Inventaire des archives du Grand Conseil des Pays-Bas à Malines: Dossiers de procès de Namur 1-500 (1577-1755)

Archive

Name: Grand Conseil des Pays-Bas à Malines. Procès. Appels de Namur - Grote Raad voor de Nederlanden te Mechelen. Processen. Beroepen uit Namen

Period: 1473-1795

Inventoried scope: 61,2 linear meters

Archive repository: National Archives of Belgium

Heading : Spanish or Austrian Netherlands

Inventory

Authors: D. Leyder

Year of publication: 2014

Code of the inventory: I 560

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Producteur d'archives

Nom

Grand Conseil des Pays-Bas à Malines

Historique

L'histoire externe du Grand Conseil de Malines (1) prend sa source dans le conseil des Ducs de Bourgogne, composé de membres de la noblesse et de juristes. L'extension territoriale ininterrompue de l'État bourguignon sous Philippe Le Bon (1419-1467) alourdit sensiblement le poids des affaires administratives aussi bien que celui des dossiers judiciaires devant être traités. Il s'ensuivit une lente mais sûre répartition des tâches (ou spécialisation) parmi les conseillers. Peu à peu, la section composée de juristes s'organisa en cour de justice itinérante, qui prit le nom de " Grand Conseil de justice ". Vers 1445, cette nouvelle institution fut effectivement séparée du Conseil ducal originel.
Fin 1473, Charles le Téméraire (1467-1477) érigea ce Grand Conseil ambulatoire en Parlement souverain, disposant de sa propre chancellerie et d'une résidence permanente à Malines (édit de Thionville, 8 décembre 1473). La fondation du Parlement de Malines s'inscrit dans le processus d'unification des complexes étatiques d'Europe de l'Ouest au cours du 15ème siècle (Rex est Lex), et traduit encore un autre objectif politique caressé par les Ducs de Bourgogne : se rendre autonome, s'émanciper tout à la fois de la France et du Saint Empire romain de la Nation germanique. Ainsi, la Flandre et l'Artois, relevant du Parlement de Paris en tant que fiefs du roi de France, furent soustraits à cette institution.
La mort de Charles le Téméraire à Nancy (janvier 1477) sonna cependant le glas du Parlement de Malines. Sous la pression des composantes brabançonne et hennuyère des Etats Généraux, qui le dénonçaient comme émanation flagrante de la politique centralisatrice des ducs de Bourgogne, l'institution fut purement et simplement supprimée par Marie de Bourgogne (1477-1482), fille du Téméraire (Grand Privilège, 11 février 1477). À beaucoup d'égards, on en revint à la situation qui prévalait avant 1473. Le Grand Conseil ambulatoire fut restauré et sur les instances de Louis XI, l'autorité du Parlement de Paris fut rétablie.
Par une ordonnance du 22 janvier 1504, Philippe le Beau fixa à nouveau (et cette fois définitivement) le siège du Grand Conseil à Malines. Durant près de trois siècles - soit de 1504 à 1795 - le Grand Conseil des Pays-Bas demeura à Malines de façon presque constante. Du fait de conflits militaires, les conseillers eurent par deux fois, au cours de toute cette période, à s'établir dans des lieux plus sûrs, mais chaque fois ils s'en retournèrent ensuite à Malines. Ainsi, ils déménagèrent à Namur au milieu de l'année 1580, après que les calvinistes se furent emparés de Malines. C'est au lendemain de la chute d'Anvers qu'ils regagnèrent leur résidence malinoise (septembre 1585). Pendant la guerre de Succession d'Autriche, les membres du Grand Conseil furent à nouveau contraints de trouver refuge à Namur (1746-1747), pour fuir les troupes de Louis XV qui s'approchaient dangereusement de Malines. De Namur, ils gagnèrent l'abbaye d'Echternach (Duché de Luxembourg, 1747), où ils restèrent jusqu'à la Paix d'Aix-la-Chapelle (15 février 1749).
À la fin du XVIIIème siècle, l'institution entra dans une zone de fortes turbulences lors de l'accession au trône de l'empereur Joseph II. En effet, l'ambitieuse réforme judiciaire qu'avait initiée l'impatient souverain se solda par la suppression pure et simple du Grand Conseil comme de tous les tribunaux " belges " (2) (1er janvier 1787). En lieu et place était mise sur pied une nouvelle organisation judiciaire, composée de soixante-quatre tribunaux de première instance, de deux cours d'appel (Bruxelles et Luxembourg) et d'une cour suprême établie à Bruxelles (" Conseil Souverain de Justice "), à la fois instance de révision et organe central du pouvoir judiciaire. Face à cette réforme radicale, le Grand Conseil se soumit promptement et sans guère de protestation, peut-être dans l'espoir de pouvoir se fondre dans le nouveau Conseil Souverain de Justice. Les représentants de l'empereur (Marie-Christine et Albert Casimir de Saxe-Teschen) durent toutefois suspendre son édit dès la fin du mois de mai 1787. La vague des protestations formulées à l'encontre des réformes s'avérait - sauf au Luxembourg - trop importante.
Tous ces événements n'avaient interrompu les activités du Grand Conseil que pendant quelques mois tout au plus. Par contre, la Révolution brabançonne (décembre 1789) entraîna une suspension prolongée de ses séances. Ce n'est qu'avec le retour des Autrichiens (novembre-décembre 1790), cette fois sous la conduite de l'empereur Léopold II (3), que la vieille institution put reprendre ses travaux. Le nouveau souverain annula toutes les réformes de son prédécesseur et en revint, en matière institutionnelle, à la tradition.
Après que les armées révolutionnaires françaises eurent " libéré " les Pays-Bas du despotisme (bataille de Jemappes, début novembre 1792), le Grand Conseil suivit le gouvernement dans sa retraite vers l'est. L'institution demeura à Ruremonde jusqu'à la bataille de Neerwinden (18 mars 1793), dont l'issue laissa entrevoir la perspective d'une seconde restauration autrichienne. En juillet 1793, elle reprit le chemin de Malines.
Grâce à leur victoire de Fleurus (26 juin 1794), les Français purent à nouveau se frayer un chemin vers la conquête des Pays-Bas méridionaux, tandis que les Autrichiens refluèrent une fois encore en direction de l'est. Plusieurs membres du Grand Conseil (parmi lesquels le président, le procureur-général et son substitut) les accompagnèrent en exil.
Le 1er octobre 1795, nos régions furent annexées à la République française. Les nouvelles autorités décidèrent, le 27 novembre de la même année, de supprimer les anciennes institutions judiciaires. Néanmoins, les conseillers exilés poursuivirent leurs activités quelque temps encore (à Regensburg et à Augsbourg). Un terme définitif y fut mis par le Traité de Campo Formio (17 octobre 1797). L'empereur d'Autriche y renonçait officiellement à toute prétention sur nos régions, et le Grand Conseil était définitivement aboli.

Compétences et activités

Les compétences du Grand Conseil ne furent jamais énumérées et précisées légalement. Des spécialistes se sont essayés à en donner un aperçu sur base de la procédure et de la justice rendue. Il convient toutefois de souligner que leurs travaux ont essentiellement porté sur les 15ème et 16ème siècles.

Organe administratif

À l'instar des autres cours de justice des Pays-Bas, le Grand Conseil remplissait un certain nombre de tâches d'ordre administratif. L'institution fournissait ainsi divers avis aux autorités centrales. Elle garantissait également - après approbation et registration - la publication de la législation du pouvoir central dans la seigneurie de Malines.

Tribunal


En première instance


Ratione personae
, le Grand Conseil était compétent en première et en dernière instance pour tout qui pouvait exciper, du fait de son titre ou de sa fonction, du privilegium fori. Ceci englobait toutes les personnes apparentées au souverain ou investies de fonctions importantes dans l'administration du pays : princes de sang, chevaliers de la Toison d'Or, membres de la cour (en ce compris les employés subalternes et les valets), hauts fonctionnaires et bien entendu les membres du Grand Conseil eux-mêmes (ainsi que leurs familles). Les compétences du Grand Conseil s'étendaient aussi aux personnes et institutions placées sous la sauvegarde du souverain: diplomates d'autres pays, négociants étrangers, certains artisans, institutions caritatives et même les veuves et les orphelins (qui, en tant que miserabiles personae, jouissaient de la protection spéciale du souverain). Les délits commis par les fonctionnaires du souverain (abus de pouvoir, arbitraire, oubli de leurs devoirs) étaient également portés en première instance devant le Grand Conseil.

Ratione materiae
, le Grand Conseil était compétent en première et en dernière instance pour un grand nombre d'affaires. Nous pouvons citer par exemple les cas réservés. Il s'agissait d'affaires portées directement devant le souverain (ou sa justice), sans passer par les cours scabinales et féodales, parce que c'étaient le souverain, son autorité, son domaine ou l'ordre public qu'elles mettaient en cause (e.a. crimes de lèse-majesté, faux monnayage, atteintes à l'ordre public, délits de censure, etc.). Les litiges relatifs aux décisions du souverain (dans l'acception la plus large du mot) étaient eux aussi portés en première instance devant le Grand Conseil (ordonnances, décrets, privilèges, nominations, mandements, dons, lettres de course, etc.). L'institution se prononçait en outre pour une série de litiges portant sur les droits régaliens (aides et autres impôts, droits de péage, etc.). Les actions en maintenue étaient elles aussi de son ressort, de même que les contestations de sentences rendues par le Grand Conseil lui-même. Celui-ci jouissait enfin d'une compétence par prévention.

En appel


En principe, l'appel n'était envisageable que pour des affaires civiles.
Originellement, l'appel contre des jugements des tribunaux inférieurs était confié aux conseils provinciaux de justice (p. ex. le Conseil de Namur). C'est par-dessus ces conseils provinciaux que se développa le Grand Conseil, et avec lui, à partir de 1450 environ, une seconde forme d'appel, visant les jugements des conseils provinciaux en question. Ainsi apparut la possibilité d'un double appel (p. ex. contre un jugement d'une cour scabinale devant le Conseil de Namur, puis contre un jugement de ce dernier devant le Grand Conseil de Malines).
Simultanément, la possibilité existait d'introduire directement devant le Grand Conseil un appel contre des jugements rendus par les cours scabinales et les cours féodales. Cette faculté était utilisée lorsque ces juridictions inférieures ne relevaient d'aucun conseil provincial de justice (p. ex. Cambrai, Valenciennes, les Terres de Débat (4), les Terres Franches (5), la seigneurie de Malines) (6), ou bien " sans moyen " (omisso medio), c'est-à-dire sans avoir recours à la procédure d'appel intermédiaire devant le conseil provincial de justice dont dépendait la juridiction inférieure en cause.

Réformation

La réformation était une technique juridique selon laquelle les jugements rendus par certaines cours scabinales privilégiées étaient directement transférés devant le Grand Conseil, pour un second traitement sur le fond suivant la procédure de première instance. Contrairement aux affaires traitées en appel, le jugement initial était, avec la réformation, bel et bien exécuté.

Évocation


En vertu de l'évocation, une affaire - lorsqu'elle était pendante - pouvait être soustraite à une juridiction inférieure pour être soumise au Grand Conseil. À partir de 1531, le recours à cette procédure était subordonné, en principe, à l'intervention personnelle du souverain.

Révision

La révision (ou proposition d'erreur) est une technique qui pouvait être invoquée, sous certaines conditions, en cas de contestation d'un prononcé du Grand Conseil lui-même. La sentence controversée faisait l'objet d'un examen par un collège de membres du Grand Conseil (qui avaient donc à statuer sur leur propre décision), élargi à des membres de conseils provinciaux de justice et du Conseil privé. Aucune révision d'affaires possessoires (7) et de sentences interlocutoires " réparables en diffinitive " n'était cependant possible. En révision (et durant le 16ème siècle au moins) la sentence initiale était elle aussi exécutée (et non suspendue).

Condamnation volontaire

Cour suprême de justice, le Grand Conseil était habilité à rendre le droit à l'issue des diverses procédures de contradiction (en d'autres termes, tout ce qui précède). Il traitait aussi les condamnations volontaires. En vertu de la condamnation volontaire, les parties acceptaient, dans le cadre ou non d'un différend, d'être condamnées à l'application d'un accord.

Ressort territorial comme cour d'appel

Le ressort du Grand Conseil et de ses prédécesseurs en droit évolua fortement au fil du temps, et cela dans un sens comme dans l'autre. Sous la pression de facteurs internes et externes, l'influence du Grand Conseil se réduisit toutefois graduellement dès la fin du 16ème siècle.
Si le Grand Conseil itinérant tel qu'il existait sous Philippe le Bon et Charles le Téméraire constituait la cour suprême de justice pour l'ensemble des possessions souveraines des ducs de Bourgogne, le ressort du Parlement de Malines se limitait aux pays de par deça (Thionville, 1473). Et tandis que le Parlement de Malines était compétent pour les onze principautés et provinces des " Pays-Bas " qui se trouvaient en 1473 sous la souveraineté de Charles le Téméraire (à savoir le Brabant, le Limbourg, la Flandre, la gouvernance de Lille/Douai/Orchies, l'Artois, le Hainaut, Namur, le Luxembourg, la Hollande, la Zélande et la seigneurie de Malines), le Grand Conseil itinérant perdit, lors de sa résurrection, toute autorité sur la Flandre et l'Artois. Dès 1477, c'est à nouveau auprès du Parlement de Paris qu'étaient introduits les appels en provenance de ces deux comtés (8).
L'ordonnance de 1504 fixant, à titre définitif, le Grand Conseil à Malines, n'apporta aucune modification à son ressort. Celui-ci s'étendit fortement, par contre, par suite des conquêtes et autres faits d'armes de Charles Quint, au 16ème siècle : Tournai et le Tournaisis en 1521, la Frise en 1523, Utrecht en 1529 et la Gueldre en 1547. In 1522/1526, l'empereur parvint même à rattacher la Flandre et l'Artois au ressort de l'institution (Paix de Madrid).
Pratiquement à la même époque, le Grand Conseil eut à encaisser de sérieuses pertes territoriales. Le Conseil de Hainaut et le Conseil de Brabant revendiquèrent leur souveraineté, qui ne tarda pas à être reconnue (le Hainaut en 1515, le Brabant respectivement en 1515 et en 1530).
La Révolte des Pays-Bas (et la scission qui s'ensuivit) se traduisirent par un nouveau recul du ressort en appel du Grand Conseil. Hormis la Gueldre espagnole, tous les territoires septentrionaux furent perdus au cours des années 1580-1585 (Hollande, Zélande, Utrecht, Frise et la majeure partie de la Gueldre) et définitivement soustraits - tout comme le nord de la Flandre - à l'autorité du Grand Conseil.
Durant le 17ème siècle, les guerres entreprises contre les souverains espagnols par les rois Louis XIII et Louis XIV se soldèrent également par d'importants reflux territoriaux. Dès 1643, l'Artois dut être abandonnée, avant que l'expansion française n'absorbât, pendant le dernier tiers du siècle, des parties entières du comté de Flandre (Lille et Douai, Cassel, Bourgbourg, Bergues, Dunkerque, Bailleul), du Hainaut (Valenciennes, Maubeuge, Avesnes) et du Luxembourg (Thionville) (1668-1700).
À cette époque, d'autres territoires échappèrent temporairement à l'autorité du Grand Conseil de Malines. En 1684, le duché de Luxembourg fut annexé par la France et passa sous la juridiction du Parlement de Metz. La fortune des armes le ramena en 1699 dans la sphère d'influence du Grand Conseil, hormis la région de Thionville, définitivement arrimée à la France. Au cours des années 1711-1714, un système d'appel réciproque entre les Conseils de Namur et de Luxembourg fut introduit.
La zone d'influence du Grand Conseil se réduisit encore à la fin du 18ème siècle, lorsque les Conseils de Luxembourg et celui de Tournai et du Tournaisis parvinrent à se soustraire à son autorité. Le premier obtint le statut de cour souveraine (ordonnance du 1er août 1782). Le Conseil de Tournai et du Tournaisis fut quant à lui assujetti au Conseil souverain du Hainaut (ordonnance du 22 novembre 1782).
La suppression du Conseil de Brabant par Joseph II, en juin 1789, restaura la compétence du Grand Conseil sur le duché en question. Rétrospectivement, cette tardive extension apparaît cependant comme un chant du cygne, car le déclenchement de la Révolution brabançonne (décembre 1789) eut pour conséquence le rétablissement du Conseil de Brabant.
À la fin de la période autrichienne, le ressort territorial du Grand Conseil se réduisait à la Flandre, à Namur, à la Gueldre autrichienne et à la seigneurie de Malines (9).

Organisation, composition et personnel

L'organisation et la composition du Grand Conseil subirent nombre de modifications au cours du 15ème siècle ainsi qu'au début du 16ème siècle. Ce n'est qu'à partir de 1559 qu'une plus grande stabilité prévalut dans ces domaines (ordonnance du 8 août 1559).
Les présidents devaient garantir l'ordre et la discipline au Grand Conseil. Cependant, au 18ème siècle, ils eurent également une fonction politique. En effet, leur principale mission était alors le maintien des droits du souverain dans leur ressort.
Les conseillers étaient chargés en premier lieu du traitement des procès intentés devant le Grand Conseil. En tant que conseillers-commissaires, ils étaient également chargés - si la nécessité s'imposait - d'effectuer des enquêtes avant de rendre un verdict. Lorsque tous les éléments nécessaires étaient rassemblés, il appartenait à l'un des conseillers d'établir une brève synthèse du procès, pour permettre au Conseil de rendre sa sentence. Celle-ci était rendue à la majorité des voix, en tous cas certainement à partir de 1559.
Initialement, tous les procès étaient traités en session plénière. Cependant, le bicaméralisme se substitua à cette procédure en 1531. Désormais, deux chambres, comptant chacune au moins 5 conseillers, fonctionnèrent simultanément. Des matières importantes, délicates ou compliquées, furent encore traitées par les deux chambres réunies. En 1627, Philippe IV créa même une troisième chambre. Pour composer celle-ci, 5 conseillers supplémentaires furent désignés. La création de cette troisième chambre était motivée par le grand nombre d'affaires à traiter et par l'absentéisme de nombreux conseillers. Cependant, cette chambre fut abolie à peine cinq ans plus tard (1632).
Le nombre de conseillers évolua à travers le temps. En 1473, furent nommés 20 conseillers et 6 maîtres de requêtes. Lors de l'abolition du Parlement de Malines (1477), ce nombre fut réduit à 13 conseillers-maîtres de requêtes. En 1504, en 1509 et en 1531, le nombre des conseillers correspondit respectivement à 14, à 15 et à 12. En 1627 (année de la création de la troisième chambre), ce nombre fut porté à 19, pour retomber à 14 en 1632 (abolition de cette troisième chambre). Malgré la diminution incessante du ressort territorial du Conseil, le nombre de 14 conseillers demeura inchangé tout au long des 17ème et 18ème siècles. Parmi les conseillers du Grand Conseil, il y eut toujours quelques ecclésiastiques. Et malgré quelques contestations qui émaillèrent au cours du 16ème siècle, le procureur-général fut toujours comptabilisé parmi les conseillers.
Les greffiers - trois en 1473 et deux à partir de 1522 - prenaient soin du rôle, étaient présents lors des plaidoyers, dressaient le procès-verbal des sessions des chambres de conseil et tenaient à jour divers registres. Une partie importante de leurs tâches consistait en la rédaction des sentences, plus particulièrement les sentences " étendues ", pour lesquelles le concept (le " dictum ") était rédigé par le conseiller-rapporteur. Souvent, ils lisaient les sentences étendues en plein conseil. Ils exerçaient également le rôle d'adjoint auprès des conseillers-commissaires.
En 1504, les greffiers furent chargés explicitement de la perception des " épices ". Ces sommes, fixées par la Cour lors de la conclusion du procès, devaient être acquittées par les parties auprès du conseiller-rapporteur (dont le nom restait cependant secret). Les greffiers étaient également responsables des sommes d'argent ou des biens déposés au greffe pendant le procès. C'est le plus souvent à eux aussi qu'il appartenait d'évaluer les frais de procès.
Il importe de souligner par ailleurs que les greffiers assumaient également la responsabilité d'une partie des archives du Grand Conseil. En effet, ils gardaient les documents déposés par les procureurs au greffe et ils contrôlaient ces dossiers lors de leur réception. Afin d'assurer la gestion des nombreux sacs de procès, les greffiers étaient assistés, depuis 1559, par un clerc : le " garde-sac ". Un autre clerc s'occupait habituellement du travail d'écriture et des copies.
La tâche des secrétaires - une dizaine à partir de 1504 - englobait tout ce qui se rapportait au traitement des requêtes. En outre, ils s'occupaient de la correspondance du Grand Conseil. Souvent, les secrétaires faisaient fonction d'adjoint d'un conseiller-commissaire. Dans ce cas, ils étaient chargés des procès-verbaux des enquêtes et des verbaux.
Le receveur des exploits percevait les amendes imposées par le Grand Conseil (par exemple, pour " fol appel " ou lors de refus d'une " proposition d'erreur "). De plus, il encaissait les revenus de ventes publiques de biens confisqués, le produit de compositions avec le gouvernement, etc. Il effectuait également certains paiements : livraisons de bois et de chandelles, réparations, frais pour la concélébration de la messe, frais de voyages etc.
Deux huissiers au moins assistaient personnellement aux séances du Grand Conseil. Ils y veillaient à l'ordre et la bienséance, et avaient pour mission de repousser toute personne étrangère aux séances. Ils accompagnaient le président au moment de son arrivée et lors de son départ. La tâche la plus importante des huissiers était cependant la citation des parties ou des témoins, et l'exécution des décisions judiciaires et autres mandements de la Cour. Ils remplissaient aussi d'autres tâches, telles que l'arrestation de suspects, la confiscation de biens, la perception d'amendes, et le transport ou la surveillance de prisonniers. Enfin, la Cour faisait aussi appel aux huissiers lorsqu'elle entendait des témoins.
Le nombre des huissiers " ordinaires " fluctua quelque peu pendant le 15ème siècle. Lors de l'établissement définitif du Grand Conseil à Malines (1504), ce nombre fut fixé à douze (10). À côté de ces ordinarii, il y avait cependant - surtout en dehors de la ville - beaucoup de huissiers " extraordinaires " (des huissiers nommés sans vacance).
Les procureurs représentaient les parties en droit. Ils répondaient du (bon) déroulement du procès et passaient tous actes nécessaires à cette fin. À l'issue de la phase d'instruction du procès, le procureur remettait le dossier de sa partie au greffe. Pour ce faire, il dressait un inventaire de toutes les pièces du dossier, puis il le signait.
Les avocats aidaient leur partie avec des avis juridiques. Ils rédigeaient également les notes de plaidoirie (mémoires, avertissements, reproches, etc.). Il appartenait aussi aux avocats de plaider. De plus, les avocats servaient régulièrement d'adjoints aux conseillers-commissaires.
Initialement, un procureur ad hoc était désigné lorsque les droits ou les intérêts du souverain (dans leur acception la plus large) étaient en cause lors d'un procès. En 1477 au plus tard, la fonction permanente de procureur-général fut instaurée. Dans les procès en question, il représentait le souverain.
Le grand nombre de procès dans lequel le procureur-général se trouvait impliqué et la diversité de ses tâches et activités, rendirent nécessaire la création de la fonction de substitut procureur-général. Ce dernier assistait le procureur-général et le remplaçait en cas d'absence. À partir de 1465, la fonction de substitut procureur-général devint quasi permanente.
Le procureur-général était le représentant du souverain, mais non son avocat. Lors de la période du Parlement de Malines (1473-1477) et de nouveau à partir de 1531, cette dernière fonction fut remplie par l'avocat-fiscal (11). " L'avocat du roi " devait d'une part prêter son assistance au procureur-général et lui procurer des avis ; d'autre part, il était chargé de rédiger les notes de plaidoirie et de plaider.

Procédure civile

Dans l'administration de la justice, les différentes techniques pour intenter un procès devant le Grand Conseil - première et dernière instance, évocation, réformation, et appel - ont donné lieu à deux sortes de procédure (12). D'une part, il y avait la procédure pour les affaires en première et dernière instance, utilisée également pour les affaires en évocation et celles en réformation. D'autre part, il y avait la procédure en appel, réservée strictement aux vraies affaires d'appel.

Première Instance, le rôle

La procédure en première instance débutait par une requête unilatérale (" requête de venue en cour "), dans laquelle le requérant demandait d'ordonner à la partie adverse de faire (ou de laisser) ce que le requérant estimait être son droit. Cette requête était introduite auprès d'un secrétaire, qui la transmettait au président. À son tour, celui-ci communiquait la requête à un conseiller-maître des requêtes pour examen. Ce dernier examinait dans quelle mesure la demande formulée dans la requête était susceptible d'être traitée par le Grand Conseil. Il apostillait la requête et la remettait ensuite au secrétaire.
Ensuite, un mandement était délivré à un huissier, contenant l'ordre de notifier la demande à la partie adverse, et de la citer devant le Grand Conseil si elle ne voulait pas accéder à la demande (" lettres de commission "). Un rapport de la citation était dressé.
L'affaire était inscrite au rôle par la comparution des parties (ou de leurs procureurs). Ensuite, le demandeur devait formuler sa demande, et le défendeur recevait la faculté d'y répondre. Le cas échéant, ce dernier présentait une demande reconventionnelle.
Après les plaidoyers oraux, la Cour ordonnait éventuellement aux parties de confirmer leurs demandes et arguments par écrit, de soumettre leurs pièces justificatives et de déposer leurs pièces de plaidoirie (" mémoires ", " écritures " suivis, le cas échéant, " d'additions " ou " d'avertissements ", etc.) (" appointement dispositif ").
La procédure d'examen des preuves s'effectuait devant des conseillers-commissaires, préposés à cet effet par la Cour. Afin de déterminer les éléments contestés, chaque fait ou argument, avancé par une des parties adverses, était présenté à l'autre partie en demandant si elle l'admettait ou non (procédure per verbum credit vel non credit). C'était aux parties de fournir leurs moyens de preuve. L'introduction de certains documents justificatifs et la citation de certains témoins pouvaient être contestées par la partie adverse, ce qui entraînait la production de nouvelles pièces de plaidoirie (" reproches " ou " contreditz " etc.) auxquels l'autre partie avait la faculté de répliquer par des " salvations ". Parfois, les commissaires devaient entreprendre un voyage pour effectuer une enquête sur place.
Lorsque l'enquête était close, toutes les pièces du procès étaient inventoriées en présence des deux parties (ou de leurs représentants). Cette " évangélisation " des sacs de procès se faisait soit devant les conseillers-commissaires, soit au greffe. Pour ce faire, chaque partie plaçait ses pièces dans un sac de jute ou de lin, sur lequel une étiquette en parchemin était cousue contenant le nom des parties. Puis, chaque partie remettait son sac / ses sacs au greffier (" furnissement ").
Par la conclusion en droit, les parties demandaient ensuite au Grand Conseil de " dire le droit ".
Dans ce but, le président désignait un conseiller-rapporteur (i.e. " la distribution "), qui devait étudier l'affaire et dresser un rapport sur base du dossier. Lorsque le rapport le permettait, une délibération plénière avait lieu. Ensuite, l'arrêt était prononcé en audience publique.

Première Instance, procédures devant commissaires

Jusqu'à présent, la procédure devant commissaires est très mal connue. Dans ces affaires " commissariales ", les parties (ou leurs représentants) comparaissaient devant un conseiller-commissaire. Elles (Ils) formulaient leur position de manière orale, produisaient des documents (marqués comme " exhibés au verbal ", gethoond ten verbaele) et attendaient ensuite une décision. Ajoutons qu'une affaire pouvait commencer sur le rôle, pour être renvoyée aux commissaires, et retourner ensuite, éventuellement, au rôle.

Première Instance, la procédure communicatoire (" différents ")

Les " différents " commençaient également par une requête. À la différence des procès sur le rôle, l'apostille sur ces requêtes-ci ne comportait pas de citation mais un ordre de montrer la requête à la partie adverse (" soit [icelle requeste] monstrée à partie ") et d'attendre la réponse écrite. Ensuite, les parties procédaient pour ainsi dire par voie postale. En effet, les pièces (réponse, réplique, duplique, etc.) étaient envoyées de part et d'autre (via les maîtres des requêtes). Les parties ne comparaissaient donc jamais devant la Cour, et n'étaient pas confrontées l'une avec l'autre.
Lorsqu'une telle affaire était suffisamment introduite, le dossier était envoyé au président qui désignait un conseiller-rapporteur. Ce dernier faisait rapport à la chambre du conseil.
Dans les documents, la procédure communicatoire est aisément identifiable. En effet, les parties s'appellent toujours " suppliant " et " rescribent ", tandis que les affaires mêmes sont donc qualifiées de " différents ".

Procédure en appel

Dans le domaine des appels, le Grand Conseil de Malines établissait une distinction entre les appels de jugements rendus dans ce qu'il appelait des " procès par écrit " et les appels de sentences rendues dans des procès qu'il ne cataloguait pas comme " procès par écrit ". Dans le premier cas, la procédure en appel était utilisée. Dans le second cas, les appels étaient traités comme des affaires de première instance et donc selon la procédure correspondante.
Quand s'agissait-il d'un " procès par écrit " ? Si l'affaire intentée devant l'instance précédente (ou les instances précédentes) n'était pas instruite de manière écrite, il n'existait évidemment pas de dossier écrit. Par conséquent, l'affaire devait être reprise dès le début, selon la procédure en première instance. Si au contraire l'affaire intentée devant l'instance précédente (ou les instances précédentes) était bel et bien instruite de manière écrite (y compris un " appointement dispositif " (ordonnant aux parties de déposer leurs plaidoiries) et un " acte de conclusion " (dans lequel les parties déclaraient le litige tranché)), alors le Grand Conseil devait décider s'il allait recevoir le procès en tant que " procès par écrit " ou non. Cette décision était prise après les plaidoyers.
Si le Grand Conseil ne recevait pas le procès en question comme un " procès par écrit ", l'affaire était reprise dès le début, selon la procédure en première instance. Si, inversement, le Grand Conseil recevait l'appel d'un jugement comme un " procès par écrit ", le dossier original devait être envoyé à Malines. Dans ce cas, la Cour jugeait l'affaire sur base de ce dossier (ex eisdem actis), sans que de nouvelles pièces puissent encore être ajoutées à celui-ci (13). La question était alors de savoir si la décision du juge appelé était fondée ou non (an bene vel male iudicatum). En effet, l'origine de l'appel était un litige entre l'appelant et les juges en première instance - les appelés ou " adjournés " -, cités pour défendre leur jugement devant le Grand Conseil.
Dans ce qui suit, nous décrivons les actes les plus importants de la procédure en appel (lorsqu'il s'agissait donc d'un " procès par écrit "). Comme pour la procédure en première instance, nous signalons systématiquement les " suites archivistiques " de ces actes, pour que les chercheurs puissent reconnaître d'autant plus facilement les documents en question dans les dossiers, et pour qu'ils puissent établir plus aisément le rapport avec les registres des archives de la Cour stricto sensu. Par précaution, nous attirons l'attention du chercheur sur le fait que nombre de questions relatives à la procédure en appel restent actuellement en suspens.

Intenter une action

Celui ou celle qui se sentait lésé(e) par la sentence d'une cour, avait le droit de faire appel de cette sentence. Cela se faisait soit immédiatement après le jugement, soit endéans les dix jours. Interjeter appel au Grand Conseil de Malines s'effectuait toujours par l'envoi d'une requête, adressée au souverain. Cette requête contenait une plainte contre le jugement de la cour inférieure et la demande d'une sentence adéquate. Elle était transmise au président, qui la renvoyait à un conseiller-maître des requêtes pour examen. Sa décision était apostillée en bas de la requête et copiée en haut de la marge gauche.
Il ne suffisait pas d'interjeter appel. En effet, l'appel devait aussi être formellement relevé et signifié à la partie adverse ainsi qu'au(x) juge(s) de la cour inférieure. Ceci devait se faire endéans les trois mois suivant l'appel. En outre, le premier jour du procès en appel devait impérativement se dérouler au cours de ce délai. D'abord des " lettres patentes (de relief) d'appel " devaient être rédigées. Au nom du souverain, ces lettres - couchées sur le parchemin - étaient adressées " au premier huissier ou sergent d'armes sur ce requis ". Celui-ci notifiait l'ordre contenu dans les lettres en question (mandement de citation en appel). Les juges a quo étaient donc assignés en tant qu' " appelés " pour venir défendre leur sentence. La partie adverse - ayant gagné la cause en première instance - était intimée. Le jour convenu, elle pouvait donc comparaître devant le Grand Conseil, si ceci lui semblait opportun. Bien qu'il n'était nullement obligé de comparaître, l'adversaire était pourtant présent la plupart du temps lors d'un procès en appel.
Si l'appelant ne relevait pas son appel, la partie adverse pouvait prendre l'initiative et demander, au moyen d'une requête, de déclarer l'appel " désert " (acte de congé de court) ou de citer l'appelant négligent (lettres patentes en matière d'anticipation). Lorsque de telles lettres d'anticipation étaient données, les parties intervertissaient leur place : l'intimé - impétrant en matière d'anticipation - devenait demandeur, et l'appelant - anticipé - devenait défendeur.

Citation

Les huissiers dressaient de brefs rapports sur leur intervention, à l'intention de la Cour. Les lettres patentes d'appel (les originales) se trouvent dans le dossier de l'appelant ainsi que les exploits des huissiers, rédigés habituellement sur papier et attachés à ces premières. Dans le dossier de l'intimé, il se trouve souvent une copie (abrégée) des deux.

Présentation / Défaut

Si l'appelant ne se présentait pas le jour convenu, l'appel était déclaré " désert ". L'appelé recevait alors un " acte de congé de court ". L'appelant faisant défaut se voyait condamné à une amende de " fol appel " et aux frais du procès. En outre, la sentence a quo était confirmée.
Si l'appelé ou l'intimé ne se présentait pas le jour convenu, une nouvelle assignation était lancée et la procédure suivait son cours.

Instruction / Plaidoyers

Lorsque les parties se présentaient le jour convenu, les plaidoyers pouvaient commencer. En principe, les parties étaient représentées par leur procureur respectif. Ceux-ci déposaient à cet effet leur procuration au greffe. Les plaidoyers ou audiences étaient présidés par un ou deux conseiller(s)-maître(s) de requêtes.
Avant de débuter son audience, la Cour demandait à l'appelant une caution pour le cas où son appel serait déclaré irrecevable ou indu (et où l'appelant serait donc condamné à une amende pour " fol " ou " frivol " appel).
Ensuite, l'appelant devait présenter les lettres patentes (de relief) d'appel, la citation et l'exploit du huissier ainsi que la sentence a quo (ou une copie de celle-ci). Pour ce qui est de cette dernière, une copie du dictum (la version courte de la sentence) était souvent suffisante.
Puis, (l'avocat de) l'appelant exposait ses griefs, en concluant que la sentence a quo était fausse et abusive, et qu'il faisait donc appel à bon droit. Cet exposé était appelé le " ramenee à fait " (acte de griefs, acte de ramené à fait). Naturellement, la partie adverse soutenait le contraire, en concluant que l'appel était indu (acte de réponse). Les expéditions des actes de procédure (déposées dans le dossier) sont faciles à reconnaître. Généralement, elles étaient écrites sur un petit bout de parchemin. Elles contiennent non seulement le rapport de ces actes, mais aussi la décision relative à la suite de la procédure.

Parfois, les plaidoyers étaient réduits à ces deux éléments nécessaires : demande et réponse. Il arrivait néanmoins qu'ils se prolongent par une réplique de l'appelant, puis une réponse à cette réplique (appelée " duplique ") formulée par l'autre partie, une " triplique " (de l'appelant), une " quadruplique " (de la partie adverse), etc.
Après les plaidoyers et l'échange éventuel de pièces, le Grand Conseil statuait sur la réception du procès en tant que " procès par écrit " (appointement dispositif dans un acte dispositif). Lors de ce jugement interlocutoire, les parties pouvaient encore ajouter un bref mémoire au dossier (14).

Par l'acte de conclusion en cause, les parties déclaraient ensuite que le litige était tranché.

Si le procès était reçu comme " procès par écrit ", les dossiers de la cour inférieure devaient être transférés à Malines. Pour ce faire, l'appelant avait deux semaines, un mois ou six semaines, en fonction de la distance qu'il fallait parcourir. Cette période commençait le premier jour du procès.

" Furnissement "

La procédure sur le rôle terminée, les pièces devaient être remises au greffier. Pour ce faire, elles étaient placées dans des sacs de jute ou des sacs en lin. Le procureur faisait un inventaire de toutes les pièces présentes et le signait. Lorsque les pièces versées dans le sac ne correspondaient pas intégralement à l'inventaire du dossier, le greffier ne pouvait pas l'accepter. Si, par contre, tout était en règle, il cousait une étiquette en parchemin sur le sac, sur laquelle il notait les noms des parties et de leurs procureurs.

Jugement (15)

La procédure en appel (lors d'un " procès par écrit ") ne prévoyait pas d'enquête ou d'investigation. En effet, de tels actes avaient eu lieu, en principe, pendant le procès en première instance. Ainsi la " visite " du procès pouvait commencer immédiatement après les plaidoyers. Le président du Grand Conseil désignait à cet effet un conseiller-rapporteur qui se voyait chargé de la préparation de la délibération. Il étudiait l'affaire (et le dossier) à fond, faisait un résumé des pièces remises en relevant les principaux arguments des deux parties, et rédigeait une proposition de sentence.

La chambre du conseil délibérait en assemblée plénière sur la sentence.

Après la conclusion du procès, le conseiller-rapporteur établissait le " dictum " - une version abrégée de la sentence. Ensuite, ce dictum était remis au greffier. Sur la base de ce document et des pièces du dossier, ce dernier rédigeait alors - seulement si les parties le souhaitaient (16) - une sentence étendue (sur parchemin) (17). Les sentences étendues contenaient la dénomination précise des parties, la reconstitution de toute la procédure (les instances inférieures comprises), l'énonciation des principaux arguments (de part et d'autre) et la sentence. Par contre, elles ne contenaient jamais de motivation. En effet, le Grand Conseil de Malines conservait à sa discrétion les réflexions ayant conduit à son jugement.
La sentence réglait également la question des frais du procès. Si l'appel était déclaré indu ou s'il était rejeté, l'appelant se voyait condamné au paiement non seulement des frais du procès mais aussi d'une amende pour " fol appel ".
Il va de soi que toutes les sentences étaient prononcées au nom du souverain.

Révision

Révision ou " proposition d'erreur " était une technique à laquelle les parties pouvaient avoir recours, sous certaines conditions, pour contester un jugement du Grand Conseil lui-même.
La requête visant à entamer la procédure de révision devait être introduite par la partie perdante, endéans les deux ans suivant la sentence. Cette requête était toujours adressée au souverain, et pouvait être introduite aussi bien auprès du Grand Conseil qu'auprès du Conseil privé. Elle devait toujours mentionner les " erreurs proposées ".
Ensuite, l'impétrant recevait des lettres patentes avec lesquelles il pouvait citer la partie adverse. Cette citation devait se faire également endéans les deux ans suivant la sentence.
Le jour convenu, l'impétrant devait payer une caution, au cas où la révision serait jugée indue. Ensuite commençaient les débats contradictoires.
Les plaidoyers finis et les débats clos, les deux parties étaient invitées à remettre un bref mémoire (comme cela se faisait dans la procédure en appel).
Puis, le collège devant rendre un jugement était élargi. Des juristes d'autres cours ou institutions étaient en effet ajoutés aux conseillers du Grand Conseil. Le choix de ces juristes était laissé à la discrétion du souverain, aussi bien que leur nombre (12 à 14). Lorsque ce collège élargi estimait nécessaire de faire des enquêtes complémentaires (avant de rendre son jugement), il pouvait les demander.
Ensuite, au moins une des deux parties demandait " que droit soit prononcé ". Ce faisant, le collège élargi pouvait confirmer la sentence initiale, la corriger ou la renverser.

Archives

Historique

Au cours de leur phase dynamique, les archives du Grand Conseil étaient conservées en majeure partie au greffe. Le grenier du palais était également utilisé pour la sauvegarde des archives. En outre, des pièces faisant partie d'affaires pendantes ou même d'affaires conclues se trouvaient régulièrement au domicile de conseillers, greffiers, procureurs et avocats.
Les vicissitudes de l'institution ont toujours eu des conséquences pour ses archives. Ainsi les archives ont du être mises en sécurité lors du pillage de la ville par les troupes du duc d'Albe, en 1572. Et en 1746, lorsque Malines fut prise par les Français, Louis XV décida de transférer une partie considérable des archives du Conseil au Parlement de Flandre. La plupart de ces papiers retournèrent toutefois à Malines dès la fin de la Guerre de Succession d'Autriche (1749). En 1769-70, à l'occasion du Traité des Limites, une autre partie des archives fut restituée.
Lorsque les Pays-Bas autrichiens furent annexés à la France (1794), le président et quelques conseillers décidèrent de s'exiler en Allemagne et d'y continuer leurs activités. Le Traité de Campoformio ayant supprimé définitivement le Grand Conseil (17 octobre 1797), ils décidèrent d'envoyer à Vienne les archives qu'ils avaient sous la main. En 1803 et 1809, ces documents furent transférés à Paris. Quelques années plus tard, ils purent toutefois regagner Bruxelles (Traités de Paris, 1814 et 1815). Ils furent d'abord placées à l'Hôtel de la Chambre des Comptes (1815-1820). Ensuite, ils furent hébergées au Palais de Justice, devenu siège des archives de l'Etat (1822-1823).
En 1794, une partie substantielle des archives du Grand Conseil était restée à Malines. En 1827, cette partie-là fut transportée, par bateau, à Bruxelles et placée au greffe de la Cour supérieure de justice. Cinq ans plus tard, le gouvernement décréta que " toute la partie des archives des anciennes cours supérieures de justice qui ne concernait pas des procédures en matière d'intérêt privé, serait réunie aux archives de l'Etat ". Néanmoins, cette décision resta lettre morte. Ce ne fut qu'en 1858, lorsque le gouvernement statua que les archives de toutes les cours de justice de l'Ancien Régime devaient être déposées aux Archives de l'Etat, que cette partie des archives du Grand Conseil arriva aux Archives de l'Etat. Le 20 mai 1859, les deux parties du fonds furent enfin réunies.
Lorsqu'en 1859, les " innombrables " dossiers de procès arrivèrent sens dessus dessous aux Archives de l'Etat, les archivistes ne disposaient ni d'un inventaire ni même d'une liste. Henri-Felix D'Hoop fut chargé du classement des sacs et portefeuilles en question. En un temps record, il parvint à constituer une série de " procès en première instance ", et à classer les dossiers d'appel selon la province dont ils provenaient (1863).

Contenu

Les 500 articles de cette série ont trait à la période 1577-1755.
Au niveau des parties représentées dans les dossiers de cette série, il s'agit essentiellement de particuliers et de seigneurs locaux (ou de dames locales). Quelques présidents, conseillers et avocats du Conseil de Namur, ainsi que des officiers locaux ou régionaux s'y retrouvent également. Des villes et des villages y font aussi leur apparition, ainsi que les États de Namur. Signalons parmi la noblesse présente dans les dossiers de cette série (écuyers, chevaliers, barons, comtes, comtesses, ...) quelques chevaliers de la Toison d'Or (Charles d'Egmont, Claude Philippe Eugene de Merode, le prince de Robecq et Claude Lamoral de Ligne). Il est par contre étonnant de ne rencontrer que quelques ecclésiastiques parmi les parties.
Le procureur-général de Namur n'est que rarement impliqué dans les procès repris dans cette série.
La grande majorité des parties est originaire du comté de Namur. Quelques unes sont toutefois liègeoises ou luxembourgeoises. Pour ces dernières il est à remarquer qu'il s'agit soit d'évocations de procès commencés devant le Conseil de Luxembourg, soit de procès menés en première instance devant le Conseil de Luxembourg mais jugés en appel devant le Conseil de Namur suite à une déclaration de Maximilien Emmanuel de Bavière (à l'époque de la Guerre de Succession d'Espagne).
L'immense majorité des dossiers touchent à l'argent et au pouvoir. En ce qui concerne l'argent, nous distinguons d'abord des procès relatifs aux revenus qu'une partie revendiquait. Les rentes constituent l'objet qui revient le plus souvent dans cette catégorie (et même en général). Des procès concernant des héritages et des donations sont aussi très nombreux. La possession ou la jouissance de biens et, inversement, les dépenses qu'une partie refusait de faire (ou qu'au moins quelqu'un réclamait à celle-ci), donnent également lieu à de nombreux procès. Le paiement de salaires, honoraires, livraisons, loyers, réparations et autres dettes pose en effet souvent problème. Pour ce qui est du pouvoir, il s'agit essentiellement de conflits de compétence ou de juridiction et d'abus de pouvoir (droit de chasse, droit de pâturage, servitude, coupe de bois ...).

Langues et écriture des documents

La langue véhiculaire du Grand Conseil de Malines était le français. Les documents produits par le Conseil - les documents " internes " faisant partie des archives de la Cour stricto sensu - furent donc systématiquement rédigés en français. Cette observation vaut également pour toutes les apostilles posées sur les différentes pièces des dossiers de procès.

Depuis 1477 (le Grand Privilège), la langue utilisée lors d'un procès était celle des parties : français, néerlandais ou allemand. Lorsque celles-ci ne parlaient pas la même langue, c'est celle du défendeur (rescribent ou intimé) qui était choisie.

Les dossiers de cette série-ci contiennent quasi exclusivement des documents rédigés en français.

Sélections et éliminations

Pour l'époque contemporaine, aucune sélection ou destruction n'est connue.
Par contre, les sacs de procès ont systématiquement été enlevés (après 1859). Beaucoup d'étiquettes (" évangiles ") ont disparu pendant cette opération. D'autres ont été détachées des sacs et mises dans les portefeuilles contenant les pièces du procès correspondant.

Mode de classement

Les dossiers de cette série sont classés de manière chronologique.

Les dossiers n'ont pas été répartis selon la procédure utilisée (18). Les procès en première instance alternent donc de manière purement chronologique avec les différents ainsi qu'avec les procès en appel. La mention de la qualité juridique des parties (demandeur/défendeur, suppliant/rescribent, appelant/intimé) indique toujours de quelle procèdure il s'agit.
Les descriptions suivent toutes le même schéma (utilisé également par d'autres collègues en charge de l'ouverture à la recherche de séries comparables) (19) :


[Cote d'inventaire] [Partie 1] contre [Partie 2]
[Objet du litige]
[dates] [Forme matérielle]
[Instance(s) précédente(s)]
[remarques]


L'identification des parties se base en principe sur l'inventaire des pièces déposées au greffe du Grand Conseil lors du " furnissement " du dossier, et sur l'étiquette que le greffier cousait ensuite sur le sac de procès. En deuxième lieu - et certainement quand les deux documents mentionnés sont absents - l'identification se fait sur base des " actes de la Cour ", qui documentent le déroulement du procès. Nous avons donné la préférence aux actes du Grand Conseil (plutôt qu'aux documents produits par les parties et leurs avocats) pour faciliter au maximum l'identification des parties dans les archives stricto sensu de cette cour. Lorsque les documents de procédure d'un procès en appel devant le Grand Conseil manquent, l'appellation des parties est empruntée aux actes de l'instance précédente.
L'identification des individus est souvent restreinte à leur nom et prénom. Lorsque l'orthographe des noms était trop éloignée entre différentes versions, nous avons ajouté (entre parenthèses) d'autres formes de noms dans nos descriptions. Si d'application, le titre nobiliaire suit le nom des personnes. Dans la mesure du possible, la fonction ou le métier des individus est également repris, ainsi que le lien qu'ils ont avec d'autres personnes impliquées dans le procès (p. ex. père de, veuve de).
Pour des parties consistant en plusieurs individus, l'identification de la (des) personne(s) principale(s) est suivie de l'abréviation " c.s. " (cum suis).
Bien entendu, l'identification des parties se complète toujours par la mention de leur qualité juridique (demandeur/défendeur, suppliant/rescribent, appelant/intimé). Lorsqu'un dossier en appel ne contient pas de documents " malinois ", les parties sont mentionnées avec la qualité juridique qu'elles avaient devant l'instance précédente (" demandeur/défendeur devant le Conseil de Namur " ; " suppliant/rescribent devant le Conseil de Namur ").
Les noms de lieux ont été actualisés.
L'objet du litige est indiqué de manière sommaire. Souvent il ne s'agit que d'une indication. Dans l'absence d'une sentence (étendue) et sur la base de dossiers souvent lacunaires, il n'est en effet pas évident de définir ou de préciser systématiquement l'objet d'un litige. La définition de celui-ci est basée, la plupart du temps, sur l'avertissement, la requête de " venue en cour " ou les lettres patentes de " relief d'appel ". Lorsqu'il n'était pas possible de déterminer l'objet du litige, la mention " inconnu " est reprise dans la description.
Les dates mentionnées dans la description n'ont trait qu'aux pièces présentes dans le dossier. Elles sont obligatoirement indicatives pour la datation des procès proprement dits. Lorsqu'un dossier ne contient ni de requête de " venue en cour ", ni de lettres patentes de " relief d'appel " (dans le cas d'un appel), ni " d'évangile ", il est en effet impossible de déterminer de manière précise et certaine le début du procès (en appel). Puisque la sentence ne faisait jamais partie des dossiers, il est tout aussi impossible de déterminer avec précision la fin d'un procès.
Ajoutons que pour les dossiers en appel ne contenant aucun document " malinois " (relatif donc au déroulement du procès devant le Grand Conseil), la date de l'arrêt (ou celle du dernier acte) de l'instance précédente est retenue, précédée de la mention " après ", ce qui signifie que le procès en appel s'est forcément déroulé après cette date.
Le classement chronologique est basé sur l'année de l'introduction des procédures devant le Grand Conseil ou - dans le cas des dossiers sans documents " malinois " - sur le dernier acte de l'instance précédente.
La forme matérielle du dossier est décrite selon la terminologie archivistique en usage aux Archives de l'Etat en Belgique. Concrètement, trois formes sont possibles : 1° de une à trois pièces, 2° une chemise (ayant une épaisseur maximale de 2 cm) et 3° un (ou plusieurs) paquet(s) (ayant une épaisseur entre 2 et 11 cm).
La présence de documents spéciaux (dessins, correspondance, sentence étendue du Conseil de Namur) est systématiquement signalée.
Parlons encore des "instances précédentes" dans le cas des procès en appel. Pour l'immense majorité, cette instance était le Conseil de Namur. Cette information n'est donc pas répétée dans les descriptions concernées. Lorsque d'autres instances précèdent le Conseil de Namur - et lorsqu'on parle donc d'un " double " ou d'un " triple " appel - toutes ces instances sont mentionnées. Elles le sont dans l'ordre chronologique inverse pour maintenir la continuité logique de la description, et pour refléter le plus fidèlement possible le classement des pièces dans le dossier (Grand Conseil - Conseil de Namur - Instance(s) précédente(s)).
Il arrive que des explications supplémentaires soient nécessaires pour la bonne compréhension d'un dossier ou d'une partie de la description. Dans ce cas, ces explications sont apportées en remarque.

Conditions d'accès

Les archives du Grand Conseil des Pays-Bas à Malines sont publiques. La consultation et la reproduction sont libres.

Conditions de reproduction

Pour la reproduction des documents, les conditions et tarifs en usage aux Archives de l'Etat en Belgique sont d'application.

Recommandations pour l'utilisation

Les dossiers de procès de cette série constituent des entités à part entière. Ils sont donc indépendants les uns des autres, même si le chercheur a toute liberté pour étudier des dossiers thématiquement reliés.
D'emblée, nous devons signaler que nombre de dossiers sont incomplets. D'une part, des pièces ou des parties entières de dossiers ont pu se perdre au fil du temps. D'autre part, des parties ont pu lever (certaines de) leurs pièces après la conclusion de l'affaire. Il s'ensuit en tout cas que la valeur documentaire des dossiers en question n'est pas égale.
Répétons aussi que la sentence ne fait jamais partie du dossier de procès. Elle est à chercher dans les archives stricto sensu de la Cour, à condition évidemment que le procès ait été conclu.
Dans le présent inventaire tous les dossiers ont été classés de la même façon. Lorsque les documents des deux parties sont présents, le dossier du requérant (respectivement " demandeur ", " suppliant " et " appelant ") précède toujours celui de son adversaire (respectivement " défendeur ", " rescribent " et " intimé "). Pour les procès en appel, ceci se fait par instance. Les instances mêmes sont classées dans l'ordre chronologique inverse (Grand Conseil de Malines - Conseil de Namur - Instance(s) précédente(s)).
Dans la mesure du possible, l'ordre des documents à l'intérieur des dossiers a été reconstitué. Quand l'étiquette (que le greffier cousait sur le sac de chaque partie lors du " furnissement ") est conservée, le chercheur la trouvera en premier lieu. Elle contient toujours le nom des parties et très souvent celui de leurs procureurs. Idéalement, le chercheur trouvera ensuite l'inventaire du dossier. Celui-ci mentionne également les deux parties avec leur qualité juridique. En outre, il contient une description sommaire de toutes les pièces " furnies " (ou présentes dans le sac lors du " furnissement "). Ces descriptions sont suivies de lettres (A, B, C2, D6...), reprises également au dos des pièces concernées. Des dossiers volumineux contiennent souvent plusieurs inventaires. L'intérêt de ces inventaires est multiple. Dans des cas simples, ils donnent la certitude qu'un dossier est complet. De manière analogue, ils permettent d'attester l'absence de certains documents. Cependant, ils révèlent surtout les liens entre les différentes pièces et leur importance relative dans le déroulement d'une affaire. Après l'inventaire, le chercheur trouvera les pièces (conservées) du dossier. En principe, elles se suivent dans l'ordre alphabétique. Les pièces ayant été mises en liasse par le greffier (lors du " furnissement ") forment la seule exception à cette règle. Celles-ci sont en effet classées dans l'ordre alphabétique inverse. Dans ce cas, il faut évidemment lire le dossier de la " dernière " pièce à la " première ". Habituellement, les dossiers sont constitués de documents produits par les parties et de pièces produites par la Cour. Les parties remettaient par exemple leur procuration, la requête de " venue en cour ", d'autres requêtes, la copie de la sentence a quo (dans le cas d'un procès en appel), les notes de plaidoirie (réplique, duplique, triplique, mémoires, avertissements, reproches, salvations) et des pièces à conviction. Tandis que le Grand Conseil produisait les lettres patentes " de relief d'appel " (dans le cas d'un procès en appel), les exploits des huissiers, les " verbaux " (reflétant, dans l'ordre chronologique, les actions juridiques des procureurs), les différents " actes de la cour " (documentant le déroulement du procès) et éventuellement des enquêtes. Tout ce qui concerne l'évolution d'un procès après le " furnissement " est à chercher dans les archives stricto sensu de la Cour.

Collection d'objets et documents apparentés

A. Les archives stricto sensu du Grand Conseil

Plusieurs séries de la " partie générale " du fonds du Grand Conseil de Malines sont susceptibles de compléter les informations relatives aux procès de la présente série. D'un point de vue juridico-technique, les séries suivantes - comportant toutefois souvent des lacunes - peuvent être énumérées : le rôle (rapports des sessions, dans l'ordre chronologique), les livres de distribution (par province, par conseiller), les livres " aux furnissements " et les " registres aux causes jugées ". La valeur documentaire des séries de sentences - registres aux sentences étendues et " dicta " - est nettement plus grande que celle des précédentes. Cependant, ces registres sont dépourvus de tables (20). Par précaution, il faut aussi préciser que nombre de procès n'ont jamais conduit à une sentence. Beaucoup d'affaires ont en effet été réglées à l'amiable ou ont été abandonnées. Signalons encore la série factice des 129 registres de " correspondance " du Grand Conseil (contenant également différents avis et règlements) (21).

Autres séries du Grand Conseil

Signalons la présence de quelques dossiers dans les séries A et B des Procès des grandes familles qui font partie d'un dossier de cette série-ci ou qui sont clairement liés à un des dossiers décrits ici (p. ex. les numéros 969, 986, 1061, 1094 et 1381 de la série A, et les numéros 17, 74 et 132 de la série B) (22). Il est recommandé de parcourir aussi l'index alphabétique de la série des " Procès de première instance " (23) lorsqu'on veut étudier un procès dont le dossier est décrit dans cet inventaire-ci.

Autres dépôts d'archives

Trente-six dossiers de procès en appel du Conseil de Namur au Grand Conseil de Malines se trouvent dans le fonds d'archives du Conseil provincial de Namur et sont donc conservés aux Archives de l'Etat à Namur (24). Trois d'entre eux sont clairement liés à un des dossiers de la présente série (les numéros 8260, 8273-8275 et 8276). Les liens en question sont signalés dans une remarque après la description.
Parmi les 2045 dossiers de procès en première instance du Conseil provincial de Namur, conservés aux Archives de l'Etat à Namur, se trouvent également des dossiers qui font partie de dossiers de la présente série ou qui sont liés à l'un d'entre eux. Nous n'avons pas parcouru toute la série, mais quelques exemples (les numéros 6315, 6520, 6597, 6814, 6847, 6915 et 7108) montrent qu'il est utile de consulter l'inventaire de Ferdinand Courtoy et Cécile Douxchamps-Lefèvre lorsqu'on veut étudier un procès en appel dont le dossier est décrit ici (25).
Suite à la conclusion d'un litige, les parties étaient autorisées à lever leur dossier. Ainsi nombre de dossiers peuvent éventuellement se trouver aujourd'hui dans les archives des personnes ou institutions concernées. De toute évidence, il nous est impossible de donner des informations détaillées à leur égard.

Bibliographie

Une bibliographie à jour relative au Grand Conseil est reprise dans : LEYDER D., Les archives du Grand Conseil des Pays-Bas à Malines (vers 1445-1797). Guide, Bruxelles, 2010.

Contrôle de la description

Dans les années '20 du siècle passé, les frères Joseph et Fernand (Placide) Lefèvre se sont occupés intensivement d'une partie des "Appels de Namur". Ils ont notamment trié et classé 63 mètres linéaires de dossiers (sur un total d'environ 100 m.l.), et pourvu ces dossiers de fiches de travail sommaires, contenant les noms des parties ainsi qu'une date (26). Ces fiches ont été revues, corrigées et surtout complétées de nombreuses données par nos soins.
Signalons encore que nous avons pu bénéficier de l'aide bénévole de monsieur Xavier Duquenne pour explorer le contenu des 40 mètres linéaires restants des "Appels de Namur". Ce travail ardu nous a permis, et nous permettra encore, de rassembler des parties et des pièces de dossiers égarées, et de présenter donc des dossiers plus complets aux chercheurs.
Les descriptions de cet inventaire ont été réalisées par Dirk Leyder (janvier-juin 2013). L'introduction a été rédigée en septembre-octobre 2013.

Concordance

Concordance

 1Première partie.1 chemise
 2Seconde partie.1 paquet
3Elisabeth de Hodister, veuve de Jean Rahier, seigneur de Poulseur, reprenant la cause de son époux décédé (demanderesse en reconvention devant le Grand Conseil) c. Charles Ernest de Linden, chevalier, gouverneur de Franchimont et Charlemont, fils et héritier de Robert de Linden, reprenant la cause de son père (défendeur). Jouissance de biens. 1595-1614.1 paquet
4Thiery de Groesbeeck, seigneur d'Emptines, mari et bail de dame Cecile de Rougrave (impétrant de lettres d'anticipation) c. Dame Jehenne de Crehen, veuve de Philippe de Namur, seigneur d'Huy (appelante, anticipée, impétrante de lettres de requête civile). Héritage. 1596-1601.1 paquet
 5Première partie.1 paquet
 6Seconde partie.1 paquet
7Guillaume Bryart (appelant, ajourné et défendeur) c. Jehenne de Wyne, dame de Walhone (aussi : Walonne), veuve de Henry de Buylle, écuyer (intimée, impétrante en matière de liquidation). Possession de biens (?). 1600-1602.1 chemise
8Henri de Villenfaigne, Conseiller et Procureur général au Conseil provincial de Namur, mari et bail de Marguerite Lettin (impétrant de décret) c. Paul van den Berge, habitant de Bruxelles, et les créanciers de la mortuaire de Jean Lettin, frère de Marguerite Lettin (opposant et ajournés). Héritage. 1600-1608.1 chemise
9Jehan Sturm [Sturin ?], chevalier, lieutenant capitaine des hallebardiers de Leurs Altesses [les Archiducs], mari et bail de Philippote de Carondelet (demandeur (impétrant) en convention, et défendeur en reconvention) c. Anthoine de Berchem, chevalier, mari et bail de Anne de Halmale, et Léonart Micault, seigneur de Huizingen, "commissaire-général des monstres [des gens de guerre] de Leurs Altesses [les Archiducs]" ("commissaris generael vande monsteringhe van hunne hoocheden"), mari et bail de Catherine de Halmale (ajournés en convention et demandeurs en reconvention). Douaire. 1601-1603.1 paquet
10Gérard d'Eve, seigneur de Loyers (intervenant et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Nicolas de Salmier, chevalier, seigneur de Melroy (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1602.1 chemise
11Jan de Nollet, maïeur / bailli / officier de Saint-Sauveur à Revin et Fépin, pour l'archevêque de Trèves comme administrateur perpétuel de l'église et monastère de Prüm dit Saint-Sauveur (demandeur originel / appelant de la Cour de Fépin / anticipé devant le Conseil de Namur) c. Louis de Co(u)rioulle, écuyer, seigneur de Lisogne (ajourné et défendeur originel / intimé / impétrant de lettres d'anticipation d'appel devant le Conseil de Namur). Vente illégale de bois issus de Fépin / Juridiction. après 1602.1 paquet
12Pierre de Salmier, seigneur de Brumagne (impétrant de lettres de complainte et maintenue) c. Gérard d'Eve, seigneur de Loyers (opposant). Juridiction. après 1603.1 paquet
13Nicolas Marotte, seigneur foncier d'Arbe (suppliant devant le Conseil de Namur) c. Jean Marotte, seigneur de Yernée, son frère (rescribent devant le Conseil de Namur). Transport de la seigneurie d'Arbe. après 1603.1 chemise
14Isabeau Marotte (appelante) c. Ferry de Bloys, seigneur de Beauregard (intimé). Héritage. 1604.2 pièces
15Marie Chrestienne d'Egmont, princesse de Mansfelt, comtesse douairière de Hoogstraten et de Hénin-Liétard (impétrante sur garand) c. Charles de Cardevacque, avocat au Conseil d'Artois, et Jean Gaillart (ajournés). Contrat de vente (Achat de terres et seigneuries). 1604-1605.1 chemise
16Jehan Léonart (appelant) c. Jherosme d'Oyenbrugge, écuyer, seigneur de Duras (intimé). Paiement d'une rente. 1604-1610.1 chemise
17Mich(i)el Barra(t), censier à Temploux (suppliant par requête et demandeur de rabat devant le Conseil de Namur) c. Jehan de Jamblines, seigneur de Doyon, écuyer (rescribent et défendeur, demandeur originel devant le Conseil de Namur). Bail à ferme (?). après 1604.1 chemise
 18Première partie.1 paquet
 19Seconde partie.1 paquet
 20Première partie.1 paquet
 21Seconde partie.1 paquet
22La veuve de Jean van de Perre, ayant action d'Antoine le Pippre fils, avocat (demanderesse et opposante) c. Pierre de Salmier, chevalier, seigneur de Brumagne (condamné et défendeur). Somme d'argent / Salaire. 1606.1 chemise
23Jehan de Haulsart (appelant) c. Nicolas Marotte, seigneur foncier d'Arb(r)e (intimé). Paiement d'une rente sur un pré à Bioul. 1606-1613.1 chemise
24Anne de Bonnieres, dame douairière de Wakken (Wacquene) (demanderesse, suppliante par requête civile), rejointe par Jacques de Maillo, écuyer, seigneur de Willisart (suppliant par requête civile et demandeur / défendeur en matière de garand) c. Jean de Bonnieres, baron d'Auchy et gouverneur de la ville de Lens [en Artois], puis Charles de Bonnieres, chevalier, baron d'Auchy, héritier de Jean de Bonnieres, et son épouse Ursula de Mancicidor (défendeur / demandeur en matière de garand). Rentes. 1606-1630.1 paquet
25Le procureur fiscal des bois et forêts de Leurs Altesses [les Archiducs] au pays et comté de Namur, pour les manants et habitants d'Arbre (demandeur devant le Lieutenant bailli et les Conseillers commis au fait et règlement des bois et forêts de Leurs Altesses au pays et comté de Namur) c. Nicolas Marotte, seigneur foncier d'Arbre (ajourné et défendeur devant le Lieutenant bailli et les Conseillers commis au fait et règlement des bois et forêts de Leurs Altesses au pays et comté de Namur). Abus de pouvoir par le défendeur / Possession de terrains. après 1606.1 chemise
26Nicolas du Zablon, marchand à Namur (demandeur devant le Conseil de Namur) c. Jehan de Wasserwas, seigneur de Marche et Chovelette (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Dommages (Destruction d'une grange, maison et étables). après 1606.1 paquet
27Le duc de Croy et d'Arschot (aucune qualité juridique mentionnée) c. Le comte de Berlaymont (aucune qualité juridique mentionnée). Héritage. 1607.1 pièce
28Guillaume de Patton, mari et bail de Eve de Honsbrouck, dame de Linsmeau (appelant) c. Bonne d'Oignies et Everard de Barbanson, héritiers du vicomte de Dave (intimés). Rente. (1598-)1607.1 chemise
29Thierry de Baduelle, écuyer (demandeur devant le Conseil de Namur) c. Everard de Sévery, seigneur de Rohignee [= Rognée ?] et du Monceau à Brigode (défendeur devant le Conseil de Namur) et Charles de Caron, écuyer, seigneur de Damerie (aussi : Demri) (emprenant ou intervenant). Rente. après 1607.1 chemise
30Michel de Croy, écuyer, mari et bail de Marie de Fresnes (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Adolf du Bois, avocat au Conseil de Namur (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1607.1 chemise
31Adolphe du Bois, avocat au Conseil de Namur (demandeur devant le Conseil de Namur) c. Philippe de Huy, écuyer, seigneur d'Aische (défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1607.1 paquet
 32Première partie.1 chemise
 33Deuxième partie.1 chemise
 34Troisième partie.1 chemise
35Herman de Bourgogne, baron de Fallais, Jehan de Bourgogne, seigneur de Sevenhuysen, et Charles de Bourgogne, seigneur de Bredam, héritiers de Jean de Bourgogne, seigneur de Froidmont (appelants) c. Marguerite Garitte, veuve de Guillaume Malotteau (intimée). Dette. 1608.1 paquet
36Hubert Pochet (appelant) c. Helaine de Viron, dame de Haversin (intimée). Rente. 1608.1 chemise
37Jean Bardoul, écuyer (appelant) c. Jean Baulduin, maïeur de Waulsort (Walsoir, Wasort, Walsors, Waulsoire) (intimé). Rente. 1608-1612.1 chemise
 38Première partie.1 chemise
 39Deuxième partie.1 paquet
 40Troisième partie.1 paquet
41Charles de Crivelly, écuyer, mari et bail de Emerentiane de Strenchamps (impétrant de lettres de complainte et maintenue, intimé devant le Conseil de Namur) c. Jean de Wasserwas, chevalier, seigneur de Marche et Chovelette (ajourné, appelant devant le Conseil de Namur). Rente. après 1608.1 chemise
42Agnès de Marbais, dame douairière de Melroy (demanderesse devant le Conseil de Namur), puis son fils (intimé) c. Pierre de Mathis, écuyer, échevin de la ville de Namur, et Arianne Everardt (défendeur devant le Conseil de Namur / appelants). Propriété de biens. 1609.1 chemise
43Adrien de Mailly, écuyer, chevalier franc, seigneur de Momalle (appelant) c. Marguerite de Strenchamps, veuve de Jean de Henrion, puis Jean Henrion, son fils et héritier (intimés). Vol de chevaux. 1609-1611.1 paquet
44Nicolas Tamison, avocat au Conseil de Namur (impétrant et demandeur devant le Conseil de Namur) et les héritiers de Philippe Chavée c. Cathérine Marotte, veuve de Adrien de Ghelin, écuyer (ajournée et défenderesse devant le Conseil de Namur). Inconnu. 1609-1610.1 chemise
45Jean del Vigne (aussi : Jehan del Vienne) (impétrant de lettres d'ajournement pour faire déclarer la sentence de cette cour exécutoire) c. Agnès de Merode, baronne de Viernes, veuve de Henry de Hamal, baron de Viernes, ensemble avec le baron de Hamal moderne (ajournés). Transport d'un fief. 1609-1628.1 paquet
46François d'Oultremont, baron de Han, fils de Anne de Baillet (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Jeanne Dongelbert, douairière de Gesves (défenderesse devant le Conseil de Namur). Rente. après 1609.1 paquet
47Nicolas de Coquelet, seigneur de Louette-Saint-Pierre (impétrant et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Jean de Pi(e)rre, marchand à Dinant (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1609.1 chemise
48Jean de Pas (appelant) c. Anne de Daure, douairière de Solre (anticipante). Rentes. 1610.1 chemise
 49Première partie.1 paquet
 50Deuxième partie.1 chemise
 51Troisième partie.1 chemise
 52Quatrième partie.1 chemise
53Antoine van der Gracht, seigneur de Schardau (impétrant sur décret et opposant) c. Arnould de Marbais, seigneur de Loverval (condamné et ajourné) et autres opposants. Rente. 1610-1615.1 chemise
54Jean Ouin et Jacques Ouin, père et fils (appelants de la Cour de Viesville) c. Everard de Sévery, chevalier, seigneur du Monceau (intimé devant le Conseil de Namur). Rente. après 1610.1 chemise
55Charles de Bourgogne, seigneur de Bredam, lieutenant de la Cour féodale de Brabant, et Antoine de Bourgogne, seigneur de Soetelande (qualité juridique inconnue) c. Herman de Bourgogne, baron de Fallais et de Sevenhuysen (qualité juridique inconnue). Héritage. après 1611.1 chemise
56Evelette Derney (aussi : d'Erney, Demmeryes), veuve de Jean Parent dit Brigand, et son fils Nicolas Parent (demandeurs devant le Conseil de Namur) c. Jacques de Glymes, chevalier, baron de Florines, seigneur de Spontin (défendeur), puis dame Jehenne de Berlaymont, veuve de Jacques de Glymes (défenderesse et impétrante de lettres de requête civile devant le Conseil de Namur). Possession d'une maison à Dinant. après 1611-1612.1 paquet
57Gilles le Mire, marchand de draps à Bruxelles (impétrant de lettres patentes d'ajournement et demandeur) c. Gaston de Spinola, comte de Bruay (ajourné et défendeur). Paiement de livraisons. 1612-1613.1 chemise
58Ferdinand de Ville, chevalier, seigneur de Hardesten, gendre de Jehenne de Berlaymont (suppliant devant le Conseil de Namur) c. Jehenne de Berlaymont (rescribente devant le Conseil de Namur). Possession d'une terre à ferme (cense). après 1612.1 chemise
 59Première partie.1 chemise
 60Deuxième partie.1 chemise
 61Troisième partie.1 chemise
62Jean de Godon, capitaine (impétrant de lettres patentes des Archiducs, et demandeur devant le Conseil de Namur / suppliant devant le Conseil de Namur) c. Adolphe du Bois, avocat au Conseil de Namur (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur / rescribent devant le Conseil de Namur). Rentes / Contrat de vente. après 1613.1 paquet
63Jehenne de Berlaymont, douairière de Florines (demanderesse devant le Conseil de Namur) c. Gabriel de Glimes, chevalier, baron de Florines, seigneur de Spontin, fils de Jehenne de Berlaymont (défendeur devant le Conseil de Namur). Possession de la terre et baronnie de Florines, ainsi que les dettes de Jacques de Glimes, baron de Florines décédé. après 1613.1 paquet
64Le comte de Beljoyeuse (Jan Jacques Barbiane de Belgioiso) [impétrant de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur] c. Jehan Wéry, ancien receveur de la terre de Donstienne (ajourné devant le Conseil de Namur). Administration des biens de la seigneurie de Donstienne. après 1613.1 paquet
65Jean Marotte, seigneur d'Acos (appelant) c. Simon de Gosée, conseiller et receveur général de Namur (anticipant). Droit de banalité du moulin de Biesme. après 1613.1 chemise
66Jean de Hu(y)et, écuyer, seigneur de Tavier(s) (appelant et ajourné sur désertion d'appel) c. Nicolas le Petit, capitaine (impétrant sur désertion). Rente. 1614-1615.1 chemise
67Nicolas delle Lonzée et Nicolas Robaulx, censiers à Bossières (aussi : Bossiers) (impétrants de lettres de requête civile/de lettres de cassation et annulation de contrat devant le Conseil de Namur) c. Beatrix de Montaigle, veuve de Adrien de Faullon (ajournée devant le Conseil de Namur). Possession d'un maison. après 1614.1 chemise
68Jacques de Tserclaes, chevalier, seigneur de Tilly (suppliant devant le Conseil de Namur) c. Godefroid d'Eve, écuyer, seigneur de Loyers (rescribent devant le Conseil de Namur). Somme d'argent (?). après 1614.1 chemise
69Jehan Gobau (appelant) c. Evrard de Waha, seigneur de Vecquemont (intimé). Héritage. 1615.2 pièces
70Guillaume Paton, écuyer (appelant), avec Jehan d'Argenteau, seigneur d'Esneux (Escheneux), Donglebert etc. (intervenant) c. Les tuteurs des demoiselles de Barbanson, vicomtesses de Dave (intimés). Inconnu. 1615.2 pièces
71Anthoinette de Gulpen, douairière de Longchamps, puis Erasme de Corswarem, écuyer, seigneur de Longchamps (impétrant et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Charles de la Hameyde, chevalier, seigneur de Cherens (défendeur devant le Conseil de Namur). Rentes. après 1615.1 paquet
 72Première partie.1 chemise
 73Seconde partie.1 paquet
74Winand de Gozée, écuyer (appelant et anticipé) c. Pierre le Gouge, bailli de Sombreffe (Mons-lez-Sombreffe), à titre d'office (anticipant). Injures et scandale provoqué par l'appelant. 1616- 1618.1 paquet
75Arnould Arnoldi, demeurant à Anvers (impétrant et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Guillaume de Carondelet, chevalier, seigneur de Solre (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Affaire financière. après 1616.1 paquet
76Cathérine de Masnuy, veuve de don Juan (Jean) d'Ive, dame d'Ive et de Neufville, et Jacques Gobert, marchand, maître de forge, demeurant à Walcourt (appelants) c. Jean Laurent (de Barbanson), maître de forge (intimé). Dommages causés par l'inondation des prairies des appelants par l'intimé. 1617-1621.1 paquet
77Margarite Dodrimont, veuve de Pierre Tamison, conseiller au Conseil de Namur, ayant repris, ensemble avec son frère Jan André Dodrimont, receveur-général du Hainaut, le procès de son père Adam Dodrimont (qualité juridique inconnue) c. Everard d'Auxbrebis (qualité juridique inconnue). Revenus (Fruits/Possession d'une cense). 1617-1619.1 chemise
78Jean du Sault(h)oir (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur/intimé) c. Anne de Melairij (aussi : Milary), veuve de Philippe Tamison, c.s., héritiers de Philippe Tamison (ajournée et défenderesse/appelante). Possession d'un fief. 1618-1620.1 paquet
79Barbe Mory, veuve de Gilles d'Ombrey (appelante devant le Conseil de Namur) c. Jean de la Tappe, écuyer (intimé devant le Conseil de Namur). Rente. après 1618.1 paquet
80Le procureur du souverain baillage de Namur (demandeur devant le Conseil de Namur) c. Henri de Hamal, baron de Viernes (défendeur devant le Conseil de Namur). Transport et aliénation de fiefs. après 1618.1 chemise
 81Première partie.1 paquet
 82Seconde partie.1 paquet
 83Première partie.1 paquet
 84Deuxième partie.1 chemise
 85Troisième partie.1 chemise
86Henri Briart (demandeur, impétrant de lettres de complainte et maintenue devant le Conseil de Namur) c. Jehenne de Wine (aussi : de Wyne), dame de Walho(u) (défenderesse, ajournée, opposante et impétrante de lettres d'attentat devant le Conseil de Namur). Rente. après 1621.1 chemise
87Charles Gerard, comte de Boffioul (appelant) c. René de Renesse, comte de Warfusée (intimé). Héritage. 1622.1 chemise
88Godefroid d'Eve, seigneur de Loyers, c.s. (impétrants de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) c. Warnier et Guillaume de Heynhoven, écuyers, frères, seigneurs de Redu (ajournés et défendeurs devant le Conseil de Namur). Héritage de Jean de Heynhoven et Anne de Warisoul, parents des parties (fideicommis). après 1622.1 paquet
89Eraerd de Brion, chevalier, seigneur de Résimont (impétrant de décret) c. Charles de Hille, seigneur de Loverval (opposant et condamné). Possession de la cense de Marbais. 1623.1 paquet
 90Première partie.1 chemise
 91Seconde partie.1 chemise
 92Première partie.1 paquet
 93Seconde partie.1 paquet
94Jean Périlleux (appelant) c. Marie de Wo(o)rde, veuve de Nicolas Marotte, seigneur de Fosteau (anticipante). Paiement du loyer d'une maison. 1624-1626.1 chemise
 95Première partie.1 chemise
 96Seconde partie.1 chemise
 97Première partie.1 paquet
 98Seconde partie.1 paquet
99Anthoine de Marbais, écuyer, seigneur de La Haye à Brigode, maïeur de Namur, reprennant (résumant) le procès de son père décédé, Philibert de Marbais (appelant / anticipé / intimé) c. Jean de Tserclaes, comte de Tilly, baron de Marbais (anticipant / appelant). Inconnu. 1626-1633.1 paquet
100Le seigneur de Fernelmont (suppliant et demandeur de lettres de cassation devant le Conseil de Namur) c. Gerard de Groesbeeck, vicomte d'Aublain (rescribent et défendeur devant le Conseil de Namur). Achat de la terre de Moineglise. après 1626.1 paquet
101Jean Mathy (appelant) c. François de Lonchin, seigneur de Soye (intimé). Héritage d'Anthoine Minet. 1627.1 chemise
102Philippe d'Oultremont, écuyer, seigneur de Vaulx (appelant) c. Jacques Heurotton (intimé et suppliant par requête validée pour civile). Rente / Contrat. 1627.1 paquet
103François de Lonchin, seigneur de Soye (appelant), puis Anne de Lonchin, dame de Taviers, fille de François de Lonchin (résumante) c. Marie de Warisoul, veuve du seigneur de Crehen (intimée), puis Andrian de Quarré, écuyer, seigneur de la Haye et de Crehen, son héritier. Rente. 1627-1628.1 chemise
104Constance de Linden, veuve de Jan de Merode, écuyer, seigneur de Jehay (aussi : Jehet, Jeheyt) (impétrante et demanderesse en matière de " rétraite lignagère " devant le Conseil de Namur) c. Leonard de Beaumont, marchand à Maastricht (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Possession d'une cense (" le Mont Saint André "). après 1627.1 chemise
105Joachim Lanson, maître de la Table des prêts de la ville de Namur (appelant) c. Erard de Brion (intimé). Cense à Marbais / Rente. 1629.1 paquet
106Arnould Marotte, seigneur de Parfonteville, représentant du chapitre de Huy (suppliant) c. Le fiscal des bois et forêts de Sa Majesté au quartier de Namur (rescribent). Juridiction / Abatage de bois. 1629-1633.1 chemise
107Jean de Souhay, écuyer, seigneur de Lesve (impétrant de lettres de complainte et de maintenue devant le Conseil de Namur) c. Marguerite de Severy, veuve de Thomas de Franchescy (ajournée et opposante devant le Conseil de Namur). Héritage. après 1629.1 paquet
108Messire François d'Oignies, chevalier, seigneur de Courrière, gouverneur de Philippeville, mari et bail de Hélène de la Pierre (veuve de Guillaume de Carondelet, chevalier, seigneur de Solre-sur-Sambre), pour les trois filles du premier mariage de sa femme (demandeur et impétrant de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) c. Anne de Davre, veuve de messire Jean de Carondelet, chevalier, seigneur de Solre-sur- Sambre, grand-mère des filles du premier mariage de Hélène de la Pierre, et le seigneur de Brandembourg, son gendre, c.s. (ajournés et défendeurs devant le Conseil de Namur). Héritage (fideicommis). après 1631.1 paquet
109Jean Moniot [appelant] c. Le duc d'Arschot, prince d'Aremberg [intimé]. Inconnu. 1632.1 pièce
110Jan Hebert, seigneur de la Mairie, lieutenant des gardes du corps de monseigneur le Duc d'Orleans (suppliant et demandeur de provision devant le Conseil de Namur) c. Jenne Moniot, veuve de Henry de Harscamp, marchand à Namur, Marie Pels, veuve de Vincent Moniot, marchand à Namur, et Vincent de Harscamp, marchand à Namur, c.s. (ajournés devant le Conseil de Namur). Vente d'armes. après 1632.1 chemise
111Pasquier de Massoigne, lieutenant bailli de Ciney (appelant) c. Pierre Barthe (aussi : Baert), capitaine, lieutenant gouverneur de Charlemont (intimé/anticipant), puis ses héritiers. Rente. 1633.1 paquet
112Catherine d'Offignies de Callenel, dame d'Acos, douairière de Jean de Marotte, seigneur d'Acos, premier échevin de la ville de Namur (appelante, impétrante de requête civile) c. Jean Sacré et Martin van Gindertaele, marchands de fer (intimés). Contrat de location d'une forge et d'un fourneau. 1633-1636.1 paquet
113Jean Moniot, ancien échevin de la ville de Namur (appelant devant le Conseil de Namur) c. Philippe de Ponty, chevalier, seigneur de Hingeon (intimé devant le Conseil de Namur). Transport d'une cense. après 1633.1 chemise
114Le seigneur de Brias et quelques soldats de son gouvernement de Mariembourg (demandeur) c. Gerard Tempier et Mathis Graven, ensemble avec Jean Botty et Daniel Botty, marchands de chevaux (défendeurs). Fraude lors de la vente de chevaux (droits d'entrée et de sortie). 1634.1 paquet
115Nicolas Marotte, seigneur d'Arb(r)e (appelant) c. Catherine d'Offignies de Callenel, dame d'Acos, mère et tutrice de Marie Philippe de Marotte, sa fille mineure, et Jean Thomas, avocat au Conseil de Namur, curateur ad lites de Marie Philippe de Marotte (intimés). Matière de retraite lignagère (une maison). 1634-1638.1 paquet
116Jenne de Co(u)pley, veuve de Pierre de Martigny, seigneur de Stevels et gouverneur de Philippeville, et Philibert de Martigny, écuyer, seigneur de Lesmes, représentant des héritiers de Paul Leroy (impétrants de lettres de requête civile et demandeurs devant le Conseil de Namur, [appelants]) c. Catherine d'Offignies de Calenelle, veuve de Jean Marotte, seigneur d'Acos (ajournée et défenderesse devant le Conseil de Namur, [intimée]). Rentes. après 1634.1 paquet
117Thomas Gilman, avocat au Conseil de Namur (demandeur de préférence en retraite lignagère devant le Conseil de Namur) c. Nicolas Marotte, seigneur d'Arb(r)e (défendeur devant le Conseil de Namur). Matière de retraite lignagère (une maison). après 1634.1 chemise
118Thomas Gilman, avocat au Conseil de Namur (appelant) c. Catherine d'Offignies de Callenel, dame d'Acos, mère et tutrice de Marie Philippe de Marotte, sa fille mineure, et Jean Thomas, avocat au Conseil de Namur, curateur ad lites de Marie Philippe de Marotte (intimés). Matière de retraite lignagère (une maison). 1635.3 pièces
119Godefroid d'Eve, chevalier, seigneur de Loyers, colonel d'un régiment de cuirassiers au service de Sa Majesté Impériale, pour Ernestine de Witzleben (sa compagne), et Ernest baron de Groesbeck, mari et bail de dame Anne Witzleben, héritiers du seigneur de Witzleben (appelants) c. Jacques Waneson, procureur au Conseil de Namur (intimé). Vente / Possession d'une cense. 1635.1 chemise
120Charles de Spontin, seigneur de Lonchin (appelant) c. Guillaume le Groz, seigneur de Haurech, commis de la dame de Grandchamps (intimé). Rentes. 1635-1636.1 paquet
121Gilles de Glimes, écuyer, seigneur de la Fallize (demandeur en matière de roffre et retraite lignagère devant le Conseil de Namur) c. Jean Moniot, ancien échevin de la ville de Namur (ajourné devant le Conseil de Namur). Possession d'une cense. après 1635.1 chemise
122Catherine d'Offignies de Calenelle, veuve de Jean Marotte, seigneur d'Acos (appelante) c. Philibert de Martigny, écuyer, seigneur de Lesmes (aussi : d'Elesme) (intimé). Possession des " prés des Bouillons " à Villers la Potterie / Rentes. 1636-1637.1 paquet
123Jean de Mullenaire (aussi : Middelaire, Mudlaire, Muller), seigneur de Corrier (appelant) c. André Lardinois, maître de forge (intimé). Partie d'un bois. 1637-1638.1 paquet
124Charles Gérard, seigneur de Waignies (appelant, ajourné sur anticipation) c. Jean de Neverlé, seigneur de Baulet (intimé, impétrant de lettres d'anticipation). Rente. 1637-1639.1 chemise
125Jacqueline Pacquet, veuve de Jean Moniot (ajournée sur reprise d'errements), ayant repris le procès commencé par son époux (appelant) c. Marguerite de Brumaigne et Nicolas Wespin, avocat (intimés). Possession d'un bien immobilier (?). 1638-1641.1 chemise
126Louis de Prouvin, écuyer, seigneur de Court, mari et bail de Louise vander Gracht (impétrant de lettres d'ajournement) c. Le comte et la comtesse de Wil(l)erval / la comtesse de Sainte Aldegonde (ajournés/ajournée). Rente. 1638-1644.1 chemise
127Godefroid d'Eve, chevalier, seigneur de Loyers (demandeur de liquidation) c. Simon de Gosée, conseiller et receveur général de Sa Majesté à Namur, seigneur de Balastre (défendeur). Cense de Berlacomines. 1639- 1643 (1665).1 paquet
128Anne de Warisoul, veuve de Charles D'Outremont (appelante) c. Jean de Warisoul, écuyer, seigneur de Landenne (intimé). Dettes et curatèle de Jean de Warisoul. 1640.1 paquet
129La prieuse et le couvent de Notre Dame de la Consolation à Vilvorde (suppliante?) c. Jean de Berghes, vicomte d'Arleux (rescribent ?). Rentes. 1641.3 pièces
130Jean Baptiste (de) Mijnen (aussi : de Minet), écuyer, et Françoise (de) Mijnen (aussi : de Minet), sa fille (appelants) c. Thomas Gilman, avocat au Conseil de Namur (intimé/anticipant). Héritage. 1641.1 paquet
131Helaine de la Court(e), veuve de Florent de la Fosse, colonel au service de Sa Majesté (suppliante/impétrante de lettres d'ajournement ex lege diffamarii devant le Conseil de Namur) c. Nicolas de Bleret, avocat au Conseil de Namur, tuteur et administrateur des biens de Pierre de la Fosse, et Charles de la Fosse, carme déchaussé, tous les deux fils du premier lit de Florent de la Fosse (rescribents devant le Conseil de Namur). Maison mortuaire de Florent de la Fosse. après 1641.1 chemise
132Nicolas d'Argenteau, écuyer, seigneur de Velaines (appelant) c. Conrard d'Argenteau, écuyer, seigneur de Grandleez (intimé). Rente. 1642-1644.1 chemise
133Anne Marie d'Argenteau, veuve d'Everard de Severy, seigneur de Saint-Amand (appelante) c. Jean comte Tserclaes de Tilly et du Saint-Empire, baron de Marbais (intimé). Dîmes. 1642-1651.1 paquet
134Léonard Tayenne, Marguerite Tayenne et Marie Tayenne (appelants) c. Nicolas Marotte, seigneur d'Arb(r)e (impétrant de lettres d'anticipation). Rente. 1642-1660.1 paquet
135René de Mozet, écuyer, seigneur de Gesves (aussi : seigneur de Scheure (aussi : Schoeuwre)) (appelant) c. Jean Donneux (intimé). Rente sur la seigneurie de Gesves. 1643-1644.1 chemise
136Louis François Verreycken, baron de Boulez, seigneur de Gesves (suppliant) c. Jean Donneux (rescribent). Rente sur la seigneurie de Gesves. 1643-1644.1 chemise
137Antoine de Marbais, écuyer, seigneur de la Haye à Brigode, maïeur de la ville de Namur (impétrant de lettres de commandement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Jan de Marotte de Montigny, écuyer, seigneur de Baronville, pour Nicolas de la Haut (défendeur devant le Conseil de Namur), ainsi que Claude Waha, seigneur de Grandchamps (garant). Possession d'un moulin. après 1643.1 paquet
138Antoine de Marbais, écuyer, seigneur de la Haye à Brigode, maïeur de la ville de Namur, héritier - à titre de sa compagne - de feu Jenne d'Oultremont, chanoinesse de l'église collégiale de Sainte-Aldegonde à Maubeuge (impétrant et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Claude de Waha, écuyer, seigneur de Grandchamps, héritier de Catherine de Furnaux, veuve d'Antoine Brant (défendeur devant le Conseil de Namur). Possession de biens (cense) à Ville-en-Hesbaye. après 1643.1 paquet
139Antoine de Marbais, écuyer, seigneur de la Haye à Brigode, maïeur de la ville de Namur (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Marguerite Isabeau de Merode, comtesse d'Isenghien et de Middelbourg (ajournée et défenderesse devant le Conseil de Namur). Rente. après 1643.1 paquet
140Jean d'Argenteau, vicomte de Loos (appelant) c. Antoine de Vos (intimé). Ferme / Revenus de la cense de Jupplet. 1644-1649.1 paquet
141Jean Muller (aussi : Mullaire, Meulhair, Meulnair, Mulner, Midlai), seigneur de Corrier (appelant), puis Jacques Zualart, écuyer, seigneur de Bonneville, et Pierre La Morteau, avocat, tuteurs des enfants de Jean Muller c. Bauduin de Fleuron, maïeur de Jambes, mari et bail d'Anne Le Veau, et Jean Le Veau, avocat au Conseil de Namur, beau-frère de Bauduin de Fleuron (intimés). Héritage. 1644-1652.1 paquet
 142Première partie.1 paquet
 143Seconde partie.1 paquet
144Marguerite d'Eynaten, veuve du comte de Groesbeeck (impétrante de lettres d'ajournement et demanderesse de garand devant le Conseil de Namur) c. Jacqueline de Montjoie, veuve de Robert de Namur (ajournée et défenderesse devant le Conseil de Namur). Rente. après 1644.1 chemise
145La baronne de Jehay (impétrante de lettres de commandement et défenderesse en reconvention [devant le Conseil de Namur ?]) c. Le seigneur de Heppignies (ajourné et reconvenant [devant le Conseil de Namur ?]). Héritage. [après 1644 ?].1 pièce
146François Lamoral de Meldeman dit de Bouret, écuyer, seigneur de Froyennes, et Barbe Florence de Meldeman, sa sœur (impétrants de lettres d'ajournement et demandeurs) c. Antoinette de Haene, veuve en secondes noces de Charles de Meldeman, seigneur de Hermoye, ancien gouverneur de la ville d'Aire, père des demandeurs (ajournée et défenderesse). Rente. 1646-1650.1 paquet
147Charles de Resteau, chevalier, seigneur de Roelt (impétrant de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) et Roberte de Lannoy, son épouse c. Maximilien baron de Merode, bailli du quartier du Pays de Liège entre Sambre et Meuse (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur) et autres créanciers de la mortuaire de Jean Carondelet, seigneur de Solre. Rente. après 1646.1 chemise
148Agnès de Wifflette, veuve d'Henri d'Origon (demanderesse / actrice devant la Cour féodale d'Aische[-en-Refail]) c. Catherine de Veve, veuve de Charles de la Bauwette (aussi : de la Bannette) (défenderesse / opposante devant la Cour féodale d'Aische[-en-Refail]). Possession de biens immeubles à Perwez. après 1646.1 paquet
149Catherine (de) Mercier, veuve de Winand de Gozée (appelante devant le Conseil de Namur) c. Catherine d'Offignies de Calenelle, dame d'Acos (intimée devant le Conseil de Namur). Rente. après 1646.1 chemise
150Helaine Pierard, fille de Jean Pierard, et Jenne Goblet, veuve de Jean Pierard (appelantes) c. Anne Marie d'Argenteau, veuve d'Everard de Severy, chevalier, seigneur de Saint-Amand, et le procureur-général de Namur (anticipants). Injures. 1647-1649.1 chemise
151Paul baron de Berlo, seigneur de Brus, grand maïeur de Liège (appelant) c. Jean de Groesbeeck, seigneur de Franc-Waret, chancelier du Conseil Privé de Liège (intimé). Rente. 1647-1650.1 chemise
152Hypolithe Segon, écuyer, seigneur de Wyonval (impétrant de lettres d'ajournement) c. Albert André de Sainte Aldegonde, baron de Mingoval (ajourné). Rentes. 1647-1664.1 paquet
153Les héritiers de Jacques Zualart (aussi : Zwallart) (appelants) c. Agnès Ac(h)arin, veuve en secondes noces de Simon Burnet (intimée). Rentes. 1648-1652.1 chemise
154Ernestine d'Ans, douairière de Hollogne, c.s. (appelants) c. Catherine de Kerkhoff, veuve de Wauthier de Beaurieu, sieur de Villereau (aussi : Willereau, Vilreaux) (intimée). Spoliations commises par les appelants. 1648- 1652.1 chemise
155Wauthier de Liverlo, bourgeois de Liège (suppliant devant le Conseil de Namur) c. Arnould de Kerkenne, écuyer, seigneur de Wyer (rescribent devant le Conseil de Namur). Rente. après 1648.1 chemise
156Florent baron de Brandembourg (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Godefroid de Mourbeeck, écuyer (ajourné devant le Conseil de Namur). Rente. après 1648.1 chemise
157Henri de Brias, seigneur de Grange (impétrant de lettres d'ajournement) c. La dame baronne de Florinnes [douairière de Glimes] et son fils [Gabriel de Glimes] (ajournés). Rente. 1649.1 pièce
 158Première partie.1 paquet
 159Seconde partie.1 paquet
160Gilles de Mozet, écuyer, seigneur de Grunne (impétrant de commandement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Marie de Herzelles, veuve de François de Bervoets, écuyer, seigneur de Namêche (ajournée et défenderesse devant le Conseil de Namur). Héritage. après 1649.1 paquet
161Gabriel de Glimes, baron de Florinnes (impétrant de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) c. Marie de Billehe, douairière de Glimes, mère de Gabriel de Glimes (ajournée devant le Conseil de Namur). Rente. après 1650.2 pièces
162Godefroid d'Eve, seigneur de Loyers (appelant) c. Robert Tabolet, bourgmestre de Dinant, c.s., héritiers de Lambert Tabolet (intimés). Rente. 1651-1658.1 paquet
 163Première partie.1 paquet
 164Deuxième partie.1 paquet
 165Troisième partie.1 paquet
166Charles Gérard, seigneur de Waignies (appelant et ajourné) c. Claire de Seust, veuve de don Anthonio de Quevedo, membre du Conseil de Guerre de Sa Majesté (impétrante de lettres d'anticipation). Rentes. 1652.1 chemise
167Thiry vander Smissen, mari et bail de Marie Herkenrode (appelant) c. Jacques Zualart (aussi : Zwallaert), écuyer, seigneur de Bonneville (intimé). Rente. 1652.1 paquet
168Leonard Tayenne (aussi : Taienne) c.s. (impétrants de lettres d'évocation, demandeurs " en matière de purge et liquidation " devant le Conseil de Namur) c. Jacques Zualart (aussi : Zwallart, Swallaert), écuyer, seigneur de Bonneville, et Pierre La Morteau, avocat au Conseil de Namur, tuteurs des enfants de feu Jean Muller (aussi : Mulner, Mullaire, Meulhair, Meulnair, Mulner, Midlair), seigneur de Corrier (ajournés, défendeurs devant le Conseil de Namur). Héritage / Rente. 1652-1658.1 paquet
169Marie Tayenne c.s. (demanderesse " en matière d'arrière purge " et impétrante de lettres d'évocation) c. Jacques Zualart (aussi : Zwallart, Swallaert), écuyer, seigneur de Bonneville, et Pierre La Morteau, avocat au Conseil de Namur, tuteurs des enfants de feu Jean Muller (aussi : Mulner, Mullaire, Meulhair, Meulnair, Mulner, Midlair), seigneur de Corrier (ajournés et défendeurs ayant consenti à l'évocation). Héritage / Rente. 1652- 1656.1 chemise
170Nicolas Prévost, échevin juré de la ville d'Aire, receveur des terres et seigneuries ayant appartenu au comte et à la comtesse du Roeulx (impétrant de lettres d'ajournement sur garand) ainsi que les créditeurs du comte et de la comtesse du Roeulx et du Saint-Empire (le comte de Meghem, le seigneur et la dame de Recourt, la princesse de Robecque, et Gilles Bauduin) c. Claude de Croy, chevalier, baron de Clarcques, curateur des biens et maisons mortuaires du comte et de la comtesse du Roeulx et du Saint-Empire (Claude de Croy et Anne Destourmel, ses parents) (ajourné), ainsi que dame Françoise de Mancicidor, compagne et cautionnaire de l'ajourné. Administration des biens de la maison mortuaire du comte et de la comtesse du Roeulx. 1653-16741 paquet
171Catherine d'Ostrel, veuve d'Adrien de Melun, seigneur de Cottenes, tutrice de son fils mineur Adrien François de Cottenes (impétrante et poursuivante d'exécution) c. Guillaume Floor, lieutenant bailli du vicomte de (la) Thieuloye (ajourné). Rente. 1653-1656.1 paquet
172Jean Conrard de Marbais, écuyer, seigneur de Leuze (appelant) c. Jean Noiron, sergeant mayor au service de Sa Majesté (intimé). Rente. 1654-1659.1 chemise
173Claire (aussi : Catherine) de Seust, veuve de don Anthonio de Quevedo, membre du Conseil de Guerre de Sa Majesté (appelante) c. Noel Lardenois (aussi : L'Ardenois), conseiller au Conseil de Namur, c.s. (intimés). Rente. 1655.1 chemise
174Claude Philippe de Namur, chevalier, vicomte d'Elsee, seigneur d'Huy (appelant) c. Jean Mottard (aussi : Moutard) (intimé). Bail à ferme (cense de Laitre). 1655.1 chemise
175Albert de Tamison, chevalier, seigneur de Maizeroulle (appelant et suppliant par requête civile) c. Les oncles et tuteurs des enfants de Jean Muler, seigneur de Corrier, ayant repris le procès de ce dernier devant le Conseil de Namur (intimés). Rente. 1655.1 chemise
176Anne du Cerf, veuve de Guillaume baron de Hosden, c.s. (appelante) c. Charles d'Argenteau, écuyer, seigneur de Ligny (intimé). Héritage / Rente. 1655-1656.1 paquet
177Robert de Bersacques, écuyer (impétrant de lettres d'ajournement) c. Bauduin le Brun, marchant, mari et bail de la veuve de Louys de Roupis (ajourné). Rente. 1655-1657.1 chemise
178Jenne Bodart (aussi : Godart), veuve de Leon de Zwenne (aussi : de Zuenne, de Suen) (impétrante de lettres d'ajournement " sur reprise d'erremens ", demanderesse) c. Anthoine de Liedekercke, baron d'Accre, emprenant pour N. de Gosée, seigneur de Balastre (ajourné, défendeur). Possession d'une cense. 1655-1659.1 paquet
179Philippe de Berlaymont, vicomte de la Hayde (appelant) c. Theodore de Botseler (aussi : de Boetzelaer), seigneur de Tassigny, prévôt d'Ivoy (intimé). Obligation (somme d'argent). 1655-1658.1 chemise
180Gabriel Philibert de Glimes, baron de Florinnes (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Jean de Corswarem, comte de Niel (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Fideicommis. après 1655.1 paquet
181Charles de la Baume, marquis de Saint-Martin (appelant) c. Marie Wazoul (aussi : Wasoulle), veuve du conseiller et procureur-général du Conseil de Namur, Philippe Hauriet (intimée). Somme d'argent. 1656-1657.1 paquet
182Philippe Marotte de Montigny, écuyer (appelant et ajourné sur anticipation) c. Nicolas Burlen, pensionnaire des États de Namur, et Charles Zwallart, receveur des États de Namur, ayant repris la cause de Nicolas Marotte, seigneur d'Arb(r)e (impétrants de lettres d'anticipation). Contrat (Transport de la seigneurie d'Arb(r)e). 1656-1667.1 paquet
183Michel Ghuillet, seigneur de Fépin (Feppin), prévôt de Haybes (appelant) c. Magdaleine Livine de Micault, baronne de Dramelay d'Indenelt, poursuivante du procès de son mari Gabriel De Battefort, baron de Dramelay (intimée). Droit de " tirer ardoises et escailleries " dans la seigneurie de Haybes. 1657-1658.1 paquet
184Guillaume d'Oyenbrugghe de Duras, baron de Roost, seigneur de Seilles (appelant) c. Nicolas Alexis Henriet, fiscal des bois et forêts de Sa Majesté au comté de Namur (intimé). Droit de chasse. 1658.1 chemise
185Claude Philippe de Namur, écuyer, seigneur d'Huy (appelant) c. Philibert de Martigny, écuyer, seigneur d'Estèves (impétrant de lettres d'anticipation). Inconnu. 1658.1 pièce
186Anne Marie d'Argenteau, veuve d'Everard de Severy, chevalier, seigneur de Saint-Amand (impétrante de lettres d'ajournement avec clause d'arrêt devant le Conseil de Namur) c. Guillaume François d'Argenteau, écuyer, seigneur d'Ochain, frère de l'impétrante (ajourné devant le Conseil de Namur). Somme d'argent. après 1658.4 pièces
187Servais Vaulx (aussi : Vausses), lieutenant bailli du bois de Villers (appelant) c. Eustache Philippe Lescuier, écuyer, seigneur de la Bataille (intimé). Dommages et intérêts (un cheval). 1659-1661.1 chemise
 188Première partie.1 paquet
 189Deuxième partie.1 paquet
 190Troisième partie.1 paquet
191Gilles Antoine de Marotte, écuyer, seigneur de Callenelle (appelant) c. Catharine Sauvage, veuve de Nicolas Wanson, marchand de vin (intimée). Dettes du premier mariage de l'épouse de l'appelant. 1660-1662.1 paquet
192Jean Tayenne (impétrant de lettres d'ajournement [devant le Conseil de Namur]) c. Le marquis d'Aiseau, puis ses héritiers (ajourné(s) [devant le Conseil de Namur]). Inconnu. après 1660.4 pièces
 193Première partie.1 paquet
 194Deuxième partie.1 paquet
 195Troisième partie.1 paquet
196Henri de Vignacourt, écuyer, seigneur de Malèves (Malaive) (appelant et ajourné) c. Jacques Spontin, écuyer, seigneur de Freyr (impétrant de lettres d'anticipation). Rente. 1661.1 chemise
197Anne de Tamison (appelante et anticipée) c. La veuve et les héritiers d'Adrien Preal(le), procureur à Liège (impétrants de lettres d'anticipation). Cense. 1662.1 paquet
 198Première partie.1 paquet
 199Deuxième partie.1 paquet
 200Troisième partie.1 paquet
201Maximilien de Merode, marquis de Deinze (appelant, anticipé) c. Jenne Baré, veuve en secondes noces de Jean de Harscamps (impétrante de lettres d'anticipation). Caution (?) (Somme d'argent). 1662-1663.1 chemise
202Pierre Ignace Verreycken, chevalier, baron de Bonlez (appelant) c. Marie Joseph de Maillart, veuve de Jean de Gosée, écuyer, seigneur de Balastre (intimée). Rente. 1662-1665.1 chemise
203La veuve et les héritiers de Jean de Namur, marchand à Huy (appelants et ajournés sur anticipation) c. François de Bardouille, écuyer, seigneur de Perwez, colonel de cavalerie réformé (impétrant de lettres d'anticipation). Possession et jouissance d'un fief. 1662-1672.1 paquet
204Louis Mainsent, écuyer, seigneur de Montigny, mari et bail de Claire Marie de Rombaux, auparavant veuve de l'avocat Henri Vander Goes (rendant) c. Albert de Rombaux, écuyer, seigneur de Beaurieu, tuteur (mambour) des enfants mineurs de Henri Vander Goes, avocat au Grand Conseil de Malines, seigneur de Boutersem (contredisant en matière de liquidation). Héritage de Henri Vander Goes. 1662-1663.1 chemise
205Lambert Jacob Vanderadt, marchand de bois à Dordrecht (Hollande) (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Florent baron de Brandenbourg, vicomte d'Esclaye (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Vente de bois. après 1662.1 paquet
206Anne Tamison (appelante) c. Nicolas Musquin (aussi : Muskim), époux de Françoise de Maiseroulle dite Polet, c.s., héritiers de Jean Maiseroulle (intimés). Possession de biens immobiliers. 1663-1666.1 paquet
207Philippe Christine de Rodoan, veuve de Jean François Marotte, chevalier, seigneur d'Acos (impétrante de lettres de commandement devant le Conseil de Namur) c. Le seigneur de Calenelle et les demoiselles Marotte, ses sœurs (ajournés et défendeurs devant le Conseil de Namur). Héritage (Biens des enfants mineurs de Jean François Marotte). après 1663.1 chemise
 208Première partie.1 paquet
 209Seconde partie.1 paquet
210Jean de Henin de Lietart, baron de Fosseuse (impétrant de lettres d'ajournement avec clause d'arrêt devant le Conseil de Namur) c. Charles Jean baron de Hamal et de Viernes (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1664.1 paquet
211Jean Uuten, marchand à Liège (impétrant de lettres d'anticipation / impétrant de lettres de décret) c. Maximilien de Mérode, marquis de Deinze (anticipé-appelant / condamné). Somme d'argent due à Jean Uuten / Saisie des terres et seigneuries d'Assesse et Wavremont. 1665-1675.1 chemise
212Hubert Grumsel(le), conseiller du Conseil ordinaire de Son Altesse Sérénissime le prince de Liège (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Maximilien libre baron comte de Mérode, marquis d'Ains [de Deinze] (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1665.1 chemise
 213Première partie.1 paquet
 214Seconde partie.1 paquet
215François Cognoul, procureur au Conseil de Namur (impétrant de lettres d'ajournement général avec clauses d'arrêt devant le Conseil de Namur) c. Jean de Fumal, chevalier (ajourné devant le Conseil de Namur). Salaires. après 1666.1 paquet
216Charles Philippe de Wasserwas, écuyer, seigneur de Marche et Chovelette (impétrant de lettres d'ajournement de reprise devant le Conseil de Namur) c. Paul Jean baron de Groesbeeck, grand prévôt de la cathédrale de Saint-Lambert à Liège, seigneur de Franc-Waret, héritier de Hélène de Groesbeeck (sa sœur) (ajourné devant le Conseil de Namur). Quatre bonniers de terre. après 1666.1 paquet
217Henri de Grady, échevin de la haute justice de Liège, député et spécialement commis de la part de Son Altesse Électorale de Liège (appelant) c. Gilles Desmines, seigneur d'Annevoie, c.s. (intimés). Rente / Somme d'argent. 1667-1668.1 paquet
218Henri de Wignacourt, baron de Malèves (qualité juridique inconnue) c. Barbe Pasquier (qualité juridique inconnue). Rente. 1667-1696.1 chemise
 219Première partie.1 paquet
 220Seconde partie.1 paquet
221Les héritiers de David Bouille (appelant) c. Henry Chaboteau, avocat au Conseil de Namur, héritier universel de Helaine Cymon (sa mère) (intimé). Héritage / Rente. 1668-1669.1 paquet
222Marie de Maillart, veuve de Jean de Gosée, seigneur de Balastre (suppliante) c. Catherine Waneson, veuve de Jean de Brabant (rescribente). Cense de Berlacomines. 1668-1669.1 chemise
223Florent baron de Brandenbourg, chevalier, vicomte d'Esclaye (demandeur en matière de modération et détérioration/suppliant) c. Jean (François) vicomte de Berghes, vicomte d'Arleux (défendeur). Détérioration du château de Thiry. 1669-1671.1 paquet
 224Première partie.1 paquet
 225Deuxième partie.1 paquet
 226Troisième partie.1 paquet
227Lambert Charles de Petit (aussi : Petij), seigneur de Lisogne, et Anne Petit, veuve de Jacques Pletinc (suppliants devant le Conseil de Namur) c. Le bourgmestre et la communauté de Fépin (Feppin) (rescribents devant le Conseil de Namur). Tailles et impositions. après 1669.1 paquet
228Jean de Brumaigne (impétrant de lettres de commandement devant le Conseil de Namur) c. Jean Charles de Blehen, écuyer, seigneur de Ramezée (opposant devant le Conseil de Namur). Cense. après 1669.1 paquet
229Catharine Françoise Ernestine de Palant (suppliante) c. François Blondeau, bourgeois de Namur et huissier extraordinaire du Grand Conseil de Malines (rescribent). Testament d'Agnes Marguerite de Berlo, chanoinesse du chapitre noble d'Andenne (tante de la suppliante). 1670-1671.1 chemise
230François de Wyt (aussi : De Wit(te)), capitaine de cavalerie au service de Sa Majesté, au nom de son épouse Catherine Françoise de Lerneu(x), veuve de Lambert de Cortil (impétrant de lettres d'ajournement, demandeur) c. Les héritiers de Pierre de Cortil, chevalier, président du Conseil de Namur (ajournés, défendeurs). Rente. 1671-1679.1 paquet
231Charles Zualart (aussi : Swallart) (appelant) c. Hubert Ranson (intimé). Rente (succession de Charles de Riguet, official de Liège). 1671-16721 pièce
 232Première partie.1 paquet
 233Seconde partie.1 paquet
234Paul Jean de Wasservas, écuyer (appelant) c. Jean Claude de Namur, seigneur de Marche (intimé). Jouissance de deux seigneuries. 1673.1 paquet
235Simon Florent d'Aix, écuyer, seigneur de Denée (appelant) c. Dame Anne Cécille Moniot, veuve de François de Broyart (intimée). Rente. 1673.1 chemise
236Adrien de Jamblinnes, écuyer, seigneur de Saint-Germain (appelant) c. Dame Anne Marie d'Argenteau, veuve d'Everard Florent de Sévéry, seigneur de Saint-Amand (intimée). Héritages / Rentes. 1673.1 paquet
237Isabelle de Bourgogne, duchesse de Pondevaux, marquise de Marnay (appelante) c. Pierre Ferdinand Roose, conseiller du Conseil souverain de Brabant, neveu et héritier de Pierre Roose, chevalier, Conseiller du Conseil d'Etat, Chef-président du Conseil Privé, seigneur de Han, Froidmont, Jemeppe etc. (intimé). Rentes. 1673-1680.1 paquet
238Marie Françoise de Glimes, veuve de Claude Alexandre de Sévéry, seigneur de Saint-Amand (impétrante de lettres d'ajournement sur évocation) c. Gilles van den Berghe (ajourné). Inconnu. 1673-1675.1 pièce
239Henri de Wignacourt, baron de Malèves (appelant) c. Ferdinand baron de Lijnden, gouverneur de Franchimont et souverain maïeur de Liège, et Jean de Seraing, seigneur d'Ohet [Warnant ?] (intimés). Inconnu. 1673- 1683.3 pièces
240Nicolas Ignace de Fariaux, chevalier, gouverneur du château de Samson, bailli d'Entre-Meuse et Arche (appelant) c. Jean Muller, écuyer, seigneur gager des villages de Trieux et Corrier (intimé). Juridiction. 1674- 1675.1 paquet
 241Première partie.1 paquet
 242Seconde partie.1 paquet
243Egidius (Aloysius) du Bois, chevalier, seigneur d'Aische en Refail, c.s. (appelant devant le Conseil de Namur) c. Jean Conrard de Marbais dit de Loverval, seigneur de Mauroy etc., premier échevin de la ville de Namur (intimé devant le Conseil de Namur). Somme d'argent. après 1674.1 paquet
244Marie Françoise de Glimes, veuve de Claude Alexandre de Sévery, ses enfants ainsi que leur curateur Nicolas Sancey (impétrants de lettres de restitution en entier, et suppliants) c. Anne Marie d'Argenteau, veuve d'Everard Florent de Sévery (ajournée). Dettes de la maison mortuaire de Claude Alexandre de Sévery. 1675.1 pièce
 245Première partie.1 paquet
 246Seconde partie.1 paquet
 247Première partie.1 paquet
 248Deuxième partie.1 paquet
 249Troisième partie.1 paquet
 250Quatrième partie.1 paquet
 251Cinquième partie.1 paquet
 252Sixième partie.1 paquet
253Henri de Waha, écuyer, seigneur de Onthaine (appelant) c. Maximilien Philippe de Ghistelles (aussi : de Gestel), écuyer, seigneur de Thy (intimé). Somme d'argent (transaction). 1676-1680.1 chemise
254Le magistrat de la ville de Namur (suppliant) c. Dame Anne Alexandrine de Croy, baronne de Noirthour, veuve de don Antonio de la Cueva, lieutenant général de cavalerie (rescribente, ajournée). Héritage / Maison mortuaire d'Albert François de Croy, comte de Meghem, frère de la rescribente, gouverneur et capitaine général de la province et du comté de Namur. 1676-1677.1 paquet
 255Première partie.1 paquet
 256Seconde partie.1 paquet
257Jean Baptiste de Villenfaigne et Jean Vivier, marchands à Namur (impétrants de lettres de relief d'appel) c. Les députés des États de Namur (intimés). Transport de grains sur la Meuse / ferme du soixantième. 1677.2 pièces
 258Première partie.1 paquet
 259Deuxième partie.1 paquet
 260Troisième partie.1 paquet
 261Quatrième partie.1 paquet
262Robert Alexis de Goblet, écuyer, seigneur de Roeulx (appelant) c. Gilles d'Emines (aussi : Desmines), écuyer, seigneur d'Annevoie (intimé). Possession de biens. 1678-1680.1 paquet
263Jean Baptiste de Villenfaigne, écuyer (appelant) c. Pierre Gilbert (intimé). Inconnu. 1678-1680.2 pièces
264Don Diego Philippe de Beringuer, c.s. (suppliants/rescribents) c. Jean d'Auly, écuyer, seigneur de Mesnil (recribent/suppliant). Rente. 1679-1680.1 chemise
265Martin d'Ostre(e)l, écuyer, seigneur de Beauquesne (impétrant de lettres d'ajournement ex lege diffamarii devant le Conseil de Namur) c. Agnès Zuallart, veuve de Nicolas de Burlen, seigneur d'Arbre, et les enfants qu'elle a eus avec ce dernier (ajournée devant le Conseil de Namur). Contrat de mariage / Possession de biens (?). après 1679.1 chemise
266Françoise de Minet, veuve de Hubert Ranson (impétrante de lettres d'ajournement) c. Therese de Gosée, veuve de Jean Philippe de Ponty, chevalier, seigneur de Hingeon, Pontillas etc. (ajournée). Rente / Cense. 1680-1688.3 pièces
267Les héritiers de Jacques Zuallart, receveur du plat pays de Namur (appelants) c. Jean Baptiste Husson et François Helman, marchands à Namur (intimés). Intérêts sur une somme d'argent. 1680-1696.1 paquet
268Marie Jolende de Marotte d'Acos et Marie Philippe de Marotte d'Acos (suppliantes) c. Claude Gilles de Namur, écuyer, seigneur de Joncret (rescribent). Rentes. 1680-1683.1 chemise
269Françoise de Wasservas, veuve de Jean Claude de Namur, seigneur de Marche et Chovelette (suppliante devant le Conseil de Namur) c. La vicomtesse d'Esclaye (rescribente devant le Conseil de Namur). Obligation / Rente. après 1680.1 paquet
270Lambert Charles Petit, écuyer, seigneur de Lisogne (appelant) c. Elisabeth Cornille Petit, veuve de Nicolas de Ponty, sœur de l'appelant (intimée). Rente. 1681-1682.1 paquet
271Agnès Zuallart, veuve de Nicolas de Burlen, seigneur d'Arbre (suppliante) c. L'avocat Clauwez et le procureur Piettre (rescribents). Somme d'argent due par le seigneur de Beauquesne (?). 1681-1682.1 chemise
272Pierre Alexandre de la Morteau (suppliant devant le Conseil de Namur) c. Jean Baptiste Husson et François Helman, marchands à Namur (rescribents devant le Conseil de Namur). Dettes (?). après 1681.1 chemise
273Marguerite Zualart, veuve de Martin de Fossez, échevin de Namur (appelante) c. Les héritiers de Guillaume Posson, bourgmestre de Namur (intimés). Rente. 1682.1 chemise
274Anne Zuallart (aussi : Swallart), veuve de Nicolas de Burlen, écuyer, seigneur d'Arbre, pensionnaire de l'Etat Ecclésiastique du pays et comté de Namur (appelante) c. Jean de N(e)uremberg et Guillaume Brandewicq (aussi : Brantwijk), tuteurs des enfants mineurs de Henry de N(e)uremberg (intimés). Rentes. 1682.1 paquet
275Paul François Fourneau (appelant) c. Anne Catherine de Hovines, baronne douairière de Harscamp (intimée). Heritage / Cense. 1682-1689.1 chemise
276Anne Catherine de Hovines, veuve de Pontian baron de Harscamp, en qualité de mère et tutrice de son fils aîné Charles François de Paule baron de Harscamp (appelante) c. Pierre Moniot, écuyer, seigneur de Hestroy, conseiller et maître de la Chambre des Comptes (intimé). Héritage (Validité du testament de Heleine Isabelle de Harscamp). 1682-1686.1 chemise
277Louis du Bois, chevalier, seigneur d'Aische[-en-Refail] (qualité juridique inconnue) c. La veuve du conseiller Henriet, le seigneur de Onthaine et le receveur Lambillon, c.s. (qualité juridique inconnue). Inconnu. 1682- 1683.2 pièces
278Pierre Lambert Posson, avocat au Conseil de Namur, c.s., enfants héritiers de Guillaume Posson, marchand orfèvre à Namur (appelants) c. Godefroid François baron de Moitrey, seigneur foncier de Loyers (intimé). Héritage / Vente d'argenteries. 1683-1688.1 paquet
 279Première partie.1 paquet
 280Seconde partie.1 paquet
281François de Corswarem, chevalier de l'Ordre militaire de Calatrava, seigneur de Faulx (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur de garand devant le Conseil de Namur) c. Hubert de Corswarem, baron de Longchamps (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1683.1 paquet
282Charles Antoine de Liedekerke, baron d'Accre, vicomte de Beloeil, c.s. (appelants) c. Jean Claude de Gosée, écuyer, seigneur de Balastre, et Dame Magdelaine de Gand, princesse du Saint-Empire, comtesse douairière de Meghem (intimé). Fideicommis / Héritage. 1684.3 pièces
283Anne Catherine de Hovines, baronne douairière de Harscamp (appelante/suppliante) c. Godefroid François baron de Moitrey, seigneur de Loyers (intimé/rescribent). Rentes. 1684-1685.1 paquet
284Nicolas Casselot, marchand à Namur (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. [Adrien de Jamblinnes,] seigneur de Saint-Germain (ajourné devant le Conseil de Namur) et ensuite contre Laurent Maximilien de Jamblinnes, écuyer, fils aîné du seigneur de Saint-Germain (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rente. après 1684.1 paquet
285François de la Vigne, maître forestier des bois de Sa Majesté au comté de Namur / architecte de la Cour (impétrant de lettres d'anticipation) c. Martin Leon de Torre(s), licencié en droit (ajourné et anticipé). Paiement de gages. 1685.1 paquet
286Le duc et la duchesse de Holstein, héritiers bénéficiaires de la comtesse de Meghem (impétrants de lettres de bénéfice d'inventaire à la maison mortuaire de la comtesse de Meghem) c. Agnès Marguerite Payen et Magdalene Payen, filles et héritières de Nicolas Payen, écuyer, seigneur de Hautecoste (opposantes). Rente. 1685-1718.1 paquet
287Les héritiers de Jean-Baptiste de Villenfaigne, écuyer, seigneur de [Grand-Rosière-]Hottomont (appelants) c. Pierre Moniot, écuyer, seigneur de Hestroy, Conseiller et Maître de la Chambre des Comptes (impétrant de lettres d'anticipation). Rente. 1686-1687.1 chemise
288Hubert Gosseaux, c.s., habitants de Huy (appelants) c. Jerosme Bodart, receveur de la terre de Huy (intimé). Transaction. 1686-1687.1 paquet
289Jean Baptiste de Villenfaigne, écuyer, seigneur foncier de Hottomont (appelant) c. Henri de Villenfaigne, écuyer (intimé). Héritage de Charles de Villenfaigne. 1687-1689.2 pièces
 290Première partie.1 paquet
 291Deuxième partie.1 paquet
 292Troisième partie.1 paquet
 293Quatrième partie.1 paquet
294Pierre Paulus, fermier du grand moulin de Sambre à Namur (appelant) c. Ferdinand Zuallart, écuyer, " chairier " (i.e. trésorier) de Sa Majesté au comté de Namur (intimé). Paiement de bail. 1688.1 chemise
295Marie Gilman (appelante) c. Therese de Gosée, veuve de Jean Philippe de Ponty, chevalier, seigneur de Hingeon, Pontillas etc. (intimée). Rente / Cense. 1688.1 paquet
296Theodore Bernard Schotte, seigneur de Herbais, sergent-major de la ville de Louvain (appelant) c. Charles Alexandre de Berghes (aussi : de Berch), seigneur de Zetrud (intimé). Cense. 1688-1689.1 paquet
297Jean Helman, baron de Willebroek (appelant) c. Jean Thomas, procureur (impétrant de lettres d'anticipation). Salaire. 1689-1690.3 pièces
298Matthias de la Rue, chevalier, seigneur de Tombay (aussi : Tombois), Receveur général des domaines, aides et subsides du pays et comté de Namur, c.s. (appelants) c. Jean François Lardenois et Guillaume Ignace de Villenfaigne, avocats au Conseil de Namur (intimés). Rente. 1689-1690.1 chemise
299Charles d'Eynatten d'Arbe (impétrant de lettres d'évocation) c. Albert Joseph comte d'Arberg de Vallengin et du Saint-Empire (ajourné). Héritage / Possession de la terre et seigneurie de Heppignies. 1689-1690.1 chemise
300Pierre de Méan, seigneur d'Atrin, conseiller du prince de Liège (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur de renseignement de fruits devant le Conseil de Namur) c. Catherine Gaillot, veuve de Josse (Joos) Feron (défenderesse devant le Conseil de Namur). Héritage / Fruits des biens de la terre et du château de Landenne. après 1689.1 paquet
 301Première partie.1 paquet
 302Seconde partie.1 paquet
303Jean Robert Henrart, écuyer, échevin de Namur (impétrant de lettres d'ajournement avec clause d'arrêt et d'autorisation devant le Conseil de Namur) c. Simon Florent d'Aix, écuyer, seigneur de Denée (ajourné devant le Conseil de Namur). Injure (Divulgation d'une libelle diffamatoire) (?). après 1690.1 paquet
304Anne Catherine de Hovines, baronne douairière de Harscamp (impétrante de lettres d'ajournement sur garand) c. Les héritiers de Pierre Philibert Henrart et les héritiers de Jacques Baré (ajournés). Inconnu. 1691- 1696.1 pièce
 305Première partie.1 paquet
 306Seconde partie.1 paquet
307Pierre Philippe de Damme (aussi : Dame, de Damp, Dhams), baron de Nieuhoven, seigneur de Franquenée, échevin de la ville de Namur (appelant) c. Le baron de Soye (intimé). Juridiction à Franquenée. 1692-1701.1 paquet
308Marie Rossart, veuve de Nicolas de Cortil (qualité juridique inconnue) c. Pierre Brichet, fiscal du souverain baillage de Namur (qualité juridique inconnue). Paiement de droits seigneuriaux. 1696.1 chemise
309Pierre Lemede, avocat au Conseil de Namur, tuteur des enfants de Henri Lemede, écuyer, seigneur de Jennevaux, et de Marguerite Constance Burlen (auparavant veuve de Philibert Henrart) (appelant) c. Marie Henrart et Odile Anne Henrart (intimées). Rentes. 1698.1 pièce
310Pierre Lambert de la Rue, seigneur de Hulplanche, avocat au Grand Conseil de Malines (opposant) c. Pierre Jacques van Heydenryck, conseiller du Grand Conseil de Malines, curateur de la maison mortuaire du baron de Wanghe (demandeur). Restitution d'une somme d'argent (?). 1698.2 pièces
311Engelbert Hilarion de Waha, seigneur d'Aresdorff (appelant) c. Théodore Scaillet, écuyer (intimé). Rente sur la seigneurie de Onthaine. 1698-1699.1 chemise
312David François de Wolff, intendant du Mont de Piété de Namur, cessionnaire de Jean Helman, marchand à Namur (demandeur en liquidation) c. Les héritiers de Jacques Zuallart (défendeurs). Dettes / Banqueroute. 1698 -1702.1 paquet
313Charles Joseph comte de Linden et d'Aspremont (appelant) c. Ferdinand Zuallart, écuyer (intimé). Possession de biens (matière de liquidation). 1699.1 paquet
314Pierre Philippe de Damme (aussi : Dame), baron de Nieuhoven, seigneur de Franquenée (appelant) c. Martin Gauné (intimé). Somme d'argent (?). 1699.1 chemise
 315Première partie.1 paquet
 316Seconde partie.1 paquet
317Pierre Lambert de la Rue, seigneur de Hulplanche (appelant) c. Rogier Wauthier van der Noot, baron de Carloo, et Marguerite Françoise de Varick, veuve de Jean Frédéric van der Gracht, chevalier, seigneur de Vremden (intimés). Rentes. 1701-1719.1 chemise
 318Première partie.1 paquet
 319Seconde partie.1 paquet
320Anne Catherine d'Hovines, veuve de Pontian baron de Harscamp (impétrante de lettres d'ajournement de reprise et demanderesse devant le Conseil de Namur) c. Jean François Zualart, chevalier, seigneur de Golzinne (aussi : Golsinnes) (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur) et le comte d'Arberg, de Vallengin et du Saint-Empire (intervenant devant le Conseil de Namur). Rente. après 1701.1 paquet
321Albert Joseph comte d'Arberg de Vallengin et du Saint-Empire, tant pour lui que pour son frère Anthoine Uld[aric]. comte de Frezin (appelants) c. Jean François Zualart, chevalier, seigneur de Golzinne (aussi : Golsinnes) (intimé). Inconnu. 1702.1 pièce
322Jean Baptiste de Saint Leger, conseiller et secrétaire du Roi de France / fermier général de Son Altesse Royale de Savoye (appelant) c. François Castaigne, Simon Jamart, Jean Matthieu et Hubert d'Orineau (intimés). Somme d'argent (paiement des fourrages de la garnison de la ville de Namur en 1692-1693). 1702-1704.1 paquet
 323Première partie.1 paquet
 324Seconde partie.1 paquet
 325Première partie.1 paquet
 326Seconde partie.1 paquet
 327Première partie.1 paquet
 328Seconde partie.1 paquet
329Claude Philippe Eugene comte de Merode, marquis de Westerlo, chevalier de la Toison d'Or, tuteur de Jean Erneste duc de Holstein, son frère (suppliant) c. Sévérin de Mereaude (rescribent). Héritage / Possession d'une cense. 1702-1718.1 paquet
330Don Joseph de Victoria, capitaine d'infanterie espagnole au service de Sa Majesté, mari et bail de Camille de Bornimont (impétrant de lettres d'ajournement et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Pierre François Woot (aussi : Wotte) de Triche, seigneur de Scy (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Rentes. après 1702.1 paquet
 331Première partie.1 paquet
 332Seconde partie.1 paquet
333Jacques Vincent, baron de Spontin, seigneur de Freyr, premier député de l'État noble de la province de Namur (appelant) c. Ernest René Victor d'Ive, baron de Soye, mari de Marie Philippe Magdalene de Brandenbourg (intimé). Paiement d'une somme d'argent (transaction relative au testament de Henry Théodore François baron de Brandenbourg, capucin ("frère Florent de Brandenbourg")). 1703.1 chemise
334Anne Marie de Barbieux, veuve de messire Pierre Polchet, chevalier, seigneur de Montaigle (demanderesse par relief d'appel) c. Pierre Ignace François du Chambge [sic], écuyer, seigneur de Ponselé (intimé). Héritage. 1703-1704.1 paquet
335Gillis Alexis de Glimes de Brabant, chevalier, seigneur de La Falize, député de l'État Noble de la province de Namur (appelant) c. Marie Jenne de Glimes de Brabant, chanoinesse du noble chapitre de Moustier-sur- Sambre (intimée). Administration des biens des deux frères de l'appelant. 1703-1705.1 chemise
336Jean Claude de Gosée, comte de Balastre (impétrant de lettres de révision et proposition d'erreur) c. Therese de Gosée, dame de Pontillas, veuve de Jean Philippe de Ponty, Charles Hyacinthe de Cassal, doyen de la cathédrale de Saint-Aubin à Namur, dame Anne Marie de Barbieux, veuve de Pierre Polchet, chevalier, seigneur de Montaigle, c.s. (ajournés). Cense de Berlacomines / Rentes. 1704.1 paquet
337Gaspar Simon (appelant) c. Marie Rosart, veuve de Nicolas de Courtil, fille et héritière de Jean Rosart, ayant repris la cause de ce dernier (intimée). Saisine d'une maison pour le non-paiement d'une rente. 1704.1 paquet
338Jacques François comte de Groesbeeck (aussi : Groesbecque) et de Wemeling (appelant) c. Denis Théodore de Waha, écuyer, seigneur de Baillonville, mari de Anthonette Catherine de Wasservas (intimé). Rente. 1704.1 chemise
339Odile de la Bricque, baronne douairière de Hollogne (appelante) c. Jean Baptiste Chaveau, chevalier, Albert Ignace Van Kessel, écuyer, et Joseph Lemede, écuyer (intimés). Rente. 1704-1717.1 chemise
340Claude Lamoral François de Glimes baron de Florinnes (appelant et ajourné) c. Guillaume baron d'Hérissem (intimé et impétrant de lettres d'anticipation d'appel). Rente. 1704-1706.1 paquet
341Jenne Françoise de Bruges, dame de Branchon, veuve de Philippe de Charlet, seigneur de Branchon (appelante) c. Pierre François de Lochon, seigneur de Beauraing[-sur-Méhaigne] (intimé). Rente. 1706.1 paquet
342Paul Philibert de Marbais, député de l'État Noble de la province de Namur (appelant) c. Don Louis d'Alvarado, seigneur de Retrude [sic] (intimé) et Claude Robert de Namur, seigneur de Huy, député de l'État Noble de la province de Namur (intervenant). Rente. 1706.1 chemise
343La veuve et les héritiers de Honoré Lothaire de Zivel, seigneur de Bettembourg (appelants devant le Conseil de Namur) c. Jean Baptiste (de) Blochousen, écuyer, seigneur et maître de forges à Berg [Luxembourg] (intimé devant le Conseil de Namur). Coupe d'arbres (dédommagement). après 1712.1 paquet
344Jean Baptiste (de) Blochousen, écuyer, seigneur et maître de forges à Berg [Luxembourg] (impétrant de lettres d'ajournement en matière d'intervention devant le Conseil de Namur) c. François Wolfgang Tesch, seigneur de Folkendange (ajourné devant le Conseil de Namur). Somme d'argent. après 1712.3 pièces
345Anthoine François d'Aix, écuyer, seigneur de Denée, époux de Marie Henriette Anne Ferdinande d'Yve, et Marie Françoise Emmanuelle d'Yve, chanoinesse du noble chapitre de Moustier-sur-Sambre, c.s. (évoqués et impétrants de lettres d'ajournement d'assignation devant le Conseil de Namur/impétrants et demandeurs devant le Grand Conseil de Malines) c. Marie Jacqueline Therese d'Yve, baronne de Soye, autorisée par son époux (impétrante de lettres d'évocation et ajournée devant le Conseil de Namur/ajournée et défenderesse devant le Grand Conseil de Malines). Héritage / Transaction. 1713-1720.1 paquet
346Louis Gallo de Salamanca, baron de Montjardin (appelant devant le Conseil de Namur) c. Edmond Soliveau(x) (intimé devant le Conseil de Namur). Héritage (?). après 1713.1 chemise
347Jean Baptiste (de) Blochousen, écuyer, seigneur et maître de forges à Berg (Luxembourg) (appelant et anticipé devant le Conseil de Namur) c. Thomas Joris, maître potier résidant à Dommeldange (Luxembourg) (impétrant d'anticipation et intimé devant le Conseil de Namur). Salaire / Somme d'argent. après 1714.1 chemise
348Jean Baptiste (de) Blochousen, écuyer, seigneur et maître de forges à Berg [Luxembourg] (impétrant de lettres de restitution devant le Conseil de Namur) c. François Anthoine de Cassal, prévôt de la ville et terre de Durbuy, ainsi que son épouse Marie Gertrude d'Hermanny, veuve en premières noces de Lambert Piret, seigneur de Sainte-Ode (ajournés devant le Conseil de Namur). Héritage de Lambert Piret. après 1714.1 chemise
349Jacques Vincent baron de Spontin et de Freyr (appelant) c. Jean François Zuallart, seigneur de Golzinne (aussi : Golsines), et Marie Agnes de Baillencourt, veuve de Guillaume Bilquin, seigneur de Bioul (intimés). Servitude (livraison de bois pour l'entretien du moulin de Bioul) / Rente. 1715-1721.1 chemise
350Antoine d'Aix, écuyer, seigneur de Denée (demandeur) c. Marie Jacqueline Therese marquise d'Yve, baronne de Soye (défenderesse). Inconnu. 1715-1721.1 chemise
351Charles/Pierre Joseph de Traux, écuyer (appelant) c. Nicolas François Bodart et Claire Agnes Bodart, sa fille (intimés). Gages / Rentes. 1715-1717.1 paquet
352Jean François Joseph baron du Mesnil, seigneur de Hoffelt, lieutenant-colonel d'infanterie, veuf de Marie Agnes de Franquen, et Guillaume Antoine de Franquen, frère de Marie Agnes de Franquen (suppliants) c. Philippe Emanuel de Franquen, chevalier, Conseiller et commis des domaines et finances de Sa Majesté, frère de Marie Agnes de Franquen (rescribent). Contrat / Héritage. 1717-1718.1 paquet
353Maximilien Henri Bouille, écuyer, bailli de Fleurus (appelant) c. Philippe de Marbais (aussi : Marbaye), Conseiller et Procureur Général du Conseil de Namur (intimé). Injures à l'égard du Procureur Général de Namur. 1717-1720.1 paquet
354Ferdinand Zuallart, écuyer (impétrant de lettres d'ajournement avec clause d'arrêt et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Nicolas de Brouchoven, chevalier, seigneur de Lint (ajourné et défendeur devant le Conseil de Namur). Héritage de Jean François de Brouchoven. après 1717.1 paquet
355Pierre François de Lochon, seigneur de Beauraing[-sur-Méhaigne], époux de Marie Anne d'Auvin (appelant) c. Jean Charles François d'Auvin, Nicolas Antoine d'Auvin et Catherine Joseph (aussi : Charlotte) d'Auvin, enfants de Charles d'Auvin, chevalier, seigneur de Burdinne, et Anne Marguerite de Celles (intimés). Héritage. 1718.1 paquet
 356Première partie.1 paquet
 357Deuxième partie.1 paquet
 358Troisième partie.1 paquet
 359Quatrième partie.1 paquet
 360Cinquième partie.1 paquet
 361Sixième partie.1 paquet
 362Septième partie.1 paquet
363François Eugène de Gallardy, écuyer, baron du Saint-Empire, capitaine des cuirassiers au service de Sa Majesté (appelant) c. Jean Hubert de Tignée, chevalier, seigneur de Bonneville (intimé). Possession de la seigneurie de Sclayn et Bonneville / Injures. 1718-1721.1 paquet
 364Première partie.1 paquet
 365Seconde partie.1 paquet
 366Première partie.1 paquet
 367Deuxième partie.1 paquet
 368Troisième partie.1 paquet
369Le comte de Lannoy de Clervaux, administrateur de la ville et province de Namur (suppliant) c. Godefroid Gabriel, bourgeois marchand et brasseur à Namur (rescribent). Paiement pour livraison de chauffage. 1719.1 paquet
370François Albert prince de Gand, seigneur de Châtelineau (aussi : Chastellineau) (appelant) c. Maximilian Desmanet, curé de Châtelineau (intimé). Messe quotidienne fondée dans l'église de Châtelineau. 1719-1721.1 chemise
371Henry Auguste de Vignacourt, comte de la Roche (appelant à maxima/intimé à minima) c. Jean Claude de Gosée, comte de Balastre et de Fallais, Louis Christophe de Maillart et Claude de Maillart (intimés à maxima/appelants à minima). Héritage / Jouissance de deux fiefs. 1719-1726.1 paquet
372Marie (Anne) Françoise Emmanuelle d'Yve (aussi : d'Ive), chanoinesse du noble chapitre de Moustier-sur-Sambre, c.s. (suppliants) c. Marie Jacqueline Therese marquise d'Yve, baronne de Soye, autorisée par son époux Paul Ignace d'Yve, baron de Soye (rescribente). Héritage / Transaction. 1720-1721.1 chemise
373Jean Claude de Gosée, comte de Balastre et de Fallais (appelant) c. Anne Catherine Gertrude de la Rue, veuve de Nicolas Heusche, écuyer, seigneur d'Emines, c.s. (intimés). Inconnu. 1721.1 chemise
374Jean Claude de Gosée, comte de Balastre et de Fallais (appelant) c. Pierre François de Lochon, seigneur de Beauraing[-sur-Méhaigne] (intimé). Inconnu. 1721.2 pièces
375François Eugène de Gallardy, écuyer, baron du Saint-Empire, capitaine des cuirassiers au service de Sa Majesté (suppliant) c. Pierre François Juppin, procureur au Conseil de Namur (rescribent). Exécution de la sentence a quo du procès entre Jean Hubert de Tignée et François Eugène de Gallardy (cf. article 363). 1721.2 pièces
376Marie Jacqueline Therese (aussi : Marie Therese Isabelle) marquise d'Yve, baronne de Soye, autorisée par son époux Paul Ignace d'Yve, baron de Soye (appelante a maxima) c. Marie Françoise Emmanuelle d'Yve (aussi : d'Ive), chanoinesse du noble chapitre de Moustier-sur-Sambre, c.s. (intimés et appelants a minima). Héritage / Transaction. 1721-1729.1 paquet
377Alexandre de Pinchart, seigneur de Castillon, puis Adrien Neve, procureur du Conseil de Namur, "cessionaire" d'Alexandre Pinchart, puis Marie Vaus, veuve d'Adrien Neve (impétrant de lettres d'ajournement avec clause d'arrêt et d'autorisation devant le Conseil de Namur) c. Lambert Joseph de Pas, seigneur de Bellicom (ajourné devant le Conseil de Namur). Cense. après 1721.1 chemise
378Jean François d'Hinslin, écuyer, maïeur de la ville de Namur (appelant) et le magistrat de la ville de Namur (joints) c. Henry de Ponty, écuyer, seigneur de Suarlée (intimé). Juridiction / Infraction d'une ordonnance sur le brassage de la bière (Visite des caves des habitants de Suarlée). 1722-1723.1 chemise
 379Première partie.1 paquet
 380Seconde partie.1 paquet
 381Première partie.1 paquet
 382Seconde partie.1 paquet
383François de Paheau, major de la ville d'Ath (appelant) c. Joseph le Franc, seigneur du Petit-Hallet (intimé). Possession de la seigneurie de Thines. 1723.2 pièces
384Theodore Jean de Waha, chevalier de l'Ordre Royale et Militaire de Notre Dame du Mont Carmel et de Saint Lazare (appelant) c. Louis Joseph de Waha, frère de l'appelant (intimé). Héritage. 1723.1 chemise
385Les héritiers de Nicolas Philippe de Wespin, président du Conseil de Namur (appelants) c. Marie Agnès de Campenen, veuve de Paul/Gilles Alexis de Glimes de Brabant, seigneur de La Falize, député de l'État noble de la province de Namur (intimée). Restitution du rapport d'une sentence. 1723.1 paquet
386Françoise Emmanuelle d'Yve, chanoinesse du noble chapitre de Moustier-sur-Sambre, c.s. (impétrants et poursuivants d'exécution/appelante) c. Paul Ignace d'Yve, baron de Soye (condamné/intimé) et Pierre Jacques de Severin, échevin de la Haute Cour de Soye (ajourné). Héritage. 1723-1729.1 paquet
 387Première partie.1 paquet
 388Seconde partie.1 paquet
 389Première partie.1 paquet
 390Deuxième partie.1 paquet
 391Troisième partie.1 paquet
392Anne Florence d'Oultremont, baronne de Warnant (suppliante devant le Conseil de Namur) c. Thirry Oger de Celles, seigneur de Hodoumont (rescribent devant le Conseil de Namur). Servitude (pâturage de chevaux / taille de bois). après 1723.1 paquet
393Jean Claude de Gosée, comte de Balastre et de Fallais (impétrant de lettres d'ajournement pour être reçu comme appelant de la sentence ou décret du Conseil de Namur) c. Joseph Tilman, ci-devant meunier à Biesme (ajourné). Bail d'un moulin situé à Biesme. 1724.1 paquet
394Jean Claude de Gosée, comte de Balastre et de Fallais (appelant) c. Agnes Françoise Marincx, veuve de Ignace Adolphe Jacquet, procureur au Conseil de Namur (intimée). Remise de pièces / Salaires. 1724.1 chemise
395Angélique de Marbais, dame de Bertinchamps (appelante et suppliante par requête civile) c. Louis Henry de Maillart, baron de Haneffe, frère et héritier de Marie-Jenne Agnes de Maillart (intimé et rescribent). Retrait lignager / Donation des biens de Jacques de Marbais (oncle de l'appelante). 1724-1732.1 paquet
 396Première partie.1 paquet
 397Seconde partie.1 paquet
 398Première partie1 paquet
 399Seconde partie.1 paquet
400Anne Marguerite de Waha (impétrante de lettres d'ajournement et demanderesse devant le Conseil de Namur) c. Marie Drosmel, veuve de Pierre François Lambillon, avocat et receveur des exploits du Conseil de Namur (ajournée et défenderesse devant le Conseil de Namur). Rente. après 1726.1 paquet
401Margueritte Therese de Cassal, dame de Hun (appelante) c. Antonette Floriet, veuve d'Emanuel de Lados (intimée). Usufruit d'une censive. 1727-1728.1 chemise
402Thomas Haillot, forgeron demeurant à Profondeville (appelant) c. Charles François baron de Harscamp, député de l'État noble de la province de Namur, seigneur de la haute cour de Profondeville (intimé). Juridiction / Privilèges des forgerons du comté de Namur. 1727-1728.1 chemise
403Les héritiers de Nicolas de Brouckhoven, chevalier, seigneur de Linter (appelants) c. Pierre Albert Colins, écuyer, seigneur de Termeeren (intimé). Héritage / Rente. 1728.1 paquet
404Jean Guillaume Nicolas de Heusche, écuyer, seigneur d'Emines (appelant) c. Laurent (aussi : Lambert) Allart de Heusche, écuyer, seigneur de Thines, frère de l'appelant (intimé). Héritage / Somme d'argent. 1728.1 paquet
405Thomas Malotteau, bourgmestre de la ville de Namur (suppliant) c. Antoine Henri Doignies, comte de Mastaing, tuteur de N. de Coupignies, sa mère (rescribent). Somme d'argent. 1728.1 chemise
 406Première partie.1 paquet
 407Seconde partie.1 paquet
408François Eugene baron de Gallardy, seigneur de Bonneville, Sclayn etc. (appelant) c. Marie Anne Riffon, veuve de Mathieu Mackau, maïeur du ban de Sclayn, c.s. (André Mackau, Jerosme Mackau et Gislain Mackau, enfants de Mathieu Mackau) (intimés). Rente / Cense. 1728-1729.1 paquet
409Anthoinette Polchet de Montaigle (appelante) c. Philippe de Marbais, chevalier, seigneur de Brumagne, Président du Conseil Souverain de Hainaut (intimé). Possession de terrains. 1728-1741.1 paquet
 410Première partie.1 paquet
 411Seconde partie.1 paquet
412Isabelle vander Haeghen (appelante) c. François Eugene baron de Gallardy, seigneur de Bonneville, Sclayn etc. (intimé). Somme d'argent. 1729.1 chemise
413François Théodore comte de Hoen de Rumen (appelant) c. Marie Joseph Godefroid de Gosée, comte de Balastre et de Fallais (intimé). Héritage. 1729-1730.1 paquet
414Lancelot Ignace Joseph baron de Gottignies, seigneur de Gestel (impétrant de lettres de maintenue) c. François Joseph Lambillon, chevalier, Président du Conseil de Namur, dame Marie Françoise Rubens, sa compagne, et N. Rubens, sa sœur (ajournés), joint à eux le vicomte de Haeghen, Chancelier de Brabant. Privilège / Droit de prendre place sur un banc (prie-Dieu) dans le chœur de l'église paroissiale de Gestel. 1729- 1730.1 paquet
 415Première partie.1 paquet
 416Seconde partie.1 paquet
417Pierre François de Sire, écuyer, seigneur de Gougnies, les habitants de Gougnies ainsi que les habitants de Biesme-la-Colonoise (appelants) c. Jean Alexandre de Manet, écuyer, seigneur de Biesme (intimé). Taxe des dépens du procès de la chasse de Biesme que l'intimé a remporté devant le Conseil de Namur. 1730.1 chemise
418Jean Baptiste d'Hinslin, écuyer, seigneur de Saint-Germain (appelant) c. Jean Piette (aussi : Pitre), propriétaire du moulin de Renise (intimé). Droit de pâturage (L'intimé fait paître ses chevaux dans la prairie de l'appelant). 1730.1 paquet
419Elisabeth le Fondere, veuve de Hubert Marlaire, lieutenant prévôt de Poilvache et propriétaire du moulin banal de Houyoux (appelante) c. Jean/Alexandre de Seraing, seigneur foncier de Ohey (intimé). Servitude par rapport au moulin de Houyoux (Est-ce que l'intimé peut moudre ses grains où il le veut ?). 1730-1733.1 paquet
 420Première partie.1 paquet
 421Seconde partie.1 paquet
 422Première partie.1 paquet
 423Deuxième partie.1 paquet
 424Troisième partie.1 paquet
 425Quatrième partie.1 paquet
426Georges van Dalem et Martin Crabels (demandeurs) c. Jean François Loizeau, seigneur de Saint-Amand (ajourné). Rente. 1731-1732.1 chemise
427Gérard Joseph de Wespin, écuyer, avocat au Conseil de Namur (appelant) c. Alard Laurent de Heusche, écuyer, c.s., héritiers de Guillaume Nicolas de Heusche, écuyer, seigneur d'Emines (intimés). Somme d'argent. 1731-1732.1 chemise
428Ignace François Colins, écuyer (appelant) c. Marie Césarée de Lanty, duchesse douairière de Havré et de Croy, princesse du Saint-Empire, Grande d'Espagne (intimée). Possession de biens ayant appartenus à la famille de Havré. 1732.1 chemise
429Charles François baron de Harscamp, seigneur de Lustin (appelant) c. Messire Marie Joseph de Gosée, comte de Balastre et de Fallais, héritier de Jean Claude de Gosée comte de Balastre (intimé). Rente. 1732-1734.1 paquet
 430Première partie.1 paquet
 431Deuxième partie.1 paquet
 432Troisième partie.1 paquet
433Anthoine François baron d'Aix, seigneur de Denée (appelant) c. François Guillenghien, écuyer (intimé). Rente. 1732-1733.1 paquet
434Jean François de la Hamaide, écuyer (suppliant) c. Jean François Joseph baron du Mesnil, puis sa veuve Marie Catherine Brichet (rescribent). Contrat de vente de biens immeubles. 1732-1739.1 chemise
435Les héritiers de Marie Hyacinthe de Brouchoven, Président du Grand Conseil de Malines (impétrants de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) c. Jean François Tressoigne, banquier à Namur (ajourné devant le Conseil de Namur). Rente. après 1732.1 paquet
436Henri François de la Fontaine, écuyer, sergent de dragons au service de Sa Majesté (impétrant de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) c. Le fiscal Le Mede (aussi : Lemède), oncle et tuteur de l'enfant délaissé par le seigneur de Jennevaux (ajourné devant le Conseil de Namur). Héritage (?) / Rente (?). après 1732.2 pièces
 437Première partie.1 paquet
 438Seconde partie.1 paquet
 439Première partie.1 paquet
 440Deuxième partie.1 paquet
 441Troisième partie.1 paquet
442Anne Marie Albertine Gabrielle Mahy, Nicolas Corneille Mahy, avocat au Conseil de Namur, et Jean François Pasquet, tuteur de Theodore d'Otreppe (appelants) c. Jean François de Ferrare, écuyer, seigneur de Reppeau, ancien capitaine de cavalerie au service du roi d'Espagne (intimé). Inconnu. 1735-1736.2 pièces
443Marie Therese Rouillon dite Castaigne, douairière d'Antoine Belhomme, seigneur de Bois-Seigneur-Isaac et d'Ophain (appelante) c. Maximilien Emanuel Marie baron de Vierset (intimé). Héritage / Jouissance de la franche barque de Vierset. 1736.1 paquet
 444Première partie.1 paquet
 445Deuxième partie.1 paquet
 446Troisième partie.1 paquet
447Philippe Balthazar baron de Villers, seigneur d'Orp-le-Grand, Conseiller au Conseil des Finances (demandeur devant le Conseil de Namur) c. Charles Hyacinthe Legros, seigneur foncier de Ville-en-Warêt et de Marchovelette, et Anne Isabelle Zuallart (défendeurs en liquidation devant le Conseil de Namur). Rente. après 1736.1 paquet
448Roger W. baron de Leefdaal, mari et bail d'Anthoinette Françoise d'Alverado, douairière du baron de Boutersem (Bauthersem) (impetrant de lettres d'ajournement) c. La douairière Le Gros et ses héritiers (ajournés et défaillants de comparaître). Transaction dans le cadre d'un procès en appel. 1737.1 chemise
449Les enfants de Claude de Namur, vicomte d'Elzée, et Angelique de Harscamp (impétrants de lettres d'ajournement sur recission et restitution en entière) c. Pierre François Joseph de Wespin, écuyer, avocat au Conseil de Namur (ajourné). Possession de biens. 1737-1738.1 chemise
 450Première partie.1 paquet
 451Deuxième partie.1 paquet
 452Troisième partie.1 paquet
 453Quatrième partie.1 paquet
454Guillaume Alexandre comte de Wignacourt (appelant) c. Claudine Françoise de Severy, douairière de Nicolas Antoine d'Auvin, seigneur de Perwez-en-Condroz (intimée). Possession d'une maison claustrale du chapitre noble d'Andenne (règlement du chapitre). 1737-1738.1 paquet
455Marie Catherine Brichet, douairière de Jean François Joseph baron de Mesnil (appelante) c. Ferdinand Joseph baron de Bande, seigneur de Rinsart (intimé). Succession de Marie Françoise Mission, mère de l'appelante. 1738.1 chemise
456Jean Baptiste Charles Michel de Dongelberghe, baron de Korbeek (Corbecque), seigneur de Vezin (appelant) c. Angelique Therese Joseph de Wallet, veuve de Henry François de Tenche dit Le Marechal, officier au service de Son Altesse Electorale de Bavière (intimée). Rentes. 1738-1744.1 paquet
457François Eugène baron de Gallardy, seigneur de Sclayn, Bonneville etc. (suppliant) c. Jerome Paul de Jaminet, avocat à Liège (insinué et rescribent). Paiement d'actes de taxe. 1738-1740.1 paquet
 458Première partie.1 paquet
 459Seconde partie.1 paquet
460Pierre Bourgeois (impétrant de lettres d'ajournement avec clause d'arrêt et d'autorisation et demandeur devant le Conseil de Namur) c. Maximilien Henry comte de Berlo de Hozémont (ajourné, arrêté et défendeur devant le Conseil de Namur). Héritage. après 1738.1 paquet
 461Première partie.1 paquet
 462Deuxième partie.1 paquet
 463Troisième partie.1 paquet
 464Première partie.1 paquet
 465Seconde partie.1 paquet
 466Première partie.1 paquet
 467Seconde partie.1 paquet
468Balthasar François Delsaux, marchand à Namur (appelant), puis sa veuve (résumante) c. Marie Isabelle Chenu (aussi : Cheny), douairière de Nicolas Philibert Mahy, Conseiller au Conseil de Namur (intimée), puis Pierre Casimir Deprez, avocat au Conseil de Namur, père et tuteur de l'enfant qu'il a eu avec la fille de Marie Isabelle Chenu, pour N. Mahy, son beau-frère (résumant). Rentes. 1739-1745.1 paquet
469Nicolas Dinen, seigneur de Reux et Arthey, héritier et représentant de Robert Alexis de Goblet (appelant) c. Philippe François de Woelmont, écuyer, fils et héritier de Jacques de Woelmont, écuyer (intimé). Rente. 1740- 1741.3 pièces
470Agnes de Pinchart, veuve en secondes noces de Paul Philibert de Marbais (appelante) c. Anne Marie de Harscamp, douairière de Ferdinand Marbais, seigneur de Bertinchamps (intimée). Rente. 1741.1 paquet
471Don Charles d'Azevedo, ancien enseigne au régiment du général marquis de Los Rios, fils de don Rodrigue d'Azevedo (appelant) c. Eustachienne Louise de Jallet, douairière du colonel don Rodrigue d'Azevedo (intimée). Héritage. 1741-1742.1 paquet
472La demoiselle Polchet de Tillieul (impétrante de lettres d'ajournement devant le Conseil de Namur) c. Marie Therese Rouillon dite Castaigne, veuve d'Antoine Belhomme, seigneur de Bois-Seigneur-Isaac et de Ophain (ajournée devant le Conseil de Namur). Cense. après 1741.1 paquet
473Jean Joseph Depts, avocat au Conseil de Brabant, receveur des biens de la famille des comtes de Tilly, et le prince de Robecq, Grand d'Espagne de la première classe, chevalier de la Toison d'Or, en qualité de séquestre dénommé aux biens de la famille des comtes de Tilly (appelants) c. Marie François d'Yve, comtesse douairière de Tilly [intimée]. Paiement d'arriérés de douaire. 1742.1 chemise
474Les enfants de Louis François Marcq, seigneur de Tiège (suppliants devant le Conseil de Namur) c. Henri de Ponty, seigneur de Suarlée (rescribent devant le Conseil de Namur). Héritage. après 1742.1 paquet
 475Première partie.1 paquet
 476Seconde partie.1 paquet
477Warnier Deltenre (aussi : d'Eltenre, Del Tenre), c.s. (demandeurs en liquidation) c. La demoiselle Bosch, ayant repris (résumé) la cause de sa mère (la dame douairière Burlen) (défenderesse). Répartitions entre les associés du bois de Dave (?). 1743-1749.3 pièces
478Marie [Joseph] Godefroid de Gosée comte de Balastre et de Fallais (appelant devant le Conseil de Namur) c. Pierre François Gosseaux, bourgeois de Namur (intimé devant le Conseil de Namur). Acquisition de meubles par un domestique du comte de Balastre et de Fallais. après 1743.1 paquet
479Louis de Gand de Merode et de Montmorency, prince d'Isenghien, maréchal de France (appelant) c. George Duriaux, greffier de Sombreffe (intimé). Rente (?). 1744.4 pièces
480Marie Joseph Godefroid de Gosée, comte de Balastre et de Fallais (appelant) c. Les habitants du village de Fromiée (intimés). Soumission à la banalité des moulins de Biesme et d'Oret. 1744-1745.1 chemise
481Jean Baptiste Charles Michel de Dongelberge baron de Korbeek (Corbecq) (appelant) c. La veuve de Mathieu Henin (résumante et intimée). Propriété d'un terrain. 1745-1756.1 paquet
482Jacques baron de Baré et d'Houchenée (appelant) c. Jean François Theodore baron de Moitrey, seigneur foncier de Loyers (intimé). Paiement de cense et de rentes. 1745-1746.1 paquet
483Henri Auguste de Vignacourt, comte de La Roche, vicomte de Dave et de Nannine (suppliant) c. Le magistrat de Namur (rescribent). Juridiction. 1745-1752.1 chemise
484Maximilien Emanuel Thierry, écuyer (appelant) c. Catherine Gertrude Burgmeyers (intimée). Emprunt / Hypothèque. 1746.1 chemise
485Claude Lamoral prince de Ligne et du Saint-Empire, chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or, en qualité de curateur de Antoine Joseph prince de Ligne, son frère (appelant) c. Victorien Joseph comte de Glimes, marquis de Florennes et de Courcelles, seigneur de Spontin (intimé), puis Charles Albert de Spontin, comte de Beaufort (résumant). Purge d'un bien saisi (coutume) (?). 1746-1752.3 pièces
486Béatrix de Lille, veuve de Joachim Dupont (appelante), puis ses héritiers c. Antoinette Lucie Therese de Polchet de Montaigle (intimée). Inconnu. 1746-1754.1 chemise
487Thomas Le Brun c.s., habitants de Sclayn (impétrants de lettres de complainte et de maintenue devant le Conseil de Namur) c. Jérôme Paul de Jaminet, seigneur de Bonneville, Slayn etc. (opposant devant le Conseil de Namur). Juridiction / Lieu du siège de justice. après 1746.1 paquet
488Charles de Blije, écuyer, c.s. (appelants) c. Claire Louise de Spanghen, douairière de Paul Alphonse comte de Berlo (intimée). Héritage (fideicommis). 1748-1749.1 paquet
489Pierre François Joseph Jacquier baron de Rosée, seigneur de Rosée (appelant) c. Martin Laurent, sergent de l'abbé de Floreffe (intimé). Juridiction (à l'occasion d'un homicide involontaire). 1748-1750.2 pièces
490Joseph Bruno comte d'Albon, et son épouse (ajournés et appelants) c. Thomas François Joseph marquis d'Yve et du Saint-Empire, baron de Soye (impétrant de lettres d'anticipation et intimé). Héritage / Propriété de biens. 1750.1 chemise
 491Première partie.1 paquet
 492Deuxième partie.1 paquet
 493Troisième partie.1 paquet
 494Première partie.1 paquet
 495Deuxième partie.1 paquet
 496Troisième partie.1 paquet
497Jean Remy, avocat au Conseil de Brabant (appelant/impétrant de prise par exécution) c. Isabelle Woodt de Triche, dame d'Aye, veuve de Charles Edmond d'Ochain (aussi: Douchain) dit Jeneppe (intimée/condamnée et opposante). Honoraires. 1750-1751.1 paquet
 498Première partie.1 paquet
 499Deuxième partie.1 paquet
 500Troisième partie.[DB1]1 paquet