du Royaume.
Arrivé au terme de cette étude, nous tenons à remercier tout particulièrement M. Etienne SABBE, Archiviste Général du Royaume et Président du Conseil International des Archives, dont les conseils nous ont été très précieux. Nous le prions de bien vouloir trouver ici l'expression de notre sincère gratitude.
Par ailleurs, nous remercions ici les personnalités du monde professoral, juridique, politique, social et artistique, d'avoir bien voulu nous apporter les témoignages vécus de leur rencontre avec Henri Velge, notamment :
Mme Feyerick-Nevejan, Présidente de l'Oeuvre Nationale de l'Enfance ;
M. le baron Emmanuel van der Elst, ancien collaborateur de Georges Theunis, Ministre d'État ;
M. Jean Dabin, Professeur et Doyen honoraire de la Faculté de Droit à l'Université Catholique de Louvain ;
M. Paul De Visscher, Professeur et Doyen de la Faculté de Droit à l'Université Catholique de Louvain ;
M. Camille Gutt, Ministre d'État ;
S. E. Monseigneur Van Wayenberg, Recteur Magnifique honoraire de l'Université Catholique de Louvain ;
M. Pierre Wigny, Ministre de la Justice et de la Culture française.
Bruxelles, décembre 1967.
1 | Généalogie de la famille de Mme Henri Velge, née Anne Hooreman, 1450-1899. | 1 farde |